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1
p. 94-95
Jeux de Quadrille, &c. [titre d'après la table]
Début :
Les Jeux de Quadrille & de Quintille, de la maniere dont on les [...]
Mots clefs :
Jeux, Quadrille
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texteReconnaissance textuelle : Jeux de Quadrille, &c. [titre d'après la table]
LEs Jeux de Quadrille &'deQuintille
, de la maniere dont on les'
joiie presentement , avec les regles éta
blies par l'usage, & un Recueil de dé.-
cisions nouvelles fur les diffìcultez, &j
incidens qui' peuvent1 survenir. 'Au Palais,
chez le Gras 1724,. brochure' in 12-
pag. 103. ; .
C'est ici une fuite des Jeux Histori.r.
lîques & Académiques'. Les hommes rï'eT
sçauroient être desceuvrez. Le íàng qut
circule toôjoars dans nos veúoes.. paité;
les esprits animaux dans les muscles .qui
fervent à divers mouvemens ; & lorsque'
ces esprits ne font point déterminez par
des occùpatioíits utiles 01» indiííêfenPesíy..
il. est dangereux -. qu'ils . n'excitení des*i
mouvemens nuiíìBles. t ; ./.ti:
Les Jeux ont donc. leur utilité.* parceA
qu'ils occupent , pourvu qu'ils n'occu
pent point trop. Mad. Deshoulieres , a
dit qu'il faut seulement que le l'eu nous
a use. Les jeux fans regles , font une
source de dispute > chacun croit & veut
-T.' avoiï
JANVIER 1714: ' 9f
áyoir raison , c'est pour prévenir cet in
convenient qu'on nous donne ici les re
gles du Quadrille , & du Quintille. , qui
depuis quelques années font devenus à'
la mode en ce pays.ci. lira à la fin un
petit Recueil de décisions fur les cas dif
ficiles , & un petit Dictionnaire des ter
mes du Jeu de Quadrille. On peut dire
des Jeux comme des alimens : Omrita ba
ttu bonis, omnia mala rnalis.
, de la maniere dont on les'
joiie presentement , avec les regles éta
blies par l'usage, & un Recueil de dé.-
cisions nouvelles fur les diffìcultez, &j
incidens qui' peuvent1 survenir. 'Au Palais,
chez le Gras 1724,. brochure' in 12-
pag. 103. ; .
C'est ici une fuite des Jeux Histori.r.
lîques & Académiques'. Les hommes rï'eT
sçauroient être desceuvrez. Le íàng qut
circule toôjoars dans nos veúoes.. paité;
les esprits animaux dans les muscles .qui
fervent à divers mouvemens ; & lorsque'
ces esprits ne font point déterminez par
des occùpatioíits utiles 01» indiííêfenPesíy..
il. est dangereux -. qu'ils . n'excitení des*i
mouvemens nuiíìBles. t ; ./.ti:
Les Jeux ont donc. leur utilité.* parceA
qu'ils occupent , pourvu qu'ils n'occu
pent point trop. Mad. Deshoulieres , a
dit qu'il faut seulement que le l'eu nous
a use. Les jeux fans regles , font une
source de dispute > chacun croit & veut
-T.' avoiï
JANVIER 1714: ' 9f
áyoir raison , c'est pour prévenir cet in
convenient qu'on nous donne ici les re
gles du Quadrille , & du Quintille. , qui
depuis quelques années font devenus à'
la mode en ce pays.ci. lira à la fin un
petit Recueil de décisions fur les cas dif
ficiles , & un petit Dictionnaire des ter
mes du Jeu de Quadrille. On peut dire
des Jeux comme des alimens : Omrita ba
ttu bonis, omnia mala rnalis.
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Résumé : Jeux de Quadrille, &c. [titre d'après la table]
La brochure 'Les Jeux de Quadrille & de Quintille', publiée en 1724 par le Gras, expose les règles des jeux de Quadrille et de Quintille selon les usages établis. Elle inclut un recueil de décisions nouvelles pour résoudre les difficultés et incidents pouvant survenir. L'auteur souligne l'utilité de ces jeux pour occuper les esprits de manière constructive, évitant ainsi des comportements nuisibles. Les jeux structurés, comme le Quadrille et le Quintille, sont préférables aux jeux sans règles, qui peuvent engendrer des disputes. La brochure se conclut par un recueil de décisions sur les cas difficiles et un dictionnaire des termes du jeu de Quadrille. Madame Deshoulières est citée, soulignant que les jeux doivent être bénéfiques sans occuper trop de temps.
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2
p. 95-98
« ECOLE DE MARS, ou Memoires instructifs sur toutes les parties qui composent [...] »
Début :
ECOLE DE MARS, ou Memoires instructifs sur toutes les parties qui composent [...]
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texteReconnaissance textuelle : « ECOLE DE MARS, ou Memoires instructifs sur toutes les parties qui composent [...] »
Ecole de Mails ou M emoir es ins
tructifs fus toutes les parties qui compo
sent le Corps Militaire en France, avec
leur origine.& les differentes manoeuvres
au (quelles elles sont employées. Par Ai* .
Guignard, Chevalier de S. Louis , Lieu
tenant Colonel du Regiment d'Infanterig
de ThtL z. vol. in 4*. enrichis. d'un
grand nombre de figures. taris , chez
Simart , rue S. Jacques 1723.
L'Histoire Ecclesiastique & Civile
de la Ville & du Comté d'Evreux Par
M. le Brasseur., Aumônier du Conseil „
& Bibliothecaire de M. le Chancelier
Dague/seau. A Paris , chez Barrois , vol.
in 4°.
Histoire générale de la Danse ,
&erée Se pçofane, Sec. avec un supplç.
... . . E ni). ment
9& MERCURE DE FRANCE.
ment de l'Histoire de la Musique , & le
paralelle de la Peinture & de la Poesie.
Par M. Bonnet , ancien Payeur des Ga
ges du Parlement. A Paris , chez d'Houriy
ruë de la Harpe , in 1 2 . de 269. pages.
BrBLioTHEcA Sacra , &c. Bibliothe
que Sacrée , di visée en deux parties. Par
i'e Pere h Long, Prêtre de l'Oratoire. A'
Paris , chez F. Montaiant , Quay des
Augustins 1723. 2- vol. in fol.
Suite de Pièces de Deslus &c de
Pardeísus de Viole, & trois Sonates ,
avec les Basiès.continuës qui se peuvent
' joiier sur la Viole , la Flute Traversiere,.
& autres Instrumens. Par M. Marc.
Livre r. dédié à S. A. S. Mademoiselle
de la Roche-sur. Yon. A Paris , chez.
f'Auteur , rué du Haut-Moulin , derriere
S. Denis de la Chartre , a la Croix d'Or,
chez. M. Barré, Orfèvre, & chez. le
fieur Boivin , rué S. Honoré , a la Regle
v d'Or 1724. in fol. de 41. pages. Le prix
est de 6. liv.
Livre de Pieces de Clavecin , conte
nant plusieurs Divertiíïèmens , dont les
principaux íònt , les caracteres de la
Guerre , ceux de la Chaise , & la Fête
de Vilìage. Dédié au Roy. Par Franpì's
Dan~
JAN V I E R X724/ yf
Dandrieu , Organiste de la Chapelle de
S. M. & de la Paroisse S. Merry 1714*
A Paris, chez l'Auteur ,.ruë Sainte Anne,
près le Palais, Se ^ la Regle d'Or, rue
S. Honoré , chez Boivin ,. in fol. de 65.
pages , íàns l'Epître la .Preface Se la
Table. Le prix est de 15. liv. en blanc.
Ce livre est orné d'un très.beau fron-..
tiípice , gravé par C. Simonneaù , où la
Guerre , la Chasse, & la Fête Cham,
pêtre íònt très.bietfearacterisées. Cet or
nement, la propreté dont tout l'ouvrage
est gravé ; & plus que tout, le merite &
la réputation de l'Auteur, doivent faire
rechercher ces Pieces avec empreslèment,
par les Musiciens, & par les amateurs
de Musique , qui sont aujourd'hui en si
grand nombre.
Traite' Philosophique de íafoiblesle
de l'eíprit humain. Par M Huet , ancien'
Evêque £ Avranches. A Amsterdam*,.
chez H. du Sauzet 172 J. 'in 8 0 de i y 6 -.
sages , fans ïavertissement , l'éloge de M*
Huet , & la Table des Chapitres , qui
contiennent 40. pages.
Le Gage Touche', Histoire Galante*
chez. le même Libraire , 2.. vol. in 12,
avec figures.
Ey His>
9 g MERCURE DE FRAfcCfEV
Histoire du Concile de Trente }
& des choses qui se sont passées en Eu
rope touchant la Religion , depuis la
convocation de ce Concile jusqu'à la fin.
Par feu M. Louis Elies du Pm , Uoiïeur
en Theologie de la Faculté dje Pans > &
Professeur Royal en Philosophie. A Bru
xelles , chez S. Tíèrstevens 172 1.
tructifs fus toutes les parties qui compo
sent le Corps Militaire en France, avec
leur origine.& les differentes manoeuvres
au (quelles elles sont employées. Par Ai* .
Guignard, Chevalier de S. Louis , Lieu
tenant Colonel du Regiment d'Infanterig
de ThtL z. vol. in 4*. enrichis. d'un
grand nombre de figures. taris , chez
Simart , rue S. Jacques 1723.
L'Histoire Ecclesiastique & Civile
de la Ville & du Comté d'Evreux Par
M. le Brasseur., Aumônier du Conseil „
& Bibliothecaire de M. le Chancelier
Dague/seau. A Paris , chez Barrois , vol.
in 4°.
Histoire générale de la Danse ,
&erée Se pçofane, Sec. avec un supplç.
... . . E ni). ment
9& MERCURE DE FRANCE.
ment de l'Histoire de la Musique , & le
paralelle de la Peinture & de la Poesie.
Par M. Bonnet , ancien Payeur des Ga
ges du Parlement. A Paris , chez d'Houriy
ruë de la Harpe , in 1 2 . de 269. pages.
BrBLioTHEcA Sacra , &c. Bibliothe
que Sacrée , di visée en deux parties. Par
i'e Pere h Long, Prêtre de l'Oratoire. A'
Paris , chez F. Montaiant , Quay des
Augustins 1723. 2- vol. in fol.
Suite de Pièces de Deslus &c de
Pardeísus de Viole, & trois Sonates ,
avec les Basiès.continuës qui se peuvent
' joiier sur la Viole , la Flute Traversiere,.
& autres Instrumens. Par M. Marc.
Livre r. dédié à S. A. S. Mademoiselle
de la Roche-sur. Yon. A Paris , chez.
f'Auteur , rué du Haut-Moulin , derriere
S. Denis de la Chartre , a la Croix d'Or,
chez. M. Barré, Orfèvre, & chez. le
fieur Boivin , rué S. Honoré , a la Regle
v d'Or 1724. in fol. de 41. pages. Le prix
est de 6. liv.
Livre de Pieces de Clavecin , conte
nant plusieurs Divertiíïèmens , dont les
principaux íònt , les caracteres de la
Guerre , ceux de la Chaise , & la Fête
de Vilìage. Dédié au Roy. Par Franpì's
Dan~
JAN V I E R X724/ yf
Dandrieu , Organiste de la Chapelle de
S. M. & de la Paroisse S. Merry 1714*
A Paris, chez l'Auteur ,.ruë Sainte Anne,
près le Palais, Se ^ la Regle d'Or, rue
S. Honoré , chez Boivin ,. in fol. de 65.
pages , íàns l'Epître la .Preface Se la
Table. Le prix est de 15. liv. en blanc.
Ce livre est orné d'un très.beau fron-..
tiípice , gravé par C. Simonneaù , où la
Guerre , la Chasse, & la Fête Cham,
pêtre íònt très.bietfearacterisées. Cet or
nement, la propreté dont tout l'ouvrage
est gravé ; & plus que tout, le merite &
la réputation de l'Auteur, doivent faire
rechercher ces Pieces avec empreslèment,
par les Musiciens, & par les amateurs
de Musique , qui sont aujourd'hui en si
grand nombre.
Traite' Philosophique de íafoiblesle
de l'eíprit humain. Par M Huet , ancien'
Evêque £ Avranches. A Amsterdam*,.
chez H. du Sauzet 172 J. 'in 8 0 de i y 6 -.
sages , fans ïavertissement , l'éloge de M*
Huet , & la Table des Chapitres , qui
contiennent 40. pages.
Le Gage Touche', Histoire Galante*
chez. le même Libraire , 2.. vol. in 12,
avec figures.
Ey His>
9 g MERCURE DE FRAfcCfEV
Histoire du Concile de Trente }
& des choses qui se sont passées en Eu
rope touchant la Religion , depuis la
convocation de ce Concile jusqu'à la fin.
Par feu M. Louis Elies du Pm , Uoiïeur
en Theologie de la Faculté dje Pans > &
Professeur Royal en Philosophie. A Bru
xelles , chez S. Tíèrstevens 172 1.
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Résumé : « ECOLE DE MARS, ou Memoires instructifs sur toutes les parties qui composent [...] »
Le document recense diverses publications parues entre 1723 et 1724. 'Ecole de Mails ou Mémoires instructifs' de Guignard, Chevalier de S. Louis, explore les différentes parties du Corps Militaire en France, leurs origines et manœuvres. 'L'Histoire Ecclesiastique & Civile de la Ville & du Comté d'Evreux' est rédigée par M. le Brasseur, Aumônier du Conseil et Bibliothécaire de M. le Chancelier Daguesseau. 'Histoire générale de la Danse' de M. Bonnet, ancien Payeur des Gages du Parlement, inclut des éléments sur l'histoire de la musique et compare la peinture et la poésie. 'Bibliotheca Sacra' du Père Long, Prêtre de l'Oratoire, est divisée en deux parties. 'Suite de Pièces de Deslus' de Pardeísus de Viole contient des sonates et des bases continues pour divers instruments, dédiée à Mademoiselle de la Roche-sur-Yon. 'Livre de Pièces de Clavecin' de Jean-Baptiste Dandrieu, Organiste de la Chapelle de Sa Majesté et de la Paroisse Saint Merry, inclut des divertissements tels que les caractères de la Guerre, de la Chasse et la Fête de Village, dédié au Roi. 'Traité Philosophique de la faiblesse de l'esprit humain' est l'œuvre de M. Huet, ancien Evêque d'Avranches. 'Le Gage Touché' est une histoire galante. Enfin, 'Histoire du Concile de Trente' de Louis Ellies du Pin traite des événements religieux en Europe depuis la convocation du Concile de Trente jusqu'à sa fin.
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3
p. 98-99
Entretiens des ombres, &c. [titre d'après la table]
Début :
ENTRETIENS DES OMBRES aux Champs Elisées, sur divers sujets d'Histoire, de [...]
Mots clefs :
Ombres
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texteReconnaissance textuelle : Entretiens des ombres, &c. [titre d'après la table]
Entretiens des Ombrés aux. Champs
Elisées , fur divers sujets d'Hiítoire, de
Politiques de Morale .^Ouvrage traduit
de l' Allemand , par M. Valentinlungerman.
A Amsterdam , chez Herman Vytwerfï
Les six -premiers n.ois qui font le'
premier volume contiennent 614. pages.
. On attribue cet ouvrage à diversespersonnes
: les uns croyent qu'ils font de'
l'Auteur qui est nommé dans le titre
d'autres l'attribuent à une Damoiselle de
beaucoup d'esprit qui s'est cachée sous ce'
nom , &' d'autres enfin croyent y reconnoître
Un homme de Lettres qui fait ion1
iejour en Hollande. Quoiqu'il en soit de
l'Auteur de ces Entretiens qui proisfent
tous les mois , on «peut juger par son
stile qu'il a beaucoup de feu St d'agré
ment , & qu'il merite aííez le nom qu'il'
s'est donné , supposé que ce ne soit pas
le íien.
Ce Traducteur nous apprend dans lé
JANVIER 1724. &
tnier avertissement, que depuis qu'il est
naturalisé en France , il doit regarder
ce Royaume comme íâ Patrie , & en
procurer la gloire par tous les moyens
honnêtes qui font en íòn pouvoir. Ce n'est
pas d'aujourd'hui , dit. il , que fat re
marqué que Messieurs les Allemands ft
font enrichis aux dépens de la Litterature
françoise. Il ne parott pas un bon livre.
qu'ils m traduisent presque auffi.tot. Il est
temps d'user de represailles a noire' tour ,
& lorsque nous les trouverons pillables y
il ne faut pas se faire. un scrupule de pro
fiter des ouvrages qu'ils publient' en leur
langue. Il declare eníuite que son deísein
n'est pas de traduire en Notaire ,- & de
mot à mot. Il tient parole, & ion ou
vrage n'est rien moins qu'une traduct'on,.
car il n'a tout au plus pris de son origi
nal que les noms des interlocuteurs.
Elisées , fur divers sujets d'Hiítoire, de
Politiques de Morale .^Ouvrage traduit
de l' Allemand , par M. Valentinlungerman.
A Amsterdam , chez Herman Vytwerfï
Les six -premiers n.ois qui font le'
premier volume contiennent 614. pages.
. On attribue cet ouvrage à diversespersonnes
: les uns croyent qu'ils font de'
l'Auteur qui est nommé dans le titre
d'autres l'attribuent à une Damoiselle de
beaucoup d'esprit qui s'est cachée sous ce'
nom , &' d'autres enfin croyent y reconnoître
Un homme de Lettres qui fait ion1
iejour en Hollande. Quoiqu'il en soit de
l'Auteur de ces Entretiens qui proisfent
tous les mois , on «peut juger par son
stile qu'il a beaucoup de feu St d'agré
ment , & qu'il merite aííez le nom qu'il'
s'est donné , supposé que ce ne soit pas
le íien.
Ce Traducteur nous apprend dans lé
JANVIER 1724. &
tnier avertissement, que depuis qu'il est
naturalisé en France , il doit regarder
ce Royaume comme íâ Patrie , & en
procurer la gloire par tous les moyens
honnêtes qui font en íòn pouvoir. Ce n'est
pas d'aujourd'hui , dit. il , que fat re
marqué que Messieurs les Allemands ft
font enrichis aux dépens de la Litterature
françoise. Il ne parott pas un bon livre.
qu'ils m traduisent presque auffi.tot. Il est
temps d'user de represailles a noire' tour ,
& lorsque nous les trouverons pillables y
il ne faut pas se faire. un scrupule de pro
fiter des ouvrages qu'ils publient' en leur
langue. Il declare eníuite que son deísein
n'est pas de traduire en Notaire ,- & de
mot à mot. Il tient parole, & ion ou
vrage n'est rien moins qu'une traduct'on,.
car il n'a tout au plus pris de son origi
nal que les noms des interlocuteurs.
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Résumé : Entretiens des ombres, &c. [titre d'après la table]
L'ouvrage 'Entretiens des Ombrés aux Champs' est une traduction française d'un texte allemand réalisée par M. Valentinlungerman. Publié à Amsterdam par Herman Vytwerf, le premier volume compte 614 pages. L'auteur de l'œuvre originale est incertain : certains attribuent le texte à l'auteur nommé dans le titre, d'autres à une dame spirituelle, et d'autres encore à un homme de lettres vivant en Hollande. Le style de l'auteur est décrit comme vif et agréable. Dans un avertissement daté de janvier 1724, le traducteur, naturalisé en France, exprime son désir de contribuer à la gloire de la France par des moyens honnêtes. Il note que les Allemands enrichissent souvent leur littérature en traduisant des œuvres françaises et propose de traduire des œuvres allemandes pour en tirer profit. Le traducteur précise que sa traduction n'est pas littérale mais adaptée, conservant uniquement les noms des interlocuteurs de l'original.
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4
p. 99-102
« OEUVRES de M. l'Abbé de S. Real, nouvelle édition. A la Haye, chez les [...] »
Début :
OEUVRES de M. l'Abbé de S. Real, nouvelle édition. A la Haye, chez les [...]
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : « OEUVRES de M. l'Abbé de S. Real, nouvelle édition. A la Haye, chez les [...] »
0EUVR.T.S de M. l'Abbé de S.' Reaí,
nouvelle édition. A la. Haye, chez les
freres Vaillant, & N. Prevost 1722,
j. vol. in fi.
De la Plúralite' des Mondes. Paf
Chrétien Huyghem. A la Haye , chéX^.
J. Neaulme , vol. in íi. Le même Li
braire imprime in r 2. la vie de M. Bayle,
avec des remarques curieuses.
.ioo MERCURE DE FRANCE;
Lvcje Tozzi , Opera Medica omníaj
&c. Traitez. de Medecine , de"Ai.-ToK.zJ,
Medecin Napolitain , divifil^jn cinq vo
lumes. in 4P. A Venise , chez Nicolas.
Pezzana 17 z 1 .
On trouve dans ce livre une infinité
de remedes pour toutes sortes de mala
dies. On a eu soin de faire remarquer
ceux qui sont les plus efficaces , & les
plus éprouvez.
Gatinetto Akmonico pieno d'iní7-
tromenti sonori , indicati , spiegati , e di
nuovo corretti ed accresciuti dal Padre
Philippo Bonanni delia Compagnia di
Giefu , offerti al S. Rè David. In Roma;
nella Stamperia di Giorgio Plack 1723.
Ce curieux ouvrage est accompagné de
quantité de figures-
On a imprimé à Verone chez Jacques.
Vallarsi un Teatro ltalìano. C'est un choix
des plus excellentes Tragedies Italien
nes pour l'ufàge de la scene. Le premier
tome qu'il donne au public contient h.
Sophonisbe du Triíîîn , i'Oreste du Rucel-
Iai , qui a été representée , & qui a été
fort applaudie, mais qui n'a jamais été
imprimée ; ì'Edipe de Sophocle , tra
duite par le Justinien & la Merope dix
Totelìi.
JANVIER 1714. m
On donne avis au public qu'il va paroître
une nouvelle édition de l'Histoire
dela Bible, volume in-folio avec 267'.
planches par souscription en faveur des
pauvres , le prix fera de 4. liv. 10. fols
pour ceux qui auront souícrit ; Se 6. lin
pour ceux qui n'auront pas souícrits elles
íeront ouvertes depuis le premier Fe
vrier jusqu'à la fin du mois de Mars.
On délivrera les exemplaires au mois
de May prochain , chez Alexis de la
Roche , Quay des Augustins , proche la
rue Gille.coeur,. à l'Esperance , & chez
"Lesclapart, du.côté du Pont Si Michel, à.
l'Esperance couronnée.
Le nouveau Coutumier generai , pour'
lequel on a souícrit est en vente , & l'on
délivrera les exemplaires aux Souscrip
teurs r Je ij. Fevrier à Paris , chez les
sieurs Brunet & le Gras, Libraires au
Palais , & CL Robustel , Libraire , rue
S. Jacques.
Vrìci le Titre du Livre.
Nouveau Coutumier. General, ou
corps de toutes les Coutumes Generales
& particulieres de France , & des Pro
vinces connues fous le nom de Gaules,
avec des Notes de Meísieurs Toussaint
, Ghauvelin, Julien Brodeau , & Jean-
Marie Ricard, Avocats au Parlement,
pintes.
te* MÍRCUït'E DE FRANGE.
pintes aux annotations de MM. Charles
Dumolin, François Ragueau , & Gabriel
Michel de la Roche-Maillet , mis en
ôrdre , &. accompagné de sommaires' en
marge des articles , d'interpretations des
Dictions obscures employées dans 1 estextes
de Listes Alphabetiques des lieux.
regis par chaque Coutume , & enrichi
de nouvelles Notes ., tirées des principa
les observations des Commentateurs > Sc
des jugemens qui ont éclairci ^interpreté
ou corrigé quelques points & articles des
Coutumes. Par M. Charles Antoine Bourdot
de Richebourg ,.. Avocat au Parle
ment ,.4. vol. in.folio.
On imprime actuellement chez Cail-
.feau , Place de Sorbonne , des Medita
tions Chrétiennes pour chaque jour de
Tannée en deux tomes in.douze \ ce Li
vre est .dédié à Madame la Ducheíse de'
Vantadour. Le Pere Chappuis , Jeíùite
de la Province de Lyon , qui est 1 Auteus
de ce Livre, est déja connu par d'autres
ouvrages , & par ses succès dans la] Pré
dication.
nouvelle édition. A la. Haye, chez les
freres Vaillant, & N. Prevost 1722,
j. vol. in fi.
De la Plúralite' des Mondes. Paf
Chrétien Huyghem. A la Haye , chéX^.
J. Neaulme , vol. in íi. Le même Li
braire imprime in r 2. la vie de M. Bayle,
avec des remarques curieuses.
.ioo MERCURE DE FRANCE;
Lvcje Tozzi , Opera Medica omníaj
&c. Traitez. de Medecine , de"Ai.-ToK.zJ,
Medecin Napolitain , divifil^jn cinq vo
lumes. in 4P. A Venise , chez Nicolas.
Pezzana 17 z 1 .
On trouve dans ce livre une infinité
de remedes pour toutes sortes de mala
dies. On a eu soin de faire remarquer
ceux qui sont les plus efficaces , & les
plus éprouvez.
Gatinetto Akmonico pieno d'iní7-
tromenti sonori , indicati , spiegati , e di
nuovo corretti ed accresciuti dal Padre
Philippo Bonanni delia Compagnia di
Giefu , offerti al S. Rè David. In Roma;
nella Stamperia di Giorgio Plack 1723.
Ce curieux ouvrage est accompagné de
quantité de figures-
On a imprimé à Verone chez Jacques.
Vallarsi un Teatro ltalìano. C'est un choix
des plus excellentes Tragedies Italien
nes pour l'ufàge de la scene. Le premier
tome qu'il donne au public contient h.
Sophonisbe du Triíîîn , i'Oreste du Rucel-
Iai , qui a été representée , & qui a été
fort applaudie, mais qui n'a jamais été
imprimée ; ì'Edipe de Sophocle , tra
duite par le Justinien & la Merope dix
Totelìi.
JANVIER 1714. m
On donne avis au public qu'il va paroître
une nouvelle édition de l'Histoire
dela Bible, volume in-folio avec 267'.
planches par souscription en faveur des
pauvres , le prix fera de 4. liv. 10. fols
pour ceux qui auront souícrit ; Se 6. lin
pour ceux qui n'auront pas souícrits elles
íeront ouvertes depuis le premier Fe
vrier jusqu'à la fin du mois de Mars.
On délivrera les exemplaires au mois
de May prochain , chez Alexis de la
Roche , Quay des Augustins , proche la
rue Gille.coeur,. à l'Esperance , & chez
"Lesclapart, du.côté du Pont Si Michel, à.
l'Esperance couronnée.
Le nouveau Coutumier generai , pour'
lequel on a souícrit est en vente , & l'on
délivrera les exemplaires aux Souscrip
teurs r Je ij. Fevrier à Paris , chez les
sieurs Brunet & le Gras, Libraires au
Palais , & CL Robustel , Libraire , rue
S. Jacques.
Vrìci le Titre du Livre.
Nouveau Coutumier. General, ou
corps de toutes les Coutumes Generales
& particulieres de France , & des Pro
vinces connues fous le nom de Gaules,
avec des Notes de Meísieurs Toussaint
, Ghauvelin, Julien Brodeau , & Jean-
Marie Ricard, Avocats au Parlement,
pintes.
te* MÍRCUït'E DE FRANGE.
pintes aux annotations de MM. Charles
Dumolin, François Ragueau , & Gabriel
Michel de la Roche-Maillet , mis en
ôrdre , &. accompagné de sommaires' en
marge des articles , d'interpretations des
Dictions obscures employées dans 1 estextes
de Listes Alphabetiques des lieux.
regis par chaque Coutume , & enrichi
de nouvelles Notes ., tirées des principa
les observations des Commentateurs > Sc
des jugemens qui ont éclairci ^interpreté
ou corrigé quelques points & articles des
Coutumes. Par M. Charles Antoine Bourdot
de Richebourg ,.. Avocat au Parle
ment ,.4. vol. in.folio.
On imprime actuellement chez Cail-
.feau , Place de Sorbonne , des Medita
tions Chrétiennes pour chaque jour de
Tannée en deux tomes in.douze \ ce Li
vre est .dédié à Madame la Ducheíse de'
Vantadour. Le Pere Chappuis , Jeíùite
de la Province de Lyon , qui est 1 Auteus
de ce Livre, est déja connu par d'autres
ouvrages , & par ses succès dans la] Pré
dication.
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Résumé : « OEUVRES de M. l'Abbé de S. Real, nouvelle édition. A la Haye, chez les [...] »
Le document recense diverses publications et annonces éditoriales de 1722 et 1723. Parmi les ouvrages mentionnés, on trouve 'OEUVR.T.S de M. l'Abbé de S.' et 'De la Pluralité des Mondes' de Chrétien Huygens, tous deux publiés à La Haye. Le libraire J. Neaulme imprime 'La vie de M. Bayle' avec des remarques curieuses. En Italie, Luca Tozzi publie 'Opera Medica omnia', un traité de médecine en cinq volumes, à Venise, proposant de nombreux remèdes pour diverses maladies. Philippo Bonanni publie 'Gatinetto Akmonico', accompagné de nombreuses figures, à Rome. À Vérone, Jacques Vallarsi imprime un 'Teatro Italiano' contenant des tragédies italiennes, certaines inédites. Le document annonce également la parution d'une nouvelle édition de l'Histoire de la Bible, avec des planches, dont les souscriptions sont ouvertes jusqu'à la fin mars. Le 'Nouveau Coutumier Général', un recueil des coutumes de France enrichi de notes et d'interprétations par plusieurs avocats au Parlement, est en vente. Enfin, des 'Méditations Chrétiennes' pour chaque jour de l'année, écrites par le Père Chappuis, sont en cours d'impression à Paris.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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5
p. 102-104
Journal des Sçavans. [titre d'après la table]
Début :
Le nouveau Journal des Sçavans que nous avons annoncé, a paru au commencement [...]
Mots clefs :
Journaux
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : Journal des Sçavans. [titre d'après la table]
Le nouveau Journal des Sçavans que
lìous avons annoncé , a paru au commen
cement de l'année , après une interrup
tion de sept mois , fous la forme in 1 2 *
f A N V I 1 R 1714: roi
& îrt 40 l'un & l'autre en caracteres de
Cicero. L'in.quarto est à deux colonnes.,
& contient 65. pages fans l'avertisse-
Hient, & la Table. Cet ouvrage qui doit
paroître regulierement tous les mois fous
cette double forme , se vend jo. ícls^,
chez N. Pissot, Libraire, Quay des Au
gustins , lequel n'a rien ép argné pour la
beauté du papier & des caracteres. L'emprelîèment
avec lequel le tublic com/>
mence à rechercher cet ouvrage periodi
que , fait astèz sentir que la beauté de
l'impreísion n'en est pas le seul merite y
ion succès est dû en effet à un autre chan?
gement , que celui de la forme exte
rieure.
On apprend dans l'avertissement que
les Journalistes renoncent déformais aux
Vacances , & qu'on donnera toujours fans
interruption 12. Journaux par an.
Nous nous éloignerons également , «*
& de la basse flaterie , & de la censure «
atnere ( nous dit.on dans cet avertisse- «
ment ) nous voudrions pouvoir toujours «"
loiier , mais l'équité s'y oppoíe. Le bon «
goût & le progrès des sciences font in. «
fererîêz au discernement des ouvrages. «
Ainsi nous louerons , & nous censure. -
ions aussi quelquefois ; mais quand nous «
ne pourrons donner des éloges ., on s'ap. «
percevra du moins que nous ne préten- "
. dons
Rr* MERCURE DE FRANCE. .
» dons pas rendre des Arrests. A propres
» ment parler nous ne jugerons point >
» nous ne voulons être que les échos des
* íçivans , Ôc dresser touc au plus le dií^
» positif des jugemens qu'ils auront ren-
» dus avant nous , &c.
» Nous dirons à. la louange des Jour-
» naux Litteraires. en generai , que tous
» les Païs où les Lettres fleuriíïent , pro
duisent aujourd'hui de ces ouvrages*
» Comme leur nature est de ne pouvoir
» naître que parmi les nations íça vantes ,
» ils interessent en quelque forte la ré-
»' putation des Etats &c lagloire du Prin-
» ce. On peut dire même que tous les
.» Journaux , de quelque pays qu'ils^nous
»' viennent , font un honneur particulier
» à nôtre nation , parce qu'ils font tous
«► en quelque façon originaires de Fran-
» ce. C'est à Paris que le premier Jour-
» nal est né , &' ce premier Journal a
» dans la fuite servis de modele à tous
» les autres, auífrbien qu'à tous les Mei
» moires des Acadimies de l'Europe. Le
» nôtre est donc comme le pere de tous
» les. Journaux. On' ne fçauroitau moins
» lui contester le droit d'aînesse. Puistè.
» t'il avoir encore la' préeminence du
» merite, qui n'est cependant pas tou*
» jours le partage des aîner.
lìous avons annoncé , a paru au commen
cement de l'année , après une interrup
tion de sept mois , fous la forme in 1 2 *
f A N V I 1 R 1714: roi
& îrt 40 l'un & l'autre en caracteres de
Cicero. L'in.quarto est à deux colonnes.,
& contient 65. pages fans l'avertisse-
Hient, & la Table. Cet ouvrage qui doit
paroître regulierement tous les mois fous
cette double forme , se vend jo. ícls^,
chez N. Pissot, Libraire, Quay des Au
gustins , lequel n'a rien ép argné pour la
beauté du papier & des caracteres. L'emprelîèment
avec lequel le tublic com/>
mence à rechercher cet ouvrage periodi
que , fait astèz sentir que la beauté de
l'impreísion n'en est pas le seul merite y
ion succès est dû en effet à un autre chan?
gement , que celui de la forme exte
rieure.
On apprend dans l'avertissement que
les Journalistes renoncent déformais aux
Vacances , & qu'on donnera toujours fans
interruption 12. Journaux par an.
Nous nous éloignerons également , «*
& de la basse flaterie , & de la censure «
atnere ( nous dit.on dans cet avertisse- «
ment ) nous voudrions pouvoir toujours «"
loiier , mais l'équité s'y oppoíe. Le bon «
goût & le progrès des sciences font in. «
fererîêz au discernement des ouvrages. «
Ainsi nous louerons , & nous censure. -
ions aussi quelquefois ; mais quand nous «
ne pourrons donner des éloges ., on s'ap. «
percevra du moins que nous ne préten- "
. dons
Rr* MERCURE DE FRANCE. .
» dons pas rendre des Arrests. A propres
» ment parler nous ne jugerons point >
» nous ne voulons être que les échos des
* íçivans , Ôc dresser touc au plus le dií^
» positif des jugemens qu'ils auront ren-
» dus avant nous , &c.
» Nous dirons à. la louange des Jour-
» naux Litteraires. en generai , que tous
» les Païs où les Lettres fleuriíïent , pro
duisent aujourd'hui de ces ouvrages*
» Comme leur nature est de ne pouvoir
» naître que parmi les nations íça vantes ,
» ils interessent en quelque forte la ré-
»' putation des Etats &c lagloire du Prin-
» ce. On peut dire même que tous les
.» Journaux , de quelque pays qu'ils^nous
»' viennent , font un honneur particulier
» à nôtre nation , parce qu'ils font tous
«► en quelque façon originaires de Fran-
» ce. C'est à Paris que le premier Jour-
» nal est né , &' ce premier Journal a
» dans la fuite servis de modele à tous
» les autres, auífrbien qu'à tous les Mei
» moires des Acadimies de l'Europe. Le
» nôtre est donc comme le pere de tous
» les. Journaux. On' ne fçauroitau moins
» lui contester le droit d'aînesse. Puistè.
» t'il avoir encore la' préeminence du
» merite, qui n'est cependant pas tou*
» jours le partage des aîner.
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Résumé : Journal des Sçavans. [titre d'après la table]
Le 'Journal des Sçavans' a repris sa publication en janvier 1714 après une interruption de sept mois. Il est désormais disponible en deux formats : in-folio et in-quarto, chacun en caractères de Cicero. Le format in-quarto, à deux colonnes, contient 65 pages, sans compter l'avertissement et la table des matières. Le journal est vendu chez N. Pissot, libraire au Quai des Augustins, qui n'a pas investi dans la qualité du papier ou des caractères. Le succès du journal repose sur une nouvelle politique éditoriale : les journalistes promettent 12 publications par an sans interruption, évitent la flatterie et la censure excessive, tout en reconnaissant parfois la nécessité de critiquer. Ils se présentent comme des échos des savants, dressant un état positif des jugements rendus avant eux. Le texte souligne l'importance des journaux littéraires dans les pays où les lettres fleurissent, soulignant que ces publications intéressent la réputation des États et la gloire des princes. Les journaux littéraires, quel que soit leur pays d'origine, font honneur à la nation française, car le premier journal a été créé à Paris et a servi de modèle à tous les autres. Le 'Journal des Sçavans' est ainsi considéré comme le père de tous les journaux et des mémoires des académies européennes.
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6
p. 105-108
Réception de l'Abbé Alaric à l'Académie Françoise. [titre d'après la table]
Début :
Le Jeudi 30. Decembre dernier M. l'Abbé Alary, prit séance à l'Académie [...]
Mots clefs :
Abbé Alary, Roi, Académie française
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : Réception de l'Abbé Alaric à l'Académie Françoise. [titre d'après la table]
Le Jeudi 30. Decembre dernier M.
l'Abbé Alary , prit séance à l'Académie
Françoise qui l'âvok élû pour remplir la*
place de feu M. de Mesmes , Premier
President du Parlement de Paris. M.'
l'Abbé Alary a eu Phonneur d'être un>
des instituteurs choisis pour les études
du Roy , & on peut avancer hardiment
qu'il est plus glorieux pour lui de s'êtrepresenté
avec ce titre qu'avec des ouvra
ges même applaudis. Quoique fa mcw
destie íèmble leule lui avoir dicté fa ha
rangue ; on sent pourtant bien que fòrí
esprit s'en est mêlé, & que ses foins ont
parfaitement réussi. Ce discours finement
& délicatement écrit , met le public etí
droit de faire de justes «proches à celui qui
l'a composé ; ne dòit.on pas tenir compte?
de fe4.talens à ee public qui les perfec
tionne ? I/Exorde de M. l'Abbé Alary ,
fait autant honneur à son coeur qu'à sort
esprit. C'est un monument de fa recon-'
noistànce pour M. le Marquis , & M.
l'Abbé deDangeau, 8c l'aveu genereux1
qu'il fait des bienfaits qu'il en a reçus
n'est pas moins une lòiiange pour lui y
que pour ces deux illustres frères.
Les Portraits du Cardinal de Riche
lieu & de Louis le Grand , quoique trai
tez déja par mille pinceaux paroislent
ensuite avec des couleurs nouvelles, &
eepenr
&á MERCURÉ DE FRANGÉ..
cependant justes. route l'Europe attenti~
ve k ses d^fieins, dit-il , en parlanc du
Cardinal de Richelieu, & executant ses
ordres dans le temps même qu'elle croyois
te plus y résister, auroit fuffi a l'ambition
du politique le p lus consommé , mais les
vastes projets d'Armand alloient encore
plus loin y toujours plein des siecles futurs
quand le sien sembloit épuiser tous ses foinsy
& l'occuper tout entier , il comptoit que...-.
la gloire de la Nation feroit ensevelie y fi
la langue qui la devoit immortaliser n'é
tait portée kfa plus haute perfection. Voici
tìn trait qui seul caracterise Loiiis XIW
il refpeEloit fa place, il la faisoit respec
ter aux autres , il étoit homme pour les
malheureux , il étoit Roy quand il falloit.
Pepriroer P injustice y & vanger l'inno*
cence. On rte peut peindre les vertus de
Ce grand Roy, íàns penser à celles de
íòn arriere - petit.fils. A peine sorti de.
l'enfance , il marche déjà fur les traces de
son prédecesseur ; l'amour de l'ordre , la
bienseance qui regle ses discours & ses
átìions , cette discretion fi necessaire pour là
gouvernement :, cette douceur ces grâces
majestueuses , tout nous rappelle son au*
giiste Bifayeul.
M. l'Ancien Evêque de Fréjus ne
í^auroìt être oublié quand on parle d'un
Prince aimable , précieux dépost confié k
ses
JANVIER tftf/ i#r
set soins. Ce Prélat qui duns le sein de lit
Cour a sait éclater un^defintenss.ment di
gne des premiers siecles de l'Eglise ne fan.
ge qu'à donner un f ere k la Patrie.
Agrès ces éloges íiiit celui de M. le
Premier President de Meímes , qui est
manié avec un art infini ; celui de Mon
sieur le Duc d'Orleans défunt n'a pas'
moins de force & de finelîe. Quelle forte
de connotjfance avoit échapée h [a penetralion
? chaque art lui avoit découvert fis
délicatesses , & l'accueil. le plus affable ,
la simplicité ta plus modeste , rehaussoient
encore le prix de ses plus rares qualite'^.
Quelle fuperiorité ne falloit-il pas pour
s'attirer le réspeSì sans l'appareil de la
grandeur \ l'hommage forcé que les. place»
exigent approthc-t'il de celui qjti ne ft
rend q u k la personne \ Vous *n'en connoifi
yê^ point d'autre , ajoûte.t'il , en s'ad-.
dielíant à ses nouveaux Confreres , &
9.est l' ifnique qu'il Vous convient de rece
voir & de rendre* . Le mente seul a des
droits fur vous \ il doit justifier les fa
iseurs de la. fortune t ou accompagner l'é
clat de la- naissance ; vous voulei toujours'
que les. digntte^ soient la preuve des talens
ou la récompense de la vertu.
. Cet Extrait de la Harangue de M.
l'Abbé Atary, & le peu d'usage qu'il a
fait jusqu'à present pour le public d'une.
V.Hi élo~''
ie# MERCURE CE FRANCE.
éloquence si brillance &c si neuve , dé
montrent claire mejjf que ce ne sont pas
toujours les meilleures plumes qui écri.*
vent davantage. La réponse de' M. l'Abbé
D"ubos , Secretaire perpetuel de l'AcgdérriieFrançoile
soutient cette proposition en'
faveur de M.- l'Abbé Alaryv II est vrai ,'
lui dit.il , Monsieur, que vous n'appor
tez. pas ici les titres qui déterminent ordi*
nairement C Académie dans les èlvEtions.
Vos ouvrages n'ont paru encore qu'aux?
yeux de vos amis , mais vous nous appor
tez. des talens qui justifient bien nôtre.
choix :. une' érudition capable de faire
honneur à des sçavans qui auroient vécu
deux fois l'âge ou vous êtes : un juge
ment aujfi solide que fi vous aviez. em
ployé' tout votre temps à l'étude des feien-'
ces y dont le principal' merite e(l de nous
accoutumer à' raisonner avec just jfe , &c.
La précision ne nous permet pas dedonner
un abregé plus étendu de la repon-'
se de M . ï Abbé Dubos qui raísemble bien
des traks dignes d'être citez.
Nous ne rappellerons que celui.ci au
fbjet de M. le Duc , chargé par le Roy
des fonctions de Principal Ministre. C'est'
un Prince dit M. l'Abbé Dubos , trop'
juste pour prendre des résolutions qui ne
fiient pas équitables > & trop ferme pour
VarUr dans celUs qu'il aura prises.
l'Abbé Alary , prit séance à l'Académie
Françoise qui l'âvok élû pour remplir la*
place de feu M. de Mesmes , Premier
President du Parlement de Paris. M.'
l'Abbé Alary a eu Phonneur d'être un>
des instituteurs choisis pour les études
du Roy , & on peut avancer hardiment
qu'il est plus glorieux pour lui de s'êtrepresenté
avec ce titre qu'avec des ouvra
ges même applaudis. Quoique fa mcw
destie íèmble leule lui avoir dicté fa ha
rangue ; on sent pourtant bien que fòrí
esprit s'en est mêlé, & que ses foins ont
parfaitement réussi. Ce discours finement
& délicatement écrit , met le public etí
droit de faire de justes «proches à celui qui
l'a composé ; ne dòit.on pas tenir compte?
de fe4.talens à ee public qui les perfec
tionne ? I/Exorde de M. l'Abbé Alary ,
fait autant honneur à son coeur qu'à sort
esprit. C'est un monument de fa recon-'
noistànce pour M. le Marquis , & M.
l'Abbé deDangeau, 8c l'aveu genereux1
qu'il fait des bienfaits qu'il en a reçus
n'est pas moins une lòiiange pour lui y
que pour ces deux illustres frères.
Les Portraits du Cardinal de Riche
lieu & de Louis le Grand , quoique trai
tez déja par mille pinceaux paroislent
ensuite avec des couleurs nouvelles, &
eepenr
&á MERCURÉ DE FRANGÉ..
cependant justes. route l'Europe attenti~
ve k ses d^fieins, dit-il , en parlanc du
Cardinal de Richelieu, & executant ses
ordres dans le temps même qu'elle croyois
te plus y résister, auroit fuffi a l'ambition
du politique le p lus consommé , mais les
vastes projets d'Armand alloient encore
plus loin y toujours plein des siecles futurs
quand le sien sembloit épuiser tous ses foinsy
& l'occuper tout entier , il comptoit que...-.
la gloire de la Nation feroit ensevelie y fi
la langue qui la devoit immortaliser n'é
tait portée kfa plus haute perfection. Voici
tìn trait qui seul caracterise Loiiis XIW
il refpeEloit fa place, il la faisoit respec
ter aux autres , il étoit homme pour les
malheureux , il étoit Roy quand il falloit.
Pepriroer P injustice y & vanger l'inno*
cence. On rte peut peindre les vertus de
Ce grand Roy, íàns penser à celles de
íòn arriere - petit.fils. A peine sorti de.
l'enfance , il marche déjà fur les traces de
son prédecesseur ; l'amour de l'ordre , la
bienseance qui regle ses discours & ses
átìions , cette discretion fi necessaire pour là
gouvernement :, cette douceur ces grâces
majestueuses , tout nous rappelle son au*
giiste Bifayeul.
M. l'Ancien Evêque de Fréjus ne
í^auroìt être oublié quand on parle d'un
Prince aimable , précieux dépost confié k
ses
JANVIER tftf/ i#r
set soins. Ce Prélat qui duns le sein de lit
Cour a sait éclater un^defintenss.ment di
gne des premiers siecles de l'Eglise ne fan.
ge qu'à donner un f ere k la Patrie.
Agrès ces éloges íiiit celui de M. le
Premier President de Meímes , qui est
manié avec un art infini ; celui de Mon
sieur le Duc d'Orleans défunt n'a pas'
moins de force & de finelîe. Quelle forte
de connotjfance avoit échapée h [a penetralion
? chaque art lui avoit découvert fis
délicatesses , & l'accueil. le plus affable ,
la simplicité ta plus modeste , rehaussoient
encore le prix de ses plus rares qualite'^.
Quelle fuperiorité ne falloit-il pas pour
s'attirer le réspeSì sans l'appareil de la
grandeur \ l'hommage forcé que les. place»
exigent approthc-t'il de celui qjti ne ft
rend q u k la personne \ Vous *n'en connoifi
yê^ point d'autre , ajoûte.t'il , en s'ad-.
dielíant à ses nouveaux Confreres , &
9.est l' ifnique qu'il Vous convient de rece
voir & de rendre* . Le mente seul a des
droits fur vous \ il doit justifier les fa
iseurs de la. fortune t ou accompagner l'é
clat de la- naissance ; vous voulei toujours'
que les. digntte^ soient la preuve des talens
ou la récompense de la vertu.
. Cet Extrait de la Harangue de M.
l'Abbé Atary, & le peu d'usage qu'il a
fait jusqu'à present pour le public d'une.
V.Hi élo~''
ie# MERCURE CE FRANCE.
éloquence si brillance &c si neuve , dé
montrent claire mejjf que ce ne sont pas
toujours les meilleures plumes qui écri.*
vent davantage. La réponse de' M. l'Abbé
D"ubos , Secretaire perpetuel de l'AcgdérriieFrançoile
soutient cette proposition en'
faveur de M.- l'Abbé Alaryv II est vrai ,'
lui dit.il , Monsieur, que vous n'appor
tez. pas ici les titres qui déterminent ordi*
nairement C Académie dans les èlvEtions.
Vos ouvrages n'ont paru encore qu'aux?
yeux de vos amis , mais vous nous appor
tez. des talens qui justifient bien nôtre.
choix :. une' érudition capable de faire
honneur à des sçavans qui auroient vécu
deux fois l'âge ou vous êtes : un juge
ment aujfi solide que fi vous aviez. em
ployé' tout votre temps à l'étude des feien-'
ces y dont le principal' merite e(l de nous
accoutumer à' raisonner avec just jfe , &c.
La précision ne nous permet pas dedonner
un abregé plus étendu de la repon-'
se de M . ï Abbé Dubos qui raísemble bien
des traks dignes d'être citez.
Nous ne rappellerons que celui.ci au
fbjet de M. le Duc , chargé par le Roy
des fonctions de Principal Ministre. C'est'
un Prince dit M. l'Abbé Dubos , trop'
juste pour prendre des résolutions qui ne
fiient pas équitables > & trop ferme pour
VarUr dans celUs qu'il aura prises.
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Résumé : Réception de l'Abbé Alaric à l'Académie Françoise. [titre d'après la table]
Le 30 décembre dernier, l'Abbé Alary a été élu à l'Académie Française pour succéder à M. de Mesmes, Premier Président du Parlement de Paris. L'Abbé Alary a été l'un des instituteurs choisis pour les études du Roi, ce qui est considéré comme un honneur supérieur à celui des œuvres applaudies. Son discours, finement et délicatement écrit, a été bien accueilli par le public. L'exorde de l'Abbé Alary rend hommage à son cœur et à son esprit, et il reconnaît les bienfaits reçus de M. le Marquis et M. l'Abbé de Dangeau. Les portraits du Cardinal de Richelieu et de Louis XIV sont présentés avec des couleurs nouvelles et justes. Richelieu est décrit comme un homme dont les vastes projets dépassaient son époque, tandis que Louis XIV est loué pour ses vertus et son respect des malheureux. Le jeune Louis XIV est comparé à son auguste bisaïeul, Henri IV, en raison de ses qualités telles que l'amour de l'ordre et la bienveillance. L'ancien Évêque de Fréjus est également mentionné pour ses qualités et son dévouement à la patrie. Les éloges de M. de Mesmes et du Duc d'Orléans sont soulignés pour leur art et leur finesse. La harangue de l'Abbé Alary démontre son éloquence et son talent, bien que ses œuvres n'aient pas encore été largement publiées. La réponse de l'Abbé Dubos, Secrétaire perpétuel de l'Académie Française, souligne que l'Abbé Alary, bien qu'il n'ait pas encore publié d'ouvrages, apporte des talents et une érudition qui justifient son élection. L'Abbé Dubos mentionne également le Duc, chargé par le Roi des fonctions de Principal Ministre, en le décrivant comme juste et ferme dans ses résolutions.
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7
p. 109-110
SUJET que propose l'Academie des Belles-Lettres, Sciences & Arts, établie à Pau pour l'Ouvrage qui doit remporter le Prix de l'Année 1724.
Début :
Les Etats Generaux de Bearn, toûjours attentifs à tout ce qui peut procurer [...]
Mots clefs :
Académie des belles-lettres, sciences et arts de Pau, Prix
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : SUJET que propose l'Academie des Belles-Lettres, Sciences & Arts, établie à Pau pour l'Ouvrage qui doit remporter le Prix de l'Année 1724.
SUJET que proposé l'sîcademie des
Belles .Lettres , Sciences & Arts , et b lie
à Pau pour l'Ouvrage qui doit rempor
ter le Prix de l'Année ì 72 4.
LEs Etats Generaux de Bearn , tau.
purs attentifs à tout ce qui peut prev
. curer quelque utilité à la Province., ont '
4>ien voulu accorder aux Meilleurs de
4' Académie , établie à Pau, une somme
annuelle pour son établiísement , augmen
tation', & pour la rendre plus stable.
Cette libéralité a engagé les Messieurs
'qui composent cette Compagnies adjuger
pour prix , chaque année, une Medaille
.d'Oi , où seront gravées d'un côté les Ar
mes de la Province , avec ces mots ( Ex
libe'.alit.ïte Provincis. ) & de l'autre la
Devise de l'Academie.
' Elle avertit le Public qu'elle le destine
à une piece d'Eloquence d'une demi. heure
de lecture , tout au plus , fur ,
Ee bonheur de l'Homme ne consiste
..pas a estre sans pas s ions ., mai s a.
s'en rendre le maître
Toutes les Personnes du Royaume pourxor
t remporter le Prix ; l'Académie ayant
en vue' de faire naître par là plus d'ému
lation
silo MERCURE DE PR-ANCÇ,
lation parmi ses Habicans. On le distri.
.buera le 24. Août 1724. à l'Auteur
de la Piece qui íèra trouvée la plus
digne.
Ceux qui voudrdnt travailler doivent
envoyer leurs Ouvrages ayant Iepremier
de Juin prochain ; s'ils arrivent plus tard,
ils n'entreront point en concours. Il y au-
.ra au bas da chacun uneSentence , & l' Au
teur ^ dont l'Academie veut ignorer le
nom jusqu'à ce qu'elle ait donné son ju
gements mettraJdans un Billet separé &
cacheté , la même Sentence , avec íòct
.Nom & íòn adresse.
Les Ouvrages que l'on enyoyera de la
maniere cy. dessus expliquée , feront
adressez aux Messieurs de l'Academie .à
ipau. On aura foin de faire affranchir le
.port de ceux qu'on mettra à la Poste , íàns
!quoi ils ne seroient pas retirez.
Belles .Lettres , Sciences & Arts , et b lie
à Pau pour l'Ouvrage qui doit rempor
ter le Prix de l'Année ì 72 4.
LEs Etats Generaux de Bearn , tau.
purs attentifs à tout ce qui peut prev
. curer quelque utilité à la Province., ont '
4>ien voulu accorder aux Meilleurs de
4' Académie , établie à Pau, une somme
annuelle pour son établiísement , augmen
tation', & pour la rendre plus stable.
Cette libéralité a engagé les Messieurs
'qui composent cette Compagnies adjuger
pour prix , chaque année, une Medaille
.d'Oi , où seront gravées d'un côté les Ar
mes de la Province , avec ces mots ( Ex
libe'.alit.ïte Provincis. ) & de l'autre la
Devise de l'Academie.
' Elle avertit le Public qu'elle le destine
à une piece d'Eloquence d'une demi. heure
de lecture , tout au plus , fur ,
Ee bonheur de l'Homme ne consiste
..pas a estre sans pas s ions ., mai s a.
s'en rendre le maître
Toutes les Personnes du Royaume pourxor
t remporter le Prix ; l'Académie ayant
en vue' de faire naître par là plus d'ému
lation
silo MERCURE DE PR-ANCÇ,
lation parmi ses Habicans. On le distri.
.buera le 24. Août 1724. à l'Auteur
de la Piece qui íèra trouvée la plus
digne.
Ceux qui voudrdnt travailler doivent
envoyer leurs Ouvrages ayant Iepremier
de Juin prochain ; s'ils arrivent plus tard,
ils n'entreront point en concours. Il y au-
.ra au bas da chacun uneSentence , & l' Au
teur ^ dont l'Academie veut ignorer le
nom jusqu'à ce qu'elle ait donné son ju
gements mettraJdans un Billet separé &
cacheté , la même Sentence , avec íòct
.Nom & íòn adresse.
Les Ouvrages que l'on enyoyera de la
maniere cy. dessus expliquée , feront
adressez aux Messieurs de l'Academie .à
ipau. On aura foin de faire affranchir le
.port de ceux qu'on mettra à la Poste , íàns
!quoi ils ne seroient pas retirez.
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Résumé : SUJET que propose l'Academie des Belles-Lettres, Sciences & Arts, établie à Pau pour l'Ouvrage qui doit remporter le Prix de l'Année 1724.
L'Académie des Belles-Lettres, Sciences & Arts de Pau a lancé un concours pour un ouvrage destiné à remporter le Prix de l'Année 1724. Les États Généraux de Béarn ont alloué une somme annuelle à l'Académie pour assurer sa stabilité. En retour, l'Académie décerne chaque année une médaille d'or aux armes de la province et à sa devise. Le prix est attribué à une pièce d'éloquence de moins de 30 minutes sur le sujet 'Le bonheur de l'Homme ne consiste pas à être sans passions, mais à s'en rendre le maître'. Tous les habitants du Royaume peuvent participer pour encourager l'émulation. Le prix sera remis le 24 août 1724 à l'auteur de la meilleure pièce. Les candidatures doivent être envoyées avant le 1er juin 1724, accompagnées d'une sentence et d'un billet cacheté contenant le nom et l'adresse de l'auteur. Les ouvrages doivent être adressés aux Messieurs de l'Académie à Pau, avec port affranchi pour ceux envoyés par la poste.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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8
p. 110-112
« Le sieur Martin, Libraire, imprime le Catalogue des Livres de feu M. Fessart, [...] »
Début :
Le sieur Martin, Libraire, imprime le Catalogue des Livres de feu M. Fessart, [...]
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texteReconnaissance textuelle : « Le sieur Martin, Libraire, imprime le Catalogue des Livres de feu M. Fessart, [...] »
Le sieur Martin , Libraire f imprime le
/Catalogue des Livres de feu M. Fessart ,
celebre Avocat , dont la Bibliotheque est
principalement recommandable par les
Livres de Jurisprudence , qui sont' eh
.grand nombre, 8c par les collections òfc
les études du défunt , si estimé du Public,
par fa droiture & fa grande capacité.
. . . On a soutenu depuis peu dans les
Ecole?
JANVIER 1714. u,
Ecoles de Medecine , ? Paris , une gran
de These, contre la pratique de l'inocu
lation de la petite verole.
Nous apprenons de Berlin que le nou
veau College de Medecine s'assembla
pour la premiere fois le 1 $>. du mois paíTé.
Tjous les Membres y furent introduits par
jVÍ. de t rintzen , Curateur de toutes les
Academies Royales- Les Leçons s'y feront
en Langue Allemande.
.On apprend de Madrid , que le Roi
d'Espagne , considerant l'utilité & lagloi?
.ie de la Nation , a accordé à l'Academie
Royale Espagnolle qu'elle a fondée depuis
son avenement à la Couronne , une rente
annuelle de 6ooqo. réales , pour les frais
de l'impreffion de son nouveau Diction
naire , & lorsque l'édition en sera ache
tee , les arrerages de cette rente ferons
employées àfournir aux frais de ,íès cor-.
jreípondances.
i. .
iOn mande de Rome qu'on y a inhumé
depuis peu dans l'Eglise de Jesus , le
corps de Ferdinand Padrone , fameux Ar
chitecte, qui íous le Pontificat d'Innocent
XII. trouva le moyen de faire conduire
les eaux d'une source de la montagne de
Tolfa , dans la Ville de Civita.Fecchia.
.ni MERCURE -DE FR ANCE.
Le Trésorier de la Chambre Apostoli
que a fait porter dans une des Salles dit
^Palais Pontifical , une statue de marbre
blanc de Jules.Ceíàr qui a été trouvée
dans les fondemens qu'on a creusez de
puis peu pour construire les fortifications
du^Port de Sainte Felicite.
Le Prince Borghese a fait present .au
íape d'un Crucifix d'or , du poids de
douze marcs.
On apprend de Lisbonne que les con
ferences de Medecine qui avoient été in
terrompues pendant quelque tems , fu
rent' recommencées le 12. de l'autre mois,
dans la maison de Joseph Gomez t Prc
fdseur en Chymie &en Pharmacie. On
y lut une Dissertation fur les fractures
des os, & .fur les meilleurs moyens qui
en procurent la réunion. La.Séance finit
parla lecture de quelques pieces de Poi>
fie, à ta louange de l' Anatomie.
On a exposé à Venise dans une des
Cours du nouveau Palais des Procura
teurs de S. Marc, un groupe de marbre
'blanc , representant le tems qui découvre
la verité. Ces deux figures font l'ouvra
ge d'Antoine Corradin-i , fameux Scul
pteur Venitien. Ce beau morceau est des
tiné pour le Palais du Rei de Pologne,
à Dresde,
/Catalogue des Livres de feu M. Fessart ,
celebre Avocat , dont la Bibliotheque est
principalement recommandable par les
Livres de Jurisprudence , qui sont' eh
.grand nombre, 8c par les collections òfc
les études du défunt , si estimé du Public,
par fa droiture & fa grande capacité.
. . . On a soutenu depuis peu dans les
Ecole?
JANVIER 1714. u,
Ecoles de Medecine , ? Paris , une gran
de These, contre la pratique de l'inocu
lation de la petite verole.
Nous apprenons de Berlin que le nou
veau College de Medecine s'assembla
pour la premiere fois le 1 $>. du mois paíTé.
Tjous les Membres y furent introduits par
jVÍ. de t rintzen , Curateur de toutes les
Academies Royales- Les Leçons s'y feront
en Langue Allemande.
.On apprend de Madrid , que le Roi
d'Espagne , considerant l'utilité & lagloi?
.ie de la Nation , a accordé à l'Academie
Royale Espagnolle qu'elle a fondée depuis
son avenement à la Couronne , une rente
annuelle de 6ooqo. réales , pour les frais
de l'impreffion de son nouveau Diction
naire , & lorsque l'édition en sera ache
tee , les arrerages de cette rente ferons
employées àfournir aux frais de ,íès cor-.
jreípondances.
i. .
iOn mande de Rome qu'on y a inhumé
depuis peu dans l'Eglise de Jesus , le
corps de Ferdinand Padrone , fameux Ar
chitecte, qui íous le Pontificat d'Innocent
XII. trouva le moyen de faire conduire
les eaux d'une source de la montagne de
Tolfa , dans la Ville de Civita.Fecchia.
.ni MERCURE -DE FR ANCE.
Le Trésorier de la Chambre Apostoli
que a fait porter dans une des Salles dit
^Palais Pontifical , une statue de marbre
blanc de Jules.Ceíàr qui a été trouvée
dans les fondemens qu'on a creusez de
puis peu pour construire les fortifications
du^Port de Sainte Felicite.
Le Prince Borghese a fait present .au
íape d'un Crucifix d'or , du poids de
douze marcs.
On apprend de Lisbonne que les con
ferences de Medecine qui avoient été in
terrompues pendant quelque tems , fu
rent' recommencées le 12. de l'autre mois,
dans la maison de Joseph Gomez t Prc
fdseur en Chymie &en Pharmacie. On
y lut une Dissertation fur les fractures
des os, & .fur les meilleurs moyens qui
en procurent la réunion. La.Séance finit
parla lecture de quelques pieces de Poi>
fie, à ta louange de l' Anatomie.
On a exposé à Venise dans une des
Cours du nouveau Palais des Procura
teurs de S. Marc, un groupe de marbre
'blanc , representant le tems qui découvre
la verité. Ces deux figures font l'ouvra
ge d'Antoine Corradin-i , fameux Scul
pteur Venitien. Ce beau morceau est des
tiné pour le Palais du Rei de Pologne,
à Dresde,
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Résumé : « Le sieur Martin, Libraire, imprime le Catalogue des Livres de feu M. Fessart, [...] »
Le texte relate plusieurs événements historiques et culturels. Le libraire Martin a imprimé le catalogue des livres de feu M. Fessart, avocat renommé pour sa bibliothèque spécialisée en jurisprudence. En janvier 1714, une thèse contre l'inoculation de la petite vérole a été présentée à Paris. À Berlin, le nouveau Collège de Médecine a tenu sa première réunion, avec des cours en allemand. À Madrid, le roi d'Espagne a octroyé une rente annuelle à l'Académie Royale Espagnole pour l'impression de son dictionnaire. À Rome, l'architecte Ferdinand Padrone a été inhumé après avoir conduit les eaux d'une source à Civita Vecchia. Une statue de Jules César a été découverte lors de travaux de fortification. Le Prince Borghese a offert un crucifix d'or à une chapelle. À Lisbonne, les conférences de médecine ont repris, abordant les fractures osseuses et incluant des lectures de poésie en hommage à l'anatomie. À Venise, une sculpture de marbre représentant le temps découvrant la vérité, œuvre d'Antoine Corradini, a été exposée pour le roi de Pologne à Dresde.
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9
p. 113-117
EXTRAIT de diverses Lettres.
Début :
Depuis 1720. il s'est trouvé ici (Ganderheim) dans quelques oeufs [...]
Mots clefs :
Savants, Oeufs
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texteReconnaissance textuelle : EXTRAIT de diverses Lettres.
"EXTRAIT de diverses Lettres.
DEpuis 17ZO- il s'est trouvé ici
( Ganderheim ) dans .quelques oeufs
de poule , que des femmes étrangeres 8c
inconnues ont vendu , quatre , cinq &
jfîx lentilles ou pois entre le blanc & le
jaune , qui ayant. été semez, ont pour la
plupart levé & produit à l'ordinaire. Nos
Sçavans ont beaucoup travaillé par l'or
dre de S. A. S. Mad' l'Abbeslé Elisabeth
Ernesse , pour expliquer comment ces
grains ont pu palier dans ces oeufs , &
n'ont rien dit qui satisfasse l'esprit. Pour
les autres ils n'y ont pas tant cherché de
finesse ; ils attribuent le tout à la sorcelle
rie. Nous rapporterons à ce sujet ce qui
.arriva il y a quinze ans à la femme d'un
Marchand de Ventíè. Elle étoit tourmen
tée d'une tumeur en forme d'oeuf de pi
geon , situé en un endroit que la pudeur
^empêche de nommer.* Après .qu'on y eut
appliqué quelque tems un emplâtre ,
on fut surpris d'en voir íortir une petite
branche de romarin , dont les feuilles
étoient aussi vertes que si elle venoit d'ê
tre coupée fur la plante. On communi
qua le fait à M's Senachi , Hartman , Paísol,
& Matthini ; mais , à mon avis, ils ne
réussirent pas mieux que nos Fçavans.
Notre Recteur ML J. Çristophe Ha-
F remberg
M4 MERCURE DE FRANCE.
remberg a fait imprimer une Diísertation
fur unPaííage d'Amos , chap. 5. v.
27. & fur celui des Actes des Apô
tres , chap. 7. v. 4£. & 4^. fous ce titres
Difquifìtio cçnjefturalis propemtica de
Jdolo Chtun & Rephan. L'Auteur pré
tend prouver par quelques Antiquitez
Egiptiennes , qu'on ne doit entendre par
ces mots autre chose que le Fleuve d»
jNil , que les Egyptiens désignoient par
Saturne dans le Ciel. Il fait yoir de plus
la conformité des noms en plusieurs Lanr
gues Orientales. Jl fortifie son opinion
d'autoritez aufquelles il joint de frequen
tes reflexions. Si son Óuvrage est bien
seçu du Public , il fait eíperer de donner
des jéclaiíciísemens fur plusieurs Idoles
inconnues jusqu'à present ; & de fait,
il promet dans l'Epure dédicatoire une
Dissertation particuliere de Jove Çafio
qui a été adoré à Seleucie de Sirie , sous
la forme d'un écuérL
Enfin il a paru ici „ .{ Milan ) à la gran
de satisfaction du Public", deux Tomes ,
Rernm Italicamm du fçavant Ltidovìco
jíntonio Maratore , Bibliothecaire de fòn
A. S. le Duc de Modene , & l'on attend
avec impatience les autres qui font sous
presse.
Almoro Albrizzi vient de nous donne*
(Venisi) le premier Tome des Extraits.
i'*L- ' des
JANVIER. 1714. nj
áes Principaux Journaux des Sçavans de
l'Europe > il est tiré de la Bibliotheque
.ancienne & moderne^Amsterdam. i.part.
tom. xix. & des Actes des Sçavans de
Lipsic .part. lxxxvií . Le second , qui est
tout prêt, est extrait des Journaux des
Sçavans.
M. Berger , Conseiller du Duc de.
Wirtemberg , fart imprimer ici , ( Vvïr-'
temberg ) uBe-Diflertation Critique , His
torique , Morale & Juridique sur les Mas.
.ques , accompagnée de~ 180* figures en
taille.douce>gravées par Wolffgang . cele
bre G raveur à Berlin. Elle paraîtra sous ce
titre : Commentatìo de Personisyseu L trvist
»Criûca^ Historica t Aíoralis ac Juridica,
On nous écrit de la Haye que M. de la
G range, Pocte François^ a publié un Re
cueil de ses Oeuvres mêlées , dont nous
pourrons donner un Extrait le mois pro
chain.
L'Eglise & la Republique des Lettres
ont perdu le n. de ce mois M. Jacques
de Poisson , seul Chevalier Noble Se
Commandeur Ecclesiastique des Ordres
Royaux de S. Lazare , & de Notre.Dame
de Mont.Carmel. Le feu Roi l'avoir ho
noré des principales Charges de íâ Cha
pelle pendant plus de trente ans "cç l'avoiC
gssuice donné à Madame la Dauphi.
né MERCURE DE FRANCE.
ne, Adelaïde de Sayoye. Pendant ce terns.
Jà il fut pourvu des Abbayes de Bournet
Se de Beiiil. Il joignoit à une naiííànce il?
lustre un goût & une délicatesse pour les
sciences qui l'avoient fait souhaitter dans
toutes les Academies d'Italie & de pres
que toute l'Europe , & il ne s'éíoit excusé
d'y entrer que par le travail immeníe
qu'il a voit entrepris ; sçavoir , de donner
une Traduction fidel.le des Çohciles comr
pilez en 1606. par Bini. Cet Ouvrage
qu'il disposoit pour la presse avec un
Suplement eut été d'un grand íecours aux
gens de lettres pour discerner dans les
Actes des Conciles ce que l'ignorance des
siecles grossiers, ou la malice des hereti
ques ont pu introduire d'apocriphe ou de
supposé. Il avoit encore entrepris de tra
duire en Latin la grande histoire de Fran
ce par Mezeray qu'il voulok auísi traduire
en Grec , en faveur des Orientaux. Ce
Sçavant joignoit à son érudition une po
litesse & une generosité qui reiadoient sa
maiíon & sá Bibliotheque ouvertes à tous
ceux qui en ayoient besoin. On assure
qu'il a refusé plusieurs Evêchez dans les
tems où íes fermons l'ont fait desirer des
plus grands Diocèses , content de donner
son tems à la priere , à l'étude , & à
éclairer ceux qui venoient le coníulter.
U est mort à l'âge de 80. ans 'regretté
CL ; JANVIER 171*. ÎI7
♦
GO des gens de la plus singuliere distinction,
Bon & on a crû qu'un homme de ce carac-
(k tere meritoic d'être inhumé , comme ií
)oc: l'a été dans l'Egliíe Metropolitaine de
kI Paris. On attend avec impatience que
ici ses heritiers donnent au public les fruits
tes' de plus de soixante ans , d*un travail
w assidu , utile à l'Eglise & honorable à nô*
ic tre nation.
Se Miches Boyer , Peintre ordinaire du
m Rôy , pour l'Architecture & la Perspec-
.;; tive, pensionnaire de Sa Majesté ,.demeulfj
çant aux Galleries du Louvre , Coníèilr
1er de l'Académie Royale de Feinture &
Sculpture, mourut à Paris le 15. de ce
; mois y âgé ds 5 ans',' dans de grands
feritimens de Pieté & de Religion ; outre
son rare talent, il étoit trcs.bon & fi
dele ami , ce qui le faisoit estimer do
tous .ceux qui le connoilîoient.
La pension de 600. liv qu'a voit M.
Boyer , a été donnée à M. de Chavanes,
fils d'un Notaire de Paris , Peintre du
, Roy, excellent Païíàgiste aux Gobelins.
L'Abbé Molaire , nouveau Profeíseur
du College Royal, fit le 20. de ce mois,
l'ouverture d'un cours de Phisique,par
un Discours préliminaire qui fut fort
applaudi.
DEpuis 17ZO- il s'est trouvé ici
( Ganderheim ) dans .quelques oeufs
de poule , que des femmes étrangeres 8c
inconnues ont vendu , quatre , cinq &
jfîx lentilles ou pois entre le blanc & le
jaune , qui ayant. été semez, ont pour la
plupart levé & produit à l'ordinaire. Nos
Sçavans ont beaucoup travaillé par l'or
dre de S. A. S. Mad' l'Abbeslé Elisabeth
Ernesse , pour expliquer comment ces
grains ont pu palier dans ces oeufs , &
n'ont rien dit qui satisfasse l'esprit. Pour
les autres ils n'y ont pas tant cherché de
finesse ; ils attribuent le tout à la sorcelle
rie. Nous rapporterons à ce sujet ce qui
.arriva il y a quinze ans à la femme d'un
Marchand de Ventíè. Elle étoit tourmen
tée d'une tumeur en forme d'oeuf de pi
geon , situé en un endroit que la pudeur
^empêche de nommer.* Après .qu'on y eut
appliqué quelque tems un emplâtre ,
on fut surpris d'en voir íortir une petite
branche de romarin , dont les feuilles
étoient aussi vertes que si elle venoit d'ê
tre coupée fur la plante. On communi
qua le fait à M's Senachi , Hartman , Paísol,
& Matthini ; mais , à mon avis, ils ne
réussirent pas mieux que nos Fçavans.
Notre Recteur ML J. Çristophe Ha-
F remberg
M4 MERCURE DE FRANCE.
remberg a fait imprimer une Diísertation
fur unPaííage d'Amos , chap. 5. v.
27. & fur celui des Actes des Apô
tres , chap. 7. v. 4£. & 4^. fous ce titres
Difquifìtio cçnjefturalis propemtica de
Jdolo Chtun & Rephan. L'Auteur pré
tend prouver par quelques Antiquitez
Egiptiennes , qu'on ne doit entendre par
ces mots autre chose que le Fleuve d»
jNil , que les Egyptiens désignoient par
Saturne dans le Ciel. Il fait yoir de plus
la conformité des noms en plusieurs Lanr
gues Orientales. Jl fortifie son opinion
d'autoritez aufquelles il joint de frequen
tes reflexions. Si son Óuvrage est bien
seçu du Public , il fait eíperer de donner
des jéclaiíciísemens fur plusieurs Idoles
inconnues jusqu'à present ; & de fait,
il promet dans l'Epure dédicatoire une
Dissertation particuliere de Jove Çafio
qui a été adoré à Seleucie de Sirie , sous
la forme d'un écuérL
Enfin il a paru ici „ .{ Milan ) à la gran
de satisfaction du Public", deux Tomes ,
Rernm Italicamm du fçavant Ltidovìco
jíntonio Maratore , Bibliothecaire de fòn
A. S. le Duc de Modene , & l'on attend
avec impatience les autres qui font sous
presse.
Almoro Albrizzi vient de nous donne*
(Venisi) le premier Tome des Extraits.
i'*L- ' des
JANVIER. 1714. nj
áes Principaux Journaux des Sçavans de
l'Europe > il est tiré de la Bibliotheque
.ancienne & moderne^Amsterdam. i.part.
tom. xix. & des Actes des Sçavans de
Lipsic .part. lxxxvií . Le second , qui est
tout prêt, est extrait des Journaux des
Sçavans.
M. Berger , Conseiller du Duc de.
Wirtemberg , fart imprimer ici , ( Vvïr-'
temberg ) uBe-Diflertation Critique , His
torique , Morale & Juridique sur les Mas.
.ques , accompagnée de~ 180* figures en
taille.douce>gravées par Wolffgang . cele
bre G raveur à Berlin. Elle paraîtra sous ce
titre : Commentatìo de Personisyseu L trvist
»Criûca^ Historica t Aíoralis ac Juridica,
On nous écrit de la Haye que M. de la
G range, Pocte François^ a publié un Re
cueil de ses Oeuvres mêlées , dont nous
pourrons donner un Extrait le mois pro
chain.
L'Eglise & la Republique des Lettres
ont perdu le n. de ce mois M. Jacques
de Poisson , seul Chevalier Noble Se
Commandeur Ecclesiastique des Ordres
Royaux de S. Lazare , & de Notre.Dame
de Mont.Carmel. Le feu Roi l'avoir ho
noré des principales Charges de íâ Cha
pelle pendant plus de trente ans "cç l'avoiC
gssuice donné à Madame la Dauphi.
né MERCURE DE FRANCE.
ne, Adelaïde de Sayoye. Pendant ce terns.
Jà il fut pourvu des Abbayes de Bournet
Se de Beiiil. Il joignoit à une naiííànce il?
lustre un goût & une délicatesse pour les
sciences qui l'avoient fait souhaitter dans
toutes les Academies d'Italie & de pres
que toute l'Europe , & il ne s'éíoit excusé
d'y entrer que par le travail immeníe
qu'il a voit entrepris ; sçavoir , de donner
une Traduction fidel.le des Çohciles comr
pilez en 1606. par Bini. Cet Ouvrage
qu'il disposoit pour la presse avec un
Suplement eut été d'un grand íecours aux
gens de lettres pour discerner dans les
Actes des Conciles ce que l'ignorance des
siecles grossiers, ou la malice des hereti
ques ont pu introduire d'apocriphe ou de
supposé. Il avoit encore entrepris de tra
duire en Latin la grande histoire de Fran
ce par Mezeray qu'il voulok auísi traduire
en Grec , en faveur des Orientaux. Ce
Sçavant joignoit à son érudition une po
litesse & une generosité qui reiadoient sa
maiíon & sá Bibliotheque ouvertes à tous
ceux qui en ayoient besoin. On assure
qu'il a refusé plusieurs Evêchez dans les
tems où íes fermons l'ont fait desirer des
plus grands Diocèses , content de donner
son tems à la priere , à l'étude , & à
éclairer ceux qui venoient le coníulter.
U est mort à l'âge de 80. ans 'regretté
CL ; JANVIER 171*. ÎI7
♦
GO des gens de la plus singuliere distinction,
Bon & on a crû qu'un homme de ce carac-
(k tere meritoic d'être inhumé , comme ií
)oc: l'a été dans l'Egliíe Metropolitaine de
kI Paris. On attend avec impatience que
ici ses heritiers donnent au public les fruits
tes' de plus de soixante ans , d*un travail
w assidu , utile à l'Eglise & honorable à nô*
ic tre nation.
Se Miches Boyer , Peintre ordinaire du
m Rôy , pour l'Architecture & la Perspec-
.;; tive, pensionnaire de Sa Majesté ,.demeulfj
çant aux Galleries du Louvre , Coníèilr
1er de l'Académie Royale de Feinture &
Sculpture, mourut à Paris le 15. de ce
; mois y âgé ds 5 ans',' dans de grands
feritimens de Pieté & de Religion ; outre
son rare talent, il étoit trcs.bon & fi
dele ami , ce qui le faisoit estimer do
tous .ceux qui le connoilîoient.
La pension de 600. liv qu'a voit M.
Boyer , a été donnée à M. de Chavanes,
fils d'un Notaire de Paris , Peintre du
, Roy, excellent Païíàgiste aux Gobelins.
L'Abbé Molaire , nouveau Profeíseur
du College Royal, fit le 20. de ce mois,
l'ouverture d'un cours de Phisique,par
un Discours préliminaire qui fut fort
applaudi.
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Résumé : EXTRAIT de diverses Lettres.
Entre 1710 et 1714, plusieurs événements scientifiques et littéraires marquants ont eu lieu. En 1710, à Gandersheim, des graines de lentilles ou de pois ont été découvertes dans des œufs de poule, un phénomène inexpliqué que les savants ont souvent attribué à la sorcellerie. Un cas similaire a été rapporté à Venise, où une tumeur a produit une branche de romarin. Le Recteur J. Christophe Haferberg a publié une dissertation sur des passages bibliques, interprétant des termes comme le Nil et Saturne. À Milan, Ludovico Antonio Muratori a publié deux tomes des 'Rerum Italicarum', avec d'autres tomes attendus. Almoro Albrizzi a édité des extraits des principaux journaux savants d'Europe. M. Berger, conseiller du Duc de Wurtemberg, a préparé une dissertation sur les masques, illustrée par Wolffgang. À La Haye, M. de La Grange a publié un recueil de ses œuvres. En janvier 1714, Jacques de Poisson, érudit et traducteur, est décédé à l'âge de 80 ans, laissant plusieurs traductions inachevées. Michel Boyer, peintre et architecte, est également décédé à Paris à l'âge de 55 ans, et sa pension a été attribuée à M. de Chavanes. L'Abbé Molaire a inauguré un cours de physique au Collège Royal.
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10
p. 118-119
EXPLICATION des Types & Legendes des Jettons frappez pour le premier Janvier 1724. dont la planche est ci à côté.
Début :
TRÉSOR ROYAL. LA figure d'un Fleuve, qui avec son [...]
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texteReconnaissance textuelle : EXPLICATION des Types & Legendes des Jettons frappez pour le premier Janvier 1724. dont la planche est ci à côté.
EXPLICATION Àes-'-f^^
Légendes des Jeitms fra-ffez
.jjnmìer Janvier 1714. dont la planche
est ci k côté.
A figure d'un Fleuve , qui: ^fciòrF
JL/ Urne répand des eaux dans un grarjttt
Ballin , Legende. Recipuqùe réfertqueí^ í
// rend ce qu'il refoit.
Parties Casvelibs.
Un grand Chesne qui laisse tomber
quantité de glands , Legende : Sic manet
immortale genus. C'est ainsi que fi ntc*
fimmortalise.
Chambre aux' Déni ers.
Un Arrosoir répandu fur de jeunes
Lauriers , Legende f Certior imbre. Cet»
j>lnye ajs-tre leur vie.
Bastimens du Roy.
Apollon bâti (Tant les murailles de ThebeS,
en joiiant de la Lyre , Légende r Saxa
aurita moventur. Les Pierres enundent ,
& se meuvent d'elles.mêmes.
ÛRD5-
^ANVIÊR uitç ïi*
ÒrûinAike DES GÒER.RïS.
La tête de Meduse representée sur un
Bouclier, Legende: Contra quid postent
ruentes ! Que fourroient contre elles les
efforts ennemis !
Extraordinaire des Guerres,'.
La Massiie d'Hercule. Legendes Etianw
que per otia terret. Elle inspire la órain*
te,' même dans son repos.
Marine.
Un Vaiíseau en plaine Mer conduit
par Jes étoiles de Castor & Pollux. Legen
de : Subamico íìdere tuta. Je vogue en
partitfins cet ajìre protetteur.
Galères.'
Des Òiíèaux de Proye qui semblent
r'égayer en volant sur une mer calme.
Legende : Discuntque pei otia bellutn.
ils apprennent la guerre dans le calmt
mime.
Légendes des Jeitms fra-ffez
.jjnmìer Janvier 1714. dont la planche
est ci k côté.
A figure d'un Fleuve , qui: ^fciòrF
JL/ Urne répand des eaux dans un grarjttt
Ballin , Legende. Recipuqùe réfertqueí^ í
// rend ce qu'il refoit.
Parties Casvelibs.
Un grand Chesne qui laisse tomber
quantité de glands , Legende : Sic manet
immortale genus. C'est ainsi que fi ntc*
fimmortalise.
Chambre aux' Déni ers.
Un Arrosoir répandu fur de jeunes
Lauriers , Legende f Certior imbre. Cet»
j>lnye ajs-tre leur vie.
Bastimens du Roy.
Apollon bâti (Tant les murailles de ThebeS,
en joiiant de la Lyre , Légende r Saxa
aurita moventur. Les Pierres enundent ,
& se meuvent d'elles.mêmes.
ÛRD5-
^ANVIÊR uitç ïi*
ÒrûinAike DES GÒER.RïS.
La tête de Meduse representée sur un
Bouclier, Legende: Contra quid postent
ruentes ! Que fourroient contre elles les
efforts ennemis !
Extraordinaire des Guerres,'.
La Massiie d'Hercule. Legendes Etianw
que per otia terret. Elle inspire la órain*
te,' même dans son repos.
Marine.
Un Vaiíseau en plaine Mer conduit
par Jes étoiles de Castor & Pollux. Legen
de : Subamico íìdere tuta. Je vogue en
partitfins cet ajìre protetteur.
Galères.'
Des Òiíèaux de Proye qui semblent
r'égayer en volant sur une mer calme.
Legende : Discuntque pei otia bellutn.
ils apprennent la guerre dans le calmt
mime.
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Résumé : EXPLICATION des Types & Legendes des Jettons frappez pour le premier Janvier 1724. dont la planche est ci à côté.
En janvier 1714, diverses légendes et figures sont illustrées. Un fleuve, représenté par une urne versant de l'eau dans un grand bassin, symbolise la réciprocité. Un chêne laissant tomber des glands illustre l'immortalité de la descendance. Un arrosoir arrosant de jeunes lauriers signifie que l'eau assure leur croissance. Apollon construit les murailles de Thèbes en jouant de la lyre, montrant que les pierres se meuvent d'elles-mêmes. La tête de Méduse sur un bouclier symbolise la défense contre les efforts ennemis. La massue d'Hercule inspire la crainte même dans son repos. Un vaisseau en mer, guidé par les étoiles de Castor et Pollux, indique une navigation protégée. Des oiseaux de proie volent sur une mer calme, apprenant la guerre dans le calme.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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11
p. 98
« ELECTRE, Tragédie de M. de Longepierre. A Paris, chez la Veuve Pissot, [...] »
Début :
ELECTRE, Tragédie de M. de Longepierre. A Paris, chez la Veuve Pissot, [...]
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : « ELECTRE, Tragédie de M. de Longepierre. A Paris, chez la Veuve Pissot, [...] »
Electre , Tragédie de M. de Longe*
pierre. A Pari&, chez. U Veuve Pissot ,
Quay de Conti i7jo.in-12.de 84.'
pages.
Cette Piecc pasoic- imprimée pour I»
première fois-.
pierre. A Pari&, chez. U Veuve Pissot ,
Quay de Conti i7jo.in-12.de 84.'
pages.
Cette Piecc pasoic- imprimée pour I»
première fois-.
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12
p. 98
Addition au Traité d'Accompagnement & de Compostion, &c. [titre d'après la table]
Début :
ADDITION au Traité d'accompagnement & de composition par la Regle de [...]
Mots clefs :
Musique
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texteReconnaissance textuelle : Addition au Traité d'Accompagnement & de Compostion, &c. [titre d'après la table]
Addition au'Traité d'accompagne
ment & de composition par la Règle de
l'Octave , où est compris particulièrement:
le secret de l'accompagnement du Theor--
be , de la- Guitarre & du Luth , avec la'
manière de transposer instrumentalement:
& de solfier facilement la Musique vo
cale , sans l'usage de la Gamme. Par le
Sieur Campion , Professeur Maître de
Theorbe & de Guitarre , de P Académies
Royale de Musique. Oteuvec VJí-A Pa
rti , chez, l' Auteur', Rué des Ëtjf X
Mantman*e. A U Port- de POpera , che^
Boivin &c, 173 0^ broch. in - 4,. do'
plus de 60. pages.-
, Plusieurs approbations- de divers Marâ
tres de Musiques très habiles , qu'on
Ctouve à la fin de cet Ouvrage , ne lais
sent aucun lieu de douter qu'il ne soit
fort utile.
ment & de composition par la Règle de
l'Octave , où est compris particulièrement:
le secret de l'accompagnement du Theor--
be , de la- Guitarre & du Luth , avec la'
manière de transposer instrumentalement:
& de solfier facilement la Musique vo
cale , sans l'usage de la Gamme. Par le
Sieur Campion , Professeur Maître de
Theorbe & de Guitarre , de P Académies
Royale de Musique. Oteuvec VJí-A Pa
rti , chez, l' Auteur', Rué des Ëtjf X
Mantman*e. A U Port- de POpera , che^
Boivin &c, 173 0^ broch. in - 4,. do'
plus de 60. pages.-
, Plusieurs approbations- de divers Marâ
tres de Musiques très habiles , qu'on
Ctouve à la fin de cet Ouvrage , ne lais
sent aucun lieu de douter qu'il ne soit
fort utile.
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Résumé : Addition au Traité d'Accompagnement & de Compostion, &c. [titre d'après la table]
Le document de 1730, publié à Paris, est une addition au traité d'accompagnement par la règle de l'octave. L'auteur, le Sieur Campion, y révèle les secrets de l'accompagnement du théorbe, de la guitare et du luth. Il explique aussi la transposition instrumentale et le solfège vocal sans gamme. L'ouvrage, approuvé par des maîtres de musique, compte plus de 60 pages.
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13
p. 98-99
« TABLEAU DU MONDE ANCIEN ET MODERNE, divisé en trois parties [...] »
Début :
TABLEAU DU MONDE ANCIEN ET MODERNE, divisé en trois parties [...]
Mots clefs :
Monde ancien, Monde moderne
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texteReconnaissance textuelle : « TABLEAU DU MONDE ANCIEN ET MODERNE, divisé en trois parties [...] »
Tablh^u du Monde Ancie»
*t Moderne , divisé en trois par
ties, La première contient U division*
da
JANVIER. i7j<s; 5,5,
iáu monde en sept Ages , les Epoque»
les plus célèbres depuis Adam jusqu'à
présent , le partage de la Tcire entre lesenfans
de Noe , rétablissement & la dé
cadence des quatre Monarchies & de»
anciennes Républiques , & comment de • ■>
la derniere des quatre Monarchies , qui
est: celle des Romains, se sont formé»
presque rous les Etats qui subsistent au
jourd'hui. La; seconde est une courte"
description des quatre Parties du Mon
de , contenant ce qu'elles produisent'
pour l'utilité des hommes , les moeurs,
là Religion & la Langue de toutes les
Nations: La troisième enfin est un Re
cueil de toutes sortes de Remarques cu
rieuses , parmi lesquelles on trouvera
Porigine des Arts & des Sciences. Par
W. Noblet. Chez. Claude Prudho^.me ,
tu sixième V illier de la Grand* Salle dit
Palais. 1730. in- 1 2.
*t Moderne , divisé en trois par
ties, La première contient U division*
da
JANVIER. i7j<s; 5,5,
iáu monde en sept Ages , les Epoque»
les plus célèbres depuis Adam jusqu'à
présent , le partage de la Tcire entre lesenfans
de Noe , rétablissement & la dé
cadence des quatre Monarchies & de»
anciennes Républiques , & comment de • ■>
la derniere des quatre Monarchies , qui
est: celle des Romains, se sont formé»
presque rous les Etats qui subsistent au
jourd'hui. La; seconde est une courte"
description des quatre Parties du Mon
de , contenant ce qu'elles produisent'
pour l'utilité des hommes , les moeurs,
là Religion & la Langue de toutes les
Nations: La troisième enfin est un Re
cueil de toutes sortes de Remarques cu
rieuses , parmi lesquelles on trouvera
Porigine des Arts & des Sciences. Par
W. Noblet. Chez. Claude Prudho^.me ,
tu sixième V illier de la Grand* Salle dit
Palais. 1730. in- 1 2.
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Résumé : « TABLEAU DU MONDE ANCIEN ET MODERNE, divisé en trois parties [...] »
Le document « Tableau du Monde Ancien & Moderne » de W. Noblet, publié en 1730, se divise en trois parties. La première explore les quatre monarchies, notamment romaine, influençant les États actuels. La deuxième décrit les produits, mœurs, religions et langues des nations. La troisième compile des remarques sur l'origine des arts et des sciences.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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14
p. 99
Nouvelles Poësies Spirituelles & Morales notées, &c. [titre d'après la table]
Début :
NOUVELLES POESIES SPIRITUELLES ET MORALES ; Noëls sur [...]
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texteReconnaissance textuelle : Nouvelles Poësies Spirituelles & Morales notées, &c. [titre d'après la table]
NOUVELLES POESÎÏS S PÌ RI-"
tueli.es et Morales ; Nf'è't fur
les plus beaux Airs de la Musique Fran
çoise & Italienne , avec une Basse con
tinue } Fables sur des petits Airs & des*
Vaudevilles choisis , avec une Basse en
JMusette. Premier Recueil. Rue S. JacfjHetyÇhc*.
Loítift , Vefprez, & DefeffarU
tueli.es et Morales ; Nf'è't fur
les plus beaux Airs de la Musique Fran
çoise & Italienne , avec une Basse con
tinue } Fables sur des petits Airs & des*
Vaudevilles choisis , avec une Basse en
JMusette. Premier Recueil. Rue S. JacfjHetyÇhc*.
Loítift , Vefprez, & DefeffarU
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15
p. 100-103
« HISTOIRE ANCIENNE DES EGYPTIENS, des Cartaginois, des Assiriens, [...] »
Début :
HISTOIRE ANCIENNE DES EGYPTIENS, des Cartaginois, des Assiriens, [...]
Mots clefs :
Lettre, Projet
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : « HISTOIRE ANCIENNE DES EGYPTIENS, des Cartaginois, des Assiriens, [...] »
HISTOIRE ANCIENNE DES EGYP
TIENS , des Cartaginois , des Aíîîriens,
des Babiloniens , des Medes & des Per
ses , des Macédoniens , des Grecsi Par
M. Rollin , ancien Recteur de PUniversité
de Paris , Profeíîeur d'Eloquence
au Collège Royal , & Associé à l'Académie
Royale des Inscriptions & Belles-
Lettres. Tome premier , contenant Phiftoire
des Egyptiens & des Cartaginois;
Chez Jacques Etienne , Rué S. Jacques,
a la Vertu. 1730. in 12..
Reflexions Critiques fur lc
Traité de Pusage des différentes saignées*
principalement de celle du pied , en for
me de Lettré , par M. Chevallier , Doc
teur Regent en la Faculté da Médecine
de PUniverlìté de Pàris, 17s o. Chez.
Rollin , p'ère yQuay des Auguftins.'m-vz.
Les Lotx Ecclésiastiques de
ihcANCc dans leur ordre naturel. Par
M. de Heriviurt , Avocat au Parle
ment. Troisième Edition. Rue S. Jacr
ques y chez. D. Mariette»
Lettre de- M. P Abbé de Brossard
Chanoine de Meaux , écrite en forme,
de Difïertarion à M. de Moz , fur f*
aouveiìe Méthode d'c'çrire le Plaiachanc
JANVIER. 1730. roi
éc la Musique. Chez. Christophe Baïlard,-
broché in-4. de yi. pages.
Oeuvres r>i verses de M. l'Abbé'
de S. Pierre , Tome 2. contenant l9*
un projet pour fendre les Sermons plus1
utiles. 20. un projet pour perfectionnes-
Péducation domestique des Princes &c
des Grands Seigneurs. 3°.un projet pour
perfectionne* l'éducation des filles. 4*.
Observations fur le deíïein d'établir un:
Bureau perpétuel pour l'éducation pu
blique dans les Collèges: 50. un projet;
pour rendre ks Spectacles plus utiles àV
t'Etat. 6". un projet pour mieux mettre
en oeuvre le désir de la distinction en
tre pareils. Che^Briaffon , Rué S.
gues , à la Science. 17 jo. ih- 1 2.
II" va paroître chez Cavelier & Huarr,'-
Libraires , Rue' S. Jacques > une Dis
sertation fur- VOpération de la Pierre ,
fitr l'Appareil' latéral t- au la Méthodô
de Frère- Jacques , corrigée de tous sir
devants y. enrichie d'une épreuve faite suc
un enfant de 8. ans , avec beaucoup de.
succès , & d'une Réponse à la Lettre de
M. Morand , Chirurgien , à M. Senac,?
Médecin de S. Germain. Par M. de Cta* '
rengeot Chirurgien Jure de Paris.
iot MERCURE DE FRANCE;
Introduction a la Rethori-
^ue, par le sieur Brulon de Saint Remi^
Professeur des Humanirez au Collège de
Joinville. Se vend chez l'Auteur. A Join~
ville , che^J. Baptiste Monnayer,
in-iz.àe 166. pages.
Conférences Instructives fur
îa Religion Chrétienne , avec une Juive,
par M. Treviseni , Pactice Vénitien , au
paravant Evêque de Cencda, & presenremenc
de Virone , Ouvrage dédié ai»
Pape Benoît XIII. A Rome, chez. An
toine RoJJì , 171Ï. 4. de iGl. pages»
En Italien*
La Vie de BrútCs , premier Coníuí
de Rome. A Madame de G***. A
Taris , chei Prudhomme , au Palais ; la
veuve Piffot , Qjtay de Conty , &c. 17 30.
brochure in- $. de $ p pages»
On apprend à la fin de ce petit Ou
vrage qu'il a été fait à Pòccafion de -la
Tragédie de Brutus, ^que M. de Volíaire
devoir donner c«t hyver au Théatre
François.
Lis Frère» Jumeaux , Nouvelle
Historique tirée de l'Espagnol. A Paris ,
rn'è S. Jacques , chez. f. fr. Jojse , à la
fleur de Lys cCw, 1 7 jp. in- 11. de 3 00.
pages* Cet
JANVIER. i7i9: io$
Cet Ouvrage dédié au Duc de Gesvres,
est de M. de la Valle, Auteur de quelques
autres Livres afTez connus. Celui cy paroît
assez bien écrit, & il y a lieu d'cfperer
que le Public le recevra avec plai
sir. L'Episode du Médecin est singulier
& d'un gout nouveau. Le caractère da
Poète paroît être tiré d'.apres nature.
TIENS , des Cartaginois , des Aíîîriens,
des Babiloniens , des Medes & des Per
ses , des Macédoniens , des Grecsi Par
M. Rollin , ancien Recteur de PUniversité
de Paris , Profeíîeur d'Eloquence
au Collège Royal , & Associé à l'Académie
Royale des Inscriptions & Belles-
Lettres. Tome premier , contenant Phiftoire
des Egyptiens & des Cartaginois;
Chez Jacques Etienne , Rué S. Jacques,
a la Vertu. 1730. in 12..
Reflexions Critiques fur lc
Traité de Pusage des différentes saignées*
principalement de celle du pied , en for
me de Lettré , par M. Chevallier , Doc
teur Regent en la Faculté da Médecine
de PUniverlìté de Pàris, 17s o. Chez.
Rollin , p'ère yQuay des Auguftins.'m-vz.
Les Lotx Ecclésiastiques de
ihcANCc dans leur ordre naturel. Par
M. de Heriviurt , Avocat au Parle
ment. Troisième Edition. Rue S. Jacr
ques y chez. D. Mariette»
Lettre de- M. P Abbé de Brossard
Chanoine de Meaux , écrite en forme,
de Difïertarion à M. de Moz , fur f*
aouveiìe Méthode d'c'çrire le Plaiachanc
JANVIER. 1730. roi
éc la Musique. Chez. Christophe Baïlard,-
broché in-4. de yi. pages.
Oeuvres r>i verses de M. l'Abbé'
de S. Pierre , Tome 2. contenant l9*
un projet pour fendre les Sermons plus1
utiles. 20. un projet pour perfectionnes-
Péducation domestique des Princes &c
des Grands Seigneurs. 3°.un projet pour
perfectionne* l'éducation des filles. 4*.
Observations fur le deíïein d'établir un:
Bureau perpétuel pour l'éducation pu
blique dans les Collèges: 50. un projet;
pour rendre ks Spectacles plus utiles àV
t'Etat. 6". un projet pour mieux mettre
en oeuvre le désir de la distinction en
tre pareils. Che^Briaffon , Rué S.
gues , à la Science. 17 jo. ih- 1 2.
II" va paroître chez Cavelier & Huarr,'-
Libraires , Rue' S. Jacques > une Dis
sertation fur- VOpération de la Pierre ,
fitr l'Appareil' latéral t- au la Méthodô
de Frère- Jacques , corrigée de tous sir
devants y. enrichie d'une épreuve faite suc
un enfant de 8. ans , avec beaucoup de.
succès , & d'une Réponse à la Lettre de
M. Morand , Chirurgien , à M. Senac,?
Médecin de S. Germain. Par M. de Cta* '
rengeot Chirurgien Jure de Paris.
iot MERCURE DE FRANCE;
Introduction a la Rethori-
^ue, par le sieur Brulon de Saint Remi^
Professeur des Humanirez au Collège de
Joinville. Se vend chez l'Auteur. A Join~
ville , che^J. Baptiste Monnayer,
in-iz.àe 166. pages.
Conférences Instructives fur
îa Religion Chrétienne , avec une Juive,
par M. Treviseni , Pactice Vénitien , au
paravant Evêque de Cencda, & presenremenc
de Virone , Ouvrage dédié ai»
Pape Benoît XIII. A Rome, chez. An
toine RoJJì , 171Ï. 4. de iGl. pages»
En Italien*
La Vie de BrútCs , premier Coníuí
de Rome. A Madame de G***. A
Taris , chei Prudhomme , au Palais ; la
veuve Piffot , Qjtay de Conty , &c. 17 30.
brochure in- $. de $ p pages»
On apprend à la fin de ce petit Ou
vrage qu'il a été fait à Pòccafion de -la
Tragédie de Brutus, ^que M. de Volíaire
devoir donner c«t hyver au Théatre
François.
Lis Frère» Jumeaux , Nouvelle
Historique tirée de l'Espagnol. A Paris ,
rn'è S. Jacques , chez. f. fr. Jojse , à la
fleur de Lys cCw, 1 7 jp. in- 11. de 3 00.
pages* Cet
JANVIER. i7i9: io$
Cet Ouvrage dédié au Duc de Gesvres,
est de M. de la Valle, Auteur de quelques
autres Livres afTez connus. Celui cy paroît
assez bien écrit, & il y a lieu d'cfperer
que le Public le recevra avec plai
sir. L'Episode du Médecin est singulier
& d'un gout nouveau. Le caractère da
Poète paroît être tiré d'.apres nature.
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Résumé : « HISTOIRE ANCIENNE DES EGYPTIENS, des Cartaginois, des Assiriens, [...] »
En 1730, plusieurs publications et ouvrages ont été édités. Parmi eux, 'Histoire ancienne des Égyptiens' de M. Rollin, ancien Recteur de l'Université de Paris, explore l'histoire des Égyptiens et des Carthaginois. D'autres œuvres notables incluent des réflexions critiques sur les saignées par M. Chevallier, une lettre de l'Abbé de Brossard sur la méthode d'écrire le plain-chant, et les vers de l'Abbé de Saint-Pierre, contenant divers projets éducatifs et sociaux. Le domaine médical est également représenté par une dissertation sur l'opération de la pierre par M. de Carrengeot. En littérature, 'La Vie de Brutus' et 'Les Frères Jumeaux', une nouvelle historique tirée de l'espagnol par M. de la Valle, sont mentionnées. Ces ouvrages sont disponibles chez divers libraires à Paris et dans d'autres villes.
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16
p. 103-105
Nouvelle Traduction de Saluste, [titre d'après la table]
Début :
La nouvelle Traduction de Saluste, que nous avons annoncée dans le mois [...]
Mots clefs :
Préface, Auteur, Salluste, Traduction
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : Nouvelle Traduction de Saluste, [titre d'après la table]
La nouvelle Traduiïion de S.dnfie ;
que nous avons annoncée dans le moi*'
de Septembre dernier , paroît à présent
en deux volumes in iz. chez Huart l'aîtìé
, près la Fontaine S. Severin , à la*
Justice.
M. l'Abbé Thyvon, qui en est l'Auteur
, s'y est attaché à la mettre à la por
tée des Etudians , à en rendre la lecture
agréable aux- Lecteurs qui ont du gout,
& à contenter la curiosité de ceux qui'
aiment à trouver fous leurs yeux les éclaircissemens
capables de les mettre tout d'un'
coup au fait d'un Evénement, d'une épo
que & d'un personnage dont il s'agir.
íi commence fa Préface par un juge
ment très exact des Ouvrages de son
Auteur. Il propose ensuite & réfute les
critiques qui en ont été faites , & il mar
que le plan & l'ordre de cette Edition.
Cette Préface est suivie de la Vie de
tHistotien. Le Traducteur a jugé à pro
pos
■ìtí4 MERCURE DE FRÀNCÉ.
pos de faire des Remarques proprés si
assbiblir du moins les mauvaises im*-
preísions que la lecture de cette Vie
pourroit Laisser sur les moeurs de Saluste'.
Attentif à faire sentir le vrai sens diì
Texte, M.Thyvon a mis à la tête de l'Hiftoire
de la Conjuration de Carilina , deux
Dissertations. L'une où- il justifie „la
ínaniere dont il explique la première phra
se de la Préface de son Auteur ; & l'autre
fur l'Agriculture & sur la Chasse, oiì H
prouve que ces mots fervilibus officiis i
qui font à la fuite d'agrum colendo , atet
venindo ,■ ne signifie autre chose que les
exercices du corps.
Il y a plusieurs autresDissertatíons répan
dues dans les deux Volumes, quoiqu'elles
n'en ayent pas le titre. Les Remarques
font en grand nombre dans tout le corps
de POuvrage. Elles font remplies de Re
cherches curieuses & intéressantes.
Les morceaux qui se trouvent en entier
dans les fragmens de Saluste méritoient
d'être mis en notre Langue. Les Notions
préliminaires que le Traducteur a mises à
la tête dé chacun de ces morceaux , &c les
Notesdont il les a accompaghées font trèsntiles
pour en faeilker l'intelligence. Elles
peuvent même suffire pourdònner unejuste
idée des principaux evenemens des guer
res civiles fut lesquelles roulent ces seagmejiív
Orv
JANVIER. 1730. lof
On ne pourra gueres se deffendre d'ap
prouver M.Xhyvon,rdans le changement
qu'il a fait de Tordre de? deux Lectres
politiques adressées par son Auteur à Cey.
íar, & dans la correction qu'il a intro
duite dans le Texte , au quatrième Cha
pitre de là première de ces Lettres , quand
on aura lû les raisons qu'il en apporte.
En un mot toute cette Traduction est
d'un style aifé& coulant3&il y règne beau
coup 4,'ordre , de netteté & d'érudition.
Tout POuvrage est en z. volumes inji.
le premier dé' 30,6' pages fans U
Préface qui en contient 3 o. & la Vie de
Saluste de 77. & le deuxième 370. fans
les Fragmens de 1 84. pages.
que nous avons annoncée dans le moi*'
de Septembre dernier , paroît à présent
en deux volumes in iz. chez Huart l'aîtìé
, près la Fontaine S. Severin , à la*
Justice.
M. l'Abbé Thyvon, qui en est l'Auteur
, s'y est attaché à la mettre à la por
tée des Etudians , à en rendre la lecture
agréable aux- Lecteurs qui ont du gout,
& à contenter la curiosité de ceux qui'
aiment à trouver fous leurs yeux les éclaircissemens
capables de les mettre tout d'un'
coup au fait d'un Evénement, d'une épo
que & d'un personnage dont il s'agir.
íi commence fa Préface par un juge
ment très exact des Ouvrages de son
Auteur. Il propose ensuite & réfute les
critiques qui en ont été faites , & il mar
que le plan & l'ordre de cette Edition.
Cette Préface est suivie de la Vie de
tHistotien. Le Traducteur a jugé à pro
pos
■ìtí4 MERCURE DE FRÀNCÉ.
pos de faire des Remarques proprés si
assbiblir du moins les mauvaises im*-
preísions que la lecture de cette Vie
pourroit Laisser sur les moeurs de Saluste'.
Attentif à faire sentir le vrai sens diì
Texte, M.Thyvon a mis à la tête de l'Hiftoire
de la Conjuration de Carilina , deux
Dissertations. L'une où- il justifie „la
ínaniere dont il explique la première phra
se de la Préface de son Auteur ; & l'autre
fur l'Agriculture & sur la Chasse, oiì H
prouve que ces mots fervilibus officiis i
qui font à la fuite d'agrum colendo , atet
venindo ,■ ne signifie autre chose que les
exercices du corps.
Il y a plusieurs autresDissertatíons répan
dues dans les deux Volumes, quoiqu'elles
n'en ayent pas le titre. Les Remarques
font en grand nombre dans tout le corps
de POuvrage. Elles font remplies de Re
cherches curieuses & intéressantes.
Les morceaux qui se trouvent en entier
dans les fragmens de Saluste méritoient
d'être mis en notre Langue. Les Notions
préliminaires que le Traducteur a mises à
la tête dé chacun de ces morceaux , &c les
Notesdont il les a accompaghées font trèsntiles
pour en faeilker l'intelligence. Elles
peuvent même suffire pourdònner unejuste
idée des principaux evenemens des guer
res civiles fut lesquelles roulent ces seagmejiív
Orv
JANVIER. 1730. lof
On ne pourra gueres se deffendre d'ap
prouver M.Xhyvon,rdans le changement
qu'il a fait de Tordre de? deux Lectres
politiques adressées par son Auteur à Cey.
íar, & dans la correction qu'il a intro
duite dans le Texte , au quatrième Cha
pitre de là première de ces Lettres , quand
on aura lû les raisons qu'il en apporte.
En un mot toute cette Traduction est
d'un style aifé& coulant3&il y règne beau
coup 4,'ordre , de netteté & d'érudition.
Tout POuvrage est en z. volumes inji.
le premier dé' 30,6' pages fans U
Préface qui en contient 3 o. & la Vie de
Saluste de 77. & le deuxième 370. fans
les Fragmens de 1 84. pages.
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Résumé : Nouvelle Traduction de Saluste, [titre d'après la table]
La nouvelle traduction des œuvres de Salluste par l'Abbé Thyvon est désormais disponible en deux volumes chez Huart l'aîné. L'objectif est de rendre cette traduction accessible aux étudiants, agréable aux lecteurs avertis et enrichissante pour ceux cherchant des éclaircissements historiques. La préface évalue les œuvres de Salluste, réfute les critiques et explique le plan de l'édition. Elle est suivie de la biographie de Salluste et de remarques pour éviter les mauvaises impressions sur ses mœurs. L'Abbé Thyvon a inclus deux dissertations sur la Conjuration de Catilina, clarifiant des termes spécifiques et justifiant des choix de traduction. Les volumes contiennent des dissertations, des remarques et des notes pour faciliter la compréhension des fragments traduits. La traduction modifie l'ordre de deux lettres politiques adressées à César et corrige un texte au quatrième chapitre de la première lettre. Elle est louée pour son style fluide, son ordre et son érudition. Le premier volume compte 306 pages, incluant une préface de 30 pages et la vie de Salluste sur 77 pages. Le second volume compte 370 pages, incluant les fragments sur 184 pages.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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17
p. 105-109
Cours des Sciences, sur des principes nouveaux, &c. [titre d'après la table]
Début :
Il paroît un Projet imprimé d'un Ouvrage des plus singuliers qu'on ait vûs [...]
Mots clefs :
Grammaire, Esprit, Langage, Poésie
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : Cours des Sciences, sur des principes nouveaux, &c. [titre d'après la table]
li paroît un Projet imprimé d'un Ou?
vrage des plus singuliers qu'on ait vus
dans la Litteratute , il a pour titre , Cours
des Sciences fur des principes nouveaux
& simples ppur former le langage , f esprit
& le coeur dans l' usage ordinaire de la vie,
Volume in-folio de 8. a 900. pages ,4
deux colonnes , caraSlere de jìugufìin.
Par le Pere Buffier , de la Compagnie de
Jésus.
Si la brièveté que demande notre Mer?
cure, permettoit d'en donner ici le projc*
tput au long , ceux qui ont du gout pour
lesScienccs nousen sçaurpient gréjilsprendroient
%oS MERCURE DE FRANCE,
droient plaisir à la clarté & à la précision
avec laquelle sont énoncez les principes
rde chacune des Sciences qui forment ce
Recueil , 8c entre lesquelles on fak appercevoir
une liaison naturelle.
On rnet d'abord la Grammaire Fran
çoise de l' Auteur, laquelle a e'te' si répan
due dans l'Europe , & qui a pour fonde
ment de représenter le langage comme
l'image de nos pensées pour les discerner
.& les arranger. Inexpérience a montré
d'ailleurs combien elle est utile pour fa-
.ciliter l'étude de la Langue Françoise en
(particulier, & pour tourner en gênerai le
istyle à une lieureuse élocution ; c'est ce
qui conduit à deux facuitez qui sont le
plus excellent usage de la Grammaire ,
íçavoir , {'Eloquence &f la Po'éfìe. Comme
la Grammaire enseigne à nous faire bien
bien entendre , l'Eloquence Sc la Poésie
.enseignent à faire une impression sensible
fur l'esprit de ceux à qui nous nous fai
sons entendre. Le Traité de la Grammaire
,est donc suivi de deux autres Traitez, l'un
fur l' Eloquence , l'autre fur la Poésie ; ÔC
Voilà pour ce qui sert à former le- langage.
Ce qui contribue à former l'esprit & l'intelligence
, est amené aussi naturellement:
Que serviroit , dit l'Auteur , d'énoncer
heureusement nos pensées , si elles-mêmes
ae font exactes & justes? c'est pour cela-
<jue
JANVIER, 1729. 107
que dans les Collèges on fait succéder
J'étude de la Logique à celle des Huma
nisez j mais dans les víiës du P. Buffier ,
la Logique e'tant la science des conséquent
.ces , qui tirent leur prix des principes , la
science des principes doit précéder celle
des conséquences. Ainsi il place avant la
Logique l'Ouvrage intitulé , Des premiè
res ventez,, dont nous parlâmes il y .a.
quelques années. Les veritez qui font dé
duites des premières par voye de consé
quence & de raisonnement , font l'objet
propre & spécial de la Logique. On est
étonné d'abord de voir l'Auteur insinuer
que pour règle générale de Logique , il
ne faut qu'avoir simplement & nettement
préfentes à í'efprit & Vidée du principe ,
& Vidée de la conséquence ; néanmoins fa
proposition se vérifie par les exemples
qu'il apporte. Qu'on ait , dit- il , présents
à I'efprit l'idée d'une Horloge & l'idée
d'un Moulin , il est impossible de conclure
qu'une Horloge est un Moulin. Nouvel
exemple ; un homme craint de vous toucher
far la raison , dit 'il t qu'il vous cajferoiti
vous croyez qu'il raisonne en fou , vous
vous trompez 5 c'est qu'il vous' croît de
verre : la conséquence est juste , il n'y a
de fou que le principe. On ajoûte deux
autres Ouvrages , l'un intitulé Elemens
4e Mét4fhyjì^ue k. la portée de tout le
monde
tf eS MERCURE DE FR ANGE;
monde ; l'autre Examen des préjugez, vttl^
gaires ; ils font destinez à rendre plus fa-
.eíle l'accès des deux fciènces précédentes,
£c ils font traitez en Dialogue avec pré
cision , mais d'un style égayé ; pour faite
sentir que des connoifiances cjui sem
blent difficiles en elles-mêmes , feroient
faciles à guérir fi on les expofoit d'une
manière aisée & familière. Ces quatre
fortes d'Ouvrages font four former l'efprit
.en lui donnant de la justesse §c de lasor
lidité.
Enfin après avoir formé le langage &
l'efprit , il est plus important encore de
former le coeur par la science de la Mo
rale & par celle de la Religion. Ce font
les derniers Traitez de ce Recueil. La Mo
rale est indiquée sous un jour qúi en doit
exciter le gout , puisque dans le Plan de
f" Auteur elle ne tend qu'à nous rendre
.heureux en procurant le bonheur des au
tres. Le Traité intitulé De la Société Ci'
vile , sert d'introduction à un Traité in
titulé, Analyse des preuves les plus plau
sibles de la Religion , ce que i'Auteur ré%
áuit à trois propositions simples & très?-
intelligibles , pour montrer que rien n'est
plus raisonnable que d'embrasser la Foi
Chrétienne , qui feule peut donner £
í'homme toute sa perfection pour le pré
sent & pour 1'av.erar. - , .
ÇC5
.^JANVIER. 173(3. T6f
Ces divers Traitez s'imprimeront cette
anne'e dans un même volume in-folio ,
afin qu'étant liez par des principes nou
veaux & simples , ils faííent un corps com
plet dont les parties ne se puissent disperser.
On i avertit à la fin que ceux qui retien
dront les premiers des Exemplaires de
cette Edition , auront le choix des mieux
imprimez , avec diminution du prix. O»
a sçCi depuis que V In-folio fera de 1 8. li
vres , & qu'on rabattra le tiers à ceux des
amis qui veulent bien d'avance aider aux
frais de ['impression.
vrage des plus singuliers qu'on ait vus
dans la Litteratute , il a pour titre , Cours
des Sciences fur des principes nouveaux
& simples ppur former le langage , f esprit
& le coeur dans l' usage ordinaire de la vie,
Volume in-folio de 8. a 900. pages ,4
deux colonnes , caraSlere de jìugufìin.
Par le Pere Buffier , de la Compagnie de
Jésus.
Si la brièveté que demande notre Mer?
cure, permettoit d'en donner ici le projc*
tput au long , ceux qui ont du gout pour
lesScienccs nousen sçaurpient gréjilsprendroient
%oS MERCURE DE FRANCE,
droient plaisir à la clarté & à la précision
avec laquelle sont énoncez les principes
rde chacune des Sciences qui forment ce
Recueil , 8c entre lesquelles on fak appercevoir
une liaison naturelle.
On rnet d'abord la Grammaire Fran
çoise de l' Auteur, laquelle a e'te' si répan
due dans l'Europe , & qui a pour fonde
ment de représenter le langage comme
l'image de nos pensées pour les discerner
.& les arranger. Inexpérience a montré
d'ailleurs combien elle est utile pour fa-
.ciliter l'étude de la Langue Françoise en
(particulier, & pour tourner en gênerai le
istyle à une lieureuse élocution ; c'est ce
qui conduit à deux facuitez qui sont le
plus excellent usage de la Grammaire ,
íçavoir , {'Eloquence &f la Po'éfìe. Comme
la Grammaire enseigne à nous faire bien
bien entendre , l'Eloquence Sc la Poésie
.enseignent à faire une impression sensible
fur l'esprit de ceux à qui nous nous fai
sons entendre. Le Traité de la Grammaire
,est donc suivi de deux autres Traitez, l'un
fur l' Eloquence , l'autre fur la Poésie ; ÔC
Voilà pour ce qui sert à former le- langage.
Ce qui contribue à former l'esprit & l'intelligence
, est amené aussi naturellement:
Que serviroit , dit l'Auteur , d'énoncer
heureusement nos pensées , si elles-mêmes
ae font exactes & justes? c'est pour cela-
<jue
JANVIER, 1729. 107
que dans les Collèges on fait succéder
J'étude de la Logique à celle des Huma
nisez j mais dans les víiës du P. Buffier ,
la Logique e'tant la science des conséquent
.ces , qui tirent leur prix des principes , la
science des principes doit précéder celle
des conséquences. Ainsi il place avant la
Logique l'Ouvrage intitulé , Des premiè
res ventez,, dont nous parlâmes il y .a.
quelques années. Les veritez qui font dé
duites des premières par voye de consé
quence & de raisonnement , font l'objet
propre & spécial de la Logique. On est
étonné d'abord de voir l'Auteur insinuer
que pour règle générale de Logique , il
ne faut qu'avoir simplement & nettement
préfentes à í'efprit & Vidée du principe ,
& Vidée de la conséquence ; néanmoins fa
proposition se vérifie par les exemples
qu'il apporte. Qu'on ait , dit- il , présents
à I'efprit l'idée d'une Horloge & l'idée
d'un Moulin , il est impossible de conclure
qu'une Horloge est un Moulin. Nouvel
exemple ; un homme craint de vous toucher
far la raison , dit 'il t qu'il vous cajferoiti
vous croyez qu'il raisonne en fou , vous
vous trompez 5 c'est qu'il vous' croît de
verre : la conséquence est juste , il n'y a
de fou que le principe. On ajoûte deux
autres Ouvrages , l'un intitulé Elemens
4e Mét4fhyjì^ue k. la portée de tout le
monde
tf eS MERCURE DE FR ANGE;
monde ; l'autre Examen des préjugez, vttl^
gaires ; ils font destinez à rendre plus fa-
.eíle l'accès des deux fciènces précédentes,
£c ils font traitez en Dialogue avec pré
cision , mais d'un style égayé ; pour faite
sentir que des connoifiances cjui sem
blent difficiles en elles-mêmes , feroient
faciles à guérir fi on les expofoit d'une
manière aisée & familière. Ces quatre
fortes d'Ouvrages font four former l'efprit
.en lui donnant de la justesse §c de lasor
lidité.
Enfin après avoir formé le langage &
l'efprit , il est plus important encore de
former le coeur par la science de la Mo
rale & par celle de la Religion. Ce font
les derniers Traitez de ce Recueil. La Mo
rale est indiquée sous un jour qúi en doit
exciter le gout , puisque dans le Plan de
f" Auteur elle ne tend qu'à nous rendre
.heureux en procurant le bonheur des au
tres. Le Traité intitulé De la Société Ci'
vile , sert d'introduction à un Traité in
titulé, Analyse des preuves les plus plau
sibles de la Religion , ce que i'Auteur ré%
áuit à trois propositions simples & très?-
intelligibles , pour montrer que rien n'est
plus raisonnable que d'embrasser la Foi
Chrétienne , qui feule peut donner £
í'homme toute sa perfection pour le pré
sent & pour 1'av.erar. - , .
ÇC5
.^JANVIER. 173(3. T6f
Ces divers Traitez s'imprimeront cette
anne'e dans un même volume in-folio ,
afin qu'étant liez par des principes nou
veaux & simples , ils faííent un corps com
plet dont les parties ne se puissent disperser.
On i avertit à la fin que ceux qui retien
dront les premiers des Exemplaires de
cette Edition , auront le choix des mieux
imprimez , avec diminution du prix. O»
a sçCi depuis que V In-folio fera de 1 8. li
vres , & qu'on rabattra le tiers à ceux des
amis qui veulent bien d'avance aider aux
frais de ['impression.
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Résumé : Cours des Sciences, sur des principes nouveaux, &c. [titre d'après la table]
Le texte présente un projet d'ouvrage intitulé 'Cours des Sciences sur des principes nouveaux & simples pour former le langage, l'esprit & le cœur dans l'usage ordinaire de la vie', rédigé par le Père Buffier de la Compagnie de Jésus. Cet ouvrage, d'un volume in-folio de 8 à 900 pages organisé en deux colonnes, vise à offrir une approche claire et précise des sciences en mettant en évidence les liaisons naturelles entre elles. L'ouvrage commence par une grammaire française, déjà répandue en Europe, qui considère le langage comme l'image des pensées. Cette grammaire facilite l'étude de la langue et conduit à l'éloquence et à la poésie, qui enseignent à faire une impression sensible sur l'esprit des auditeurs. Le traité de grammaire est suivi de deux autres traités, l'un sur l'éloquence et l'autre sur la poésie. Pour former l'esprit et l'intelligence, l'auteur propose d'abord l'étude des principes avant celle des conséquences, inversant ainsi l'ordre traditionnel des collèges. Il place donc avant la logique un ouvrage intitulé 'Des premières vérités'. La logique, science des conséquences, est précédée par la science des principes. L'auteur illustre ses propos par des exemples simples et concrets. Deux autres ouvrages, 'Éléments de Métaphysique' et 'Examen des préjugés vulgaires', sont destinés à rendre l'accès aux sciences précédentes plus facile. Ils sont présentés sous forme de dialogues précis mais dans un style agréable. Enfin, pour former le cœur, l'ouvrage inclut des traités sur la morale et la religion. La morale est présentée comme un moyen de rendre heureux en procurant le bonheur des autres. Le traité 'De la Société Civile' introduit un autre traité intitulé 'Analyse des preuves les plus plausibles de la Religion', qui montre la rationalité d'embrasser la foi chrétienne pour atteindre la perfection humaine. Tous ces traités seront imprimés dans un même volume in-folio pour former un corps complet et cohérent. Les premiers exemplaires seront disponibles avec une réduction de prix pour ceux qui aident aux frais d'impression.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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18
p. 109-116
L'Univers Materiel, ou Astronomie Physique, [titre d'après la table]
Début :
Jean Vilette, fils, Libraire, ruë saint Jacques, à S. Bernard, mettra en vente [...]
Mots clefs :
Astronomie
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texteReconnaissance textuelle : L'Univers Materiel, ou Astronomie Physique, [titre d'après la table]
Jean Vilette , fils , Libraire , ruë saint
Jacques , à S. Bernard , mettra en vente
au commencemenr du mois prochain , la.
troisième Partie de {'Univers Matériel ,
ou Afi+onomie Physique du sieur Petit ,
contenant les causes du Flux & Reflux de
la Mer, les raisons pourquoi la Mer est
haute en Hollande & aux Isles Canaries
dans le même instant ; pourquoi la Mare'e
monte plus haut en approchant du Nord
que proche l' Equinoxiale -, pourquoi les
Marées font plus fortes au temps des Equi
noxes qu'en toute autre saison, les moyens
de se servir du Flux & du Reflux pouc
Trouver la Longitude d'un Vaisseau en
Ídeine Mer, avec les Tables pour en foire
es expériences pendant i'annéc iíjoMc
F tout
jití MERCURE DE FRANCE
touc indépendemment du mouvement de
la Lune ; comment la pression de la Lune
avance ou retarde lesMarées dans lesPorts
& fur les côtes ; quels font les vents qui
seront causez pat la Lune pendant l'année
1750.
Jacques , à S. Bernard , mettra en vente
au commencemenr du mois prochain , la.
troisième Partie de {'Univers Matériel ,
ou Afi+onomie Physique du sieur Petit ,
contenant les causes du Flux & Reflux de
la Mer, les raisons pourquoi la Mer est
haute en Hollande & aux Isles Canaries
dans le même instant ; pourquoi la Mare'e
monte plus haut en approchant du Nord
que proche l' Equinoxiale -, pourquoi les
Marées font plus fortes au temps des Equi
noxes qu'en toute autre saison, les moyens
de se servir du Flux & du Reflux pouc
Trouver la Longitude d'un Vaisseau en
Ídeine Mer, avec les Tables pour en foire
es expériences pendant i'annéc iíjoMc
F tout
jití MERCURE DE FRANCE
touc indépendemment du mouvement de
la Lune ; comment la pression de la Lune
avance ou retarde lesMarées dans lesPorts
& fur les côtes ; quels font les vents qui
seront causez pat la Lune pendant l'année
1750.
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Résumé : L'Univers Materiel, ou Astronomie Physique, [titre d'après la table]
Jean Vilette, libraire à Saint-Bernard, annoncera la vente de la troisième partie de 'L'Univers Matériel' de M. Petit. Cet ouvrage explique les causes des marées, leur variation selon la latitude et les saisons, et propose des méthodes pour déterminer la longitude en mer. Il traite aussi des phénomènes indépendants du mouvement lunaire et prédit les vents pour 1750.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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19
p. 110-111
Nouvelle Histoire de France, par demandes & par réponses, [titre d'après la table]
Début :
Il paroît depuis peu chez la veuve Delaulne, ruë S. Jacques, & Théodore le Gras, [...]
Mots clefs :
Histoire de France
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : Nouvelle Histoire de France, par demandes & par réponses, [titre d'après la table]
Il.paroît depuis peu chez la veuve Dglaul;
pe , rue S. Jacques , & Théodore le Gras^
au Palais, une nouvelle Histoire de France
par demandes & par réponses , dédiée à
M- le Prince dcConty , in- 1 1. C'est un
abrégé très-méthodique & assez cjrconítancié
de toute PHistoire de France. La
Chronologie' est exactement marquée à la,
marge, & l'Auteur a eu soin dé mettre
à la tête de tous les articles les Papes &
les Empereurs , soit de Constantinople ,
soit d'Allemagne , contemporains des
•Rois de France , ce qui forme une efpece
d'Histoire universelle. Cet Ouvrage sera
ttès-utile aux personnes qui veulent se
rapptller qu-s'imprimer dans la mémoire
tous les traits de l'Histojre de France,,rhais
fur tout aux jeunes gens. On fçait les nom
breuses Editions qui ont été faites d'un
Ouvrage qui est dans ce même genre.
Celui dont il s'agit est beaucoup plus éren:
du , plus exact, & on a eu soin d'éviter
|es«méprifes de Mezeray , qui se trouvent
dans l'autre. On y a aussi profité de quçlque
JANVIER. 1730. lii
qaes Remarques du feu Comte de Bou-
Jainviliers, fur l'Histoire du P. Daniel.
pe , rue S. Jacques , & Théodore le Gras^
au Palais, une nouvelle Histoire de France
par demandes & par réponses , dédiée à
M- le Prince dcConty , in- 1 1. C'est un
abrégé très-méthodique & assez cjrconítancié
de toute PHistoire de France. La
Chronologie' est exactement marquée à la,
marge, & l'Auteur a eu soin dé mettre
à la tête de tous les articles les Papes &
les Empereurs , soit de Constantinople ,
soit d'Allemagne , contemporains des
•Rois de France , ce qui forme une efpece
d'Histoire universelle. Cet Ouvrage sera
ttès-utile aux personnes qui veulent se
rapptller qu-s'imprimer dans la mémoire
tous les traits de l'Histojre de France,,rhais
fur tout aux jeunes gens. On fçait les nom
breuses Editions qui ont été faites d'un
Ouvrage qui est dans ce même genre.
Celui dont il s'agit est beaucoup plus éren:
du , plus exact, & on a eu soin d'éviter
|es«méprifes de Mezeray , qui se trouvent
dans l'autre. On y a aussi profité de quçlque
JANVIER. 1730. lii
qaes Remarques du feu Comte de Bou-
Jainviliers, fur l'Histoire du P. Daniel.
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Résumé : Nouvelle Histoire de France, par demandes & par réponses, [titre d'après la table]
Le texte annonce la publication d'une nouvelle 'Histoire de France par demandes et par réponses', dédiée au Prince de Conti. Cet ouvrage est un abrégé méthodique et détaillé de l'histoire de France, avec une chronologie précise en marge. L'auteur a inclus les Papes et les Empereurs de Constantinople et d'Allemagne contemporains des Rois de France, offrant ainsi une perspective d'histoire universelle. Cet ouvrage est particulièrement utile pour ceux qui souhaitent mémoriser les événements de l'histoire de France, notamment les jeunes gens. Il est présenté comme plus érudit et exact que les éditions précédentes, évitant les erreurs de Mezeray et intégrant des remarques du Comte de Bouillainvilliers sur l'histoire du Père Daniel.
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20
p. 111
« La veuve Guillaume vient de publier une suite des Journées amusantes de Me de [...] »
Début :
La veuve Guillaume vient de publier une suite des Journées amusantes de Me de [...]
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : « La veuve Guillaume vient de publier une suite des Journées amusantes de Me de [...] »
La veuye Guillaume vient de publier
.une fuite des Journées amusantes de Me de
Gomes. Le succès des volumes qui ont
précédé & dont on a fait plusieurs Edi
tions , garantit le succès de cette Suite
nouvelle. On y trouve trois ou quatre
belles Histoires, & entr'autres celle du
Comte de Salmoni , qui est très- touchante.
L' Auteur y a fait entrer un de'tail du bom
bardement- d'Alger.
.une fuite des Journées amusantes de Me de
Gomes. Le succès des volumes qui ont
précédé & dont on a fait plusieurs Edi
tions , garantit le succès de cette Suite
nouvelle. On y trouve trois ou quatre
belles Histoires, & entr'autres celle du
Comte de Salmoni , qui est très- touchante.
L' Auteur y a fait entrer un de'tail du bom
bardement- d'Alger.
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21
p. 111-114
Description de la Fête des Ambassadeurs d'Espagne, [titre d'après la table]
Début :
DESCRIPTION de la Fête & du Feu d'artifice qui doit être tiré à Paris sur la [...]
Mots clefs :
Fête, Feux d'artifice, Ambassadeurs, Naissance du Dauphin, Ambassadeurs d'Espagne
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : Description de la Fête des Ambassadeurs d'Espagne, [titre d'après la table]
Description de la Fête & du Feu
d'artifice qui doit être tiré à Paris fur la
Rivière , au sujet de la Naissance de Mon
seigneur le Dauphin, par ordre de S. MC.
Philippe V. Et par les foins de leurs Ex
cellences M. le Marquis de Santa-Cruz,
& M. de Barrenechea , Ambassadeurs Ex
traordinaires & Plénipotentiaires du Roi
d'Espagne , le 2 4. Janvier i7jo. in-Of
avec figures. A Paris, chez. Pierre
Gandoúin, Qítay des Auguflins , à la Belle
Image > 1730. Brochure de 31. pages,
3. livres.
_ . Cette Description est de M./' Abbé Langlet
du Frefiioy , connu déja par plusieurs
Ouvrages Dogmatiques & Historiques,
& fur tout par la Méthode pour étudier
f ij rtíìf
mi MERCURE DE FRANCE.
V ffistoire\<p'il a publiée l'année derniere
tn 4> volumes /jï-4. C'est un Ouvrage
qu'il a accordé à l'amitié 5 M M. les
Ambassadeurs d'Espagne , l'ayant honoré
de la leur depuis qu'ils sont en France.
Quoique l'Auteur n'ait pas tourné ses
e'tudesdu côté de cetce force d'Ouvrages,
on n'a pas laisse de l'approuver & de le
regarder comme une piece excellente en
ce genre , tant pour l'élegance que pour
ies traits curieux & singuliers qu'on y
trouve. Il a crû, fans doute, que pour
en ôter la secheccfle propre aux Descrip
tions , il dcyoit y semer quelques faits
historiques très-interessans, 8c Passaisonner
meme de quelques Pieces de Vers
François, qui servit à expliquer les Ins
criptions Latines que M. VAbbi Lanqlct
. a -données , & qui sont des application^
heureuses de divers endroits des anciens
Poètes, au sujet de cette illustre Fête. Il
a pris même occasion delà de faire des
Eloges sages de véritables des deux Rois
Sí même des deux Reines de ces deux
Nations , & de placer quelques pensées
brillantes, mais simples dans leurs ex
pressions.
On trouve aussi dans cetce Description
Iís Vers que M. de la Serre s homme de
beaucoup d'esprit & de sçavoir , a faits ,
jla'priere d« M M. les Ambassadeurs d'Es-
P3S"Ç
Janvier-. 17 3». n*
pagne, pour servir au Ballet en Musique
que Leurs Excellences onefait représenter
dans cectd occasions Cette fête qui devoit
se donner dès le mois de Décembre t
a e'té reculée par divers accidens.ElIe avoir
été depuis promise au 1 4. ensuite au x 1 .
&enfinell« s'est donnée le 2 4-de ce mois*
La Fête a surpassé de beaucoup la magni
ficence & le brillant qui est répandu dans
cette Description. Ge petit Ouvrage doic
être regardé. comme un morceau précieux
& comme un monument éternel de latendresse
paternelle da Roi Catholique
poor le Roi son neveu.
Comme nous donnerons une Relatiort
de cette Fête^nous ne nous arrêterons pas
plus long-temps à cette Description; mais
pour donner une idée de Ia> Versification
de l' Auteur, voici par où cette Piece est
terminée. C'est une imitation de Pfopercc*-
S'il est des Dieux fur la Terre ,
H en est dedans, les Cieux t
Ceux- cy lancent le Tonnerre ,
Seuls ils exaucent nos voeux.
II faut» Mortels , leur en faire ,.
Pour que de notre Hémisphère ,
ïls éloignent tout brouillard ,
Les vents , la plùye & l'orage }
Devroient-ils un peu plus tard, s
En envoyer davantage.
f iij . U
iû MERCtTRE DÈ FRANCÊ;
II faut donc pour cette Fête,
Aux Dieux , sans autre façon í
Présenter notre Requête ,
Les priant d'y mettre > Bon.
Mais Bon depuis le quinzième
De Janvier jusqu'au trentième.
On en doit tout espérer ;
C'est pour eux fiipeu de chose ,
Qu'ils daigneront l'accordêr í .
C'est fur quoi je me repose*
d'artifice qui doit être tiré à Paris fur la
Rivière , au sujet de la Naissance de Mon
seigneur le Dauphin, par ordre de S. MC.
Philippe V. Et par les foins de leurs Ex
cellences M. le Marquis de Santa-Cruz,
& M. de Barrenechea , Ambassadeurs Ex
traordinaires & Plénipotentiaires du Roi
d'Espagne , le 2 4. Janvier i7jo. in-Of
avec figures. A Paris, chez. Pierre
Gandoúin, Qítay des Auguflins , à la Belle
Image > 1730. Brochure de 31. pages,
3. livres.
_ . Cette Description est de M./' Abbé Langlet
du Frefiioy , connu déja par plusieurs
Ouvrages Dogmatiques & Historiques,
& fur tout par la Méthode pour étudier
f ij rtíìf
mi MERCURE DE FRANCE.
V ffistoire\<p'il a publiée l'année derniere
tn 4> volumes /jï-4. C'est un Ouvrage
qu'il a accordé à l'amitié 5 M M. les
Ambassadeurs d'Espagne , l'ayant honoré
de la leur depuis qu'ils sont en France.
Quoique l'Auteur n'ait pas tourné ses
e'tudesdu côté de cetce force d'Ouvrages,
on n'a pas laisse de l'approuver & de le
regarder comme une piece excellente en
ce genre , tant pour l'élegance que pour
ies traits curieux & singuliers qu'on y
trouve. Il a crû, fans doute, que pour
en ôter la secheccfle propre aux Descrip
tions , il dcyoit y semer quelques faits
historiques très-interessans, 8c Passaisonner
meme de quelques Pieces de Vers
François, qui servit à expliquer les Ins
criptions Latines que M. VAbbi Lanqlct
. a -données , & qui sont des application^
heureuses de divers endroits des anciens
Poètes, au sujet de cette illustre Fête. Il
a pris même occasion delà de faire des
Eloges sages de véritables des deux Rois
Sí même des deux Reines de ces deux
Nations , & de placer quelques pensées
brillantes, mais simples dans leurs ex
pressions.
On trouve aussi dans cetce Description
Iís Vers que M. de la Serre s homme de
beaucoup d'esprit & de sçavoir , a faits ,
jla'priere d« M M. les Ambassadeurs d'Es-
P3S"Ç
Janvier-. 17 3». n*
pagne, pour servir au Ballet en Musique
que Leurs Excellences onefait représenter
dans cectd occasions Cette fête qui devoit
se donner dès le mois de Décembre t
a e'té reculée par divers accidens.ElIe avoir
été depuis promise au 1 4. ensuite au x 1 .
&enfinell« s'est donnée le 2 4-de ce mois*
La Fête a surpassé de beaucoup la magni
ficence & le brillant qui est répandu dans
cette Description. Ge petit Ouvrage doic
être regardé. comme un morceau précieux
& comme un monument éternel de latendresse
paternelle da Roi Catholique
poor le Roi son neveu.
Comme nous donnerons une Relatiort
de cette Fête^nous ne nous arrêterons pas
plus long-temps à cette Description; mais
pour donner une idée de Ia> Versification
de l' Auteur, voici par où cette Piece est
terminée. C'est une imitation de Pfopercc*-
S'il est des Dieux fur la Terre ,
H en est dedans, les Cieux t
Ceux- cy lancent le Tonnerre ,
Seuls ils exaucent nos voeux.
II faut» Mortels , leur en faire ,.
Pour que de notre Hémisphère ,
ïls éloignent tout brouillard ,
Les vents , la plùye & l'orage }
Devroient-ils un peu plus tard, s
En envoyer davantage.
f iij . U
iû MERCtTRE DÈ FRANCÊ;
II faut donc pour cette Fête,
Aux Dieux , sans autre façon í
Présenter notre Requête ,
Les priant d'y mettre > Bon.
Mais Bon depuis le quinzième
De Janvier jusqu'au trentième.
On en doit tout espérer ;
C'est pour eux fiipeu de chose ,
Qu'ils daigneront l'accordêr í .
C'est fur quoi je me repose*
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Résumé : Description de la Fête des Ambassadeurs d'Espagne, [titre d'après la table]
En 1730, une brochure intitulée 'Description de la Fête & du Feu d'artifice' a été publiée à Paris pour célébrer la naissance du Dauphin, sur ordre de Philippe V, roi d'Espagne. La fête, organisée par les ambassadeurs espagnols M. le Marquis de Santa-Cruz et M. de Barrenechea, a eu lieu le 24 janvier 1730 sur la rivière à Paris. L'ouvrage, rédigé par l'Abbé Langlet du Fresnoy, est apprécié pour son élégance et ses détails curieux. Il inclut des faits historiques et des poèmes français expliquant les inscriptions latines. La fête, initialement prévue pour décembre, a été reportée à plusieurs reprises en raison de divers accidents. Elle a finalement eu lieu le 24 janvier et a été jugée magnifique, symbolisant l'affection paternelle du roi d'Espagne pour son neveu. La brochure contient également des vers de M. de la Serre, composés à la demande des ambassadeurs espagnols pour un ballet musical.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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22
p. 114-119
Poësies Spirituelles & Morales sur les plus beaux Airs de Musique Françoise & Italienne, [titre d'après la table]
Début :
Il paroît un Ouvrage qui a pour titre, Poëses Spirituelles & Morales sur les plus [...]
Mots clefs :
Airs, Poésies spirituelles et morales, Recueil, Fables
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texteReconnaissance textuelle : Poësies Spirituelles & Morales sur les plus beaux Airs de Musique Françoise & Italienne, [titre d'après la table]
Il paîoît un Ouvrage qni a pour titre ^
Pv'èsies Spirituelles & Murales fur les plut
beaux Airs de la Musique Françoise dr
Italienne* Premier Recueil , prix 6. livres
en blanc. A Paris chez. Guillaume Defprez^
Libraire , rué S. Jacques , à S. Prosper t
P h. N. Lottin , k la Vérité , & Guichard,
Marchand Papetier de la Musique du Roi,
rue' de l' Arbre-sec , derrière S. Germain
PAuxerroís ; c'est un in 4. gravé, grand
papier.
On s'est proposé dans ce Recueil de
donner un essai de l'ufage chrétien & rai
sonnable qu'on peut faire de la Musique.
Il commence par un Cantique affez étendu
sur les grandeurs de Dieu, dont la Musique
est du célèbre M. Defmarets , & la Poé
sie d'un grand Maître. On en peut juger
par les deux premières Strophes que nous
allons rapporter. Loin
^ Janvier. i7jo. u?
Loiri d'ici , profanes Mortels ,
Vous dont la main impie a dressé des Autels ,
A des Dieux impuissans que le crime a faic
naître,
Qu'aux accens de ma voix tout tremble eri
l'Univers,
Cieux , Enfers , Terre . Mers , c'est votre au-
: guste Maître >
Que je vais chanter dans mes Yers.
ft est, & par lui seul tout Etre a pris naissance!
Le néant existe à fa voix :
La Nature & les temps agissent par ses Loix j
Tout adore en tremblant fa suprême puissance-
Invisible & présent, • onfe prou ve en tous, lieux*
Il remplit la Terre; 8ç les Cieux i
Par lui tout femeut , tout respire ;
■ Sa durée est ls Eternité , >
£t ks bornes de son Empiro, ■. . •.
Sont celles de l'immensitéï
i i •■ .« • ^ ■. •' t.: • ' ... i
On trouve enfile- des Cantiques far les
Mystères de Nfrtte Seigneur , fur les Ver-<
tus & les Vices , & fur les quatre Fins da
Phomme, Çp_ Recueil renfertne tous les
sujets; d<} pjgfeá qau'on peut désire*. Qç y
tíouvç aussi 4'^utres Pietés que l'on pteut
appeller des Chansons Morales , & ' qui
peuvent servir dans des occasions où, le?*
premières, paroîtroi^ut peiit-êtEç trop feii
' * " F iiij rieutes".
v
ii 6 MERCURE DE FRANCE,
rieuses. Pour intéresser par la variété, on'
a recueilli près d'une centaine d'Airs fur
tous les differens caractères de la Musique.
Plusieurs Musetres , Airs de Violon , Pieces
de Clavecin de M. Couprin , Airs
Italiens & plusieurs doubles dans le gouc
de M. Lambert.
On espère que les personnes qui auront
de la voix seront bien aises qu'on leur
fournisse le moyen d'en faire un usage
Uíile , quand elles voudront elles-mêmes
prendre ce délassement ,. ou qu'elles no
poarront.le refuser a d'autres qui voudront
Its entendre chanter.
On a ajoûté à ce Recueil grand nom."
bre de Fables choisies, dans le gout de?
la Fontaine , fur les petits Airs & Vau
devilles les plus connus , avec une Basse
en Musette, qui. pourront servie au même
usage que les Chansons Morales dont on
vient de parler , mais qui font destinées
principalement à fournir aux Enfans un
amusement utile & convenable à leur âge:
nous en rapporterons deux pour servir
d'exemple.
L'tTTlLE ET IE BbAU.
Le Cerf se mirant dans Peau. Sur l' Air ;
Je fais souvent raisonner ma Muptie , 80
fur les Folies d'Espagne. r ;
Dans le Cristal d'une claire Fontaine ,
Un jeune Cerf se miroit autrefois i
JANVIER. I7jtí.: "Xi
II ne voyoit ses jambes qu'avec peine ,' ' . ■»
Charmé de voir la beauté de son Bois.
m
Soudain du Cor entendant le murmure ,
Prompt 8c leger, il fuit dans les Forêts »
Mais arrêté par fa belle ramure,
En expirant il pousse ces regrets.
SB
Le beau nous plaît & le bien nous ennuyé,,
l'un sert toujours , l'autre est souvent fatal *
Je méprisois ce qui sauvoit ma vie ,
J'aimois , helas ! ce qui fait tout mon mal.
La- Peur.
Les Oreilles du Lièvre. Sur l* Air : C'est
une Bouteille qui n'eut jamais ja pareille
De fa- corne un inconnu >.
Au Lion fit quelque peine.
Lion dit . que tour Cornu ,
Soit chassé de mon Domaine.
Depuis le Taureau jusqu'au Chevreau 2
Tout :*én va chercher pays nouveau. -
Le bruit en vent au Lièvre.
Qui de crainte en a la fievrej N
m
Ah /'dit-il . je fuis banni,
Tai deux cornes bien pareilles.
Ft
Ut MERCURE DE FRANCE; ^* 1
On lui dit en vain , nenni,
Ce ne sont que des oreilles.
II répond toujours , détrompei-vousí
Au gré des malins 8c des jaloux » .
Oreilles seront cornes ,
Voire cornes de Licornes.
Wt *■ -
C'est ainsi, quand on a peur,
Que tout se metamorpholej"
Un Buisson est un Voleur,
Uh Phantôme , ou pire chose,
Mais on fçait de même qu'à la Cour r
Un flateur fait prendre chaque jour >
Les Merles pour Corneilles,
Et pour cornes les Oreilles.
On promet de donner incessamment us
second Recueil de Fables dans le même
goût , & de les. réunir ensuite routes en
semble dans un petit volume avec les airs
notttz , afin qu'en puisse s'en servir plu*
commodément.
Sans vouloir prévenir le jugement
du FuHic , ce Recueil nous paroît être
un excellent' mélange de l'utile & de
l'agréab'e. Une pieté tendre & solide ,
la noblesse des pensées & des senti*
mens, le n^ïf des Fables, le choix. & la
Yarieté des Airs parfaitement assortis aux
, - parole*?
• M / »
JANVIER, 1730. ii9
paroles i tout invite également ceux qui
ne chetchent pas dans la Musique un vain
amusement ou un plaisir dangereux. On
n'a rien épargné pour leur plaire : la beauté
de ta Gravure & du papier , & la modi
cité du prix font assez voir que ceux qui
ont entrepris ce Recueil , n'ont eu en viic
311e Pavantage du Public.
Pv'èsies Spirituelles & Murales fur les plut
beaux Airs de la Musique Françoise dr
Italienne* Premier Recueil , prix 6. livres
en blanc. A Paris chez. Guillaume Defprez^
Libraire , rué S. Jacques , à S. Prosper t
P h. N. Lottin , k la Vérité , & Guichard,
Marchand Papetier de la Musique du Roi,
rue' de l' Arbre-sec , derrière S. Germain
PAuxerroís ; c'est un in 4. gravé, grand
papier.
On s'est proposé dans ce Recueil de
donner un essai de l'ufage chrétien & rai
sonnable qu'on peut faire de la Musique.
Il commence par un Cantique affez étendu
sur les grandeurs de Dieu, dont la Musique
est du célèbre M. Defmarets , & la Poé
sie d'un grand Maître. On en peut juger
par les deux premières Strophes que nous
allons rapporter. Loin
^ Janvier. i7jo. u?
Loiri d'ici , profanes Mortels ,
Vous dont la main impie a dressé des Autels ,
A des Dieux impuissans que le crime a faic
naître,
Qu'aux accens de ma voix tout tremble eri
l'Univers,
Cieux , Enfers , Terre . Mers , c'est votre au-
: guste Maître >
Que je vais chanter dans mes Yers.
ft est, & par lui seul tout Etre a pris naissance!
Le néant existe à fa voix :
La Nature & les temps agissent par ses Loix j
Tout adore en tremblant fa suprême puissance-
Invisible & présent, • onfe prou ve en tous, lieux*
Il remplit la Terre; 8ç les Cieux i
Par lui tout femeut , tout respire ;
■ Sa durée est ls Eternité , >
£t ks bornes de son Empiro, ■. . •.
Sont celles de l'immensitéï
i i •■ .« • ^ ■. •' t.: • ' ... i
On trouve enfile- des Cantiques far les
Mystères de Nfrtte Seigneur , fur les Ver-<
tus & les Vices , & fur les quatre Fins da
Phomme, Çp_ Recueil renfertne tous les
sujets; d<} pjgfeá qau'on peut désire*. Qç y
tíouvç aussi 4'^utres Pietés que l'on pteut
appeller des Chansons Morales , & ' qui
peuvent servir dans des occasions où, le?*
premières, paroîtroi^ut peiit-êtEç trop feii
' * " F iiij rieutes".
v
ii 6 MERCURE DE FRANCE,
rieuses. Pour intéresser par la variété, on'
a recueilli près d'une centaine d'Airs fur
tous les differens caractères de la Musique.
Plusieurs Musetres , Airs de Violon , Pieces
de Clavecin de M. Couprin , Airs
Italiens & plusieurs doubles dans le gouc
de M. Lambert.
On espère que les personnes qui auront
de la voix seront bien aises qu'on leur
fournisse le moyen d'en faire un usage
Uíile , quand elles voudront elles-mêmes
prendre ce délassement ,. ou qu'elles no
poarront.le refuser a d'autres qui voudront
Its entendre chanter.
On a ajoûté à ce Recueil grand nom."
bre de Fables choisies, dans le gout de?
la Fontaine , fur les petits Airs & Vau
devilles les plus connus , avec une Basse
en Musette, qui. pourront servie au même
usage que les Chansons Morales dont on
vient de parler , mais qui font destinées
principalement à fournir aux Enfans un
amusement utile & convenable à leur âge:
nous en rapporterons deux pour servir
d'exemple.
L'tTTlLE ET IE BbAU.
Le Cerf se mirant dans Peau. Sur l' Air ;
Je fais souvent raisonner ma Muptie , 80
fur les Folies d'Espagne. r ;
Dans le Cristal d'une claire Fontaine ,
Un jeune Cerf se miroit autrefois i
JANVIER. I7jtí.: "Xi
II ne voyoit ses jambes qu'avec peine ,' ' . ■»
Charmé de voir la beauté de son Bois.
m
Soudain du Cor entendant le murmure ,
Prompt 8c leger, il fuit dans les Forêts »
Mais arrêté par fa belle ramure,
En expirant il pousse ces regrets.
SB
Le beau nous plaît & le bien nous ennuyé,,
l'un sert toujours , l'autre est souvent fatal *
Je méprisois ce qui sauvoit ma vie ,
J'aimois , helas ! ce qui fait tout mon mal.
La- Peur.
Les Oreilles du Lièvre. Sur l* Air : C'est
une Bouteille qui n'eut jamais ja pareille
De fa- corne un inconnu >.
Au Lion fit quelque peine.
Lion dit . que tour Cornu ,
Soit chassé de mon Domaine.
Depuis le Taureau jusqu'au Chevreau 2
Tout :*én va chercher pays nouveau. -
Le bruit en vent au Lièvre.
Qui de crainte en a la fievrej N
m
Ah /'dit-il . je fuis banni,
Tai deux cornes bien pareilles.
Ft
Ut MERCURE DE FRANCE; ^* 1
On lui dit en vain , nenni,
Ce ne sont que des oreilles.
II répond toujours , détrompei-vousí
Au gré des malins 8c des jaloux » .
Oreilles seront cornes ,
Voire cornes de Licornes.
Wt *■ -
C'est ainsi, quand on a peur,
Que tout se metamorpholej"
Un Buisson est un Voleur,
Uh Phantôme , ou pire chose,
Mais on fçait de même qu'à la Cour r
Un flateur fait prendre chaque jour >
Les Merles pour Corneilles,
Et pour cornes les Oreilles.
On promet de donner incessamment us
second Recueil de Fables dans le même
goût , & de les. réunir ensuite routes en
semble dans un petit volume avec les airs
notttz , afin qu'en puisse s'en servir plu*
commodément.
Sans vouloir prévenir le jugement
du FuHic , ce Recueil nous paroît être
un excellent' mélange de l'utile & de
l'agréab'e. Une pieté tendre & solide ,
la noblesse des pensées & des senti*
mens, le n^ïf des Fables, le choix. & la
Yarieté des Airs parfaitement assortis aux
, - parole*?
• M / »
JANVIER, 1730. ii9
paroles i tout invite également ceux qui
ne chetchent pas dans la Musique un vain
amusement ou un plaisir dangereux. On
n'a rien épargné pour leur plaire : la beauté
de ta Gravure & du papier , & la modi
cité du prix font assez voir que ceux qui
ont entrepris ce Recueil , n'ont eu en viic
311e Pavantage du Public.
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Résumé : Poësies Spirituelles & Morales sur les plus beaux Airs de Musique Françoise & Italienne, [titre d'après la table]
Le texte présente un ouvrage intitulé 'Poésies Spirituelles & Morales sur les plus beaux Airs de la Musique Françoise & Italienne', publié à Paris en 1730. Ce recueil, vendu 6 livres, est disponible chez Guillaume Defrez et d'autres libraires. L'objectif de l'ouvrage est de démontrer un usage chrétien et raisonnable de la musique. Il commence par un cantique sur les grandeurs de Dieu, avec une musique de Monsieur de Marets et une poésie d'un grand maître. Le recueil inclut divers cantiques sur des sujets religieux et moraux, ainsi que des 'chansons morales' pour des occasions moins solennelles. Il contient près de cent airs variés, incluant des musiques de Couperin, des airs italiens et des pièces pour clavecin. Le texte mentionne également l'ajout de fables choisies, similaires à celles de La Fontaine, adaptées à des airs connus, destinées à divertir les enfants de manière utile. Deux fables sont rapportées en exemple. Un second recueil de fables est promis, à réunir ensuite en un volume avec les airs notés. Le recueil est décrit comme un excellent mélange de l'utile et de l'agréable, destiné à ceux qui cherchent dans la musique un divertissement noble et moral.
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23
p. 119-120
« On écrit d'Amsterdam, que M. Bourguet a donné chez François l'Honoré des [...] »
Début :
On écrit d'Amsterdam, que M. Bourguet a donné chez François l'Honoré des [...]
Mots clefs :
Roi, Académie, Lettres
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : « On écrit d'Amsterdam, que M. Bourguet a donné chez François l'Honoré des [...] »
On écrit d'Amsterdam , que M. BonrgHtt
a donné chez François l'Honoré des
Lettres Philosophiques fur la, forrmtion
des Sels & Crystaux , & fur la génération
& le mécanisme organique des Plantes &c
des Animaux , à l'occaíion de la pierre
Belemnitc & de la pierre Lenticulaire,
a.vec un Mémoire fur la Théorie de U
terre. Ces quatre Lettres font adressées à
Ifl. J. Scheuchzer. .
M. Durand, au Collège de Gresham à
Londres , Membre de la Société Royale ,
a composé & distribué {'Histoire de l'Or
& de FArgent, extraite de Pline le Natu
raliste , L. j j. avec un suplément à l'hil*
toire de l'Or, Vol- in folio.
Le Sieur Cbevillard, Généalogiste du
Roy , Çhronologiste & Historiographe
dç France s qualitez qui lui furent.acçordées
par Lettres du Grand Sceau du 19-
C i. F v) Fevrisno
MERCURÉ DE FRANCE:
Février, i 691. ) mourut en cette Ville té;
28 Décembre dernier, âgé de 73 ans moins
trois mois , fa veuve continue de vendre
les Cartes de Chronologie & d'Armoiries*
publiées par ion mari , en fa même de-»
-nieure au coin de ki rué neuve Notre-Dame^.
Si ses deux fils qui ont déja donné au Pu
blic plusieurs Ouvrages , continuent 1»
Profession de leur pere , & demeurent
Faîne , fur le Petit Pont, au Nom de Jésus ,
& le-cadet , rué, neuve Notre-Dame ,
ProvijienCf.. '•' ' • ' - •
Jean Baptiste Henry da Troussée de
Valincour, Secrétaire General de la Ma
rine , l'un des Quarante de l' Académie
Françoise , & Honoraire de l' Académie
Roy-ale des Sciences-, ci-devant Secrétairede
la Chambre ôc du Cabinet du Roy ,
mourut le y . de ce mois âgé de 77. ans».
a donné chez François l'Honoré des
Lettres Philosophiques fur la, forrmtion
des Sels & Crystaux , & fur la génération
& le mécanisme organique des Plantes &c
des Animaux , à l'occaíion de la pierre
Belemnitc & de la pierre Lenticulaire,
a.vec un Mémoire fur la Théorie de U
terre. Ces quatre Lettres font adressées à
Ifl. J. Scheuchzer. .
M. Durand, au Collège de Gresham à
Londres , Membre de la Société Royale ,
a composé & distribué {'Histoire de l'Or
& de FArgent, extraite de Pline le Natu
raliste , L. j j. avec un suplément à l'hil*
toire de l'Or, Vol- in folio.
Le Sieur Cbevillard, Généalogiste du
Roy , Çhronologiste & Historiographe
dç France s qualitez qui lui furent.acçordées
par Lettres du Grand Sceau du 19-
C i. F v) Fevrisno
MERCURÉ DE FRANCE:
Février, i 691. ) mourut en cette Ville té;
28 Décembre dernier, âgé de 73 ans moins
trois mois , fa veuve continue de vendre
les Cartes de Chronologie & d'Armoiries*
publiées par ion mari , en fa même de-»
-nieure au coin de ki rué neuve Notre-Dame^.
Si ses deux fils qui ont déja donné au Pu
blic plusieurs Ouvrages , continuent 1»
Profession de leur pere , & demeurent
Faîne , fur le Petit Pont, au Nom de Jésus ,
& le-cadet , rué, neuve Notre-Dame ,
ProvijienCf.. '•' ' • ' - •
Jean Baptiste Henry da Troussée de
Valincour, Secrétaire General de la Ma
rine , l'un des Quarante de l' Académie
Françoise , & Honoraire de l' Académie
Roy-ale des Sciences-, ci-devant Secrétairede
la Chambre ôc du Cabinet du Roy ,
mourut le y . de ce mois âgé de 77. ans».
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Résumé : « On écrit d'Amsterdam, que M. Bourguet a donné chez François l'Honoré des [...] »
Le texte évoque plusieurs événements et publications scientifiques et littéraires. À Amsterdam, M. BonrgHtt a présenté des Lettres Philosophiques sur la formation des sels et cristaux, ainsi que sur la génération et le mécanisme organique des plantes et des animaux, en étudiant la pierre Belemnitique et la pierre Lenticulaire. Ces lettres, adressées à M. J. Scheuchzer, incluent un mémoire sur la théorie de la Terre. Par ailleurs, M. Durand, membre de la Société Royale et professeur au Collège de Gresham à Londres, a composé et distribué une Histoire de l'Or et de l'Argent, extraite de Pline le Naturaliste, avec un supplément sur l'histoire de l'Or. Le texte mentionne également le décès de Jean Baptiste Henry de Valincour, Secrétaire Général de la Marine et membre de l'Académie Française, survenu le 7 février à l'âge de 77 ans. De plus, il note le décès du Sieur Chevillard, généalogiste du Roi, chronologiste et historiographe de France, survenu le 28 décembre précédent à l'âge de 73 ans moins trois mois. Sa veuve continue de vendre les cartes de chronologie et d'armoiries publiées par son mari.
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24
p. 120-121
Epitaphe du Cardinal de Noailles, [titre d'après la table]
Début :
AD PEDES DEI-PARAE Quam semper religiosè coluerat. [...]
Mots clefs :
Épitaphe, Cardinal de Noailles, Archevêque de Paris
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texteReconnaissance textuelle : Epitaphe du Cardinal de Noailles, [titre d'après la table]
Nous avons dir dans lé Journal du mois
de Mai 17 z?, que le 7. du même moisie
Cardinal de Noailles Archevêque dé Pari*
fut inhumé dans l' Eglise MtMopolitáirie ,
devant la ChapeUe de la sainte-Vierge-,
suivant qu'il l'avoit ordonné par son Testement.
Qn a depuis couvert d'un marbre
noir le lieu de son inhumation , & on a
gravé fur cc Marbre l'Epitaphe qui fait.
' JANFVÌER. i73<3«.
AD PEDES DEI-PAR*
Quam fimpir religiosè coluerat.
Hic Jacet,
Vt Testament» juftt ,
Iudovicus - AntoniUS De NoaiItLEsJ
S,R-E. Cardinalìs yjtrchiepifccpus Varifienfii*
Due S. Clodoaldi , far Francis. 1
Rfgii Ordinis S. Spiritus Cemmendater ;
Brovifor Sorbona i ac- RegU Navarrt Suptrion
Commiffi Jìbi gregis
Sullicitttdint Pastor , chantait Pater,
'-■ •-' • Moril'us , ferm»,
Domtti fus. berù prifofitus ,
Domus Domìni zelo accenfus ,
In eratione affiduns , in labore indefeffui*
In cuit n modéfiûs , in vi&ìi fimplex-
Sibi parcus , in esterai sanSr prùdigtts ,
A teneris ad fenium tqualis idemque ,
Stmper prudent , mitis pacifeus
t Vitatn tranfegit benefaciend».
Ecclefíam Pnrifienfem J
î> /■ Ahnii XXXIV. ?
. ■ ; Rcxtt , di.exit , excêíuit , omavh :
- i^Ejat beneficentiam hommes fi taceant
Hujus Basilics, lapides clamabunt :
Qbiit plenus dierum , omnibus flebilis ,
JJieMaii^. Ana Dni 1719 traits 78»
Viro MlSïRlCORDI
BivjnamMtpcriiorditmaPPrtcsr*.
de Mai 17 z?, que le 7. du même moisie
Cardinal de Noailles Archevêque dé Pari*
fut inhumé dans l' Eglise MtMopolitáirie ,
devant la ChapeUe de la sainte-Vierge-,
suivant qu'il l'avoit ordonné par son Testement.
Qn a depuis couvert d'un marbre
noir le lieu de son inhumation , & on a
gravé fur cc Marbre l'Epitaphe qui fait.
' JANFVÌER. i73<3«.
AD PEDES DEI-PAR*
Quam fimpir religiosè coluerat.
Hic Jacet,
Vt Testament» juftt ,
Iudovicus - AntoniUS De NoaiItLEsJ
S,R-E. Cardinalìs yjtrchiepifccpus Varifienfii*
Due S. Clodoaldi , far Francis. 1
Rfgii Ordinis S. Spiritus Cemmendater ;
Brovifor Sorbona i ac- RegU Navarrt Suptrion
Commiffi Jìbi gregis
Sullicitttdint Pastor , chantait Pater,
'-■ •-' • Moril'us , ferm»,
Domtti fus. berù prifofitus ,
Domus Domìni zelo accenfus ,
In eratione affiduns , in labore indefeffui*
In cuit n modéfiûs , in vi&ìi fimplex-
Sibi parcus , in esterai sanSr prùdigtts ,
A teneris ad fenium tqualis idemque ,
Stmper prudent , mitis pacifeus
t Vitatn tranfegit benefaciend».
Ecclefíam Pnrifienfem J
î> /■ Ahnii XXXIV. ?
. ■ ; Rcxtt , di.exit , excêíuit , omavh :
- i^Ejat beneficentiam hommes fi taceant
Hujus Basilics, lapides clamabunt :
Qbiit plenus dierum , omnibus flebilis ,
JJieMaii^. Ana Dni 1719 traits 78»
Viro MlSïRlCORDI
BivjnamMtpcriiorditmaPPrtcsr*.
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Résumé : Epitaphe du Cardinal de Noailles, [titre d'après la table]
En mai 1729, le Cardinal de Noailles, Archevêque de Paris, fut inhumé dans l'Église Métropolitaine. Sa tombe, recouverte d'une dalle de marbre noir, porte une épitaphe gravée. Elle mentionne sa mort le 7 mai 1729 à 78 ans et ses vertus miséricordieuses et bienfaisantes.
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25
p. 122-124
« Honoré Tournely, Docteur en Theogie de la Maison & Societé de Sorbonne [...] »
Début :
Honoré Tournely, Docteur en Theogie de la Maison & Societé de Sorbonne [...]
Mots clefs :
Académie royale de l'histoire, Curiosité, Mort, Bijoux
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : « Honoré Tournely, Docteur en Theogie de la Maison & Societé de Sorbonne [...] »
Honoré Tourncly , Docteur én Thectgìe
de la Maison & Société de Sorbonne,
Ancien Professeur Royal en Théo
logie de cette Maison , Chanoine de la
Sainte Chapelle de Paris , & auparavant
de la Cathédrale d'Evreux , Censeur
Royal des Livres * mourut "à Paris 1c
Ï6. Décembre ? âgé de 73. ans , dans 1»
réputation d'un grand Théologien & d'un
Ecclésiastique versé dans toutes les autres
sciences de son Etat. Il a composé plusieurs
Ouvrages de Doctrine <k de Re
ligion , qui font honneur à (a ìwtnoirc*
II étoit Originaire de la Ville d'Ami
bes en Provence.
Jean Bernard Qurscl , Prêtre , Docteur1
de Sorbonne, Chanoine & Grand Péniten
cier de TEgliíe de Paris , né en cette Ville,
mourut le 10. Janvier , âgé de soixarue &c
cinq ans. H avoit été près de sepr an
nées Supérieur de la Communauté des
Prêtres de S. Sulpice , avant que d'ê
tre nommé par le Cardinal de Noailies
à la Grande Penìténceric , qu'il x exer
cée pendant douze ans. II s'étoit pré
paré à ces diíferens emplois par une Re
traite de trente années dans le Sémi
naire de S. Sulpice , ensorte, que toute
sa vie a été consacrée à Dieu , & qu'après
en avoir employé 1a meilleuxe par
Janvier. 17$©; itf
tíe à fa propre sanctification , il a con
sumé le reste à Instruction & au salut
du prochain dans des occupations diffi
ciles & laborieuses , où il a fait paroître
une pureté de moeurs un zele 8c
une çbariié dignes des premiers siéclesde
rÉglise. II avoit une Bibliothèque des
plus curieuses , des plus complètes 8C
d'un prix considérable , qu'il a donnée
par son Testament au Séminaire de saine
Louis de cette Ville*
L'Académie Royale de l'Histoire *
Lisbonne a élu , pour remplir la place
qui vaquoit par la mort de Dom Fran
çois de Souza , Commandant de la
Garde Allemande du Roy , Dom Gonçalve-
Manuel Galvaon de la Cerda ^
Genrilhomme de la Maison du Roy ,
Grand Alcade de 14 Ville de Torram
Commandeur de S. Barthelemi de Rabal
dans l'Ordte de Christ , Conseilles
du Conseil Ultramontain , & Député ai*
Conseil de la Maison de Bragance. Le
Roi ayant approuvé l' Election , le nou
vel Académicien s'est chargé cK'crire
l'Histoire des Rois Dom Pedro 8c Dom
Ferdinand.
Le 17. du mois dernier , le Comte
de Çlcimonc alla voir le Cabinet du
*tf .MERCURE DE FRONCE,
/îcúr Paul Lucas ,• célèbre Voyageur--;
ik y examina avec autant de discernement
que de plaisir les différentes curiosités
anciennes & modernes qui y font ras
semblées. Il s'arrêta fur touc à une belle
Figure antique de Ta Déesse Cerès, rap
portée depuis quelques années d*3ltheîles
, où elle fut trouvée près le Tem
ple de Minerve ; son corps est de mar
bre ; mais les extrémités , c'est- à-dire la
fête „ les pieds & les mains font de bron
ze ^ elle est assise sur une baze de jaspe
floride , 8c dans cette situation , elle a
environ, deux piés de. haut.
Voici un atticle également propre i
Enrichir ces nouvelles &c à faire briller
les Arts , puisque les bijoux vont deve
nir plus communs par la mine de diamans
qu'on a découverte au Brezil -, à ce
qu'on mande de Lisbonne , & qu'on
dit être trésriche. Ces Lettres ajoutent
que les derniers Vaisseaux revenus de la
Baye de Tous tes Saints , en ont ap
porté plusieurs , dans le nombre desquels
îl y en a un qui pefe brut le double da
goids du plus gros diamant qu'on con*
noisse en Kurope ; on l'a mis furie tour
pour le découvrir.
de la Maison & Société de Sorbonne,
Ancien Professeur Royal en Théo
logie de cette Maison , Chanoine de la
Sainte Chapelle de Paris , & auparavant
de la Cathédrale d'Evreux , Censeur
Royal des Livres * mourut "à Paris 1c
Ï6. Décembre ? âgé de 73. ans , dans 1»
réputation d'un grand Théologien & d'un
Ecclésiastique versé dans toutes les autres
sciences de son Etat. Il a composé plusieurs
Ouvrages de Doctrine <k de Re
ligion , qui font honneur à (a ìwtnoirc*
II étoit Originaire de la Ville d'Ami
bes en Provence.
Jean Bernard Qurscl , Prêtre , Docteur1
de Sorbonne, Chanoine & Grand Péniten
cier de TEgliíe de Paris , né en cette Ville,
mourut le 10. Janvier , âgé de soixarue &c
cinq ans. H avoit été près de sepr an
nées Supérieur de la Communauté des
Prêtres de S. Sulpice , avant que d'ê
tre nommé par le Cardinal de Noailies
à la Grande Penìténceric , qu'il x exer
cée pendant douze ans. II s'étoit pré
paré à ces diíferens emplois par une Re
traite de trente années dans le Sémi
naire de S. Sulpice , ensorte, que toute
sa vie a été consacrée à Dieu , & qu'après
en avoir employé 1a meilleuxe par
Janvier. 17$©; itf
tíe à fa propre sanctification , il a con
sumé le reste à Instruction & au salut
du prochain dans des occupations diffi
ciles & laborieuses , où il a fait paroître
une pureté de moeurs un zele 8c
une çbariié dignes des premiers siéclesde
rÉglise. II avoit une Bibliothèque des
plus curieuses , des plus complètes 8C
d'un prix considérable , qu'il a donnée
par son Testament au Séminaire de saine
Louis de cette Ville*
L'Académie Royale de l'Histoire *
Lisbonne a élu , pour remplir la place
qui vaquoit par la mort de Dom Fran
çois de Souza , Commandant de la
Garde Allemande du Roy , Dom Gonçalve-
Manuel Galvaon de la Cerda ^
Genrilhomme de la Maison du Roy ,
Grand Alcade de 14 Ville de Torram
Commandeur de S. Barthelemi de Rabal
dans l'Ordte de Christ , Conseilles
du Conseil Ultramontain , & Député ai*
Conseil de la Maison de Bragance. Le
Roi ayant approuvé l' Election , le nou
vel Académicien s'est chargé cK'crire
l'Histoire des Rois Dom Pedro 8c Dom
Ferdinand.
Le 17. du mois dernier , le Comte
de Çlcimonc alla voir le Cabinet du
*tf .MERCURE DE FRONCE,
/îcúr Paul Lucas ,• célèbre Voyageur--;
ik y examina avec autant de discernement
que de plaisir les différentes curiosités
anciennes & modernes qui y font ras
semblées. Il s'arrêta fur touc à une belle
Figure antique de Ta Déesse Cerès, rap
portée depuis quelques années d*3ltheîles
, où elle fut trouvée près le Tem
ple de Minerve ; son corps est de mar
bre ; mais les extrémités , c'est- à-dire la
fête „ les pieds & les mains font de bron
ze ^ elle est assise sur une baze de jaspe
floride , 8c dans cette situation , elle a
environ, deux piés de. haut.
Voici un atticle également propre i
Enrichir ces nouvelles &c à faire briller
les Arts , puisque les bijoux vont deve
nir plus communs par la mine de diamans
qu'on a découverte au Brezil -, à ce
qu'on mande de Lisbonne , & qu'on
dit être trésriche. Ces Lettres ajoutent
que les derniers Vaisseaux revenus de la
Baye de Tous tes Saints , en ont ap
porté plusieurs , dans le nombre desquels
îl y en a un qui pefe brut le double da
goids du plus gros diamant qu'on con*
noisse en Kurope ; on l'a mis furie tour
pour le découvrir.
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Résumé : « Honoré Tournely, Docteur en Theogie de la Maison & Societé de Sorbonne [...] »
Le texte évoque plusieurs figures historiques et événements marquants. Honoré Tourncly, docteur en théologie de la Sorbonne, ancien professeur royal en théologie, chanoine de la Sainte Chapelle de Paris et de la Cathédrale d'Évreux, et censeur royal des livres, est décédé à Paris le 16 décembre à l'âge de 73 ans. Originaire d'Amiens, il était reconnu pour ses compétences en théologie et en sciences ecclésiastiques et avait composé plusieurs ouvrages de doctrine et de religion. Jean Bernard Qurscl, prêtre et docteur de Sorbonne, chanoine et grand pénitencier de l'église de Paris, est né et décédé dans cette ville le 10 janvier à l'âge de 65 ans. Il a été supérieur de la Communauté des Prêtres de Saint-Sulpice et a légué une bibliothèque précieuse au Séminaire de Sainte-Louis. L'Académie Royale de l'Histoire de Lisbonne a élu Dom Gonçalve-Manuel Galvaon de la Cerda pour remplacer Dom François de Souza. Dom Gonçalve, gentilhomme de la Maison du Roi et conseiller du Conseil Ultramontain, doit écrire l'histoire des rois Dom Pedro et Dom Ferdinand. Le Comte de Çlcimonc a visité le cabinet de Paul Lucas, examinant diverses curiosités, dont une figure antique de la déesse Cérès. Enfin, une découverte de mines de diamants au Brésil est mentionnée, avec des lettres de Lisbonne indiquant la présence de diamants de grande valeur.
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26
p. 125-126
JETTONS FRAPPÉS pour le premier jour de Janvier 1730. avec l'explication des Types &c.
Début :
I. TRESOR ROYAL. Le Soleil parcourant les Signes du Zodiaque. Legende. Ordine cuique suo. [...]
Mots clefs :
Jetons, Trésor royal, Parties casuelles, Chambre aux deniers, Extraordinaire des guerres, Ordinaire des guerres, Bâtiments du roi, Artillerie, Galères, Maison de la reine
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : JETTONS FRAPPÉS pour le premier jour de Janvier 1730. avec l'explication des Types &c.
ÌETTONS FR AFP E'S pour le
premier jour de Janvier 1730. avtc
l'explication des Types &c.
r. Trésor Royal.
Lc Soleil parcourant les Signes du Zo
diaque. Légende. Ordinc cuique suo.
II. Parties Casuelles.
Un Laurier & la Foudre qui tombe
d^ns le lointain. Légende. Solvic formidîne
cafus.
III. Chambre aux Deniers.-
Une Fortune avec un bandeau ôté de
dessus ses yeux & pendant \ laquelle
répand des pieces d'argent. Legìnde»-
Nec infeia-.
IV. Extraordinaires besGuerres.
•' Des Trompettes ornées de leurs Ban»
detojes. Légende. Pacem non Bella cienti-
V. Ordinaire des Guerres.
Un esiain d'Abeilles , qui environ
nent leur Roi. Légende. Major mole
animus.
lis MERCURE DE FRANCE.
VI. Basti ïíÊfJS du Roy.
Uri diamant taillé eh brillant , & ri
chement monté. Légende. Natura micat
& ane.
VIL Artillerie.
La Renommée tenant fa trompette., d*ô iì
pend une Banderole aux Armes du Dau-4
phin 5 plus des Feux & des Canons.
Légende. Regalis nuncia partus.
VIII. Marine.
Une Aigle qui donne la chasse à des.
Oiíeaux de proye. Légende. Majoribus
apt*.
IX. Galères;
Des Syrenes à la tète d'un Promontoire.
Légende. Délectant atque timentur.
X. Maxsok de la Reine.
Une Vigne chargée de quatre grap
pes , dont une est très-remarquable. Lí*
gendi. Nec vota fefellit.
premier jour de Janvier 1730. avtc
l'explication des Types &c.
r. Trésor Royal.
Lc Soleil parcourant les Signes du Zo
diaque. Légende. Ordinc cuique suo.
II. Parties Casuelles.
Un Laurier & la Foudre qui tombe
d^ns le lointain. Légende. Solvic formidîne
cafus.
III. Chambre aux Deniers.-
Une Fortune avec un bandeau ôté de
dessus ses yeux & pendant \ laquelle
répand des pieces d'argent. Legìnde»-
Nec infeia-.
IV. Extraordinaires besGuerres.
•' Des Trompettes ornées de leurs Ban»
detojes. Légende. Pacem non Bella cienti-
V. Ordinaire des Guerres.
Un esiain d'Abeilles , qui environ
nent leur Roi. Légende. Major mole
animus.
lis MERCURE DE FRANCE.
VI. Basti ïíÊfJS du Roy.
Uri diamant taillé eh brillant , & ri
chement monté. Légende. Natura micat
& ane.
VIL Artillerie.
La Renommée tenant fa trompette., d*ô iì
pend une Banderole aux Armes du Dau-4
phin 5 plus des Feux & des Canons.
Légende. Regalis nuncia partus.
VIII. Marine.
Une Aigle qui donne la chasse à des.
Oiíeaux de proye. Légende. Majoribus
apt*.
IX. Galères;
Des Syrenes à la tète d'un Promontoire.
Légende. Délectant atque timentur.
X. Maxsok de la Reine.
Une Vigne chargée de quatre grap
pes , dont une est très-remarquable. Lí*
gendi. Nec vota fefellit.
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Résumé : JETTONS FRAPPÉS pour le premier jour de Janvier 1730. avec l'explication des Types &c.
Le document de 1730 décrit les emblèmes et légendes associés aux différentes parties du Trésor Royal. Le Trésor Royal est représenté par le Soleil parcourant les Signes du Zodiaque, avec la légende 'Ordinæ cuique suo' (Chacun à son ordre). Les Parties Casuelles montrent un Laurier et la Foudre tombant au loin, avec la légende 'Solvic formidîne cafus' (La foudre redoutable est apaisée). La Chambre aux Deniers présente une Fortune avec un bandeau ôté de ses yeux, répandant des pièces d'argent, avec la légende 'Nec infeia-' (Ni trompeuse). Les Extraordinaires des Guerres sont illustrés par des Trompettes ornées de leurs banderoles, avec la légende 'Pacem non Bella cienti-' (Les guerres ne cherchent pas la paix). L'Ordinaire des Guerres montre un essaim d'abeilles entourant leur Roi, avec la légende 'Major mole animus' (Un grand esprit dans un petit corps). Les Bâtiments du Roy sont représentés par un diamant taillé en brillant et richement monté, avec la légende 'Natura micat & ane' (La nature brille et s'anime). L'Artillerie est illustrée par La Renommée tenant sa trompette, avec des Feux et des Canons, et la légende 'Regalis nuncia partus' (Messager royal de la naissance). La Marine montre une Aigle chassant des oiseaux de proie, avec la légende 'Majoribus apt*' (Apte aux plus grands). Les Galères présentent des Sirènes à la tête d'un Promontoire, avec la légende 'Délectant atque timentur' (Elles charment et effraient). Enfin, la Maison de la Reine est représentée par une Vigne chargée de quatre grappes, avec la légende 'Nec vota fefellit' (Les vœux ne sont pas déçus).
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27
p. 333
« IN ORTU Serenissimi Galliarum DELPHINI Gratulatio. Habita in Regio [...] »
Début :
IN ORTU Serenissimi Galliarum DELPHINI Gratulatio. Habita in Regio [...]
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : « IN ORTU Serenissimi Galliarum DELPHINI Gratulatio. Habita in Regio [...] »
IN o r tu Serenifimi Ga/liarum Delphini
Gramlaúo. Habita in Re^io
Ludovici Magni Collegio , à Carolo Poréc
, Societatis Jefn Sacerdote. Postridie
lins Septembris , anni Domini M.
DCC. XXIX. Vol. 4. Parisiis , sumptibus
Marci Bordelet , via Jacohoeâ , sub *
signo sancti Ignatii. M. DCC. XXX.
De Serenìssimo Delphino
Ludovici XV. Filio , in fpem Galliarum
crefcente. Oratio, Habita Idibus DecemÌtris
\ Anni M. DCC. XXIX. in Regio
Ludovici Magni Collegio Societatis Jt/ùt,
ab yÊgid. An. Xaverio de la Santé,,
ejusdem Societatis Sacerdote. VqI. in-4^
Parisiïs , sumptibus ejusdem M. Bordelec
&c. M. DCC. XXX.
Ces deux Discours qui ont été applau
dis lorsqu'ils ont été prononcés devant"
une illustre Assemblée , méritoient d'êrrç'
rendus publics ; ils méritent aujourd'hui1
á'être recherchés , 6c d'être iûs -avec uneattention
pactiçuliere.
Gramlaúo. Habita in Re^io
Ludovici Magni Collegio , à Carolo Poréc
, Societatis Jefn Sacerdote. Postridie
lins Septembris , anni Domini M.
DCC. XXIX. Vol. 4. Parisiis , sumptibus
Marci Bordelet , via Jacohoeâ , sub *
signo sancti Ignatii. M. DCC. XXX.
De Serenìssimo Delphino
Ludovici XV. Filio , in fpem Galliarum
crefcente. Oratio, Habita Idibus DecemÌtris
\ Anni M. DCC. XXIX. in Regio
Ludovici Magni Collegio Societatis Jt/ùt,
ab yÊgid. An. Xaverio de la Santé,,
ejusdem Societatis Sacerdote. VqI. in-4^
Parisiïs , sumptibus ejusdem M. Bordelec
&c. M. DCC. XXX.
Ces deux Discours qui ont été applau
dis lorsqu'ils ont été prononcés devant"
une illustre Assemblée , méritoient d'êrrç'
rendus publics ; ils méritent aujourd'hui1
á'être recherchés , 6c d'être iûs -avec uneattention
pactiçuliere.
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Résumé : « IN ORTU Serenissimi Galliarum DELPHINI Gratulatio. Habita in Regio [...] »
Le Collège Royal du Louvre à Paris a accueilli deux discours en 1729. Le premier, 'Ortu Serenifimi Galliarum Delphini', a été prononcé par un prêtre jésuite le 13 septembre et publié par Marc Bordelet. Le second, 'De Serenissimo Delphino Ludovici XV. Filio, in spem Galliarum crescente', a été prononcé par l'abbé Xavier de la Santé le 13 décembre et publié par le même éditeur. Les deux discours ont été acclamés par une assemblée illustre.
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28
p. 334
Histoire de la Ville & de l'Eglise de Frejus, [titre d'après la table]
Début :
HISTOIRE de la Ville & de l'Eglise de Frejus, par M. G. C. D. C. D. E. T. [...]
Mots clefs :
Histoire, Fréjus, Église de Fréjus
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : Histoire de la Ville & de l'Eglise de Frejus, [titre d'après la table]
Histoire de la Ville & de l'Eglise
de Frejus , par M. G. C. D. C. D. E. T.
Tome i. de 278. pages , & Tome a*
de 2-6. pages. 1. Vol. in-n. A Paris ,
chez. La Veuve Delaulne , Rué des Noyerss
Cette Histoire dédiée à S. E. M. le
Cardinal de Fleury est précédée d'unePréface
instructive , & la Préface est suivie
de PApprobation de M. Tourncly , par
laquelle ce Docteur déclare que l'Histoire
de la Ville & de l'Eglise de Frejus
lui a paru fidèle , exacte & curieuse.
»» L'Histoire particulière d'une Province
» ou d'une Ville , dit-il , jette souvent
5) un grand jour sur PHistoire generale
» de tout un Royaume. Un Auteur atta*
»ché à creuser Porigine d'une Ville,
■•«trouve souvent dequoi débrouiller cer-
» tains faits que l'obscurité des tems les
» plus reculés a dérobé à notre connoisj>
sance. C'est ce que l'Auteur de cette
f Histoire a heureusement exécuté , en
«donnant à sa Patrie un juste tribut de
» sa reconnoiffance ; il laisse au Public
»des preuves certaines d'une érudition
»peu commune.
de Frejus , par M. G. C. D. C. D. E. T.
Tome i. de 278. pages , & Tome a*
de 2-6. pages. 1. Vol. in-n. A Paris ,
chez. La Veuve Delaulne , Rué des Noyerss
Cette Histoire dédiée à S. E. M. le
Cardinal de Fleury est précédée d'unePréface
instructive , & la Préface est suivie
de PApprobation de M. Tourncly , par
laquelle ce Docteur déclare que l'Histoire
de la Ville & de l'Eglise de Frejus
lui a paru fidèle , exacte & curieuse.
»» L'Histoire particulière d'une Province
» ou d'une Ville , dit-il , jette souvent
5) un grand jour sur PHistoire generale
» de tout un Royaume. Un Auteur atta*
»ché à creuser Porigine d'une Ville,
■•«trouve souvent dequoi débrouiller cer-
» tains faits que l'obscurité des tems les
» plus reculés a dérobé à notre connoisj>
sance. C'est ce que l'Auteur de cette
f Histoire a heureusement exécuté , en
«donnant à sa Patrie un juste tribut de
» sa reconnoiffance ; il laisse au Public
»des preuves certaines d'une érudition
»peu commune.
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Résumé : Histoire de la Ville & de l'Eglise de Frejus, [titre d'après la table]
L'ouvrage 'Histoire de la Ville & de l'Eglise de Frejus' se compose de deux tomes : le premier de 278 pages et le second de 26 pages. Publié à Paris chez La Veuve Delaulne, rue des Noyers, il est dédié à Son Éminence Monseigneur le Cardinal de Fleury. L'ouvrage est précédé d'une préface instructive et suivi de l'approbation de M. Tourncly, qui le juge fidèle, exact et curieux. Tourncly souligne que l'étude d'une province ou d'une ville peut éclairer l'histoire générale d'un royaume en révélant des faits obscurs des temps anciens. L'auteur a ainsi apporté une contribution érudite à la connaissance de sa patrie.
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29
p. 334-336
« On nous écrit de Londres que les Libraires Innys, Prevôt, du Noyer & [...] »
Début :
On nous écrit de Londres que les Libraires Innys, Prevôt, du Noyer & [...]
Mots clefs :
Mahomet, Cantates
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : « On nous écrit de Londres que les Libraires Innys, Prevôt, du Noyer & [...] »
On nous écrit de Londres que les
Libraires Innys , Prevòt , du Noyer &
JBriiadlci acheyent d'imprimer l'Histoin
j.
FEVRIER. 173 a. 3jf
de Mahomet , composée par le. Comte
de Boulainvilliers , du moins pour lesdeux
premiers Livres , car le troifie'me
& dernier Livre est d'une autre main , la
mort ayant surpris l' Auteur fur la fin de
son travail. On ttouvera dans le premier
Livre , outre une Description de toute
PArabie , une Relation des moeurs dés
Arabes , & des Reflexions fur la Reli
gion & les Coutumes des Mahométans,,
une Description particulière des Villes
de la Mecque & Medine. On verra dans
le second la Généalogie & la Vie du pré
tendu Prophète jusqu'au tems de YHegire.
Le dernier Livre expose ce qui s'est passé
par rapport à Mahomet , depuis cette*
Epoque jusqu'à l'année de sa mort. Oa
imprime cet Ouvrage sur du grand í£
du petit papier ; on le vendra une Gui*
nçe le grand papier , & une demie Gui*;
née le petit»
M. Bergiron de Briou, l'un de ceu*
qrfi a le plus contribué à l 'établissement
de l' Académie des Beaux- Arts de Lyon ,
& qui a conduit les Concerts pendant six
années entières , avec autant de succès
que s'il éroit Musicien de profession ,
•vient de donner au Public un Recueil dè
Cantates Françoifes de. fa composition qu'il
» fait graver. Cet Ouvrage se vend eti
5^ MERCURE DE FRANCE
Blanc sept livres dix sols. A Lyon , chez?
Thomas y i Marchand Parfumeur , Rué
Mercière , vis -à'- vis S. Antoine , &
a Paris', chez. Beivin , Rue saint Ho
nore , k la Règle d'or. Les paroles de
cet Ouvrage (ont de differens Auteurs^
Il y a plusieurs sujets qui n'ont jamais été'
traités en Poésie de ce genre là.
Libraires Innys , Prevòt , du Noyer &
JBriiadlci acheyent d'imprimer l'Histoin
j.
FEVRIER. 173 a. 3jf
de Mahomet , composée par le. Comte
de Boulainvilliers , du moins pour lesdeux
premiers Livres , car le troifie'me
& dernier Livre est d'une autre main , la
mort ayant surpris l' Auteur fur la fin de
son travail. On ttouvera dans le premier
Livre , outre une Description de toute
PArabie , une Relation des moeurs dés
Arabes , & des Reflexions fur la Reli
gion & les Coutumes des Mahométans,,
une Description particulière des Villes
de la Mecque & Medine. On verra dans
le second la Généalogie & la Vie du pré
tendu Prophète jusqu'au tems de YHegire.
Le dernier Livre expose ce qui s'est passé
par rapport à Mahomet , depuis cette*
Epoque jusqu'à l'année de sa mort. Oa
imprime cet Ouvrage sur du grand í£
du petit papier ; on le vendra une Gui*
nçe le grand papier , & une demie Gui*;
née le petit»
M. Bergiron de Briou, l'un de ceu*
qrfi a le plus contribué à l 'établissement
de l' Académie des Beaux- Arts de Lyon ,
& qui a conduit les Concerts pendant six
années entières , avec autant de succès
que s'il éroit Musicien de profession ,
•vient de donner au Public un Recueil dè
Cantates Françoifes de. fa composition qu'il
» fait graver. Cet Ouvrage se vend eti
5^ MERCURE DE FRANCE
Blanc sept livres dix sols. A Lyon , chez?
Thomas y i Marchand Parfumeur , Rué
Mercière , vis -à'- vis S. Antoine , &
a Paris', chez. Beivin , Rue saint Ho
nore , k la Règle d'or. Les paroles de
cet Ouvrage (ont de differens Auteurs^
Il y a plusieurs sujets qui n'ont jamais été'
traités en Poésie de ce genre là.
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Résumé : « On nous écrit de Londres que les Libraires Innys, Prevôt, du Noyer & [...] »
Le texte décrit l'achèvement de l'impression de l'Histoire de Mahomet par les libraires londoniens Innys, Prévôt, du Noyer et J. Briadlci. L'ouvrage, composé par le Comte de Boulainvilliers, comprend les deux premiers livres, tandis que le troisième et dernier livre est rédigé par un autre auteur en raison du décès de Boulainvilliers. Le premier livre présente une description de l'Arabie, des mœurs arabes, et des réflexions sur la religion et les coutumes mahométanes, ainsi que des descriptions des villes de La Mecque et Médine. Le second livre traite de la généalogie et de la vie de Mahomet jusqu'à l'Hégire. Le dernier livre couvre la période de l'Hégire jusqu'à la mort de Mahomet. L'ouvrage est imprimé sur grand et petit papier, vendu respectivement une guinée et une demi-guinée. Par ailleurs, M. Bergiron de Briou, contributeur majeur à l'Académie des Beaux-Arts de Lyon et directeur des Concerts pendant six ans, a publié un recueil de cantates françaises. Cet ouvrage, vendu cinq livres dix sols à Lyon et à Paris, contient des paroles de différents auteurs et traite de sujets inédits en poésie.
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30
p. 336-337
Réponse aux quatre Mémoires du Comte d'Orval, [titre d'après la table]
Début :
RÉPONSE GENERALE aux quatre Mémoires que le Comte d'Orval vient d'ajoûter [...]
Mots clefs :
Édit
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : Réponse aux quatre Mémoires du Comte d'Orval, [titre d'après la table]
Re'ponse Gêner ai n aux quatre Mé
moires que le Comte d'Otval vient d'a
jouter a cinq1 qui av oient précédé. Bro--
ehure Fol. de 20. pages. De l'Imprimerie
de Ph. NiLottin , Rue S. Jacques , à la=
Vérité ,1719.
Cette nouvelle Réponse est divisée estdeux
parties , dont la première exposeles
anciennes Règles des Pairies avant
l'Edit de 17 ï 1. & la seconde marque'
les dispositions de ce même tdir. On ex»
cederoir les bornes fi on entroit ici dans*
lé détail de ce que renferment ces deux
Parties. Le Deffenseur de M. le Duc de-
Sully n'y oublie rien d'essentiel , & ré
pond avec autant de clarté que de pré
cision à toutes les objections. Quoique'
la question dont il s'agit dans cette affai
re soit importante , & qu'elle paroisse
susceptible de plusieurs points de vue,
l'Auteur a sçû , pour ainsi dire , là sim
plifier } on en jugera par les tergies quiFEVRIER.
1750; jjjr
ft trouvent à la première page dans le
Préliminaire de la Réponse gene'rale.
Une vue plus simple encore, suffit ,
clic- il , pour la décision. Si le Comte d'Or-
Val.puisnéjpeuc prendre la qualité d'Aîné
des mâles descendus de Maximìlien de
EethutH, son droit est bon, mais si le Duc
de Sully , reconnu l'Ainé d'une Maison , ,
dont la première Branche descend de
Maximilien de Bcthune , ne peut avoir
cette qualité sans être nécessairement'
YAtnè des mâles descendus du même Ma
ximilien-, la cause est'décidée en sa fa
veur par un texte formel dans PArticle*
7. de l'Edit.-
moires que le Comte d'Otval vient d'a
jouter a cinq1 qui av oient précédé. Bro--
ehure Fol. de 20. pages. De l'Imprimerie
de Ph. NiLottin , Rue S. Jacques , à la=
Vérité ,1719.
Cette nouvelle Réponse est divisée estdeux
parties , dont la première exposeles
anciennes Règles des Pairies avant
l'Edit de 17 ï 1. & la seconde marque'
les dispositions de ce même tdir. On ex»
cederoir les bornes fi on entroit ici dans*
lé détail de ce que renferment ces deux
Parties. Le Deffenseur de M. le Duc de-
Sully n'y oublie rien d'essentiel , & ré
pond avec autant de clarté que de pré
cision à toutes les objections. Quoique'
la question dont il s'agit dans cette affai
re soit importante , & qu'elle paroisse
susceptible de plusieurs points de vue,
l'Auteur a sçû , pour ainsi dire , là sim
plifier } on en jugera par les tergies quiFEVRIER.
1750; jjjr
ft trouvent à la première page dans le
Préliminaire de la Réponse gene'rale.
Une vue plus simple encore, suffit ,
clic- il , pour la décision. Si le Comte d'Or-
Val.puisnéjpeuc prendre la qualité d'Aîné
des mâles descendus de Maximìlien de
EethutH, son droit est bon, mais si le Duc
de Sully , reconnu l'Ainé d'une Maison , ,
dont la première Branche descend de
Maximilien de Bcthune , ne peut avoir
cette qualité sans être nécessairement'
YAtnè des mâles descendus du même Ma
ximilien-, la cause est'décidée en sa fa
veur par un texte formel dans PArticle*
7. de l'Edit.-
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Résumé : Réponse aux quatre Mémoires du Comte d'Orval, [titre d'après la table]
Le document, publié en 1719 par Ph. Nilottin, répond aux mémoires du Comte d'Orval concernant les pairies. Il est structuré en deux parties : la première expose les anciennes règles des pairies avant l'Édit de 1711, et la seconde présente les dispositions de cet édit. L'auteur, soutenant le Duc de Sully, clarifie les objections soulevées. La question, complexe, est simplifiée pour une meilleure compréhension. L'auteur affirme que si le Comte d'Orval, puîné, peut revendiquer la qualité d'aîné des mâles descendants de Maximilien de Béthune, son droit est valide. Cependant, si le Duc de Sully, reconnu comme l'aîné d'une maison dont la première branche descend de Maximilien de Béthune, ne peut avoir cette qualité sans être nécessairement l'aîné des mâles descendants du même Maximilien, l'Article 7 de l'Édit tranche en faveur du Duc de Sully.
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31
p. 337-339
« OEUVRES DIVERSES de M. l'Abbé de Saint Pierre. Tome second, contenant [...] »
Début :
OEUVRES DIVERSES de M. l'Abbé de Saint Pierre. Tome second, contenant [...]
Mots clefs :
Abbé Saint-Pierre
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : « OEUVRES DIVERSES de M. l'Abbé de Saint Pierre. Tome second, contenant [...] »
Oeuvres Diverses de M. l'Abbë^
de Saint Pierre. Tome second , contenant
t". Un projet pour rendre les Sermons -
plus utiles; i". Un Projet pour perfec
tionner l'éducation domestique des Prin
ces & des Grands Seigneurs. 2°« Un '
Projet pour perfectionner l'éducation des ;
Filles. 40 Observations fur le dessein
d'établir un Bureau perpétuel pour l'édu
cation publique des Collèges* j'Un Pro
jet pour sendre les Spectacles plus utiles >
àM'État. 6°. Un Projet pour mieux met
tre en oeuvre le désir de la distinctionentre
pareils. 1. vol. in- 11. de 2^ «r<» -
pages. A P^ris , tIh% Briajfon , Rué S .
>5S MERCURE DE FRANCE;
Jacques > a la Science 1730.
On continue de remarquer dans ce zì
Volume des Oeuvres de M. l'Abbé de
Saint Pierre les sentimens d'un Philosophe
chrétien, les intentions louables d'un bon
Citoyen , & les talens d'un Ecrivain ,
distingué dans la bonne Littérature.
Coignard imprime actuellement avec
beaucoup de foin Sc de diligence le troi
sième & dernier Tome des Oeuvres de
S. Basile . dont l'Edition , d'abord entre
prise par Dom Julien Garnier , Bénédic
tin de S. Germain des Prez , a été con
tinuée , & mise dans fa perfection pat
le R. P. Dom Prudent Maran , Reli
gieux du même Monastère. L'Eglife ga
gnera roûjours à la publication de pareils
Ouvrages , Sc la République des Lettres
fera en quelque raçon dédommagée de
tant de Livres frivoles qui l'inondent
depuis quelque tems , Sc dont on ne fait
l'annonce qu'à regret.
-
Re'ponse à la Lettre du Gentilhom
me Perigourdin , par uneRéfutation juste
d'un nouveau Livre de Lettres. & de la
Grammaire Françoise de M. de Grimarest
, Maître de Langues à Paris, à la
quelle l' Auteur oppose fa Grammaire
Françoise en faveur des Etrangers. Ou
vrage
FEVRIER. 1730.
rrage dédié aux Sçavans. Par M. de la»
Lande , Interprète ordinaire du Roi 4
Professeur des Langues Françoise , Ita^
lienne , de Géohraphie & d'Histoire. 1 j
vol. K 2. de 41 j. pages. A Paris , cheà
U Veuve de Pierre Ribou. M. DCC*
XXX.
de Saint Pierre. Tome second , contenant
t". Un projet pour rendre les Sermons -
plus utiles; i". Un Projet pour perfec
tionner l'éducation domestique des Prin
ces & des Grands Seigneurs. 2°« Un '
Projet pour perfectionner l'éducation des ;
Filles. 40 Observations fur le dessein
d'établir un Bureau perpétuel pour l'édu
cation publique des Collèges* j'Un Pro
jet pour sendre les Spectacles plus utiles >
àM'État. 6°. Un Projet pour mieux met
tre en oeuvre le désir de la distinctionentre
pareils. 1. vol. in- 11. de 2^ «r<» -
pages. A P^ris , tIh% Briajfon , Rué S .
>5S MERCURE DE FRANCE;
Jacques > a la Science 1730.
On continue de remarquer dans ce zì
Volume des Oeuvres de M. l'Abbé de
Saint Pierre les sentimens d'un Philosophe
chrétien, les intentions louables d'un bon
Citoyen , & les talens d'un Ecrivain ,
distingué dans la bonne Littérature.
Coignard imprime actuellement avec
beaucoup de foin Sc de diligence le troi
sième & dernier Tome des Oeuvres de
S. Basile . dont l'Edition , d'abord entre
prise par Dom Julien Garnier , Bénédic
tin de S. Germain des Prez , a été con
tinuée , & mise dans fa perfection pat
le R. P. Dom Prudent Maran , Reli
gieux du même Monastère. L'Eglife ga
gnera roûjours à la publication de pareils
Ouvrages , Sc la République des Lettres
fera en quelque raçon dédommagée de
tant de Livres frivoles qui l'inondent
depuis quelque tems , Sc dont on ne fait
l'annonce qu'à regret.
-
Re'ponse à la Lettre du Gentilhom
me Perigourdin , par uneRéfutation juste
d'un nouveau Livre de Lettres. & de la
Grammaire Françoise de M. de Grimarest
, Maître de Langues à Paris, à la
quelle l' Auteur oppose fa Grammaire
Françoise en faveur des Etrangers. Ou
vrage
FEVRIER. 1730.
rrage dédié aux Sçavans. Par M. de la»
Lande , Interprète ordinaire du Roi 4
Professeur des Langues Françoise , Ita^
lienne , de Géohraphie & d'Histoire. 1 j
vol. K 2. de 41 j. pages. A Paris , cheà
U Veuve de Pierre Ribou. M. DCC*
XXX.
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Résumé : « OEUVRES DIVERSES de M. l'Abbé de Saint Pierre. Tome second, contenant [...] »
Le texte présente diverses œuvres de l'Abbé de Saint-Pierre, notamment dans le second tome de ses 'Œuvres Diverses', publié à Paris en 1730 par Briasson. Ce volume inclut plusieurs projets visant à améliorer la société, tels qu'un projet pour rendre les sermons plus utiles, un projet pour perfectionner l'éducation domestique des princes et des grands seigneurs, un projet pour perfectionner l'éducation des filles, des observations sur l'établissement d'un bureau perpétuel pour l'éducation publique des collèges, un projet pour rendre les spectacles plus utiles à l'État, et un projet pour mieux mettre en œuvre le désir de distinction entre pairs. L'ouvrage est salué pour ses sentiments philosophiques chrétiens, les intentions louables d'un bon citoyen, et les talents littéraires de l'auteur. Le texte mentionne également la publication en cours du troisième et dernier tome des œuvres de Saint Basile, entreprise par Dom Julien Garnier et continuée par Dom Prudent Maran. Cette édition est appréciée pour son utilité tant pour l'Église que pour la République des Lettres. Enfin, le texte fait référence à une réponse à une lettre d'un gentilhomme Périgourdin, réfutant un nouveau livre de lettres et de grammaire française de M. de Grimarest, et à un ouvrage de grammaire française dédié aux savants par M. de La Lande, publié en 1730.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
Fermer
32
p. 339-351
Mémoires pour servir à l'Histoire des Hommes Illustres, [titre d'après la table]
Début :
MEMOIRES pour servir à l'Histoire des Hommes Illustres dans la Republique [...]
Mots clefs :
Auteurs, Roi, Mémoires, Hommes illustres, Ouvrages, Histoire, Belles-lettres, Savants, Guillaume Budé, Sciences
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : Mémoires pour servir à l'Histoire des Hommes Illustres, [titre d'après la table]
Mémoires pour servira l'Histoire
des Hommes Illustres dans la République
des Lettres > avec un Catalogue raisonné
de leurs Ouvrages , tome 8 . de 40 8 . pages
fans les Tables. A Paris , chez. Bnaffon „
rué S. làcques , a la Science. 1730.
. A la tête de ce 8 e. volume est un coure
Avertissement , qui apprend au Lecteut
une chose auíïl agréable que nécessaire á
l'égard de ceux qui aiment Inexactitude Sc
la perfection dans les entreprises Litté
raires. L' Auteur de ces Mémoires se pré
pare, nous dit-on , à donner dans le di
xième vol. qui paroîtra fur la fin du mois
de Décembre 1729. les corrections fur les
neuf vol. qui le précédent ^ avec les Ad
ditions qu'on lui a déja données. Il invite
de plus ceux qui auront reconnu quelque
faute , quelque îegere qu'elle puisse être ,
ou qui sçauront <juelques faits oubliez ,
ou enfin qui auront quelques Additions, à
les lui communiquer , se chargeant d'in
struire le Public du nom de ceux dont il
auxar
34© MERCURE Í)E FRANGÉ,
aura receu des remarques utiles. On aver»
tic aussi que le dixième vol. contiendra en
core des Tables générales , Alphabéti
que, Nécrologique ì 6c selon l'ordre des
Matières de ce qui est contenu dans les
neuf premiers vol enfin qu'on pourrs
s'addrefler au Libraire qui vend ce Livre ^
pour tout ce qu'on voudra faire tenir ìt
l'Auteur.
Nous profiterons de l'invitation conte
nue dans cet Avertissement , pour conti
nuer de parler avec franchise en faveur de
la vérité, & pour fa perfection de cet~Ou->
Vrage , quand l'occaíìon s'en présentera.1
Le 7e. vol. en offroit une , mais il n'étfoit
pas encore rems de publier notre Re
niai que , qui n'auroit pu passer alors que
pour une conjecture. Nous. avons depuisdécouvert
que cette Remarque peut être
solidement appuyée. Voici de quoi il s'a
git1. Dans le Catalogue des Ouvrages
d'André Ducheshe , qui est à la fin du
Mémoire quile concerne dans le 7e. tome
pag. 32}'. on trouve art. 6. le Titre qui
fuit : Les Antiquitez. & Recherches des
Villes , Châteaux & Places remarquables
de toute la France■", suivant l'ordre des huit
Parlement. Paris i (íi&. in-%. On ajoute
que' cettepremiere Edition a été suivie de
celles dis années 16 14. 1611. 1619.
iôji. 1637. úv8. Item, rêvât s corri'
g"*
Lévrier. 1730. 3 4 r
gées & augmentées par François Ducbejhe.
Paris 1 £47. in 8.& 166%. z. vol.in-ii.'
L'Arciclc finit par ces paroles Ce Livre
est mal écrit , mais il contient des choses;
curieuses , la derniere Edition que Duchesne
le Fils a procure'e est la meilleure.*
Nous avons toujours cru que cet Ou
vrage, quoique publié sous le nom d'An
dré Duchesne , n'étoit point de ce célèbre'
Auteur. II ne faut que le lire avec une*'
médiocre attention pour s'en appercevoic
: Mauvais stile, défaut de critique ,>
excès de crédulité , tout sent une maint*
qui ne cherche qu'à accumuler des Phra
ses , pour produire enfin un Livre com
posé de choses communes , & qu'on trou
ve dans plusieurs autres Ouvrages', eo-'
qui est bien éloigné du génie & de la ca
pacité d'André Duchesne.
Mais ce qui a achevé de nous con
vaincre fur ce point , c'est le témoignage
d'un Sçavant du premier ordre & des plus
respectables. Il faut d'abord observer que
la première Edition de ce Livre n'est pas
celle de.i 6 l e. marquée ci dessus par no
tre Editeur. Il s'en trouve une autre de
1609. dont il y a un exemplaire dans la
Bibliothèque de S. Germain des Prez ,
faite à Paris, chez Jean Petit Pas. En
second lieu, on lit à la tête de cet Exem
plaire de 1609. les paroles qui suivent,
cuites -
$4* MERCURE DE FRANGÉ,
éiîrites de la main du célèbre Dom' Lire
Dachery ^ contemporain & ami d' André?
Ducheíne.
Ce présent Livre n'ejì point de M. Ditchefìte
, je Pai ffudesà propre bouche r
ifant venu voir quelque chose k notre Bibliothequei
On P a mis fous son nom pour
le mieux vendre , parce que de soi il nevaut
rien , ni pour l' Histoire ni pour le
Stile. Le 19. Avril 1640.
Après une attestation si précise , on ne
peut s'empêcher de convenir de ^impo
sture , laquelle a continué àvec plus d»
facilité après la mort de l' Auteur dans:
les Editions qui ont suivi , jusqu'à sou
tenir que les deux dernieres ont été re
vues & corrigées par F. Duchesne sort
Fils, &c. Quand même il seroit vrai que
le Fils ait eu quelque part à ces dernieres
Editions , ce qui est extrêmement dou
teux , il doit toujours passer pour certaia
que l'Ouvrage original n'est point de son
Père : Au reste l' Auteur des Mémoires
n'a erré Ià dessus qu'après le P. le Long ,
qui l'acopié fur l'article d'André Duches
ne , & après plusieurs autres.
Ce n'est pas la première fois que les1
Libraires , même quelques Auteurs en
ont imposé au Public , en mettant ut»
fiom respectable à la tête d'un Ouvrage
médiocre dans la vue de l'acrediter : C'est
ainsi
FEVRIER. 1730. î4j
•insi qu'on a vu paroître en l'année
1719. un Livre fort superficiel, sous le
nom de M. l'Abbé de Bellegarde , qui
ccrit si poliment , & qui a donné tant de
bons Ouvrages , lequei nous a assure' n'a»-
voir aucune part à celui dor.t on vient de
parler. Mais revenons à notre 8e. vol.
des Mémoires pour l'Histoire des Hom
mes Illustres , Sec. Ce vol. contient la
Vie & le Catalogue des Ouvrages de 37.
Sçavans, dont voici les noms.
Léon Allatius , Emeri Bigot , Lazare
André Bocquillot , Guillaume Budé , Ni*
col. Calliachi , Charles du Cange , Jean
Cocceius , Jacques Cujas , Jean Donne ,
Caffandre Fedele , Claude Fleury , Théo*
phi le Foltngo , Jean Gallois , Th. Qatar
keryijean Gravi us , Nicol. Hartfoel(er ,
Jean Htnn Hottinger , Jacques le Paulmier
de Grantemefnil , Barth. Platine ,
Jean Jovien Pontan , Louis Pontico VirUr
nio , Guill. Poftcl > Etien. Rajficod , Abel
de sainte Marthe Père & Fils , jîbel Louis
de sainte Marthe , Charles de sainte Mar
the , Claude de sainte Marthe , Pierre Sce-r
vole de sainte Marthe , Scevole de saints
Marthe , Scevole & Louis de sainte Mar
the , Jacques Sannazar , Jean-Marie de
la Marque Tilladet , Sebafiien Vaillants
Çharles'VerarÂQ. ..f . '. . v .1
1/ Article. de Guillaume Budé nous »
fan»
tajf. MERCURE* DE PRANOS.
j>aru être l'un des plus curieux de ce vdj.
'& nous croyons que nos Lecteurs nous
^■sçauront gré de le trouver ici , tel que
l'Auteur des Mémoires Ta présenté au
public. Guillaume Budé , ( en Latin Budoeus)
naquit à Paris l'an 14.67. de Jeajn
JBudé , Seigneur d'Yerre , de Villers fur
Marne , & de Marly , Grand-Audianciex
en la Chancellerie de France , & de Ca
therine le Picart*
\ On lui donna des Maîtres dès-qu'il pa,-
lut capable d'apprendre quelque choses
mais la barbarie qui regnoit alors dans lc$
.Collèges , le dégoûta , Ôc l'empêcha de
faire de grands progr.es. C'étoit la cou
tume de pafler à l'étude da Droit , dè$
qu'on sçavoit un peu de Latin , il la sui
vit comme les autres, & alla à Orléans
pour ce sujet ; mais il . y demeura trois ans
fans y rien apprendre. Il n'entendoit pres-
,que point les Auteurs Latins , il n'çtoit
J>as par conséquent eu état de comprendre
es Ecrits & les Leçons de ses Professeurs.
Ainsi il revint à Paris a,ussi ignorant qu'il
,«n éroit parti , & plus dégoûté de l'étude
jqu'il ne l'étoit auparavant. ' . ■
Les plaisirs firent alors toute son occu
pation , ôc il s'adonna particulièrement £
îa chaffe ; mais lorsque le premier feu de
la jeunesse se fût rallenti en lui , il se sentit
coat d'un coup saisi d'une oasEon si vios
FEVRIER. 175©. ?4I
tente pour l'étude , qu'il s'y donna avec
une ardeur inexprimable. Il renonça dès*
j lors à tous les divertissemens & à toutes
j les compagnies ; & regardant comme per
du tout le tems qui n'étoit point employé
àl'étude , il regrettoitles heures qu'il étoit
obligé de donner à (es repas & à son som
meil.
Ce qu'il y a voit de fâcheux pour lui t
1 c'est qu'il n'avoit personne qui pût le dí*
íiger dans ses études, & lui montrer la
route qu'il devojt tenir pour ne poinc
perdre un tems qui lui étoit si précieux»
îl ne fçavoit quels étoient les Auteurs
qu'il de voit lire les premiers , & il se trompoit
souvent dans le choix qu'il en faisoit.
Ce ne fut que dans la fuite , qu'il
apprit par fa propre expérience , & pat
son propre gout , ceux qu'il devoit préfé
rer aux autres. Ainsi il ne dut qu'à luimême
les progtès qu'il fit , par son appli-
I cation assidue dans les Belles-Lettres.
II ne fut non plus redevable qu'à son
travail de la connoissance qu'il acquk de
ia Langue Grecque , il eût, à la vérité, un
Maître nommé George Hermonyme , qui
L se disok natif de Lacédémone , "mais qui
ne sçachant pas grand chose ., ne pouvoit
lui en apprendre beaucoup. Quelques en
tretiens qu'il eut avec Jean Lascaris lui
furent plus utiles , . & les instructions dç
* 4* MERCURE DE FRANCE,
ce grand homme lui soumirent les moy em
d'avancer avec plus de succès dans les
çonnoiffances qu'il s'étoit proposé d'ac
quérir.
Les Belles -Lettres ne l'occuperent pas
jtellement, qu'il négligeât les autres Scien
ces» U apprit les Mathématiques de Jean
Faber, dont il épuisa bientôt le sçavoir ,
par la facilité qu'il ayoit à comprendre
tout ce qu'il lui disoit.
Cependant son Père n« le vòïoit qu'ar
yec peine attaché si fort à l'ctude , appré
hendant que cer attachement ne préjudifiât
à ses affaires domestiques , & ne nui
sît à fa santé ; mais tout ce qu'il pût lui
dire fur ce sujet fut inutile , fa passion
l'emporta fur les remontrances. Au reste
íes craintes de son Pere n'eureqt lieu qu'en
partie ; car il ne négligea jamais ses affai
res , il eut foin au contraire de se parta
gé» entre-elles & ses études. Mais fa santé
en souffrit , car son assiduité au travail lui
procura une maladie , qui le tourmenta à
différentes reprises , pendant plus de vingt
»ns , &c qui le rendit mélancolique & cha
grin. Le triste état où il se trouv,oit alors,
n'étoit point capable de le dégoûter de
J'érude , il profìtojt des niomens de relâ
che qu'il avoit, pour s'y livrer de nou
veau. C'est même pendant cc tems - là
qu'il a composé la plupart de ses QuÏJWgefe
Quelque*
TEVR1ER. 1730. ?4f
Quelques Auteurs on mis en question :
S'il étoit à propos pour un Homme de
Lettres de íe marier , & se sont servi de
Pexemple de Budé pour soutenir l'affirmative.
Il se maria en effet , & si l'on et»
croit un de ces Auteurs > fa femme bienloin
de l'empêcher d'étudier , lui servoit
de second , en lui cherchant les passages ,
& les Livres dont il avoit «besoin, Il falloir,
^u'il l'eût connue de ce goût-là des avant
ion mariage , puisque, le jeùr même de
ses noces il se de'roba trois heures ait
moins , pour les passer avec ses Livres.
Louis le Roy , de'crit ainsi la manière,
dont il avoit coutume de passer lá jour
née : En se levant, il se mettoit au travail,
& étudioit jusqu'à l'heure de dîner j avant
que de se mettre à table , il fáisoit un peu
d'exercice pour se donner de l'appetit.
Après le repas, il passoit deux heures »
Causer avec sa famille , ou ses amis , après
quoi il recommençoit à travailler jusqu'à»
souper. Comme ce repas íe saisott ordi
nairement fort tard , i! ne faisoit jamais
rien après. Ii avoit une Maison de Cam
pagne à saint Maur , où il demeuroic assez
volontiers , parce que son e'rude n'y étoiç
point interrompue par des visites , com
me à la Ville.
t II vécut fort long-tems dans l'obscuriré
{Le son Cabinet , mais son rne'rir,e j'eq tira:
$4 S MERCURE DE FRANCE.
Qay de Rochefort , Chancelier de Fran.
çe , le fit çonnoître au Roy Charles VIII.»
qui voalut le voir , Sc le fie venir auprès
de luiî mais il ne vécut pas assez après
çela, pour lui faire du bien, .. i
Louis XIL successeur de Charles, l'en»,
voya deux fois en Italie pour quelques;
négociations , & le mit ensuite au nombre,
de íes Secrétaires. 11 youlur aussi le fairç,
Conseiller au, Parlement de Paris ; maiç.
Budé refusa cette Charge , qui lui aurpir^
çauíé trop de distractions, ÔC qui lui auroit
enlevé un tems , qu'il aimoit mieu%
donner à ses études.
II se vit cependanc dans la fuite exposd
à ces distractions qu'il craignoit. Le Roy
Fcançois I. qui aimoit les Gens de Lettres,
k fit venir auprès de lui à Ardres » où
5'e'toit rendu en 1520. pour s'aboucher,
avec le Roy d'Angleterre. L' Auteur de fa.
vie remarque , que ce fut alors pour 1%
première fois que Budé eut accès auprès
de lui : ce qui détruit cç que Yarillas aavancé
dans son Histoire da François I<
(a) que ce Prince l'envoya à Rome etj
Ambassade en iji 5. auprès du Pap©
Léon X. fait suppose par cet Auteur ,
qu'iL accompagne d'une reflexion , qui
n'est pas plus vraie. » Budé, dit-il , n'ér
«toit pas mal adroit co négociation ,
Çà) 144$ u fi i -; "---.-< -i
\i'i.< C « quoiqu'il
I 'J TE V RIE R. 17300 j4f
B'qqoiqu'il eut vécu dans Paris , fans au-
» cre conversation que celle de ses Livres, «c
| -Comment Varillas a-r-il pu parler ainsi,
puisque Budé avoit déja e'té deux fois ea
! Italie pour différentes négociations ?
I François I. ayant pris gout à la convec*
/ation de Budé , voulut ,1'avoir toujours
attprès de lui , lui confia le foin de fa Bi
bliothèque , & lui donna une Charge de
Maître des Requêtes , dont il fut pourvu
}e2 I. Août 1522. La. Ville de Paris l'é*
lût la même anne'e Prevôc des Mar»
chands. . • ,
• Il aimoit trop les Sciences , pour ne pas
faire servir à leur avantage le crédit qu'il
> atoit auprès du Roy > il fut un des prin
cipaux Promoteurs de l'érection du CoU
lege Royal , & de la Fondation des Chai-s
res , qui y fur faite fous le Règne ^ de
François I.
, Il se brouilla avec Antoine du Prat t
Chancelier de France , ce qui l'obligea
pendant quelque temsà n'aller à la Cour,
qu'autanc que le devoir de fa Charge l'y
engageoit. M? is ce tems ne dura pas ; car
Guillaume. Po;;et qui l'aimoit , ayant e'té
fait Chancelier , voulut qu'il demeurât
continuellement auprès de lui.
Un voyage qu'il fit avec lui en 15 40.
fur les côres de Normandie , à la fuite duj!
&oy , qui y alloit chercher du rafraîchisr.,
. ^ * G ij sèment
^5<> MERCURE DE FRANCBj
íement dans les chaleurs excessives da
cette année , lui fut funeste. Il y ga*
gna une fièvre , qui lui paroissant dan»
gereuse , lui fit naître l'envie de se faire
porter chez lui , pour mourir du moins
au milieu de fa Famille.
De retour à Paris , il vit bien tôt son
mal s'augmenter , & il mourut le 23,
Août de la même année 1540. âgé de 73.
ans. Plusieurs Auteurs se sont trompés fut
la datte de fa mort La Croix du Maine
en la fixant au z 5. Août. S ponde , en la
mettant au 2©. Août , & Pierre de saint
Romuald, en l'avançant au $. Août de
la même année. Le P. Garasse dans fa
Doctrine curieuse , le fait mourir en 1 5 ; 9.
L'erreurde M. de Launoy est encore plus
considérable , puisqu'il recule (a) sa mort
jusqu'au premier Septembre 1 ç 7 3.
Budé fut enterré le x6 . Août à saint Ni»
colas des Champs 3 fans aucune pompe ,
comme il l'avoit ordonné par son Testa»
ment , ou il dit : m Je veux être porté en
«•terre de nuit , & íans semonce , à une
» Torche , ou à deux seulement , & ne
» veux être proclamé à l'Eglise , ne à la
» Ville , ne alors que je ferai inhumé s ne
>le lendemain; car je n'approuverai ja-
>mais la coutume des cérémonies lugu-
» bres , & pompes funèbres*. . . Je détens
(s) Hijì. Gjmn. ì{*v»rr. f» 8.8 xì. . -
*■ # qu'or*
LEVRIER, i^rjd. jç»
»qn'on m'en fasse, tant pour ce, quepout
»autres choses , qui ne se peuvent faire
asans scandale ; & si je ne veux qu'il y aie
^cérémonie funèbre , ne autre Représerr.
Mtarion à l'entour du lieu où je serai en*
«terré , le long de l'anne'e de mon trépas ,
«parce qu'il me semble imitation des Ce-
Dnotaphes , donc les Gentils ancienne-*
»xment ont asé#
C'étoit ici le lieu de placer rEpigram»
me , que fit Melain de saint Gelais , à
l'oecasion de la mort de Budé, & de la
disposition Testamentaire qu'on vient de
lire. 11 est à croire que l'Editeur des Mé
moires ne l'a pas connue > on ne fera pas
fâché de la trouver ici.
Qui est celui que tout le monde fuit >
tas ! c'est Budé au Cercueil étendu.
Pourquoi n'ont fait les Cloches plus grand]
bruk?
Son nom fans Cloche est aflez épanda;
Que n'a-t on plus en Torches dépendu í
Suivant la mode accoutumée & sainte »
Afin qu'il sut par l'obscur entendu
Que des François la lumière est éteinte*
Nous donnerons dans le prochain Mer*
Cure la fuite de ce Mémoire*
des Hommes Illustres dans la République
des Lettres > avec un Catalogue raisonné
de leurs Ouvrages , tome 8 . de 40 8 . pages
fans les Tables. A Paris , chez. Bnaffon „
rué S. làcques , a la Science. 1730.
. A la tête de ce 8 e. volume est un coure
Avertissement , qui apprend au Lecteut
une chose auíïl agréable que nécessaire á
l'égard de ceux qui aiment Inexactitude Sc
la perfection dans les entreprises Litté
raires. L' Auteur de ces Mémoires se pré
pare, nous dit-on , à donner dans le di
xième vol. qui paroîtra fur la fin du mois
de Décembre 1729. les corrections fur les
neuf vol. qui le précédent ^ avec les Ad
ditions qu'on lui a déja données. Il invite
de plus ceux qui auront reconnu quelque
faute , quelque îegere qu'elle puisse être ,
ou qui sçauront <juelques faits oubliez ,
ou enfin qui auront quelques Additions, à
les lui communiquer , se chargeant d'in
struire le Public du nom de ceux dont il
auxar
34© MERCURE Í)E FRANGÉ,
aura receu des remarques utiles. On aver»
tic aussi que le dixième vol. contiendra en
core des Tables générales , Alphabéti
que, Nécrologique ì 6c selon l'ordre des
Matières de ce qui est contenu dans les
neuf premiers vol enfin qu'on pourrs
s'addrefler au Libraire qui vend ce Livre ^
pour tout ce qu'on voudra faire tenir ìt
l'Auteur.
Nous profiterons de l'invitation conte
nue dans cet Avertissement , pour conti
nuer de parler avec franchise en faveur de
la vérité, & pour fa perfection de cet~Ou->
Vrage , quand l'occaíìon s'en présentera.1
Le 7e. vol. en offroit une , mais il n'étfoit
pas encore rems de publier notre Re
niai que , qui n'auroit pu passer alors que
pour une conjecture. Nous. avons depuisdécouvert
que cette Remarque peut être
solidement appuyée. Voici de quoi il s'a
git1. Dans le Catalogue des Ouvrages
d'André Ducheshe , qui est à la fin du
Mémoire quile concerne dans le 7e. tome
pag. 32}'. on trouve art. 6. le Titre qui
fuit : Les Antiquitez. & Recherches des
Villes , Châteaux & Places remarquables
de toute la France■", suivant l'ordre des huit
Parlement. Paris i (íi&. in-%. On ajoute
que' cettepremiere Edition a été suivie de
celles dis années 16 14. 1611. 1619.
iôji. 1637. úv8. Item, rêvât s corri'
g"*
Lévrier. 1730. 3 4 r
gées & augmentées par François Ducbejhe.
Paris 1 £47. in 8.& 166%. z. vol.in-ii.'
L'Arciclc finit par ces paroles Ce Livre
est mal écrit , mais il contient des choses;
curieuses , la derniere Edition que Duchesne
le Fils a procure'e est la meilleure.*
Nous avons toujours cru que cet Ou
vrage, quoique publié sous le nom d'An
dré Duchesne , n'étoit point de ce célèbre'
Auteur. II ne faut que le lire avec une*'
médiocre attention pour s'en appercevoic
: Mauvais stile, défaut de critique ,>
excès de crédulité , tout sent une maint*
qui ne cherche qu'à accumuler des Phra
ses , pour produire enfin un Livre com
posé de choses communes , & qu'on trou
ve dans plusieurs autres Ouvrages', eo-'
qui est bien éloigné du génie & de la ca
pacité d'André Duchesne.
Mais ce qui a achevé de nous con
vaincre fur ce point , c'est le témoignage
d'un Sçavant du premier ordre & des plus
respectables. Il faut d'abord observer que
la première Edition de ce Livre n'est pas
celle de.i 6 l e. marquée ci dessus par no
tre Editeur. Il s'en trouve une autre de
1609. dont il y a un exemplaire dans la
Bibliothèque de S. Germain des Prez ,
faite à Paris, chez Jean Petit Pas. En
second lieu, on lit à la tête de cet Exem
plaire de 1609. les paroles qui suivent,
cuites -
$4* MERCURE DE FRANGÉ,
éiîrites de la main du célèbre Dom' Lire
Dachery ^ contemporain & ami d' André?
Ducheíne.
Ce présent Livre n'ejì point de M. Ditchefìte
, je Pai ffudesà propre bouche r
ifant venu voir quelque chose k notre Bibliothequei
On P a mis fous son nom pour
le mieux vendre , parce que de soi il nevaut
rien , ni pour l' Histoire ni pour le
Stile. Le 19. Avril 1640.
Après une attestation si précise , on ne
peut s'empêcher de convenir de ^impo
sture , laquelle a continué àvec plus d»
facilité après la mort de l' Auteur dans:
les Editions qui ont suivi , jusqu'à sou
tenir que les deux dernieres ont été re
vues & corrigées par F. Duchesne sort
Fils, &c. Quand même il seroit vrai que
le Fils ait eu quelque part à ces dernieres
Editions , ce qui est extrêmement dou
teux , il doit toujours passer pour certaia
que l'Ouvrage original n'est point de son
Père : Au reste l' Auteur des Mémoires
n'a erré Ià dessus qu'après le P. le Long ,
qui l'acopié fur l'article d'André Duches
ne , & après plusieurs autres.
Ce n'est pas la première fois que les1
Libraires , même quelques Auteurs en
ont imposé au Public , en mettant ut»
fiom respectable à la tête d'un Ouvrage
médiocre dans la vue de l'acrediter : C'est
ainsi
FEVRIER. 1730. î4j
•insi qu'on a vu paroître en l'année
1719. un Livre fort superficiel, sous le
nom de M. l'Abbé de Bellegarde , qui
ccrit si poliment , & qui a donné tant de
bons Ouvrages , lequei nous a assure' n'a»-
voir aucune part à celui dor.t on vient de
parler. Mais revenons à notre 8e. vol.
des Mémoires pour l'Histoire des Hom
mes Illustres , Sec. Ce vol. contient la
Vie & le Catalogue des Ouvrages de 37.
Sçavans, dont voici les noms.
Léon Allatius , Emeri Bigot , Lazare
André Bocquillot , Guillaume Budé , Ni*
col. Calliachi , Charles du Cange , Jean
Cocceius , Jacques Cujas , Jean Donne ,
Caffandre Fedele , Claude Fleury , Théo*
phi le Foltngo , Jean Gallois , Th. Qatar
keryijean Gravi us , Nicol. Hartfoel(er ,
Jean Htnn Hottinger , Jacques le Paulmier
de Grantemefnil , Barth. Platine ,
Jean Jovien Pontan , Louis Pontico VirUr
nio , Guill. Poftcl > Etien. Rajficod , Abel
de sainte Marthe Père & Fils , jîbel Louis
de sainte Marthe , Charles de sainte Mar
the , Claude de sainte Marthe , Pierre Sce-r
vole de sainte Marthe , Scevole de saints
Marthe , Scevole & Louis de sainte Mar
the , Jacques Sannazar , Jean-Marie de
la Marque Tilladet , Sebafiien Vaillants
Çharles'VerarÂQ. ..f . '. . v .1
1/ Article. de Guillaume Budé nous »
fan»
tajf. MERCURE* DE PRANOS.
j>aru être l'un des plus curieux de ce vdj.
'& nous croyons que nos Lecteurs nous
^■sçauront gré de le trouver ici , tel que
l'Auteur des Mémoires Ta présenté au
public. Guillaume Budé , ( en Latin Budoeus)
naquit à Paris l'an 14.67. de Jeajn
JBudé , Seigneur d'Yerre , de Villers fur
Marne , & de Marly , Grand-Audianciex
en la Chancellerie de France , & de Ca
therine le Picart*
\ On lui donna des Maîtres dès-qu'il pa,-
lut capable d'apprendre quelque choses
mais la barbarie qui regnoit alors dans lc$
.Collèges , le dégoûta , Ôc l'empêcha de
faire de grands progr.es. C'étoit la cou
tume de pafler à l'étude da Droit , dè$
qu'on sçavoit un peu de Latin , il la sui
vit comme les autres, & alla à Orléans
pour ce sujet ; mais il . y demeura trois ans
fans y rien apprendre. Il n'entendoit pres-
,que point les Auteurs Latins , il n'çtoit
J>as par conséquent eu état de comprendre
es Ecrits & les Leçons de ses Professeurs.
Ainsi il revint à Paris a,ussi ignorant qu'il
,«n éroit parti , & plus dégoûté de l'étude
jqu'il ne l'étoit auparavant. ' . ■
Les plaisirs firent alors toute son occu
pation , ôc il s'adonna particulièrement £
îa chaffe ; mais lorsque le premier feu de
la jeunesse se fût rallenti en lui , il se sentit
coat d'un coup saisi d'une oasEon si vios
FEVRIER. 175©. ?4I
tente pour l'étude , qu'il s'y donna avec
une ardeur inexprimable. Il renonça dès*
j lors à tous les divertissemens & à toutes
j les compagnies ; & regardant comme per
du tout le tems qui n'étoit point employé
àl'étude , il regrettoitles heures qu'il étoit
obligé de donner à (es repas & à son som
meil.
Ce qu'il y a voit de fâcheux pour lui t
1 c'est qu'il n'avoit personne qui pût le dí*
íiger dans ses études, & lui montrer la
route qu'il devojt tenir pour ne poinc
perdre un tems qui lui étoit si précieux»
îl ne fçavoit quels étoient les Auteurs
qu'il de voit lire les premiers , & il se trompoit
souvent dans le choix qu'il en faisoit.
Ce ne fut que dans la fuite , qu'il
apprit par fa propre expérience , & pat
son propre gout , ceux qu'il devoit préfé
rer aux autres. Ainsi il ne dut qu'à luimême
les progtès qu'il fit , par son appli-
I cation assidue dans les Belles-Lettres.
II ne fut non plus redevable qu'à son
travail de la connoissance qu'il acquk de
ia Langue Grecque , il eût, à la vérité, un
Maître nommé George Hermonyme , qui
L se disok natif de Lacédémone , "mais qui
ne sçachant pas grand chose ., ne pouvoit
lui en apprendre beaucoup. Quelques en
tretiens qu'il eut avec Jean Lascaris lui
furent plus utiles , . & les instructions dç
* 4* MERCURE DE FRANCE,
ce grand homme lui soumirent les moy em
d'avancer avec plus de succès dans les
çonnoiffances qu'il s'étoit proposé d'ac
quérir.
Les Belles -Lettres ne l'occuperent pas
jtellement, qu'il négligeât les autres Scien
ces» U apprit les Mathématiques de Jean
Faber, dont il épuisa bientôt le sçavoir ,
par la facilité qu'il ayoit à comprendre
tout ce qu'il lui disoit.
Cependant son Père n« le vòïoit qu'ar
yec peine attaché si fort à l'ctude , appré
hendant que cer attachement ne préjudifiât
à ses affaires domestiques , & ne nui
sît à fa santé ; mais tout ce qu'il pût lui
dire fur ce sujet fut inutile , fa passion
l'emporta fur les remontrances. Au reste
íes craintes de son Pere n'eureqt lieu qu'en
partie ; car il ne négligea jamais ses affai
res , il eut foin au contraire de se parta
gé» entre-elles & ses études. Mais fa santé
en souffrit , car son assiduité au travail lui
procura une maladie , qui le tourmenta à
différentes reprises , pendant plus de vingt
»ns , &c qui le rendit mélancolique & cha
grin. Le triste état où il se trouv,oit alors,
n'étoit point capable de le dégoûter de
J'érude , il profìtojt des niomens de relâ
che qu'il avoit, pour s'y livrer de nou
veau. C'est même pendant cc tems - là
qu'il a composé la plupart de ses QuÏJWgefe
Quelque*
TEVR1ER. 1730. ?4f
Quelques Auteurs on mis en question :
S'il étoit à propos pour un Homme de
Lettres de íe marier , & se sont servi de
Pexemple de Budé pour soutenir l'affirmative.
Il se maria en effet , & si l'on et»
croit un de ces Auteurs > fa femme bienloin
de l'empêcher d'étudier , lui servoit
de second , en lui cherchant les passages ,
& les Livres dont il avoit «besoin, Il falloir,
^u'il l'eût connue de ce goût-là des avant
ion mariage , puisque, le jeùr même de
ses noces il se de'roba trois heures ait
moins , pour les passer avec ses Livres.
Louis le Roy , de'crit ainsi la manière,
dont il avoit coutume de passer lá jour
née : En se levant, il se mettoit au travail,
& étudioit jusqu'à l'heure de dîner j avant
que de se mettre à table , il fáisoit un peu
d'exercice pour se donner de l'appetit.
Après le repas, il passoit deux heures »
Causer avec sa famille , ou ses amis , après
quoi il recommençoit à travailler jusqu'à»
souper. Comme ce repas íe saisott ordi
nairement fort tard , i! ne faisoit jamais
rien après. Ii avoit une Maison de Cam
pagne à saint Maur , où il demeuroic assez
volontiers , parce que son e'rude n'y étoiç
point interrompue par des visites , com
me à la Ville.
t II vécut fort long-tems dans l'obscuriré
{Le son Cabinet , mais son rne'rir,e j'eq tira:
$4 S MERCURE DE FRANCE.
Qay de Rochefort , Chancelier de Fran.
çe , le fit çonnoître au Roy Charles VIII.»
qui voalut le voir , Sc le fie venir auprès
de luiî mais il ne vécut pas assez après
çela, pour lui faire du bien, .. i
Louis XIL successeur de Charles, l'en»,
voya deux fois en Italie pour quelques;
négociations , & le mit ensuite au nombre,
de íes Secrétaires. 11 youlur aussi le fairç,
Conseiller au, Parlement de Paris ; maiç.
Budé refusa cette Charge , qui lui aurpir^
çauíé trop de distractions, ÔC qui lui auroit
enlevé un tems , qu'il aimoit mieu%
donner à ses études.
II se vit cependanc dans la fuite exposd
à ces distractions qu'il craignoit. Le Roy
Fcançois I. qui aimoit les Gens de Lettres,
k fit venir auprès de lui à Ardres » où
5'e'toit rendu en 1520. pour s'aboucher,
avec le Roy d'Angleterre. L' Auteur de fa.
vie remarque , que ce fut alors pour 1%
première fois que Budé eut accès auprès
de lui : ce qui détruit cç que Yarillas aavancé
dans son Histoire da François I<
(a) que ce Prince l'envoya à Rome etj
Ambassade en iji 5. auprès du Pap©
Léon X. fait suppose par cet Auteur ,
qu'iL accompagne d'une reflexion , qui
n'est pas plus vraie. » Budé, dit-il , n'ér
«toit pas mal adroit co négociation ,
Çà) 144$ u fi i -; "---.-< -i
\i'i.< C « quoiqu'il
I 'J TE V RIE R. 17300 j4f
B'qqoiqu'il eut vécu dans Paris , fans au-
» cre conversation que celle de ses Livres, «c
| -Comment Varillas a-r-il pu parler ainsi,
puisque Budé avoit déja e'té deux fois ea
! Italie pour différentes négociations ?
I François I. ayant pris gout à la convec*
/ation de Budé , voulut ,1'avoir toujours
attprès de lui , lui confia le foin de fa Bi
bliothèque , & lui donna une Charge de
Maître des Requêtes , dont il fut pourvu
}e2 I. Août 1522. La. Ville de Paris l'é*
lût la même anne'e Prevôc des Mar»
chands. . • ,
• Il aimoit trop les Sciences , pour ne pas
faire servir à leur avantage le crédit qu'il
> atoit auprès du Roy > il fut un des prin
cipaux Promoteurs de l'érection du CoU
lege Royal , & de la Fondation des Chai-s
res , qui y fur faite fous le Règne ^ de
François I.
, Il se brouilla avec Antoine du Prat t
Chancelier de France , ce qui l'obligea
pendant quelque temsà n'aller à la Cour,
qu'autanc que le devoir de fa Charge l'y
engageoit. M? is ce tems ne dura pas ; car
Guillaume. Po;;et qui l'aimoit , ayant e'té
fait Chancelier , voulut qu'il demeurât
continuellement auprès de lui.
Un voyage qu'il fit avec lui en 15 40.
fur les côres de Normandie , à la fuite duj!
&oy , qui y alloit chercher du rafraîchisr.,
. ^ * G ij sèment
^5<> MERCURE DE FRANCBj
íement dans les chaleurs excessives da
cette année , lui fut funeste. Il y ga*
gna une fièvre , qui lui paroissant dan»
gereuse , lui fit naître l'envie de se faire
porter chez lui , pour mourir du moins
au milieu de fa Famille.
De retour à Paris , il vit bien tôt son
mal s'augmenter , & il mourut le 23,
Août de la même année 1540. âgé de 73.
ans. Plusieurs Auteurs se sont trompés fut
la datte de fa mort La Croix du Maine
en la fixant au z 5. Août. S ponde , en la
mettant au 2©. Août , & Pierre de saint
Romuald, en l'avançant au $. Août de
la même année. Le P. Garasse dans fa
Doctrine curieuse , le fait mourir en 1 5 ; 9.
L'erreurde M. de Launoy est encore plus
considérable , puisqu'il recule (a) sa mort
jusqu'au premier Septembre 1 ç 7 3.
Budé fut enterré le x6 . Août à saint Ni»
colas des Champs 3 fans aucune pompe ,
comme il l'avoit ordonné par son Testa»
ment , ou il dit : m Je veux être porté en
«•terre de nuit , & íans semonce , à une
» Torche , ou à deux seulement , & ne
» veux être proclamé à l'Eglise , ne à la
» Ville , ne alors que je ferai inhumé s ne
>le lendemain; car je n'approuverai ja-
>mais la coutume des cérémonies lugu-
» bres , & pompes funèbres*. . . Je détens
(s) Hijì. Gjmn. ì{*v»rr. f» 8.8 xì. . -
*■ # qu'or*
LEVRIER, i^rjd. jç»
»qn'on m'en fasse, tant pour ce, quepout
»autres choses , qui ne se peuvent faire
asans scandale ; & si je ne veux qu'il y aie
^cérémonie funèbre , ne autre Représerr.
Mtarion à l'entour du lieu où je serai en*
«terré , le long de l'anne'e de mon trépas ,
«parce qu'il me semble imitation des Ce-
Dnotaphes , donc les Gentils ancienne-*
»xment ont asé#
C'étoit ici le lieu de placer rEpigram»
me , que fit Melain de saint Gelais , à
l'oecasion de la mort de Budé, & de la
disposition Testamentaire qu'on vient de
lire. 11 est à croire que l'Editeur des Mé
moires ne l'a pas connue > on ne fera pas
fâché de la trouver ici.
Qui est celui que tout le monde fuit >
tas ! c'est Budé au Cercueil étendu.
Pourquoi n'ont fait les Cloches plus grand]
bruk?
Son nom fans Cloche est aflez épanda;
Que n'a-t on plus en Torches dépendu í
Suivant la mode accoutumée & sainte »
Afin qu'il sut par l'obscur entendu
Que des François la lumière est éteinte*
Nous donnerons dans le prochain Mer*
Cure la fuite de ce Mémoire*
Fermer
Résumé : Mémoires pour servir à l'Histoire des Hommes Illustres, [titre d'après la table]
Le texte est un extrait des 'Mémoires pour servira l'Histoire des Hommes Illustres dans la République des Lettres', tome 8, publié à Paris en 1730. L'auteur annonce des corrections et des additions pour les neuf volumes précédents dans le dixième volume, prévu pour décembre 1729, et invite les lecteurs à signaler toute erreur ou information erronée. Le septième volume contenait une remarque confirmée depuis, concernant une erreur sur un ouvrage attribué à André Duchesne. Le catalogue des œuvres de Duchesne mentionne 'Les Antiquitez & Recherches des Villes, Châteaux & Places remarquables de toute la France', avec plusieurs éditions. Cependant, l'auteur des Mémoires affirme que cet ouvrage n'est pas de Duchesne, en se basant sur le témoignage de Dom Louis D'Achery, qui a déclaré que le livre n'était pas de Duchesne et avait été publié sous son nom pour mieux se vendre. Le texte mentionne également d'autres cas où des libraires ou des auteurs ont attribué des œuvres médiocres à des noms respectables pour les accréditer. Le huitième volume des Mémoires contient les vies et les catalogues des œuvres de 37 savants, dont Guillaume Budé. La vie de Budé est détaillée, soulignant son parcours académique, son assiduité dans les études, et son rôle dans la promotion des sciences sous le règne de François I. Budé a refusé des charges qui auraient pu le distraire de ses études, mais a finalement été nommé maître des requêtes et prévôt des marchands de Paris. Il a également joué un rôle clé dans la création du Collège Royal et la fondation des chaires sous François I. Le texte relate la mort de Budé, survenue en 1540. Budé, âgé de 73 ans, contracta une fièvre lors d'un séjour en Normandie et décida de retourner à Paris pour mourir entouré de sa famille. Il décéda le 23 août 1540. Plusieurs auteurs ont commis des erreurs sur la date de sa mort, la situant entre le 25 et le 31 août, ou même en 1573. Budé fut enterré le 26 août à Saint-Nicolas-des-Champs sans cérémonie, conformément à ses volontés exprimées dans son testament. Il souhaitait une inhumation discrète, sans pompe funèbre, et sans proclamation à l'église ou à la ville. Il comparait les cérémonies funèbres à des pratiques païennes. Le texte mentionne également une épigramme de Melchior de Saint-Gelais sur la mort de Budé et ses dispositions testamentaires.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
Fermer
33
p. 352-355
« LA VIE DE CALLISTHENE, Philosophe, à la Cour d'Alexandre le Grand. [...] »
Début :
LA VIE DE CALLISTHENE, Philosophe, à la Cour d'Alexandre le Grand. [...]
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : « LA VIE DE CALLISTHENE, Philosophe, à la Cour d'Alexandre le Grand. [...] »
Da Vie de Cal listhene , Philo*
íophe, à la Cour d'Alexandre le Grand.
ji Paris , au Palais , chez. Prudbomme,
& Quay de Canty y chez, la veuve Pijfot ,
Í730. Brochure in- 11. de }8. pages.
■ Ce petit Ouvrage , ainsi que la Vie de
Brutus, a été faite à Poccasion de la Tragé
die de Caliifthene , de la composition de
M.Piron,qu'on joue au Théâtre François»
Desprez & Deseffarts , Libraires , don
nent avis qu'ils ont mis au jour une nou
velle Edition de la Bible , traduite par
M. Le Maître de Sacy , où l'on a joint
500. Figures,, grave'es d'après ks grands
Maîtres , par le sieur de Marne , fíraveur
ordinaire de la Reine , avec des Sommai
res Historiques fur chaque Livre de i? An
cien & du nouveau Testament , divisé en
£x volumes in-\* A P'ans , che\ lesdits
Jìettrs Desprez. & Defijfarts ,\i%'è S. Jac
ques, & chez. V Auteur des Gravures % rué
4* Foin y en entrant par la rué de la- fíarpe,
aut Heaume. Il vendra séparément les Es
tampes de grandeur in-folio ou in-^.sa
3. volumes rv
. ..L. , . t Z... »
r. Gabriel Martin., Libraire, rue S. Jac
ques , à l'Etoile , imprime le Catalogue
de la Bibliothèque de M. Turgot de Saint
Çlair , Evêque de Seez., & celui de M. le
/- \ > Président
FEVRIER. 1730. 3<fj
i Président Lambert , Pre'vôt des Mar
chands. La vente de ces deux Bibliothè
ques doit se faite incessamment.
. On trouve chez le même Gabriel M*r+
Ìtin & chez Coignard, fils , & Guerin-Yû*
aié,ruè' S.Jacques, la nouvelle Edition
des Llemens de l'Histoire de feu M.l'Ab-
■hé de Vallemont, en 4. volumes in-ix*
■considérablement augmèntée.
Le Paradis Perdu deMiítoh*
traduit de l'Anglois en Vers Hullandois,
-par M. L. P. A Amsterdam , cbeT^ E.
•ffifihtr., *7 3 o. /'»•!?. »'
Cette Traduction cil fake fur celle que
M. Vanzanten , sçavaat Médecin à Har-
4em i peblia il y a deux ans en Vers Hoir
4iiidois non rimez. »
■ ■
: Histoire modekde de l'Etat preH
■sent de tous les Peuples du monde , trat»
■duit de l'Anglois de M. Salmon , enrichie
de Remarques , de Cartes Géographiques
•8c de Tailles-douces. Idem , chez. Isaac
I-TïrioH , 173 ô. Tome premier, Premiers
•Partie , contenant une Description de
-i-'Eta* présent de PEmpire de la Chine.
in- 8.
c On apprend de Vérone, que Jacques
•V«Uarsi, Libraire-, y a donne' ane behVe
L .....4 G iiij Edí
^54 MERCURE DE FRANCE.
Edition «de toutes les Oeuvres du Trijfìrf^
cn z. vol. in- 4. fous ce titre. Tutte le
Opère di Giovan Giorgio Triíîìna , Gen~
hlhuomo Vicentinoynon pin raccolte.17 29.
Jean Albert Tumermani , de la même
•Ville, a imprimé m-%. un Poème Italie»
d'environ 450. Vers , intitulé , I. Ca
nari ni , les Serins, dont PAuteur , ap
pelle Ignacio da Perfico , n'a que 1 6. ans.
on en fait beaucoup de cas.
, II paroît à Londres une trentième Edi
tion de VEtat présent de la Grande Brer
tagne , par Chamberlain*
Un Comédien de Campagne a publie*
dans la même Ville , une Réponse à la
Préface que M. Pope a mise à la tête de
i'Edition qu'il a donnée des Oeuvres de
•Shakespear. Le Comédien prend fa deffense
des anciens Acteurs qui ont repré
senté les Pieces de ce Poète. II fait voie
dans cette Réponse les fautes qu?on a
faites dans cette Edition , & donne quel
ques éclaircissemens nouveaux fur la vie
de Shakespear , & sur l'Histoire du Théâ
tre de son temps.
On trouve aussi à Londres , chez les
jÇnaptons, un. Traité en Anglois de M. Ri
chard;
FEVRIER. Í7Ì0. jçç
<hatd Brown , intitulé : Medicina Ain
sicí, , ou Eísai , dans lequel on examine
par les Loix de la Méchanique les effets
du Chant, de la Musique & de la Danse
suc le corps humain , avec un Traité suc
la nature des maladies de la Rate & des
yapeurs , & fur la manière de les guérir.
íophe, à la Cour d'Alexandre le Grand.
ji Paris , au Palais , chez. Prudbomme,
& Quay de Canty y chez, la veuve Pijfot ,
Í730. Brochure in- 11. de }8. pages.
■ Ce petit Ouvrage , ainsi que la Vie de
Brutus, a été faite à Poccasion de la Tragé
die de Caliifthene , de la composition de
M.Piron,qu'on joue au Théâtre François»
Desprez & Deseffarts , Libraires , don
nent avis qu'ils ont mis au jour une nou
velle Edition de la Bible , traduite par
M. Le Maître de Sacy , où l'on a joint
500. Figures,, grave'es d'après ks grands
Maîtres , par le sieur de Marne , fíraveur
ordinaire de la Reine , avec des Sommai
res Historiques fur chaque Livre de i? An
cien & du nouveau Testament , divisé en
£x volumes in-\* A P'ans , che\ lesdits
Jìettrs Desprez. & Defijfarts ,\i%'è S. Jac
ques, & chez. V Auteur des Gravures % rué
4* Foin y en entrant par la rué de la- fíarpe,
aut Heaume. Il vendra séparément les Es
tampes de grandeur in-folio ou in-^.sa
3. volumes rv
. ..L. , . t Z... »
r. Gabriel Martin., Libraire, rue S. Jac
ques , à l'Etoile , imprime le Catalogue
de la Bibliothèque de M. Turgot de Saint
Çlair , Evêque de Seez., & celui de M. le
/- \ > Président
FEVRIER. 1730. 3<fj
i Président Lambert , Pre'vôt des Mar
chands. La vente de ces deux Bibliothè
ques doit se faite incessamment.
. On trouve chez le même Gabriel M*r+
Ìtin & chez Coignard, fils , & Guerin-Yû*
aié,ruè' S.Jacques, la nouvelle Edition
des Llemens de l'Histoire de feu M.l'Ab-
■hé de Vallemont, en 4. volumes in-ix*
■considérablement augmèntée.
Le Paradis Perdu deMiítoh*
traduit de l'Anglois en Vers Hullandois,
-par M. L. P. A Amsterdam , cbeT^ E.
•ffifihtr., *7 3 o. /'»•!?. »'
Cette Traduction cil fake fur celle que
M. Vanzanten , sçavaat Médecin à Har-
4em i peblia il y a deux ans en Vers Hoir
4iiidois non rimez. »
■ ■
: Histoire modekde de l'Etat preH
■sent de tous les Peuples du monde , trat»
■duit de l'Anglois de M. Salmon , enrichie
de Remarques , de Cartes Géographiques
•8c de Tailles-douces. Idem , chez. Isaac
I-TïrioH , 173 ô. Tome premier, Premiers
•Partie , contenant une Description de
-i-'Eta* présent de PEmpire de la Chine.
in- 8.
c On apprend de Vérone, que Jacques
•V«Uarsi, Libraire-, y a donne' ane behVe
L .....4 G iiij Edí
^54 MERCURE DE FRANCE.
Edition «de toutes les Oeuvres du Trijfìrf^
cn z. vol. in- 4. fous ce titre. Tutte le
Opère di Giovan Giorgio Triíîìna , Gen~
hlhuomo Vicentinoynon pin raccolte.17 29.
Jean Albert Tumermani , de la même
•Ville, a imprimé m-%. un Poème Italie»
d'environ 450. Vers , intitulé , I. Ca
nari ni , les Serins, dont PAuteur , ap
pelle Ignacio da Perfico , n'a que 1 6. ans.
on en fait beaucoup de cas.
, II paroît à Londres une trentième Edi
tion de VEtat présent de la Grande Brer
tagne , par Chamberlain*
Un Comédien de Campagne a publie*
dans la même Ville , une Réponse à la
Préface que M. Pope a mise à la tête de
i'Edition qu'il a donnée des Oeuvres de
•Shakespear. Le Comédien prend fa deffense
des anciens Acteurs qui ont repré
senté les Pieces de ce Poète. II fait voie
dans cette Réponse les fautes qu?on a
faites dans cette Edition , & donne quel
ques éclaircissemens nouveaux fur la vie
de Shakespear , & sur l'Histoire du Théâ
tre de son temps.
On trouve aussi à Londres , chez les
jÇnaptons, un. Traité en Anglois de M. Ri
chard;
FEVRIER. Í7Ì0. jçç
<hatd Brown , intitulé : Medicina Ain
sicí, , ou Eísai , dans lequel on examine
par les Loix de la Méchanique les effets
du Chant, de la Musique & de la Danse
suc le corps humain , avec un Traité suc
la nature des maladies de la Rate & des
yapeurs , & fur la manière de les guérir.
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Résumé : « LA VIE DE CALLISTHENE, Philosophe, à la Cour d'Alexandre le Grand. [...] »
En février 1730, une brochure parisienne présente diverses annonces littéraires et bibliographiques. Elle mentionne la publication de la 'Vie de Calisthène' et de la 'Vie de Brutus', inspirées par la tragédie de Calisthène de M. Piron. Les libraires Desprez et Deseffarts annoncent une nouvelle édition de la Bible traduite par M. Le Maître de Sacy, enrichie de 500 figures gravées et de résumés historiques. Gabriel Martin imprime les catalogues des bibliothèques de M. Turgot de Saint-Clair et du Président Lambert, dont les ventes sont imminentes. Une nouvelle édition des 'Éléments de l'Histoire' de l'abbé de Vallemont est publiée en quatre volumes. Le 'Paradis Perdu' de Milton est traduit en vers hollandais par M. L. P., et une 'Histoire moderne de l'État présent de tous les Peuples du monde' est traduite de l'anglais par M. Salmon. À Vérone, Jacques Varisi publie les œuvres de Giovanni Giorgio Trissino. À Londres, une trentième édition de 'L'État présent de la Grande-Bretagne' par Chamberlain est publiée, ainsi qu'une réponse d'un comédien de campagne à la préface de M. Pope sur les œuvres de Shakespeare. Enfin, un traité de M. Richard Chald Brown sur les effets de la musique et de la danse sur le corps humain est annoncé.
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34
p. 355-356
Carte des environs de Paris, [titre d'après la table]
Début :
L'Abbé de la Grive, vient de mettre au jour la premiere feüille de sa Carte [...]
Mots clefs :
Chemins, Carte, Environs de Paris
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : Carte des environs de Paris, [titre d'après la table]
L'Abbé de la Grive, vient de mettre
au jour la première feuille de fa Carte
Topographique des Environs de Paris , à
cinq lieue! a, la ronde. Cet Ouvrage con
tiendra neuf feuilles de papier de grand
Aigle. L'Auteur y a observé tous les dé
tails > de façon qu'on y reconnoîtra les
Plans exacts de tous les Villages , leurs
issues & les chemins qui conduisent de
L'un à l'autre , les principales Maisons de
Campagne avec leurs Jardins; les Bois avec
kurs routes -, les Moulins, Carrières , Ca
barets détachez fur les chemins, les Pla
ces des Vignes , Prez . Terres labourables»
Çc en friche;. La première feuille qui par-
oît , renferme presque toute la Banlieue'..
L'Auteur donnera dans la fuite une dixié*
me feuille qui comprendra les précédentes,
dans laquelle il ne manquera aucun détaiL
Ce que celle- cy aura de singulier & de:
plus curieux , c'est qu'on y trouvera les;
differens Triangles qui onr fervj à lever
Jì Carte , U valeur des Angles & degrez?
tf6 MERCURE ÔE FRANCE;
& le calcul des Côtes en toises , ce qu#
h'a encore été exécuté que par M" de.
l' Académie des Sciences y pour détermi
ner la Méridienne de l'Observatoire de
Paris , & mettre le Public en état de vé
rifier les Observations de l'Auteur. // de
meure Cloître S. Binon t cliez. M. Dubois*
Avocau
au jour la première feuille de fa Carte
Topographique des Environs de Paris , à
cinq lieue! a, la ronde. Cet Ouvrage con
tiendra neuf feuilles de papier de grand
Aigle. L'Auteur y a observé tous les dé
tails > de façon qu'on y reconnoîtra les
Plans exacts de tous les Villages , leurs
issues & les chemins qui conduisent de
L'un à l'autre , les principales Maisons de
Campagne avec leurs Jardins; les Bois avec
kurs routes -, les Moulins, Carrières , Ca
barets détachez fur les chemins, les Pla
ces des Vignes , Prez . Terres labourables»
Çc en friche;. La première feuille qui par-
oît , renferme presque toute la Banlieue'..
L'Auteur donnera dans la fuite une dixié*
me feuille qui comprendra les précédentes,
dans laquelle il ne manquera aucun détaiL
Ce que celle- cy aura de singulier & de:
plus curieux , c'est qu'on y trouvera les;
differens Triangles qui onr fervj à lever
Jì Carte , U valeur des Angles & degrez?
tf6 MERCURE ÔE FRANCE;
& le calcul des Côtes en toises , ce qu#
h'a encore été exécuté que par M" de.
l' Académie des Sciences y pour détermi
ner la Méridienne de l'Observatoire de
Paris , & mettre le Public en état de vé
rifier les Observations de l'Auteur. // de
meure Cloître S. Binon t cliez. M. Dubois*
Avocau
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Résumé : Carte des environs de Paris, [titre d'après la table]
L'Abbé de la Grive a publié la première feuille de la Carte Topographique des Environs de Paris, couvrant une zone de cinq lieues autour de la ville. Cette carte, qui comportera neuf feuilles, détaille les plans des villages, leurs accès, les chemins, les maisons de campagne avec leurs jardins, les bois, les moulins, les carrières, les cabarets, les vignes, les prés, les terres labourables et celles en friche. La première feuille inclut presque toute la banlieue parisienne. L'auteur prévoit une dixième feuille résumant les précédentes et incluant tous les détails. Cette feuille notable contiendra les triangles utilisés pour lever la carte, la valeur des angles et des degrés, ainsi que le calcul des côtes en toises. Ces informations permettront au public de vérifier les observations de l'auteur, une démarche similaire à celle réalisée par un membre de l'Académie des Sciences pour la Méridienne de l'Observatoire de Paris.
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35
p. 356-357
« Le sieur Langlois, Fabricateur d'Instrumens de Mathématique, Eleve du sieur [...] »
Début :
Le sieur Langlois, Fabricateur d'Instrumens de Mathématique, Eleve du sieur [...]
Mots clefs :
Cadran
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : « Le sieur Langlois, Fabricateur d'Instrumens de Mathématique, Eleve du sieur [...] »
Le sieur Langlois, Fabricateur d'Insèru^
mens de Mathématique , Elevé du heur
Butterfìeld , demeurant à Paris , au Quay
de PHorloge du Palais , aux Armes d'An
gleterre , avertit le Public qu'il fait &C
vend un nouveau Cadran universel &C
portatif, qui a toutes les proprietez qu'on
peut souhaiter pour ce qui regarde le So»
leil , ce qu'on n'a pas encore vû dans au
cun autre. Il marque (pourtour le mon
de habitable, c'est-à-dire jusqu'au 70e
degré de Latitude Méridionale & Septen
trionale , sans Soleil , & pour tel jour que
l'on veut ) à quelle heure commencent les-
Crépuscules du matin, & finissent ceux d*
soir. A quelle heure le Soleil se levé &
le couche ; de combien de degrez il est
élevé pardessus l'Horison 3 ou abaissé pardessous
, à telle heure qu'on vondra ; de
combien de degrez cet Astre décline 01»
est éloigné de ['Equateur. Dans quel signe
& dans quel degré dti Signe il íe trouve*
v *. st
"f E V R I E R. 17J0« 3 fr
íc plusieurs autres choses curieuses qu'if
ieroit trop long de rapporter ici , qu'og
trouvera clans l'usagc ou manière de seser-
■vir de ce Cadran.
mens de Mathématique , Elevé du heur
Butterfìeld , demeurant à Paris , au Quay
de PHorloge du Palais , aux Armes d'An
gleterre , avertit le Public qu'il fait &C
vend un nouveau Cadran universel &C
portatif, qui a toutes les proprietez qu'on
peut souhaiter pour ce qui regarde le So»
leil , ce qu'on n'a pas encore vû dans au
cun autre. Il marque (pourtour le mon
de habitable, c'est-à-dire jusqu'au 70e
degré de Latitude Méridionale & Septen
trionale , sans Soleil , & pour tel jour que
l'on veut ) à quelle heure commencent les-
Crépuscules du matin, & finissent ceux d*
soir. A quelle heure le Soleil se levé &
le couche ; de combien de degrez il est
élevé pardessus l'Horison 3 ou abaissé pardessous
, à telle heure qu'on vondra ; de
combien de degrez cet Astre décline 01»
est éloigné de ['Equateur. Dans quel signe
& dans quel degré dti Signe il íe trouve*
v *. st
"f E V R I E R. 17J0« 3 fr
íc plusieurs autres choses curieuses qu'if
ieroit trop long de rapporter ici , qu'og
trouvera clans l'usagc ou manière de seser-
■vir de ce Cadran.
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Résumé : « Le sieur Langlois, Fabricateur d'Instrumens de Mathématique, Eleve du sieur [...] »
Le sieur Langlois, fabricant d'instruments de mathématiques et élève de M. Butterfield, résidant à Paris au Quai de l'Horloge du Palais, aux Armes d'Angleterre, annonce la vente d'un nouveau cadran universel portatif. Cet instrument présente des propriétés uniques pour l'observation du soleil, non encore vues dans d'autres cadrans. Il permet de déterminer les heures de début et de fin des crépuscules du matin et du soir, ainsi que les heures de lever et de coucher du soleil, même sans soleil et pour un jour spécifique. Il indique également l'élévation ou l'abaissement du soleil au-dessus ou en dessous de l'horizon à une heure donnée, ainsi que le degré de déclinaison de l'astre par rapport à l'équateur. Le cadran permet de localiser le soleil dans un signe zodiacal et un degré précis. D'autres fonctionnalités sont disponibles, mais elles sont trop nombreuses pour être toutes mentionnées. Le prix du cadran est de 3 francs.
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36
p. 357-361
Nouvelle Imprimerie du Sérail &c. [titre d'après la table]
Début :
On nous écrit de Constantinople que M. le Marquis de Villeneuve, Ambassadeur [...]
Mots clefs :
Imprimerie, Livre, Constantinople, Auteurs, Ouvrages, Imprimerie de Constantinople
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texteReconnaissance textuelle : Nouvelle Imprimerie du Sérail &c. [titre d'après la table]
On nous e'crit de Constantinople qui
M. le Marquis de Villeneuve, Ambassa
deur du Roy à la Porte , a envoyé depuis
peu pour la Bibliothèque de S. M. trois
Livres , qui ont été imprimez en 1728..
!dans ^Imprimerie nouvellerant établie;
Jans cette Capitale, fur de très-beau pa
pier &c en Caractères extrêmement nets,,
ôc on ajoûte ce qui fuit :
• Le premier de ces Livres est un Diction
naire Arabe, composé par Gianhari t &
traduit en Langue Turque par Ovancouli,
■ce qui saie deux volumes in-folio d'envi
ron 700. pages chacun. On ttouve à la
Tête du Dictionnaire les Vies de ces deux
fçavans Orientaux, précédées d'une assez
longue Préface , qui instruit de ce qui s'est
passé, tanr à l'égird du G. Vizir, qu'à l'égard
•du Mufti , au sujet de l'Etablisíement de
cette Imprimerie \ on y voit enfin les raiions
qui ont déterminé à commencer par"
le Dictionnaire en question.
Après la Préface fuit une copie du Cuti*
■eherif,o\i Commandement Impérial, écrit"
Jíe la main du G. S. par lequel un Privilèges
.exclusif est aexoedé à Zaid , his de Me-
G vj hemeç
3 5 3 MERCURE DE FRANCE;
îemet EfFendi , qui a été cy-devant ho*
noré de l' Ambassade de France , & à Ibra>-
him Aga , Muteferaka , * de faire impri
mer toutes sortes d'Ouvrages composez
en Arabe, en Turc, en Persan,' &c. pourvu,
qu'ils ne regardent point la Religion de
Mahomet : à la charge que les Ouvrages
qui s'imprimeront seront revùs & corri
gez par quatre personnes íçavantes fur
les matières dont ils traitent.
Enfin , outre la permission du Mufti
'jibdalah , pour imprimer , on trouve dans,
ce premier volume un Discours , qui peut
passer pour une seconde Préface , & qui
traite de l'utilité & des avantages que les
Turcs peuvent tirer de rétablissement dfl
la nouvelle Imprimerie. On y rappelle le
Mémoire présenté au G. Vizir , sur ce su
jet , & répondu favorablement par le
Mufti & par les deux Cadileskiers , ou
Juges Suprêmes de tout l'Empire Turc.
Le second Livre , sorti de la même Im
primerie , est d'un Auteur nommé Haggi
Calfah. C'est une Instruction en Langue
Turque sur le Globle de la Terre , sur la
Sphère & íur les Cartes Géographiques^
II décrit en patticulier l'Etat de Venise,
l' Albanie , l'Isle de Corfou & les autres
lieux qui font le plus à portée de Constanti-,
* Les Muteférak* , composent un Corps par]
tUnlitr pour In Qnt4t da 6. fi.
■ ÍEVRIER. 1730-. $0
nople. On y trouve auílì pluficurs traits
d'Histoire concernant les Expéditions Ma«
ritimesdes Turcs,& l'Histoire abrégée des
Capitans Pacha, depuis la conquête de la
Ville Impériale par Mahomec II. jusqu'à
l'anne'e ìíçj. Il décrit encore l'Arcenaldc
Constantinople,& entre dans le détail des
.dépenses de (on entretien» Il instruit enfin
les Armateurs Turcs de ce qu'ils doivent
observer dans leurs Courses. L'Editeut
.Ibrahim y a ajouté un Discours de fa com
position fur les Distances itinéraires ou les
Mesures géographiques , & fur le tour du>
Globe Terrestre.
Ce Livre d'Haggi Calfah , est enrichi^
d'une Mappemonde éV de plusieurs Car»»
tes Hydrographiques de la Mer Médire-'
rannée , de la Mer Noire , de l'Archipei
8c du Golphe de Venise. On y trouve
aussi en deux Planches , deux Boussolespour
l'Ocean & pour la Mer Médite»
tannée.
Le troisième Livre imprimé dans le mê»
tnelieuen 1728. est uneTraductionTurr
que d'une Histoire Latine de la derniere
' Révolution de Perse. L'Auteur de la Tra
duction est le même Ibrahim, Editeur»
dont on vient de parler. L'Auteur Ori
ginal donne dans cette Histoire un abregç
de l'Histoire des Rois de Perse , de la Dy
nastie de. ceux qui ont été abusivement
MERCURE DE FRAÍJCÉ<
■appeliez Safis , dont Schah-fíufeiri est lt?
áernier; il paîle de son détrôhement & de
^usurpation de Miri-Mamoud , auquel a.
íuccedé Acheraf, qui occupe aujourd'huiïe
Trône de Perse. C'est par ce Sultan que
finir l'Histoirë Latine , traduite en Turc,
laquelle est précédée d'une Préface dii
Traducteur , &c h Préface suivie de la
Requête par lui présentée au G. Vizir,
$our obtenir la permission d'imprimer*.
€)n y trouve tout de suite cetre permis*-'
''íìon du Premier Ministre.
' Il est marqué à la En de ces Livres',
qu'ils font imprimez à Tlmprimerie cFe
Constantinople l'aa de l'Begke 1141.
C'est-à-dire 172 8. de J. C.
L'Auteur de la Lettre qui nous est écrite
de Constantinople, n'a pas", fans douté,
été instruit au sujet à'Haggi Calsah , Ai>
*¥eur du second de ces- Livres 5 car il auïoit
pâ ajoûter que cet Ecrivain, dont I»
réputation n'est pas petite , est un Turc
Moderne de Constantinople , fils d'un Se
crétaire du: Divan. H fut premier Com
mis du Secrétaire d'Etat en Chef, & il *
passé poUt l'un des plus habiles hommes1
de son temps. On en peut juger par fa
Bibliographie, qui est dans la Eibliottieque
du Roi , laquelle contient un ample'
Recueil alphabétique de tous les Auteurs
OtKiitaux, de an-Gatabgue raisonné «te
**"*" kur-s
íetrrs Ouvrages depuis l'originc du Ma«-
hometisme. M, Petis de la Croix , mort
cn 1 7 1 3 . avoir traduit ce Livre en notre
íangue. ,
Il ne reste plus qu'à souhaiter la con?
tinuation des progrès de cette Imprime
rie , & que les tons Livres qui en soi>
firont , soient non-seulement envoyez en
France , mais encore que les Interprètes*
du Roi & les autres personnes employées?
au service de S. M. versées dans les Lan
gues Orientales , prennent foin de les'
traduire pour l'utilité publique ; & c'estce
qu'il y a lieu d'espérer de la Capacité**
& de l'e'mulation de cçs Messieurs.
M. le Marquis de Villeneuve, Ambassa
deur du Roy à la Porte , a envoyé depuis
peu pour la Bibliothèque de S. M. trois
Livres , qui ont été imprimez en 1728..
!dans ^Imprimerie nouvellerant établie;
Jans cette Capitale, fur de très-beau pa
pier &c en Caractères extrêmement nets,,
ôc on ajoûte ce qui fuit :
• Le premier de ces Livres est un Diction
naire Arabe, composé par Gianhari t &
traduit en Langue Turque par Ovancouli,
■ce qui saie deux volumes in-folio d'envi
ron 700. pages chacun. On ttouve à la
Tête du Dictionnaire les Vies de ces deux
fçavans Orientaux, précédées d'une assez
longue Préface , qui instruit de ce qui s'est
passé, tanr à l'égird du G. Vizir, qu'à l'égard
•du Mufti , au sujet de l'Etablisíement de
cette Imprimerie \ on y voit enfin les raiions
qui ont déterminé à commencer par"
le Dictionnaire en question.
Après la Préface fuit une copie du Cuti*
■eherif,o\i Commandement Impérial, écrit"
Jíe la main du G. S. par lequel un Privilèges
.exclusif est aexoedé à Zaid , his de Me-
G vj hemeç
3 5 3 MERCURE DE FRANCE;
îemet EfFendi , qui a été cy-devant ho*
noré de l' Ambassade de France , & à Ibra>-
him Aga , Muteferaka , * de faire impri
mer toutes sortes d'Ouvrages composez
en Arabe, en Turc, en Persan,' &c. pourvu,
qu'ils ne regardent point la Religion de
Mahomet : à la charge que les Ouvrages
qui s'imprimeront seront revùs & corri
gez par quatre personnes íçavantes fur
les matières dont ils traitent.
Enfin , outre la permission du Mufti
'jibdalah , pour imprimer , on trouve dans,
ce premier volume un Discours , qui peut
passer pour une seconde Préface , & qui
traite de l'utilité & des avantages que les
Turcs peuvent tirer de rétablissement dfl
la nouvelle Imprimerie. On y rappelle le
Mémoire présenté au G. Vizir , sur ce su
jet , & répondu favorablement par le
Mufti & par les deux Cadileskiers , ou
Juges Suprêmes de tout l'Empire Turc.
Le second Livre , sorti de la même Im
primerie , est d'un Auteur nommé Haggi
Calfah. C'est une Instruction en Langue
Turque sur le Globle de la Terre , sur la
Sphère & íur les Cartes Géographiques^
II décrit en patticulier l'Etat de Venise,
l' Albanie , l'Isle de Corfou & les autres
lieux qui font le plus à portée de Constanti-,
* Les Muteférak* , composent un Corps par]
tUnlitr pour In Qnt4t da 6. fi.
■ ÍEVRIER. 1730-. $0
nople. On y trouve auílì pluficurs traits
d'Histoire concernant les Expéditions Ma«
ritimesdes Turcs,& l'Histoire abrégée des
Capitans Pacha, depuis la conquête de la
Ville Impériale par Mahomec II. jusqu'à
l'anne'e ìíçj. Il décrit encore l'Arcenaldc
Constantinople,& entre dans le détail des
.dépenses de (on entretien» Il instruit enfin
les Armateurs Turcs de ce qu'ils doivent
observer dans leurs Courses. L'Editeut
.Ibrahim y a ajouté un Discours de fa com
position fur les Distances itinéraires ou les
Mesures géographiques , & fur le tour du>
Globe Terrestre.
Ce Livre d'Haggi Calfah , est enrichi^
d'une Mappemonde éV de plusieurs Car»»
tes Hydrographiques de la Mer Médire-'
rannée , de la Mer Noire , de l'Archipei
8c du Golphe de Venise. On y trouve
aussi en deux Planches , deux Boussolespour
l'Ocean & pour la Mer Médite»
tannée.
Le troisième Livre imprimé dans le mê»
tnelieuen 1728. est uneTraductionTurr
que d'une Histoire Latine de la derniere
' Révolution de Perse. L'Auteur de la Tra
duction est le même Ibrahim, Editeur»
dont on vient de parler. L'Auteur Ori
ginal donne dans cette Histoire un abregç
de l'Histoire des Rois de Perse , de la Dy
nastie de. ceux qui ont été abusivement
MERCURE DE FRAÍJCÉ<
■appeliez Safis , dont Schah-fíufeiri est lt?
áernier; il paîle de son détrôhement & de
^usurpation de Miri-Mamoud , auquel a.
íuccedé Acheraf, qui occupe aujourd'huiïe
Trône de Perse. C'est par ce Sultan que
finir l'Histoirë Latine , traduite en Turc,
laquelle est précédée d'une Préface dii
Traducteur , &c h Préface suivie de la
Requête par lui présentée au G. Vizir,
$our obtenir la permission d'imprimer*.
€)n y trouve tout de suite cetre permis*-'
''íìon du Premier Ministre.
' Il est marqué à la En de ces Livres',
qu'ils font imprimez à Tlmprimerie cFe
Constantinople l'aa de l'Begke 1141.
C'est-à-dire 172 8. de J. C.
L'Auteur de la Lettre qui nous est écrite
de Constantinople, n'a pas", fans douté,
été instruit au sujet à'Haggi Calsah , Ai>
*¥eur du second de ces- Livres 5 car il auïoit
pâ ajoûter que cet Ecrivain, dont I»
réputation n'est pas petite , est un Turc
Moderne de Constantinople , fils d'un Se
crétaire du: Divan. H fut premier Com
mis du Secrétaire d'Etat en Chef, & il *
passé poUt l'un des plus habiles hommes1
de son temps. On en peut juger par fa
Bibliographie, qui est dans la Eibliottieque
du Roi , laquelle contient un ample'
Recueil alphabétique de tous les Auteurs
OtKiitaux, de an-Gatabgue raisonné «te
**"*" kur-s
íetrrs Ouvrages depuis l'originc du Ma«-
hometisme. M, Petis de la Croix , mort
cn 1 7 1 3 . avoir traduit ce Livre en notre
íangue. ,
Il ne reste plus qu'à souhaiter la con?
tinuation des progrès de cette Imprime
rie , & que les tons Livres qui en soi>
firont , soient non-seulement envoyez en
France , mais encore que les Interprètes*
du Roi & les autres personnes employées?
au service de S. M. versées dans les Lan
gues Orientales , prennent foin de les'
traduire pour l'utilité publique ; & c'estce
qu'il y a lieu d'espérer de la Capacité**
& de l'e'mulation de cçs Messieurs.
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Résumé : Nouvelle Imprimerie du Sérail &c. [titre d'après la table]
En 1728, le Marquis de Villeneuve, ambassadeur du roi à Constantinople, envoya trois livres imprimés à la Porte. Ces ouvrages provenaient d'une nouvelle imprimerie installée dans la capitale ottomane, utilisant du papier de haute qualité et des caractères nets. Le premier livre est un dictionnaire arabe composé par Gianhari et traduit en turc par Ovancouli. Il se présente en deux volumes in-folio de 700 pages chacun. Le dictionnaire inclut des biographies des auteurs, une préface sur l'établissement de l'imprimerie, et un commandement impérial accordant un privilège exclusif à Zaid, fils de Mehemeç Efendi, et à Ibrahim Aga pour imprimer des ouvrages en arabe, turc et persan, à condition qu'ils n'abordent pas la religion de Mahomet. Les ouvrages doivent être révisés par des experts. Le second livre, écrit par Haggi Calfah, est une instruction en turc sur la géographie. Il décrit notamment l'État de Venise, l'Albanie, et l'île de Corfou. Le livre inclut des traits d'histoire sur les expéditions maritimes turques et l'histoire des capitans pacha, enrichis de cartes et de boussoles. Le troisième livre est une traduction turque d'une histoire latine sur la révolution perse, traduite par Ibrahim. Elle résume l'histoire des rois de Perse et des Safavides, jusqu'à l'usurpation de Miri-Mamoud et l'accession d'Acheraf au trône. Le texte mentionne également la réputation d'Haggi Calfah, fils d'un secrétaire du Divan, et la bibliothèque du roi contenant une bibliographie des auteurs orientaux. Il exprime l'espoir de voir continuer les progrès de cette imprimerie et la traduction des livres pour l'utilité publique.
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37
p. 361
« On a appris de Londres, que le 19. Janvier, M. Southall, ayant été introduit [...] »
Début :
On a appris de Londres, que le 19. Janvier, M. Southall, ayant été introduit [...]
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : « On a appris de Londres, que le 19. Janvier, M. Southall, ayant été introduit [...] »
On a appris de Londres, que le 19 Í
Janvier , M. Soutliall , ayant ère' introduit
dans la Société Royale , par le Chevalier
Hans-Sloane , qui en est Président , laiprésenta
un Traité nouveau qu'il a com
posé sur l'origine , la narure & la propâ»
gation des Punaises , & il fit part du Re
mède qJU'ii a découvert à la Jamaïque-r
pour se garantit de ces Insectes* ■
Janvier , M. Soutliall , ayant ère' introduit
dans la Société Royale , par le Chevalier
Hans-Sloane , qui en est Président , laiprésenta
un Traité nouveau qu'il a com
posé sur l'origine , la narure & la propâ»
gation des Punaises , & il fit part du Re
mède qJU'ii a découvert à la Jamaïque-r
pour se garantit de ces Insectes* ■
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38
p. 361-363
Prix donné au Palinod de Roüen. [titre d'après la table]
Début :
On nous écrit de Roüen, que le 8. du mois de Decembre dernier, on lut, [...]
Mots clefs :
Naissance du Dauphin, Prix académique, Assemblée du Palinod
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : Prix donné au Palinod de Roüen. [titre d'après la table]
On nous écrit de Rouen , que le Si
da mois de Décembre dernier , on lut
selon la- coutume, dans l'AíTemblée du-
Palinod, les Pieces de Poésie qui avoient
été envoyées de çûfserens eàdroits ^fa^iè
ft à MERClTRE DE FRÀNCÊ.
ìt Prix Académique avoit été adjugé a
M. de Becthomas , fils de M. Bois-le-
Vicomte , Conseiller au Parlement , Autheur
de la Piece que voici, au sujet de
ht Naissance du D ab p h in.
*>
yivite ffelices , securi vivite Galli't
Dttlcì* florenti , Lodoix , dabit otia regn»,
Firmabit patrie, soboles pâtre digna salut em*
Jam data frogenies , tdtro cui régna coronas
Ëxtera submittant , qaam G alliea sceptra ma
rierent y -
Masctila fimineìs manions fi Galìia tangì
Sceptra superba finat, Tripljces , tria fidera
natt,
Sunt decus imperiï; solii sed déficit h&ret y.
Aime Deus > gentis spesdeficit : Annue votis }»
Annue regali puerum de sanguine isurgat
Auguftus prinetps ,-populo qui jura ■volenti
Dividat , ér patrittm tra&et non degener enfitm
Ac nevus txoritur fer rum , per oppida plaît*
fus:
Jngeminanf Utt Regalia nomina votes»
Scilicet optati partús rumore secundo ,
tama volant late populos afflavit ovantes*
flaudite , felicès, securi plaudite Galli :'
Farta quies vobis ; veftros quoque Uta nepotes
Sida manet. Solio fedent , uternumaue jedebit
jHclyt* Borbohi»U« proies / qui rìafcitur
Boa.-
FEVRTER. 1750: &f
éoRBONiUS , fuccedet Avis : natalia monflrant
Tempora quantus erit : fofitis concordia beSis
uíptavit placidum tantis natalibus orbem.
Trincipis ad cunas concors Europa volavit
Arma, fimnl, bellique minas pofitura ; Quiefcitï
Arbiter eft, Lodoix , DelphinTJS foederis Obseli
Cresce , Puer; tibi s&cla fittant felicia ; Regum
Cum Lodoix dicetttr Avus , RegHmque Ma
ria.
Filin, Sponfa , Parena Pat rit. die arts Amore s,
da mois de Décembre dernier , on lut
selon la- coutume, dans l'AíTemblée du-
Palinod, les Pieces de Poésie qui avoient
été envoyées de çûfserens eàdroits ^fa^iè
ft à MERClTRE DE FRÀNCÊ.
ìt Prix Académique avoit été adjugé a
M. de Becthomas , fils de M. Bois-le-
Vicomte , Conseiller au Parlement , Autheur
de la Piece que voici, au sujet de
ht Naissance du D ab p h in.
*>
yivite ffelices , securi vivite Galli't
Dttlcì* florenti , Lodoix , dabit otia regn»,
Firmabit patrie, soboles pâtre digna salut em*
Jam data frogenies , tdtro cui régna coronas
Ëxtera submittant , qaam G alliea sceptra ma
rierent y -
Masctila fimineìs manions fi Galìia tangì
Sceptra superba finat, Tripljces , tria fidera
natt,
Sunt decus imperiï; solii sed déficit h&ret y.
Aime Deus > gentis spesdeficit : Annue votis }»
Annue regali puerum de sanguine isurgat
Auguftus prinetps ,-populo qui jura ■volenti
Dividat , ér patrittm tra&et non degener enfitm
Ac nevus txoritur fer rum , per oppida plaît*
fus:
Jngeminanf Utt Regalia nomina votes»
Scilicet optati partús rumore secundo ,
tama volant late populos afflavit ovantes*
flaudite , felicès, securi plaudite Galli :'
Farta quies vobis ; veftros quoque Uta nepotes
Sida manet. Solio fedent , uternumaue jedebit
jHclyt* Borbohi»U« proies / qui rìafcitur
Boa.-
FEVRTER. 1750: &f
éoRBONiUS , fuccedet Avis : natalia monflrant
Tempora quantus erit : fofitis concordia beSis
uíptavit placidum tantis natalibus orbem.
Trincipis ad cunas concors Europa volavit
Arma, fimnl, bellique minas pofitura ; Quiefcitï
Arbiter eft, Lodoix , DelphinTJS foederis Obseli
Cresce , Puer; tibi s&cla fittant felicia ; Regum
Cum Lodoix dicetttr Avus , RegHmque Ma
ria.
Filin, Sponfa , Parena Pat rit. die arts Amore s,
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Résumé : Prix donné au Palinod de Roüen. [titre d'après la table]
En décembre précédent, un événement académique a eu lieu à Rouen lors de la lecture des pièces de poésie à l'Assemblée du Palais. Un prix académique a été décerné à M. de Becthomas, fils de M. Bois-le-Vicomte, Conseiller au Parlement. La pièce primée célèbre la naissance du Dauphin. Le poème exprime des vœux de bonheur et de sécurité pour la France sous le règne de Louis, espérant la consolidation de la patrie et la continuité de la lignée royale. Il mentionne la fin des menaces féminines et la stabilité des trois sceptres, symbolisant la puissance impériale. Le texte se conclut par des vœux pour la prospérité et la paix, espérant que le Dauphin grandira pour devenir un prince auguste et juste, apportant bonheur et stabilité au peuple.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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39
p. 363-365
EXTRAIT du Discours que lût M. l'Abbé Souchay, à l'Assemblée publique de l'Academie Royale des Belles-Lettres, le mardi 15. Novembre de l'année derniere.
Début :
Monsieur l'Abbé Souchay s'étant proposé de faire un parallele de [...]
Mots clefs :
Ovide, Règles, Académie des Belles-Lettres, Parallèle, Poésie
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texteReconnaissance textuelle : EXTRAIT du Discours que lût M. l'Abbé Souchay, à l'Assemblée publique de l'Academie Royale des Belles-Lettres, le mardi 15. Novembre de l'année derniere.
JÊ XTRAtT da ttifeouri que lût M*
VAbbé Souchay , a FAssemblée publi
que de l' Académie Royale des Bellesm
Lettres , le mardi 1 5. Novembre d§
Vannée derniere* ,
TLyT Onííenr í'Abbc Soucnay s'c'tané
XVJL proposé de faire un parallèle de
Tibulle , de Properce , 8c d'Ovide , trois
Poètes Latins qui se íont distingués dans
Je genre Elegiaque , il commença par ex
poser les divers jugemens que l'on a por
tés fur le mérite de ces Auteurs , les uns
donnant la préférence à Tibulle , d'autres
à Properce y & le grand nombre des Mo
dernes la donnant à Ovide.
L'Auteur , avant que d'examiner qui la
mente , établit en peu de mots la règle
4ç comparaison dont il doit se servir. Cet
te
fé4 MERCtfRE DE FRÁHÒÈ:
íe règle est , que tout .genre de Poésie est
nne imitation , mais une forte d'imitation
qui, pour être parfaite , doit exciter dans
í'inagination les mêmes mouvemens qu'y
exciteraient les objets réels , & produire
les mêmes effets que produiroit la vérité
íte ce principí. M. l'Abbé Souchay tire?'
plusieurs conséquences , celle-ci entre-au
tres : Qu'il faût que les images qu'em-
|?loye la Poésie , soient vives & naturelles*
roút ensemble ; parce que si ks imageS
ft'exprimoienf pas la nature , I'esprit s'apìpercevroit
aise'ment de la fiction , &c que'
fi elles étoient foib'îés', I'esprit ne se prê
te roir point à 'cette mém-e fìctiòft. "" * *
*~ L*/Suteaf -•appíiquc' etisuite terre règle
auxtrois Poètes dont it est cjuc'ftíon. í/oii
íl résulte, /eloil Uri, que le? images de
^r'o'p'ercè ni celles d'Ovide n'exprímeBt
point h narufe , quoiqu'il convienne qtie
îroperce s'en éloigne moins qu'Ovide,
qui est presque toujours fardé 5 & far ce
la il entre dans des détails dans lesquels
nous né pouvons le suivre ici. Il Dancher
:donc vers Tíbqlle , qu'il croît être le
seul qur ait connu le vrai caractère de
FËtegie. » Çe désordre ingénieux, (c'est
jj.l'Auteur qui parle ) qui est corrrrhe l'arrre
Ji de la Poésie Elegîaque, parce qu'il est
w si conforme à ía nature ; il a fçû le jettet
Mí áansses Êlcjiesi On drroìt qu'elles font
» uniquement
FÉVRIER. 173a. íí§
55 iniquement le fruic de la passion. Les'
5? différentes parties qui les composent ,
r> dc'sunies , séparées , íemblent ne former
»que des tours irreguliers. Un écart el|
» suivi d'un nouvel écart , une digression
« attire une autre digression. Mais le dé-
» sordre qui règne dans ces mêmes Ele-
»gies , n'eff.-il pas un tour secret qui en'
» lie le deslein , & quf leur donne toute
>>la justesse &c toute la régularité dont elles1
>> étoient susceptibles.
. L'Auteur , après s'être eomme déclare
cn faveur de Tibulie , appuyé ion senti
ssent de celui de Quiutilieii , Si des deux
Seneques parmi les Anciens, & parmi lejÇ.
jpitri>es de cei;x de Parru & de Grayina
: «quoiqu'au fend y dit il., Ces tés
j>moignages ne prouvent rien par eiix^
» mêmes , contraires ou favorables , a
» moins qu'ils ne soient précédés d'un
5? exameo sérieux , & qu'ils ne soient ap*
»_puye'ssur de solides raisonnemens.
VAbbé Souchay , a FAssemblée publi
que de l' Académie Royale des Bellesm
Lettres , le mardi 1 5. Novembre d§
Vannée derniere* ,
TLyT Onííenr í'Abbc Soucnay s'c'tané
XVJL proposé de faire un parallèle de
Tibulle , de Properce , 8c d'Ovide , trois
Poètes Latins qui se íont distingués dans
Je genre Elegiaque , il commença par ex
poser les divers jugemens que l'on a por
tés fur le mérite de ces Auteurs , les uns
donnant la préférence à Tibulle , d'autres
à Properce y & le grand nombre des Mo
dernes la donnant à Ovide.
L'Auteur , avant que d'examiner qui la
mente , établit en peu de mots la règle
4ç comparaison dont il doit se servir. Cet
te
fé4 MERCtfRE DE FRÁHÒÈ:
íe règle est , que tout .genre de Poésie est
nne imitation , mais une forte d'imitation
qui, pour être parfaite , doit exciter dans
í'inagination les mêmes mouvemens qu'y
exciteraient les objets réels , & produire
les mêmes effets que produiroit la vérité
íte ce principí. M. l'Abbé Souchay tire?'
plusieurs conséquences , celle-ci entre-au
tres : Qu'il faût que les images qu'em-
|?loye la Poésie , soient vives & naturelles*
roút ensemble ; parce que si ks imageS
ft'exprimoienf pas la nature , I'esprit s'apìpercevroit
aise'ment de la fiction , &c que'
fi elles étoient foib'îés', I'esprit ne se prê
te roir point à 'cette mém-e fìctiòft. "" * *
*~ L*/Suteaf -•appíiquc' etisuite terre règle
auxtrois Poètes dont it est cjuc'ftíon. í/oii
íl résulte, /eloil Uri, que le? images de
^r'o'p'ercè ni celles d'Ovide n'exprímeBt
point h narufe , quoiqu'il convienne qtie
îroperce s'en éloigne moins qu'Ovide,
qui est presque toujours fardé 5 & far ce
la il entre dans des détails dans lesquels
nous né pouvons le suivre ici. Il Dancher
:donc vers Tíbqlle , qu'il croît être le
seul qur ait connu le vrai caractère de
FËtegie. » Çe désordre ingénieux, (c'est
jj.l'Auteur qui parle ) qui est corrrrhe l'arrre
Ji de la Poésie Elegîaque, parce qu'il est
w si conforme à ía nature ; il a fçû le jettet
Mí áansses Êlcjiesi On drroìt qu'elles font
» uniquement
FÉVRIER. 173a. íí§
55 iniquement le fruic de la passion. Les'
5? différentes parties qui les composent ,
r> dc'sunies , séparées , íemblent ne former
»que des tours irreguliers. Un écart el|
» suivi d'un nouvel écart , une digression
« attire une autre digression. Mais le dé-
» sordre qui règne dans ces mêmes Ele-
»gies , n'eff.-il pas un tour secret qui en'
» lie le deslein , & quf leur donne toute
>>la justesse &c toute la régularité dont elles1
>> étoient susceptibles.
. L'Auteur , après s'être eomme déclare
cn faveur de Tibulie , appuyé ion senti
ssent de celui de Quiutilieii , Si des deux
Seneques parmi les Anciens, & parmi lejÇ.
jpitri>es de cei;x de Parru & de Grayina
: «quoiqu'au fend y dit il., Ces tés
j>moignages ne prouvent rien par eiix^
» mêmes , contraires ou favorables , a
» moins qu'ils ne soient précédés d'un
5? exameo sérieux , & qu'ils ne soient ap*
»_puye'ssur de solides raisonnemens.
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Résumé : EXTRAIT du Discours que lût M. l'Abbé Souchay, à l'Assemblée publique de l'Academie Royale des Belles-Lettres, le mardi 15. Novembre de l'année derniere.
L'abbé Souchay a comparé Tibulle, Properce et Ovide, trois poètes latins élégiaques, lors d'une assemblée de l'Académie Royale des Belles-Lettres le 15 novembre précédent. Il a noté que les avis divergeaient, certains préférant Tibulle, d'autres Properce, et la majorité des modernes favorisant Ovide. Souchay a défini la poésie comme une imitation visant à stimuler l'imagination de manière naturelle et vive. Selon lui, les images de Properce et d'Ovide ne reflètent pas suffisamment la nature, bien que Properce s'en rapproche plus qu'Ovide. Il a donc privilégié Tibulle, estimant que ce dernier incarnait mieux l'élégie. Tibulle a su créer un désordre ingénieux conforme à la nature, rendant ses élégies authentiques et passionnées. Ses œuvres, bien que désordonnées, forment un ensemble cohérent. Souchay a appuyé son jugement sur les avis de Quintilien, Sénèque, Parrhasius et Graynius, tout en insistant sur la nécessité d'un examen sérieux et de raisonnements solides.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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40
p. 365-367
« Le samedi 4. de ce mois, M. Fromentin, l'un des Professeurs de Rhetorique [...] »
Début :
Le samedi 4. de ce mois, M. Fromentin, l'un des Professeurs de Rhetorique [...]
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : « Le samedi 4. de ce mois, M. Fromentin, l'un des Professeurs de Rhetorique [...] »
Le samedi 4. de ce mois , M. Fromenl'un
des Professeurs de Rhétorique
du Collège Mazarin , prononça un fott^
Ëeaù Discours Latin au sujet de la Naisf
fance du Dauphin. L'Assemblée fut fortno
rnhre use i le Cardinal de Biffy j le
^lonce du Pape , plusieurs Prélats ,& ua
grand nombre de personnes jde distincy
uóa>
fis MERCÚRÈ DÉ FRÀNCÉ.
iion s'y trouvèrent. On applaudit beau
coup à k Description que l'O'rateíir fié'
du Feu, qui a été tiré fur la Rivière pat
Ordre des Ambassadeurs d'Espagne.
Le même jour 4. de Février, ï'Acade-' ,
mie Royale des Sciences , élut Mrs. Lieu-*
íaud & de Liste , Associés Astronome* J
de cette Académie , & M. Maraldi Exter
ne & Neveu de feu M. Maraldi , pour'
que l'un de ces trois Sujets , au choix du
Roi, remplisse la place dé Pensionnaire
Astronome , vacante par la mort de M.
Maraldi , décède au mois de Decembr©
dernier , âgé d*envifott 7 i. ans.
Le mercredi 9. le Comte de Maurépa*
écrivit à V Académie que S. M. avoíé
choisi M. Lieutaud.'
Le samedi 18* M. Daguessèau de Val-
|Oum, Frère puiíhé da Chancelier de Frartfce
, fut élu pour remplir la piace d'Aca
démicien Honoraire, vacante par la mort
de M. de Valincourtv
Lé Comté dé Portmore a été recetf
dépuis peu Membre de la Société Royalé
de Londres. ,
Six Allemands expérimentez dans lé
travail des Mines , vont dans les Mont
ïagaes de k Calabre ,.pour faire l'épreuvé
d'une
une Mine d'or qu'on çroit y avoir été"
c'eouverce*
On donne avis aux Antiquaires , que le jaî
du mois de May prochain on vendra à Amster
dam le fameux Cabinet de feu M, Jacques de
. Bí ry , ci-devant Consul de L. H. P. à Seville :
Kl consiste dans des Médailles d'or & d"argent,
t & en un très-grand nombre de cuivre , toutes
■intiques > parmi lesquelles on ne trouve pas
feulement les principales & les plus rares Mé
dailles des Empereurs , en grandes & moyennes
sortes en cuivre, mais auífi un très- beau &
véritable Othon > dont le pareil est à peine con
nu dans l'Europe: II contient encore une sin
gulière collection de Médailles Espagnoles Se
Puniques, & plusieurs autres , selen lc Cata^
logue qui est imprimé.
des Professeurs de Rhétorique
du Collège Mazarin , prononça un fott^
Ëeaù Discours Latin au sujet de la Naisf
fance du Dauphin. L'Assemblée fut fortno
rnhre use i le Cardinal de Biffy j le
^lonce du Pape , plusieurs Prélats ,& ua
grand nombre de personnes jde distincy
uóa>
fis MERCÚRÈ DÉ FRÀNCÉ.
iion s'y trouvèrent. On applaudit beau
coup à k Description que l'O'rateíir fié'
du Feu, qui a été tiré fur la Rivière pat
Ordre des Ambassadeurs d'Espagne.
Le même jour 4. de Février, ï'Acade-' ,
mie Royale des Sciences , élut Mrs. Lieu-*
íaud & de Liste , Associés Astronome* J
de cette Académie , & M. Maraldi Exter
ne & Neveu de feu M. Maraldi , pour'
que l'un de ces trois Sujets , au choix du
Roi, remplisse la place dé Pensionnaire
Astronome , vacante par la mort de M.
Maraldi , décède au mois de Decembr©
dernier , âgé d*envifott 7 i. ans.
Le mercredi 9. le Comte de Maurépa*
écrivit à V Académie que S. M. avoíé
choisi M. Lieutaud.'
Le samedi 18* M. Daguessèau de Val-
|Oum, Frère puiíhé da Chancelier de Frartfce
, fut élu pour remplir la piace d'Aca
démicien Honoraire, vacante par la mort
de M. de Valincourtv
Lé Comté dé Portmore a été recetf
dépuis peu Membre de la Société Royalé
de Londres. ,
Six Allemands expérimentez dans lé
travail des Mines , vont dans les Mont
ïagaes de k Calabre ,.pour faire l'épreuvé
d'une
une Mine d'or qu'on çroit y avoir été"
c'eouverce*
On donne avis aux Antiquaires , que le jaî
du mois de May prochain on vendra à Amster
dam le fameux Cabinet de feu M, Jacques de
. Bí ry , ci-devant Consul de L. H. P. à Seville :
Kl consiste dans des Médailles d'or & d"argent,
t & en un très-grand nombre de cuivre , toutes
■intiques > parmi lesquelles on ne trouve pas
feulement les principales & les plus rares Mé
dailles des Empereurs , en grandes & moyennes
sortes en cuivre, mais auífi un très- beau &
véritable Othon > dont le pareil est à peine con
nu dans l'Europe: II contient encore une sin
gulière collection de Médailles Espagnoles Se
Puniques, & plusieurs autres , selen lc Cata^
logue qui est imprimé.
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Résumé : « Le samedi 4. de ce mois, M. Fromentin, l'un des Professeurs de Rhetorique [...] »
Le 4 février, M. Fromenl'un, professeur de rhétorique au Collège Mazarin, prononça un discours en latin célébrant la naissance du Dauphin. L'événement fut marqué par la présence du Cardinal de Bissy, du nonce du Pape, de plusieurs prélats et de nombreuses personnes distinguées. Le discours fut acclamé, notamment pour sa description du feu d'artifice organisé par les ambassadeurs d'Espagne. Le même jour, l'Académie Royale des Sciences élut Messieurs Lieutaud, de L'Isle et Maraldi pour remplacer l'astronome décédé, M. Maraldi, âgé d'environ 71 ans. Le 9 février, le Comte de Maurepas annonça que le Roi avait choisi M. Lieutaud. Le 18 février, M. Daguessau de Val-Pin, frère puîné du Chancelier de France, fut élu académicien honoraire pour remplacer M. de Valincourt. Le Comte de Portmore fut récemment admis à la Société Royale de Londres. Six Allemands experts en mines se rendirent en Calabre pour explorer une mine d'or supposée. Les antiquaires furent informés que le cabinet de feu M. Jacques de Biri, ancien consul à Séville, serait vendu à Amsterdam le 1er mai. Ce cabinet comprend des médailles rares, dont un Othon véritable, ainsi qu'une collection de médailles espagnoles et puniques.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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41
p. 536-538
« ENTRETIENS PHISIQUES d'Ariste & d'Eudoxe, ou Physique nouvelle [...] »
Début :
ENTRETIENS PHISIQUES d'Ariste & d'Eudoxe, ou Physique nouvelle [...]
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : « ENTRETIENS PHISIQUES d'Ariste & d'Eudoxe, ou Physique nouvelle [...] »
NTRETIENS PHISIQUES d'Arifte
& d'Eudoxe , ou Physique nouvelle
en Dialogues , qui renferme précilement
ce qui s'est découvert de plus curieux.
& de plus utile dans la Nature , enrichis
de beaucoup de figures. Par le P. Regnault
, de la Compagnie de Jefus. A
Paris , Quay des Auguftins , chez les
freres Ofmont , 1729. trois vol.in- 1 2. de
plus de 1200. pages.
L'ANTI - BAILLET , ou Critique du
Livre de M. Baillet , intitulé : Jugemens
des Sçavans , par M. Menage , avec des
Obfervations de M. de la Monnoye , &
des Reflexions fur les Jugemens des Sçavans.
A Paris , au Palais , ruë de la
Vieille Bouclerie ; Quay des Auguftins ;
Quay
MARS . 1730. 537
Quay de Gefures , & rue S. Severin , chiz
H. Charpentier, Ch . Moette , Ch. le Clerc,
P. Prault , & Jacq . Chardon , 1730. in -4.
&
C'est une fuite des Jugemens des Sçavans
, dont M. de la Monnoye , mort en
1728. donna une Edition in- 4. en 7. vofumes
, avec les Remarques . Celui -cy fait
le huitiéme volume . Il n'avoit jamais été
imprimé en France . On trouve au commencement
une Lettre Critique de M***
qui fait voir combien cette Edition de
Anti -Baillet, doit l'emporter fur les Editions
qu'on en a faites en Hollande .
CRITIQUE de la Bibliotheque des Au
teurs Ecclefiaftiques & des Prolegomenes
de la Bible , publiez par M. Ellies Dupin,
avec des Eclairciffemens & des Supplemens
aux endroits où on les a jugés né
ceffaires par feu M. Richard. Simon ,
avec des Remarques. A Paris , rue faint
Jacques , chez Etienne Ganean , 1730 .
4. volumes en- 8.
LES SERMONS du R. P. de la Boiffiere,
Prêtre de l'Oratoire , pour le Carême
Vêtures , Profeffions Religieufes & Affemblées
de Charité . A Paris , ruë faint
Jacques , chez Henry , 1730. 3. volu
mes in- 12%
His=
$ 38 MERCURE DE FRANCE .
HISTOIRE DE L'ACADEMIE FRAN
COISE , depuis fon établiſſement jufqu'en
1652. Par M. Peliffon , avec des Notes
& des Additions. A Paris , chez J. B. Coignard
, fils , ruë S. Jacques , 1729. in-4.
de 366. pages .
L'ACADEMIE HISTOIRE DE
FRANÇOISE
, depuis 1562. jufqu'en
1700. Par M. l'Abbé d'Olivet , 1729 .
Chez le même , in 4. de 386. pages.
TRAITE DE L'UNIVERS
MATERIEL
, ou Aftronomie
Phyfique . Troi
fiéme Partie , contenant
les caufes du
Flux & du Reflux de la Mer , les moyens
de s'en fervir pour trouver la Longitude
des Vaiffeaux en pleine Mer , avec les
Tables du Flux & Reflux de la Mer &
celles des Vents qui pourront être caufez
par la Lune pendant l'année 1730. Par
le fieur Jean Petit , Arpenteur
à Blois.
A Paris , ruë S. Jacques , chez Jean Vi-
·lente , fils , 1730. Brochure in- 12. avec
des figures.
L'Auteur explique dans un Avertiffement
, les raifons pourquoi il donne cette
troifiéme Partie avant que la feconde ait
paru.
& d'Eudoxe , ou Physique nouvelle
en Dialogues , qui renferme précilement
ce qui s'est découvert de plus curieux.
& de plus utile dans la Nature , enrichis
de beaucoup de figures. Par le P. Regnault
, de la Compagnie de Jefus. A
Paris , Quay des Auguftins , chez les
freres Ofmont , 1729. trois vol.in- 1 2. de
plus de 1200. pages.
L'ANTI - BAILLET , ou Critique du
Livre de M. Baillet , intitulé : Jugemens
des Sçavans , par M. Menage , avec des
Obfervations de M. de la Monnoye , &
des Reflexions fur les Jugemens des Sçavans.
A Paris , au Palais , ruë de la
Vieille Bouclerie ; Quay des Auguftins ;
Quay
MARS . 1730. 537
Quay de Gefures , & rue S. Severin , chiz
H. Charpentier, Ch . Moette , Ch. le Clerc,
P. Prault , & Jacq . Chardon , 1730. in -4.
&
C'est une fuite des Jugemens des Sçavans
, dont M. de la Monnoye , mort en
1728. donna une Edition in- 4. en 7. vofumes
, avec les Remarques . Celui -cy fait
le huitiéme volume . Il n'avoit jamais été
imprimé en France . On trouve au commencement
une Lettre Critique de M***
qui fait voir combien cette Edition de
Anti -Baillet, doit l'emporter fur les Editions
qu'on en a faites en Hollande .
CRITIQUE de la Bibliotheque des Au
teurs Ecclefiaftiques & des Prolegomenes
de la Bible , publiez par M. Ellies Dupin,
avec des Eclairciffemens & des Supplemens
aux endroits où on les a jugés né
ceffaires par feu M. Richard. Simon ,
avec des Remarques. A Paris , rue faint
Jacques , chez Etienne Ganean , 1730 .
4. volumes en- 8.
LES SERMONS du R. P. de la Boiffiere,
Prêtre de l'Oratoire , pour le Carême
Vêtures , Profeffions Religieufes & Affemblées
de Charité . A Paris , ruë faint
Jacques , chez Henry , 1730. 3. volu
mes in- 12%
His=
$ 38 MERCURE DE FRANCE .
HISTOIRE DE L'ACADEMIE FRAN
COISE , depuis fon établiſſement jufqu'en
1652. Par M. Peliffon , avec des Notes
& des Additions. A Paris , chez J. B. Coignard
, fils , ruë S. Jacques , 1729. in-4.
de 366. pages .
L'ACADEMIE HISTOIRE DE
FRANÇOISE
, depuis 1562. jufqu'en
1700. Par M. l'Abbé d'Olivet , 1729 .
Chez le même , in 4. de 386. pages.
TRAITE DE L'UNIVERS
MATERIEL
, ou Aftronomie
Phyfique . Troi
fiéme Partie , contenant
les caufes du
Flux & du Reflux de la Mer , les moyens
de s'en fervir pour trouver la Longitude
des Vaiffeaux en pleine Mer , avec les
Tables du Flux & Reflux de la Mer &
celles des Vents qui pourront être caufez
par la Lune pendant l'année 1730. Par
le fieur Jean Petit , Arpenteur
à Blois.
A Paris , ruë S. Jacques , chez Jean Vi-
·lente , fils , 1730. Brochure in- 12. avec
des figures.
L'Auteur explique dans un Avertiffement
, les raifons pourquoi il donne cette
troifiéme Partie avant que la feconde ait
paru.
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Résumé : « ENTRETIENS PHISIQUES d'Ariste & d'Eudoxe, ou Physique nouvelle [...] »
Le document recense des publications parues à Paris entre 1729 et 1730. Parmi elles, 'Entretiens Physiques d'Arifte & d'Eudoxe, ou Physique nouvelle en Dialogues' est un ouvrage en trois volumes de plus de 1200 pages, écrit par le Père Regnault de la Compagnie de Jésus et publié chez les frères Osmont. 'L'Anti-Baillet' est une critique du livre de M. Baillet 'Jugemens des Sçavans', éditée par M. Menage, avec des observations de M. de la Monnoye et des réflexions sur les jugements des savants. Cette édition, publiée en 1730, constitue le huitième volume et inclut une lettre critique de M***. 'Critique de la Bibliothèque des Auteurs Ecclésiastiques & des Prolegomènes de la Bible' est une œuvre de M. Ellies Dupin, enrichie par les éclaircissements et suppléments de M. Richard Simon, publiée en quatre volumes in-octavo chez Étienne Ganeau. Les 'Sermons du R. P. de la Boiffiere' sont destinés au Carême, aux professions religieuses et aux assemblées de charité, et sont publiés en trois volumes in-douzième chez Henry. Le 'Mercure de France' mentionne également 'Histoire de l'Académie Française' par M. Pellisson, 'Académie Histoire de Françoise' par l'Abbé d'Olivet, et 'Traité de l'Univers Matériel, ou Astronomie Physique' par Jean Petit, qui traite des causes du flux et du reflux de la mer et des moyens de déterminer la longitude des vaisseaux.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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42
p. 538-539
Tableau du Monde ancien & moderne, &c. [titre d'après la table]
Début :
TABLEAU du Monde ancien & moderne, divisé en trois Parties. [...]
Mots clefs :
Monde ancien, Monde moderne
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texteReconnaissance textuelle : Tableau du Monde ancien & moderne, &c. [titre d'après la table]
TABLEAU du Monde ancien & moderne
, divifé en trois Parties. ་ .
MARS. 1730. 539
La premiere contient la divifion du
Monde en fept âges , les Epoques les plus
celebres de l'Hiftoire depuis Adam jufqu'à
prefent ; le partage de la Terre entre
les Enfans de Noé , l'établiſſement &
la décadence des quatre Monarchies , des
anciennes Républiques ; & comment de
la derniere des quatre Monarchies , qui
eft celle des Romains, fe font formez prefque
tous les Etats qui fubfiftent aujourd'hui
, & c.
La feconde eft une courte Defcription
des quatre Parties du Monde , contenant
ce qu'elles produifent pout l'utilité des
hommes , les Meurs , la Religion , & la
Langue de toutes les Nations.
La troifiéme enfin eft un Recueil de
toutes fortes de Remarques curieuſes ,
parmi lesquelles on trouvera l'origine des
Arts & des Sciences . Vol . in- 1 2. de 149.
pages. A Paris , au Palais , chez Claude
Prud'homme , 1730,
Ce Livre peut tenir fon rang parmi ceux
qui apprennent beaucoup de chofes curieufes
& utiles à fçavoir , dans un affez
petit volume. L'étendue du titre nous
difpenfe d'en donner un Extrait ,
, divifé en trois Parties. ་ .
MARS. 1730. 539
La premiere contient la divifion du
Monde en fept âges , les Epoques les plus
celebres de l'Hiftoire depuis Adam jufqu'à
prefent ; le partage de la Terre entre
les Enfans de Noé , l'établiſſement &
la décadence des quatre Monarchies , des
anciennes Républiques ; & comment de
la derniere des quatre Monarchies , qui
eft celle des Romains, fe font formez prefque
tous les Etats qui fubfiftent aujourd'hui
, & c.
La feconde eft une courte Defcription
des quatre Parties du Monde , contenant
ce qu'elles produifent pout l'utilité des
hommes , les Meurs , la Religion , & la
Langue de toutes les Nations.
La troifiéme enfin eft un Recueil de
toutes fortes de Remarques curieuſes ,
parmi lesquelles on trouvera l'origine des
Arts & des Sciences . Vol . in- 1 2. de 149.
pages. A Paris , au Palais , chez Claude
Prud'homme , 1730,
Ce Livre peut tenir fon rang parmi ceux
qui apprennent beaucoup de chofes curieufes
& utiles à fçavoir , dans un affez
petit volume. L'étendue du titre nous
difpenfe d'en donner un Extrait ,
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Résumé : Tableau du Monde ancien & moderne, &c. [titre d'après la table]
Le document 'TABLEAU du Monde ancien & moderne, divisé en trois Parties' a été publié en mars 1730 à Paris par Claude Prud'homme. Il est structuré en trois sections. La première partie décrit la division du monde en sept âges, les époques historiques marquantes depuis Adam jusqu'à l'époque contemporaine, la répartition de la Terre entre les fils de Noé, et l'établissement et la décadence des quatre monarchies et des anciennes républiques. Elle explique également comment la monarchie romaine a donné naissance à presque tous les États actuels. La deuxième partie offre une brève description des quatre parties du monde, incluant leurs productions utiles, les mœurs, la religion et la langue des différentes nations. La troisième partie présente un recueil de remarques curieuses, parmi lesquelles figure l'origine des arts et des sciences. Le livre, un volume in-12 de 149 pages, est noté pour sa capacité à offrir de nombreuses informations curieuses et utiles dans un format compact.
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43
p. 539-540
« PHAEDRI FABULAE & Publii Syri Sententia. 1. vol. in 16. Parisiis, Ex Typographia [...] »
Début :
PHAEDRI FABULAE & Publii Syri Sententia. 1. vol. in 16. Parisiis, Ex Typographia [...]
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texteReconnaissance textuelle : « PHAEDRI FABULAE & Publii Syri Sententia. 1. vol. in 16. Parisiis, Ex Typographia [...] »
PHADRI FABULE Publii Syri Sen
tentia. 1. vol. in 16. Parifiis , Ex Typographia
Regia M. DCC. XXIX.
Co
$ 40 MERCURE DE FRANCE.
Ce petit Volume , qui ne contient que
86. pages & qui eft précedé d'une Vignette
très - bien gravée , doit paffer pour
un Chef- d'oeuvre d'impreffion , par la
beauté finguliere des Caracteres , qui dans
leur petiteffe ont toute l'élegance & la
netteté qu'on peut defirer . On ne pouvoit
pas traiter plus noblement un Auteur
auffi poli & auffi recherché
que Phedre
tentia. 1. vol. in 16. Parifiis , Ex Typographia
Regia M. DCC. XXIX.
Co
$ 40 MERCURE DE FRANCE.
Ce petit Volume , qui ne contient que
86. pages & qui eft précedé d'une Vignette
très - bien gravée , doit paffer pour
un Chef- d'oeuvre d'impreffion , par la
beauté finguliere des Caracteres , qui dans
leur petiteffe ont toute l'élegance & la
netteté qu'on peut defirer . On ne pouvoit
pas traiter plus noblement un Auteur
auffi poli & auffi recherché
que Phedre
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44
p. 540-541
Essay sur la Critique, Poëme de M. Pope, &c. [titre d'après la table]
Début :
ESSAY SUR LA CRITIQUE, Poëme, traduit de l'Anglois de M. Pope, avec [...]
Mots clefs :
Critique, Poème
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texteReconnaissance textuelle : Essay sur la Critique, Poëme de M. Pope, &c. [titre d'après la table]
ESSAY SUR LA CRITIQUE , Poëme ,
traduit de l'Anglois de M. Pope , avec
un Difcours & des Remarques . A Paris ,
chez T. le Gras , la veuve Piffot , & Ph
N. Lottin , Imprimeur- Libraire , ruë faint
Jacques , à la Verité.
Cette Brochure , qui a paru au commencement
de Février & qui n'a que 140.
pages , a réuni en fa faveur tous les fuf
frages des Connoiffeurs . Le Difcours du
Traducteur eft regardé comme un des
plus judicieux Ouvrages de Critique qui
ait paru depuis long- temps . On y admire
fur tout le Parallele des Anglois & des
Italiens. L'efprit de moderation & de po
liteffe qui regne dans le Difcours , regne
auffi dans le Poëme . Veritablement
malgré tous fes efforts & toute fon
adreffe , le Traducteur n'a pû lui rendre
ce qui lui manque effentiellement , qui
eft l'ordre, mais cela n'empêche pas qu'il
ne
MARS. 1730. 541
ne fe faffe lire avec avidité. Les pentées
en font nobles & vives , les Vers pleins
de force & d'énergie , fans trop fentir
le travail ; & ce qui eft affez rare dans
les Poëtes , on ne s'apperçoit point que
le fens ni la conftruction y fouffrent jamais
de la contrainte de la Poëfie. Les
Remarques ne font pas la moindre partie
de cet Ouvrage ; & en general on
peut dire que l'Auteur y a attrapé ce juſte
milieu , qui conſiſte à être exact & corect
, fans être apprêté ni contraint , &
à plaire, fans paroître trop occupé du
foin de vouloir fe rendre agréable.
traduit de l'Anglois de M. Pope , avec
un Difcours & des Remarques . A Paris ,
chez T. le Gras , la veuve Piffot , & Ph
N. Lottin , Imprimeur- Libraire , ruë faint
Jacques , à la Verité.
Cette Brochure , qui a paru au commencement
de Février & qui n'a que 140.
pages , a réuni en fa faveur tous les fuf
frages des Connoiffeurs . Le Difcours du
Traducteur eft regardé comme un des
plus judicieux Ouvrages de Critique qui
ait paru depuis long- temps . On y admire
fur tout le Parallele des Anglois & des
Italiens. L'efprit de moderation & de po
liteffe qui regne dans le Difcours , regne
auffi dans le Poëme . Veritablement
malgré tous fes efforts & toute fon
adreffe , le Traducteur n'a pû lui rendre
ce qui lui manque effentiellement , qui
eft l'ordre, mais cela n'empêche pas qu'il
ne
MARS. 1730. 541
ne fe faffe lire avec avidité. Les pentées
en font nobles & vives , les Vers pleins
de force & d'énergie , fans trop fentir
le travail ; & ce qui eft affez rare dans
les Poëtes , on ne s'apperçoit point que
le fens ni la conftruction y fouffrent jamais
de la contrainte de la Poëfie. Les
Remarques ne font pas la moindre partie
de cet Ouvrage ; & en general on
peut dire que l'Auteur y a attrapé ce juſte
milieu , qui conſiſte à être exact & corect
, fans être apprêté ni contraint , &
à plaire, fans paroître trop occupé du
foin de vouloir fe rendre agréable.
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Résumé : Essay sur la Critique, Poëme de M. Pope, &c. [titre d'après la table]
L'ouvrage 'Essai sur la Critique, Poème', traduction de l'anglais de M. Pope, a été publié à Paris au début du mois de février 1730. Cette brochure de 140 pages a été acclamée par les connaisseurs. Le discours du traducteur est considéré comme l'un des plus judicieux en matière de critique. Il compare les Anglais et les Italiens et se distingue par son esprit de modération et de politesse. Le poème, bien que désordonné, est apprécié pour ses pensées nobles et vives, ses vers énergiques et son absence de contrainte poétique. Les remarques ne constituent pas une partie essentielle de l'ouvrage. Globalement, l'auteur a réussi à trouver un équilibre entre exactitude et correction, sans être apprêté ni contraint, et à plaire sans chercher à être agréable.
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45
p. 541-543
« On trouve chez Delespine, pere & fils, Libraires, ruë S. Jacques, à l'Image saint [...] »
Début :
On trouve chez Delespine, pere & fils, Libraires, ruë S. Jacques, à l'Image saint [...]
Mots clefs :
Italien, Comédie
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texteReconnaissance textuelle : « On trouve chez Delespine, pere & fils, Libraires, ruë S. Jacques, à l'Image saint [...] »
On trouve chez Delefpine , pere & fils,
Libraires , rue S. Jacques , à l'image faint
Paul , les Voyages du Pere Labat , de
l'Ordre des Freres Prêcheurs , en Espagne
& en Italie , in - 12 . 8. volumes . L'Auteur
y fait une fidelle deſcription des endroits
où il a été ; il y a inferé une Defcription
de la Ville de Florence , &
des environs , qu'il a traduite de l'Italien
, & une Relation exacte de la Cour
de Rome , des Ceremonies qui s'y obſervent
du Pape , des Cardinaux , de tous
les Officiers du S. Siege , de leurs Jurifdictions
, Revenus & autres chofes qui
peuvent donner une idée parfaite de cette
Cour ; traduite de l'Italien du fieur Je
rêine
542 MERCURE
DE FRANCE
.
Tême Limadoro , Chevalier de l'Ordre de
S. Etienne , & Gentilhomme Siennois.
On peut juger de cet Ouvrage par la réputation
que l'Auteur s'eft acquife pare
mi les gens d'efprit & de mérite , 1730.
Le même Libraire a imprimé la Relation
des Fêtes données à Rome , au mois
de Novembre dernier , par le Cardinal
de Polignac , avec une Cantate en deux
Actes , dont les Paroles font de l'Abbé
Méthaftafe. Le tout traduit de l'Italien .
Le Breton , pere , Libraire , Quay de
Conty , près la rue Guenegaud , imprime
les Philofophes Amoureux , Comédie en
Vers & en cinq Actes , par M. Nericault
Deftouches , repréſentée pour la premiere
fois le 26. Novembre 1279. fur le Théatre
de la Comedie Françoife . L'Auteur
l'a retirée, craignant de trouver encore des
Spectateurs indifpofez contre lui , & il a
mieux aimé prendre pour juge le Lecteur
tranquille ; cette Piece fera en vente à la
fin du mois.
TRAITEZ GEOGRAPHIQUES ET
HISTORIQUES , pour faciliter l'intelligence
de l'Ecriture Sainte , par divers
Auteurs. A la Hays , chez Ga. Vander
Poel , 1730. 2. volumes.
L'HONM.
ARS. 1730. 545
L'HONNESTE HOMME , ou Recueil
de Pieces choifies fur differens ſujets ,
comme fur l'Amitié , l'Amour , la Galanterie
, le Mariage , la Morale , les Affaires
de Commerce , la Peinture , l'Hiftoire
, la Poëfie , &c. A Londres , chez
Innys , J. Knapton , &c. 3. vol. in- 8 . cm
Anglois.
Libraires , rue S. Jacques , à l'image faint
Paul , les Voyages du Pere Labat , de
l'Ordre des Freres Prêcheurs , en Espagne
& en Italie , in - 12 . 8. volumes . L'Auteur
y fait une fidelle deſcription des endroits
où il a été ; il y a inferé une Defcription
de la Ville de Florence , &
des environs , qu'il a traduite de l'Italien
, & une Relation exacte de la Cour
de Rome , des Ceremonies qui s'y obſervent
du Pape , des Cardinaux , de tous
les Officiers du S. Siege , de leurs Jurifdictions
, Revenus & autres chofes qui
peuvent donner une idée parfaite de cette
Cour ; traduite de l'Italien du fieur Je
rêine
542 MERCURE
DE FRANCE
.
Tême Limadoro , Chevalier de l'Ordre de
S. Etienne , & Gentilhomme Siennois.
On peut juger de cet Ouvrage par la réputation
que l'Auteur s'eft acquife pare
mi les gens d'efprit & de mérite , 1730.
Le même Libraire a imprimé la Relation
des Fêtes données à Rome , au mois
de Novembre dernier , par le Cardinal
de Polignac , avec une Cantate en deux
Actes , dont les Paroles font de l'Abbé
Méthaftafe. Le tout traduit de l'Italien .
Le Breton , pere , Libraire , Quay de
Conty , près la rue Guenegaud , imprime
les Philofophes Amoureux , Comédie en
Vers & en cinq Actes , par M. Nericault
Deftouches , repréſentée pour la premiere
fois le 26. Novembre 1279. fur le Théatre
de la Comedie Françoife . L'Auteur
l'a retirée, craignant de trouver encore des
Spectateurs indifpofez contre lui , & il a
mieux aimé prendre pour juge le Lecteur
tranquille ; cette Piece fera en vente à la
fin du mois.
TRAITEZ GEOGRAPHIQUES ET
HISTORIQUES , pour faciliter l'intelligence
de l'Ecriture Sainte , par divers
Auteurs. A la Hays , chez Ga. Vander
Poel , 1730. 2. volumes.
L'HONM.
ARS. 1730. 545
L'HONNESTE HOMME , ou Recueil
de Pieces choifies fur differens ſujets ,
comme fur l'Amitié , l'Amour , la Galanterie
, le Mariage , la Morale , les Affaires
de Commerce , la Peinture , l'Hiftoire
, la Poëfie , &c. A Londres , chez
Innys , J. Knapton , &c. 3. vol. in- 8 . cm
Anglois.
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Résumé : « On trouve chez Delespine, pere & fils, Libraires, ruë S. Jacques, à l'Image saint [...] »
En 1730, plusieurs publications et ouvrages sont disponibles chez différents libraires. Chez Delefpine, père et fils, on trouve les 'Voyages du Père Labat', un moine dominicain décrivant ses voyages en Espagne et en Italie. L'ouvrage inclut des descriptions de Florence et de ses environs, ainsi qu'une relation de la cour de Rome, des cérémonies papales et des fonctions des cardinaux, traduites de l'italien. Le même libraire a également imprimé la relation des fêtes données à Rome en novembre par le Cardinal de Polignac, incluant une cantate en deux actes de l'Abbé Méthastase. Le Breton, père, propose les 'Philosophes Amoureux', une comédie en vers et en cinq actes de M. Nericault Destouches, représentée pour la première fois le 26 novembre 1729 au Théâtre de la Comédie Française. Les 'Traitez Géographiques et Historiques' pour faciliter l'intelligence de l'Écriture Sainte, par divers auteurs, sont disponibles en deux volumes chez Ga. Vander Poel à La Haye. L'ouvrage 'L'Honnête Homme', un recueil de pièces choisies sur divers sujets, est publié en trois volumes en anglais à Londres chez Innys et J. Knapton.
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46
p. 543
Histoire Universelle, &c. [titre d'après la table]
Début :
HISTOIRE UNIVERSELLE, divisée en 8. Livres. Le premier comprendra [...]
Mots clefs :
Histoire universelle
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texteReconnaissance textuelle : Histoire Universelle, &c. [titre d'après la table]
HISTOIRE
UNIVERSELLE , divifée
en 8. Livres . Le premier
comprendra
l'Hiftoire de l'Afie , depuis le Déluge , &
les premieres
Tranfmigrations juſqu'à
Alexandre . Le fecond , l'Hiftoire des
Grecs , jointe à celle des Peuples de l'Afie
, depuis
Alexandre jufqu'à Mahomet.
Le troifiéme , l'Hiftoire
Romaine. Le
quatrième , l'Hiftoire des
Mahometans.
Le cinquiéme
l'Hiftoire des
Peuples
d'Occident & du Nord de l'Europe , &
leurs irruptions dans l'Empire Romain.
Le fixiéme , l'Hiftoire des Royaumes modernes
& des Etats
Méridionaux de l'Europe
. Le feptiéme , l'Hiftoire des Royaumes
modernes & des Etats qui font au
Nord de l'Europe . Le huitiéme , l'Hiftoire
de l'Afrique & de
l'Amerique . Cet
Ouvrage qui s'imprime en Anglois par
Soufcription à Londres , & dont on fait
déja de grands éloges
contiendra au
moins 4. volumes in-folio .
UNIVERSELLE , divifée
en 8. Livres . Le premier
comprendra
l'Hiftoire de l'Afie , depuis le Déluge , &
les premieres
Tranfmigrations juſqu'à
Alexandre . Le fecond , l'Hiftoire des
Grecs , jointe à celle des Peuples de l'Afie
, depuis
Alexandre jufqu'à Mahomet.
Le troifiéme , l'Hiftoire
Romaine. Le
quatrième , l'Hiftoire des
Mahometans.
Le cinquiéme
l'Hiftoire des
Peuples
d'Occident & du Nord de l'Europe , &
leurs irruptions dans l'Empire Romain.
Le fixiéme , l'Hiftoire des Royaumes modernes
& des Etats
Méridionaux de l'Europe
. Le feptiéme , l'Hiftoire des Royaumes
modernes & des Etats qui font au
Nord de l'Europe . Le huitiéme , l'Hiftoire
de l'Afrique & de
l'Amerique . Cet
Ouvrage qui s'imprime en Anglois par
Soufcription à Londres , & dont on fait
déja de grands éloges
contiendra au
moins 4. volumes in-folio .
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Résumé : Histoire Universelle, &c. [titre d'après la table]
L'ouvrage 'Histoire Universelle' en huit livres couvre l'histoire de l'Asie, des Grecs, des Romains, des Mahométans, des peuples d'Occident et du Nord de l'Europe, des royaumes modernes européens, ainsi que de l'Afrique et de l'Amérique. Imprimé en anglais à Londres, il est acclamé et comptera au moins quatre volumes in-folio.
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47
p. 544-550
Memoire sur les deux Editions de Herrera, &c. [titre d'après la table]
Début :
MEMOIRE sur deux Editions nouvelles des Décades d'Antonio de Herrera, [...]
Mots clefs :
Antonio de Herrera, Mémoire, Indes, Cartes, Estampe, Nouvelle édition, Madrid
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texteReconnaissance textuelle : Memoire sur les deux Editions de Herrera, &c. [titre d'après la table]
MEMOIRE fur deux Editions nouvel-
Jes des Décades d'Antonio de Herrera ,
publiées , Pune par le fieur Verduſſen , Libraire
à Anvers en 1728. Pautre à Madrid
l'an 1729. par les foins de Dom André
Gonzalez de Barcia , Membre du
Confeil de Caftille.
On verra par ce Mémoire , que comme
rien ne defigure tant les bons Livres an
ciens que les mauvaiſes réimpreffions
qu'en font ordinairement les Libraires ;
rien auffi n'eft plus avantageux à ces mêmes
Livres que de tomber entre les mains
d'un nouvel Editeur , homme habile &
intelligent. Antonio de Herrera , l'un des
plus grands Ecrivains du Regne de Phi-
Jippe II . & de Philippe III . Rois d'Elpagne
, a effuyé l'un & l'autre fort.
On recherchoit avec empreffement
les Décades du nouveau Monde de cet
illuftre Ecrivain ; elles étoient devenuës
très-rares. Un Libraire d'Anvers , c'eſt
le fieur Verduffen , très- attentif à fes interêts
propres , a crû leur pouvoir facrifier
la gloire d'Antonio de Herrera ; au lieu
d'en réimprimer les Decades comme il a
fait en 1728. avec les augmentations &
les corrections qu'il promet , on les trouve
entierement defigurées & retranchées
dans fon Edition . Ce n'eft plus cette exactitude
fcrupuleute qu'on doit avoir dans
L'imprefMAR
S. 1730. 545
f'impreffion des Livres de cette importance
, c'eſt une multitude effroyable de fautes
groffieres qui défigurent dans cette
Edition la beauté de la Langue Caftillane,
chofe trop ordinaire aux Livres Efpagnols
qui s'impriment hors de l'Eſpagne.
La fubftance du Livre d'Antonio de
Herrera n'eft pas moins défigurée que le
langage dans l'Edition de Verduffen , qui
s'eft avifé de fupprimer les Cartes originales
de Herrera , pour y en fubftituer
de nouvelles , qui n'ont aucune relation
avec la Deſcription des Indes de cer
habile Hiftoriographe , qui en a fait comme
la clef de fon ouvrage ; ainfi au lieu
des quatorze Cartes , fçavoir , deux generales
& douze particulieres que Herrera
avoit travaillées avec beaucoup de
foin , on ne trouve dans l'Edition de Verduffen
que deux Cartes qui ne contiennent
prefque rien de ce que rapporte
P'Auteur original , & qui renferment
beaucoup de chofes nouvelles qui n'ont
aucune relation avec la Defcription des
Indes de cet Ecrivain . Par là les Cartes
ne fervent de rien pour l'intelligence de
P'ouvrage & la Defcription qui le trouve
privée de ce fecours Geographique, en devient
obfcure & embarraffée.
Mais comme les Peuples des Pays - Bas
ont beaucoup de goût pour les Eftampes,
Fij
Qi
346 MERCURE DE FRANCE.
ou pour ce qui s'appelle Portraits & Figures
hiftoriques , Verduffen a bien voulu
en accabler fa nouvelle Edition ; il a
prétendu l'enrichir par une dépenfe inutile
& hors de propos , & il n'a fait que
la defigurer & même l'appauvrir , fi l'on
peut ainfi parler , en la chargeant de Planches
très -imparfaites , & qui loin de reprefenter
l'Hiftoire du Tems , ne donnent
que les imaginations de Theodore
de Bri , Graveur Allemand de l'Amerique,
duquel toutes ces figures ont été copiées
par Verduffen fans goût , fans difcernement
, & même fans aucune connoiffance
du fond des évenemens , auxquels la plûpart
de ces Eftampes font contraires.
Si Verduffen avoit deffein de donner des
Eftampes dans fa nouvelle Edition de Herrera
, rien n'étoit plus facile ; il n'avoit
qu'à donner de l'extenfion aux Figures
hiftoriques qui fe trouvent dans l'Edition
originale de fon Auteur , on l'auroit approuvé
au moins quant à cette partie , au
lieu qu'on ne peut fe difpenfer de le cenfurer
pour avoir copié des Figures faites
il y a plus de 140. ans , en haine de la Nation
Eſpagnole , dans un rems où fon nom
étoit l'objet de l'averfion des Heretiques
des Pays Bas & de l'Allemagne.
Quelle difference au contraire dans l'Edition
que Don André Gonzalez, de Barcia
MARS. 17300 547
cia procura l'année derniere 1729. à Madrid
de ces mêmes Decades d'Antonio de
Herrera, On y voit un fçavant Editeur ,
qui ne le cede en rien au fçavoir , à l'exactitude
& à l'élegance de l'Auteur original
; élevé par fon mérite comme le
font les Magiftrats qui forment en Eſpa
pagne les divers Confeils & les Tribunaux
de la Nation ; il voulut ajoûter à les
autres qualités celle d'Editeur de Herrera
, modeftie trop grande dans un Sçavant
qui auroit pù l'emporter par fes lumieres
& fes recherches au - deffus de l'Auteur
qu'il a réimprimé.
Cet illuftre Magiftrat également verſé
dans la Jurifprudence , dans les Belles-
Lettres & dans l'Hiftoire , fut touché de
la perte que faifoient les Sçavans par la
rareté de la premiere Edition des Decades
d'Antonio de Herrera ; il forma donc
le genereux & loüable deffein d'en donner
une Edition plus exacte & plus ample
; pour y réuffir , il puifa un nombre
infini de Mémoires dans les Actes de la
Chambre Royale de Caſtille dans les
Archives de la Couronne , dans les Regiftres
& dans les Papiers du Confeil
Royal & fuprême des Indes ; non content
de tous ces documens autentiques.
il fit encore le dépouillement de tout ce
que l'Hiftoire peut fournir de curieux
F iij fur
>
9
348 MERCURE DE FRANCE .
fur les Indes Occidentales. Il relut done
avec foin les Ouvrages de Pedro Martyr
d'Anghiera , de Diego de Tobilla , de
Ferdinand Colon , de Bernard Diaz de
Caftille , de Barthelemi de las Casas , de
Ganbay , de Pierre Piçarro , d'Augustin
de Zarate , de l'Inca Garcilaffo , de Dom
Antonio de Saaredra , & generalement
de tous ceux qui ont écrit fur le nouveau
monde ; il en a fait une jufte & fevere
comparaiſon avec fon Auteur original.
Peut- on avec tant de fecours & de difcernement
ne pas donner une Edition exacte
des Decades de Herrera ? C'eſt par ce
moyen que Don André Gonzalez de Barcia
a corrigé les fautes qui avoient échapé
aux Copiftes & aux Imprimeurs , &
qu'il a rempli les lacunes qui faifoient une
forte de defectuofité dans la premiere Edi
tion de fon Auteur.
Les Eftampes relatives au Difcours de
Herrera & aux évenemens qu'il rapporte,
fe trouvent à la tête de la nouvelle Edition
de Madrid . Un Difcours préliminaire
qui fert d'Apologie à cet Ouvrage,
ne fait pas moins d'honneur à l'Editeur
qu'à Herrera même . Loin de corrompre
les termes de l'original , Don André
Gonzalez de Barcia s'eft crû obligé de les
conferver & de les éclaircir ; enfin il couronne
fon travail par une table très-étenduë
MARS. 1730. 549
due qui lui a donné plus de peine que tout
le reste de l'ouvrage ; mais il l'a jugée abfolument
neceffaire pour faciliter aux Leeteurs
l'ufage de cet important Ouvrage .
Il a fait davantage , il a compofé encore
un Supplement aux Decades de Herrera,
où l'on voit tout ce qui avoit pû échaper
aux lumieres & aux immenfes recherches
du premier Auteur.
Que l'on juge à prefent de la difference
de ces deux Editions , & on conviendra
que l'on ne peut avoir que du mépris
pour celles des plus grands Ecrivains qui
font l'objet de Favidité mal entenduë des
Libraires , au lieu que ces nouvelles Editions
font toûjours refpectables quand
elles partent d'une main auffi fage & auffi
fçavante que celle de Don André Gonzalez
de Barcia.
Ce fçavant Magiftrat ne s'en eft pas tenu
à la feule exactitude , il a voulu encore
que fon Auteur eut tous les agrémens de
Pimpreffion , foit par la beauté du papier,
foit par la groffeur & l'élegance des caracteres
; enfin cet illuftre Editeur n'a rien
oublié pour donner de la perfection à un
Ouvrage , qui felon fes propres paroles ,
mériteroit d'être imprimé en Lettres d'or ,
ou même gravé fur le bronze. François
Martinez Abad , celebre Imprimeur de
Madrid eft celui que Don André Gonza-
F iiij
Iez
so MERCURE DE FRANCE.
pour
lez de Barcia a choifi l'execution de
fon deffein , & qui en eft venu heureufement
à bout, C'eft à ce Libraire que les
Etrangers peuvent s'addreffer pour obtenir
à des conditions raifonnables lesExemplaires
qu'ils fouhaiteront de cette nouvelle
Edition.
Jes des Décades d'Antonio de Herrera ,
publiées , Pune par le fieur Verduſſen , Libraire
à Anvers en 1728. Pautre à Madrid
l'an 1729. par les foins de Dom André
Gonzalez de Barcia , Membre du
Confeil de Caftille.
On verra par ce Mémoire , que comme
rien ne defigure tant les bons Livres an
ciens que les mauvaiſes réimpreffions
qu'en font ordinairement les Libraires ;
rien auffi n'eft plus avantageux à ces mêmes
Livres que de tomber entre les mains
d'un nouvel Editeur , homme habile &
intelligent. Antonio de Herrera , l'un des
plus grands Ecrivains du Regne de Phi-
Jippe II . & de Philippe III . Rois d'Elpagne
, a effuyé l'un & l'autre fort.
On recherchoit avec empreffement
les Décades du nouveau Monde de cet
illuftre Ecrivain ; elles étoient devenuës
très-rares. Un Libraire d'Anvers , c'eſt
le fieur Verduffen , très- attentif à fes interêts
propres , a crû leur pouvoir facrifier
la gloire d'Antonio de Herrera ; au lieu
d'en réimprimer les Decades comme il a
fait en 1728. avec les augmentations &
les corrections qu'il promet , on les trouve
entierement defigurées & retranchées
dans fon Edition . Ce n'eft plus cette exactitude
fcrupuleute qu'on doit avoir dans
L'imprefMAR
S. 1730. 545
f'impreffion des Livres de cette importance
, c'eſt une multitude effroyable de fautes
groffieres qui défigurent dans cette
Edition la beauté de la Langue Caftillane,
chofe trop ordinaire aux Livres Efpagnols
qui s'impriment hors de l'Eſpagne.
La fubftance du Livre d'Antonio de
Herrera n'eft pas moins défigurée que le
langage dans l'Edition de Verduffen , qui
s'eft avifé de fupprimer les Cartes originales
de Herrera , pour y en fubftituer
de nouvelles , qui n'ont aucune relation
avec la Deſcription des Indes de cer
habile Hiftoriographe , qui en a fait comme
la clef de fon ouvrage ; ainfi au lieu
des quatorze Cartes , fçavoir , deux generales
& douze particulieres que Herrera
avoit travaillées avec beaucoup de
foin , on ne trouve dans l'Edition de Verduffen
que deux Cartes qui ne contiennent
prefque rien de ce que rapporte
P'Auteur original , & qui renferment
beaucoup de chofes nouvelles qui n'ont
aucune relation avec la Defcription des
Indes de cet Ecrivain . Par là les Cartes
ne fervent de rien pour l'intelligence de
P'ouvrage & la Defcription qui le trouve
privée de ce fecours Geographique, en devient
obfcure & embarraffée.
Mais comme les Peuples des Pays - Bas
ont beaucoup de goût pour les Eftampes,
Fij
Qi
346 MERCURE DE FRANCE.
ou pour ce qui s'appelle Portraits & Figures
hiftoriques , Verduffen a bien voulu
en accabler fa nouvelle Edition ; il a
prétendu l'enrichir par une dépenfe inutile
& hors de propos , & il n'a fait que
la defigurer & même l'appauvrir , fi l'on
peut ainfi parler , en la chargeant de Planches
très -imparfaites , & qui loin de reprefenter
l'Hiftoire du Tems , ne donnent
que les imaginations de Theodore
de Bri , Graveur Allemand de l'Amerique,
duquel toutes ces figures ont été copiées
par Verduffen fans goût , fans difcernement
, & même fans aucune connoiffance
du fond des évenemens , auxquels la plûpart
de ces Eftampes font contraires.
Si Verduffen avoit deffein de donner des
Eftampes dans fa nouvelle Edition de Herrera
, rien n'étoit plus facile ; il n'avoit
qu'à donner de l'extenfion aux Figures
hiftoriques qui fe trouvent dans l'Edition
originale de fon Auteur , on l'auroit approuvé
au moins quant à cette partie , au
lieu qu'on ne peut fe difpenfer de le cenfurer
pour avoir copié des Figures faites
il y a plus de 140. ans , en haine de la Nation
Eſpagnole , dans un rems où fon nom
étoit l'objet de l'averfion des Heretiques
des Pays Bas & de l'Allemagne.
Quelle difference au contraire dans l'Edition
que Don André Gonzalez, de Barcia
MARS. 17300 547
cia procura l'année derniere 1729. à Madrid
de ces mêmes Decades d'Antonio de
Herrera, On y voit un fçavant Editeur ,
qui ne le cede en rien au fçavoir , à l'exactitude
& à l'élegance de l'Auteur original
; élevé par fon mérite comme le
font les Magiftrats qui forment en Eſpa
pagne les divers Confeils & les Tribunaux
de la Nation ; il voulut ajoûter à les
autres qualités celle d'Editeur de Herrera
, modeftie trop grande dans un Sçavant
qui auroit pù l'emporter par fes lumieres
& fes recherches au - deffus de l'Auteur
qu'il a réimprimé.
Cet illuftre Magiftrat également verſé
dans la Jurifprudence , dans les Belles-
Lettres & dans l'Hiftoire , fut touché de
la perte que faifoient les Sçavans par la
rareté de la premiere Edition des Decades
d'Antonio de Herrera ; il forma donc
le genereux & loüable deffein d'en donner
une Edition plus exacte & plus ample
; pour y réuffir , il puifa un nombre
infini de Mémoires dans les Actes de la
Chambre Royale de Caſtille dans les
Archives de la Couronne , dans les Regiftres
& dans les Papiers du Confeil
Royal & fuprême des Indes ; non content
de tous ces documens autentiques.
il fit encore le dépouillement de tout ce
que l'Hiftoire peut fournir de curieux
F iij fur
>
9
348 MERCURE DE FRANCE .
fur les Indes Occidentales. Il relut done
avec foin les Ouvrages de Pedro Martyr
d'Anghiera , de Diego de Tobilla , de
Ferdinand Colon , de Bernard Diaz de
Caftille , de Barthelemi de las Casas , de
Ganbay , de Pierre Piçarro , d'Augustin
de Zarate , de l'Inca Garcilaffo , de Dom
Antonio de Saaredra , & generalement
de tous ceux qui ont écrit fur le nouveau
monde ; il en a fait une jufte & fevere
comparaiſon avec fon Auteur original.
Peut- on avec tant de fecours & de difcernement
ne pas donner une Edition exacte
des Decades de Herrera ? C'eſt par ce
moyen que Don André Gonzalez de Barcia
a corrigé les fautes qui avoient échapé
aux Copiftes & aux Imprimeurs , &
qu'il a rempli les lacunes qui faifoient une
forte de defectuofité dans la premiere Edi
tion de fon Auteur.
Les Eftampes relatives au Difcours de
Herrera & aux évenemens qu'il rapporte,
fe trouvent à la tête de la nouvelle Edition
de Madrid . Un Difcours préliminaire
qui fert d'Apologie à cet Ouvrage,
ne fait pas moins d'honneur à l'Editeur
qu'à Herrera même . Loin de corrompre
les termes de l'original , Don André
Gonzalez de Barcia s'eft crû obligé de les
conferver & de les éclaircir ; enfin il couronne
fon travail par une table très-étenduë
MARS. 1730. 549
due qui lui a donné plus de peine que tout
le reste de l'ouvrage ; mais il l'a jugée abfolument
neceffaire pour faciliter aux Leeteurs
l'ufage de cet important Ouvrage .
Il a fait davantage , il a compofé encore
un Supplement aux Decades de Herrera,
où l'on voit tout ce qui avoit pû échaper
aux lumieres & aux immenfes recherches
du premier Auteur.
Que l'on juge à prefent de la difference
de ces deux Editions , & on conviendra
que l'on ne peut avoir que du mépris
pour celles des plus grands Ecrivains qui
font l'objet de Favidité mal entenduë des
Libraires , au lieu que ces nouvelles Editions
font toûjours refpectables quand
elles partent d'une main auffi fage & auffi
fçavante que celle de Don André Gonzalez
de Barcia.
Ce fçavant Magiftrat ne s'en eft pas tenu
à la feule exactitude , il a voulu encore
que fon Auteur eut tous les agrémens de
Pimpreffion , foit par la beauté du papier,
foit par la groffeur & l'élegance des caracteres
; enfin cet illuftre Editeur n'a rien
oublié pour donner de la perfection à un
Ouvrage , qui felon fes propres paroles ,
mériteroit d'être imprimé en Lettres d'or ,
ou même gravé fur le bronze. François
Martinez Abad , celebre Imprimeur de
Madrid eft celui que Don André Gonza-
F iiij
Iez
so MERCURE DE FRANCE.
pour
lez de Barcia a choifi l'execution de
fon deffein , & qui en eft venu heureufement
à bout, C'eft à ce Libraire que les
Etrangers peuvent s'addreffer pour obtenir
à des conditions raifonnables lesExemplaires
qu'ils fouhaiteront de cette nouvelle
Edition.
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Résumé : Memoire sur les deux Editions de Herrera, &c. [titre d'après la table]
Le mémoire compare deux éditions des 'Décades' d'Antonio de Herrera, un historien des règnes de Philippe II et Philippe III d'Espagne. Les 'Décades' étant devenues rares, deux rééditions ont été publiées par des éditeurs différents. En 1728, le libraire Verdussen à Anvers a publié une édition critiquée pour ses nombreuses fautes et modifications inappropriées. Cette édition a supprimé les cartes originales de Herrera, les remplaçant par des cartes sans relation avec le texte. Verdussen a également ajouté des estampes de mauvaise qualité, copiées d'un graveur allemand, Theodore de Bry, sans pertinence historique. En 1729, Dom André Gonzalez de Barcia, membre du Conseil de Castille, a publié une édition à Madrid. Cette édition est louée pour son exactitude et son enrichissement par de nombreux documents authentiques. Barcia a corrigé les erreurs de la première édition et ajouté un discours préliminaire, des estampes pertinentes et une table étendue pour faciliter la lecture. Il a également composé un supplément aux 'Décades'. L'édition de Barcia est saluée pour sa qualité d'impression et son respect de l'œuvre originale, contrairement à celle de Verdussen.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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48
p. 550-551
Histoire Bizantine, par Souscription, &c. [titre d'après la table]
Début :
Barthelemi Javarina, Libraire de Venise nous prie de faire sçavoir au Public qu'après avoir [...]
Mots clefs :
Histoire byzantine, Savants, Souscripteurs
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : Histoire Bizantine, par Souscription, &c. [titre d'après la table]
Barthelemi Javarina , Libraire de Veniſe nous
prie de faire fçavoir au Public qu'après avoir
achevé l'Edition des OEuvres du P. Sirmond , il
a formé le deffein d'imprimer & de publier par
foufcription le corps complet de l'Hiftoire Byfantine
dont tous les Sçavans connoiffent le prix
& l'utilité , ajoûtant que par les difpofitions qu'il
a faites , il fera en état de commencer l'impreffion
dans le courant du mois de Mai prochain ;
il a choifi le papier le plus magnifique & les plus
beaux caracteres , & il promet de donner tous fes
foins pour que les Textes Grecs & Latins foient
imprimés avec toute la correction & l'exactitude
poffible.
On fçait que ce grand Recueil eft compofé de
trente-quatre Volumes , de grandeur entièrement
differente , les uns étant très-minces , & les autres
, au contraire , d'une énorme épaiffeur ; fon
deffein eft de les imprimer en vingt -deux Volumes
in-folio , d'une égale groffeur. Il fe promet
d'en donner un Volume tous les deux mois ou
un peu plus tard ; tout l'Ouvrage complet fe donnera
pour deux cens ducats , monnoye de Venife
, au lieu qu'on a de la peine à l'avoir aujourd'hui
pour fept cens.
A l'égard des Soufcripteurs , ( & on affure qu'il y
en a déja un grand nombre ) ils jouiront d'un avantage
confiderable , dont il n'y a point encore eu
d'exemple ;
MARS. 1730. ·SSI
d'exèmple ; car ils ne payéront que cent ducats
pour les vingt-deux Volumes , dont ils donneront
vingt-neuf livres , monnoye de Venife , avant
l'impreffion du premier Tome , & la même fomme
en retirant chaque Volume . Le Libraire ajoûte
que des Sçavans de differens Pays lui ont promis
plufieurs Pieces très -propres à orner & à perfectionner
l'Hiftoire Byfantine , qui pourroit
faire monter l'Ouvrage à un plus grand nombre
de Volumes ; mais il déclare , fi cela arrive , que
les Soufcripteurs ne payeront pas plus de ces Volumes
que des précedens.
prie de faire fçavoir au Public qu'après avoir
achevé l'Edition des OEuvres du P. Sirmond , il
a formé le deffein d'imprimer & de publier par
foufcription le corps complet de l'Hiftoire Byfantine
dont tous les Sçavans connoiffent le prix
& l'utilité , ajoûtant que par les difpofitions qu'il
a faites , il fera en état de commencer l'impreffion
dans le courant du mois de Mai prochain ;
il a choifi le papier le plus magnifique & les plus
beaux caracteres , & il promet de donner tous fes
foins pour que les Textes Grecs & Latins foient
imprimés avec toute la correction & l'exactitude
poffible.
On fçait que ce grand Recueil eft compofé de
trente-quatre Volumes , de grandeur entièrement
differente , les uns étant très-minces , & les autres
, au contraire , d'une énorme épaiffeur ; fon
deffein eft de les imprimer en vingt -deux Volumes
in-folio , d'une égale groffeur. Il fe promet
d'en donner un Volume tous les deux mois ou
un peu plus tard ; tout l'Ouvrage complet fe donnera
pour deux cens ducats , monnoye de Venife
, au lieu qu'on a de la peine à l'avoir aujourd'hui
pour fept cens.
A l'égard des Soufcripteurs , ( & on affure qu'il y
en a déja un grand nombre ) ils jouiront d'un avantage
confiderable , dont il n'y a point encore eu
d'exemple ;
MARS. 1730. ·SSI
d'exèmple ; car ils ne payéront que cent ducats
pour les vingt-deux Volumes , dont ils donneront
vingt-neuf livres , monnoye de Venife , avant
l'impreffion du premier Tome , & la même fomme
en retirant chaque Volume . Le Libraire ajoûte
que des Sçavans de differens Pays lui ont promis
plufieurs Pieces très -propres à orner & à perfectionner
l'Hiftoire Byfantine , qui pourroit
faire monter l'Ouvrage à un plus grand nombre
de Volumes ; mais il déclare , fi cela arrive , que
les Soufcripteurs ne payeront pas plus de ces Volumes
que des précedens.
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Résumé : Histoire Bizantine, par Souscription, &c. [titre d'après la table]
Barthelemi Javarina, libraire à Venise, annonce la publication par souscription de l'Histoire Byzantine, reconnue pour son prix et son utilité. L'impression débutera en mai 1730, utilisant du papier de haute qualité et des caractères élégants. L'ouvrage, initialement composé de trente-quatre volumes de tailles variées, sera réorganisé en vingt-deux volumes in-folio de même épaisseur. Un volume sera publié tous les deux mois. L'ensemble sera vendu deux cents ducats à Venise, contre sept cents ducats actuellement. Les souscripteurs bénéficieront d'un avantage significatif, payant cent ducats pour les vingt-deux volumes. Ils devront verser vingt-neuf livres avant l'impression du premier tome et la même somme à la réception de chaque volume. Des savants de divers pays ont promis des contributions supplémentaires, mais les souscripteurs ne paieront pas plus pour les volumes additionnels.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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49
p. 551-552
« On nous mande d'Amsterdam qu'on y imprime les Médailles des Familles Consulaires de Morel, [...] »
Début :
On nous mande d'Amsterdam qu'on y imprime les Médailles des Familles Consulaires de Morel, [...]
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : « On nous mande d'Amsterdam qu'on y imprime les Médailles des Familles Consulaires de Morel, [...] »
On nous mande d'Amfterdam qu'on y imprime
les Médailles des Familles Confulaires de Morel
, avec un Commentaire de M. Havercamp
qui a donné au Public un Traité ſur les Médail
les Contorniates , qu'une nouvelle Edition de
Thucydide y va paroître , qu'on y imprime de
nouveau les Poëfies du Chancelier de l'Hôpital
augmentées d'un tiers , fur quoi l'Editeur prie les
perfonnes qui auront quelques Pieces de cet Auteur
qui n'auront pas paru , de lui en faire part.
On ajoûte qu'on prépare auffi dans la même Ville
une nouvelle Edition de Dion Caffius , avec les
Remarques du fçavant J. A. Fabricius , & enfin
qu'on aura dans moins de deux mois la Relation
du voyage de M. Dorville en Sicile , où le Public
trouvera des découvertes très -curieufes en
fait d'Antiquités .
>
M. Dupuy , qui demeure rue de la Tifferanderie
chez M. Normand , Avocat nous prie
d'avertir les Libraires qu'il a un Livre à faite
imprimer , lequel eft approuvé , intitulé Mythologie
, ou l'Hifloire des Dieux , des demi Dieux
& des plus illuftres Heros de l'Antiquité Payen-
E v
ne
552 MERCURE DE FRANCE:
ne , avec l'Explication de la Fable & de la
Metamorphofe
les Médailles des Familles Confulaires de Morel
, avec un Commentaire de M. Havercamp
qui a donné au Public un Traité ſur les Médail
les Contorniates , qu'une nouvelle Edition de
Thucydide y va paroître , qu'on y imprime de
nouveau les Poëfies du Chancelier de l'Hôpital
augmentées d'un tiers , fur quoi l'Editeur prie les
perfonnes qui auront quelques Pieces de cet Auteur
qui n'auront pas paru , de lui en faire part.
On ajoûte qu'on prépare auffi dans la même Ville
une nouvelle Edition de Dion Caffius , avec les
Remarques du fçavant J. A. Fabricius , & enfin
qu'on aura dans moins de deux mois la Relation
du voyage de M. Dorville en Sicile , où le Public
trouvera des découvertes très -curieufes en
fait d'Antiquités .
>
M. Dupuy , qui demeure rue de la Tifferanderie
chez M. Normand , Avocat nous prie
d'avertir les Libraires qu'il a un Livre à faite
imprimer , lequel eft approuvé , intitulé Mythologie
, ou l'Hifloire des Dieux , des demi Dieux
& des plus illuftres Heros de l'Antiquité Payen-
E v
ne
552 MERCURE DE FRANCE:
ne , avec l'Explication de la Fable & de la
Metamorphofe
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Résumé : « On nous mande d'Amsterdam qu'on y imprime les Médailles des Familles Consulaires de Morel, [...] »
Le texte mentionne plusieurs projets éditoriaux à Amsterdam. Parmi ceux-ci, l'impression des 'Médailles des Familles Consulaires de Morel' accompagnée d'un commentaire de M. Havercamp, qui a également publié un traité sur les médailles et les contorniates. Une nouvelle édition de Thucydide est en préparation, ainsi qu'une réédition des poésies du Chancelier de l'Hôpital, augmentée d'un tiers. L'éditeur sollicite des pièces inédites de cet auteur. Une nouvelle édition de Dion Cassius, avec les remarques de J. A. Fabricius, est également en cours de préparation. Une relation du voyage de M. Dorville en Sicile, contenant des découvertes intéressantes en matière d'antiquités, sera publiée dans les deux mois. Par ailleurs, M. Dupuy, résidant rue de la Tissanderie chez M. Normand, avocat, informe les libraires qu'il a un livre approuvé à faire imprimer, intitulé 'Mythologie, ou l'Histoire des Dieux, des demi-Dieux et des plus illustres Héros de l'Antiquité Païenne', avec l'explication de la fable et de la métamorphose.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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50
p. 552
Nouvelles Estampes de Wattau, [titre d'après la table]
Début :
Il paroît deux nouvelles Estampes de Watteau qu'on vend chez Gersaint, Marchand sur le Pont [...]
Mots clefs :
Estampes de Watteau, Antoine Watteau
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : Nouvelles Estampes de Wattau, [titre d'après la table]
Il paroît deux nouvelles Eftampes de Watteau
qu'on vend chez Gerfaint , Marchand fur le Pont
Notre-Dame , que les Curieux recherchent avec:
empreffement. La premiere eft un grand fujet en
large de l'Enlevement d'Europe , d'une compofition
admirable , gravé par P. Aveline ; la fecon--
de eft en hauteur , gravée par J. Meyreau. Le
Tajet eft Alliance de la Mufique & de la Co.
medie , reprefentées fous la figure de leurs Mufes
, avec leurs Armes & Attributs..
qu'on vend chez Gerfaint , Marchand fur le Pont
Notre-Dame , que les Curieux recherchent avec:
empreffement. La premiere eft un grand fujet en
large de l'Enlevement d'Europe , d'une compofition
admirable , gravé par P. Aveline ; la fecon--
de eft en hauteur , gravée par J. Meyreau. Le
Tajet eft Alliance de la Mufique & de la Co.
medie , reprefentées fous la figure de leurs Mufes
, avec leurs Armes & Attributs..
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