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1
s. p.
Avis pour placer les Figures.
Début :
L'Air qui commence par L'Hyver ne cache plus les Fleurs [...]
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texteReconnaissance textuelle : Avis pour placer les Figures.
Avis pour placer les Figures.
Air qui commence par L'Hyverne
cacheplus les Fleurs ny les Gazons,
doit regarder la page 134.
Les Devifes doivent regarder la page
1820
***L'Air qui commence par En vain tu
peins nos Champsdes plus vivescouleurs,
doit regarder la page 296.
Air qui commence par L'Hyverne
cacheplus les Fleurs ny les Gazons,
doit regarder la page 134.
Les Devifes doivent regarder la page
1820
***L'Air qui commence par En vain tu
peins nos Champsdes plus vivescouleurs,
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2
p. 393
AVIS
Début :
Le Mercure de Fevrier ne se debitera que le premier Jeudy de Carême, à cause [...]
Mots clefs :
Avis, Mercure
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texteReconnaissance textuelle : AVIS
Le Mercure de Fevrier ne fe debitera
que le premier Jeudy de Carême, à cau
fe des Jours Gras & du Mercredy des
Cendres qui occupent tout le monde.
que le premier Jeudy de Carême, à cau
fe des Jours Gras & du Mercredy des
Cendres qui occupent tout le monde.
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3
s. p.
AVIS.
Début :
L'ADRESSE generale est à Monsieur MOREAU, Commis au Mercure [...]
Mots clefs :
Avis, Adresse générale, Libraires des Provinces et des Pays étrangers, Poste, Paquets, Messageries, Sols
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texteReconnaissance textuelle : AVIS.
A VIS.
>
DATADRESSE generale eft à
Monfieur MOREAU Commis au
Mercure , vis - à - vis la Comedie Fran
goife , à Paris . Ceux qui pour leur com
modité voudront remettre leurs Paquets ca
chetez aux Libraires qui vendent le Mer
sure, à Paris , peuvent fe fervir de cette voye
pour les faire tenir.
On prie très-inftamment , quand on adreſſe
des Lettres ou Paquets par la Pofte , d'avoir
foin d'en affranchir le Port , comme cela s'eft
toujours pratiqué , afin d'épargner , à nous
le déplaifir de les rebuter , & à ceux qui
les envoyent , celui , non-feulement de ne
pas voir paroître leurs Ouvrages , mais
même de les perdre , s'ils n'en ont pas gardé
de copie.
&
Les Libraires des Provinces & des Pays
Etrangers , ou les Particuliers qui fouhaite
ront avoir le Mercure de France de la pre
miere main, plus promptement , n'auront
qu'à donner leurs adreſſes à M. Moreau
qui aura foin de faire leurs Paquets fans
perte de temps , de les faire porter fur
T'heure à la Pofte , on anx Meffageries qu'on
lui indiquera
335167
ASTOR , LENOX AND
TILDEN FOUNDATION
1805
*
PRIX XX X. SOLS.
>
DATADRESSE generale eft à
Monfieur MOREAU Commis au
Mercure , vis - à - vis la Comedie Fran
goife , à Paris . Ceux qui pour leur com
modité voudront remettre leurs Paquets ca
chetez aux Libraires qui vendent le Mer
sure, à Paris , peuvent fe fervir de cette voye
pour les faire tenir.
On prie très-inftamment , quand on adreſſe
des Lettres ou Paquets par la Pofte , d'avoir
foin d'en affranchir le Port , comme cela s'eft
toujours pratiqué , afin d'épargner , à nous
le déplaifir de les rebuter , & à ceux qui
les envoyent , celui , non-feulement de ne
pas voir paroître leurs Ouvrages , mais
même de les perdre , s'ils n'en ont pas gardé
de copie.
&
Les Libraires des Provinces & des Pays
Etrangers , ou les Particuliers qui fouhaite
ront avoir le Mercure de France de la pre
miere main, plus promptement , n'auront
qu'à donner leurs adreſſes à M. Moreau
qui aura foin de faire leurs Paquets fans
perte de temps , de les faire porter fur
T'heure à la Pofte , on anx Meffageries qu'on
lui indiquera
335167
ASTOR , LENOX AND
TILDEN FOUNDATION
1805
*
PRIX XX X. SOLS.
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Résumé : AVIS.
Le document annonce la distribution du Mercure de France. Les envois doivent être adressés à Monsieur Moreau, commis au Mercure, situé vis-à-vis la Comédie Française à Paris. Les lecteurs peuvent également remettre leurs paquets aux libraires parisiens vendant le Mercure. Il est conseillé d'affranchir les lettres ou paquets envoyés par la poste pour éviter leur rejet et la perte des ouvrages en l'absence de copies. Les libraires des provinces et des pays étrangers, ainsi que les particuliers désirant recevoir rapidement le Mercure, doivent fournir leurs adresses à Monsieur Moreau. Ce dernier s'engage à préparer et expédier les paquets sans délai, soit par la poste, soit par les messageries indiquées.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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4
p. 208-219
AVIS.
Début :
Le sieur Vacossain, Marchand Epicier Droguiste, rue & vis-à-vis S. André des Arts, continue [...]
Mots clefs :
Cierge, Canon, Succès, Maladies, Flambeaux, Chocolat, Vinaigre
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texteReconnaissance textuelle : AVIS.
AVIS.
E fieur Vacoffain , Marchand Epicier Dro-
Lguifte,rue to vis -à- vis 3. André des sirs , Dontinue
de vendre avec beaucoup de fuccès fon eau
pour les dents : cette eau a la propriété de les
conferver & blanchir & de diſſoudre l'humeur
glaireufe qui peut contribuer à les gâter . Elle a
auffi la vertu d'arêter dans l'inftant le mal que
l'on nomme communément rage de dents. L'ufage
de quinze jours fera voir , par la beauté & la
fermeté des dents , que l'on pourra , hors dans les
grand befoins , fe difpenfer de tous ferremens.
Ledit Sieur donne un imprimé de la maniere d'en
faire ufage , & vend la bouteille douze fols.
Ledit fieur Vacoffain continue auffi de vendre
avec le même fuccès fa poudre purgative , qu'il
compofe de différens fimples : cette poudre
fond les humeurs groffieres & peccantes , purifie
la maffe du fang , détruit les glaires , & diffipe
les réplétions. Elle prévient les maladies , particulierement
l'apoplexie ; guérit les maux de tête ,
la jauniffe de l'un & de l'autre fexe , les fievres
tierces , quartes & intermittentes . Elle eft fi bienfaifante
qu'elle ne caufe ni tranchée ni colique.
Les femmes enceintes de cinq à fix mois peuvent
en ufer en toute fureté , elle les difpofera à un
heureux accouchement. Ses vertus & fes propriétés
font expliquées plus au long dans un mémoire
particulier , ainfi que la maniere de s'en fervir.
Cette poudre fe vend vingt fols le paquet , qui eſt
DECEMBRE. 1754 209
cacheté & figné de la main dudit Sieur , afin que
le Public ne puiffe pas être trompé. Ledit fieur
Vacoffain eft autorifé & approuvé pour la vente
de fes remédes .
Ledit Vacoffain avertit qu'il a auffi le bureau
du vrai fel Polychrefte , compofé par M. de Seignette
, de la Rochelle , lequel fel eft paraphé
en dedans de chaque paquet , & cacheté de la
main dudit fieur de Seignette , pour éviter toute
fuprife & falfification ordinaire."
AUTR E.
E fieur Meffier donne avis qu'il tient manu-
Lfacture de cierges à refforts qu'il a pouffé à la
derniere perfection , lefquels offrent de grands
avantages pour ménager la cire de deux tiers ; de
n'être point expofé à couler comme les autres
cierges , ce qui périt tous les ornemens d'Autel ;
de conferver toujours la même hauteur , ce qui
eft impoffible avec les autres cierges ; d'y brûler
toute forte de cire , la couleur de ladite cire n'étant
point exposée à la vue , fe trouvant renfermée
dans un canon , qui ne laiffe voir que la lumiere
, le tout s'y confumme fans aucun déchet ,
la bougie brulant jufqu'à la fin. Les avantages de
les peindre & revernir n'étant point fujets à
s'écailler , & fe pouvant laver , met toutes les
Eglifes à portée de jouir des avantages que procurent
ces cierges , laquelle peinture imite parfaitement
la cire. Comme il fe trouve dans les
provinces des ouvriers qui veulent imiter ces
cierges , qui outre leur mauvaife façon deviennent
très - fujets & très-incommodes , plufieurs
perfonnes en ayant vû dudit fieur Meffier dans différens
endroits , pour éviter les frais des ports &
210 MERCURE DE FRANCE.
emballages , en ont acheté à ces ouvriers , & fe
trouvant trompés , ont été obligés de les abandonner
, & d'en faire venir de la manufacture dudit
fieur Meffier.
Pour que toutes les Eglifes des Provinces puiffent
profiter de cet avantage , qui eſt déja connu
dans tout le royaume & dans beaucoup d'autres
pays étrangers où il en a fait des envois confidérables
, ledit Sieur donne avis aux marchands ou
autres perfonnes de provinces , qu'en fe faifant
connoître il leur en enverra des affortimens de
différentes grandeurs pour débiter pour fon compte
dans les Eglifes de leurs provinces , en leur
abandonnant un bénéfice fur chaque cierge pour
la commiffion de la vente , comme il fait dansplufieurs
villes où il a des perfonnes qui lui en
débitent. Les perfonnes qui lui écriront font priées
d'affranchir les lettres , à moins que ce ne foit
pour commander de l'ouvrage . Sa manufacture eſt
rue de Charonne , Faubourg S. Antoine , à Paris .
Les corps des cierges fe vendent au pied , &
les canons & refforts qui entrent dans ces fortes
de cierges , fe vendent à la pièce.
Pour les cierges , depuis trois pieds juſqu'à
fept , 10 fols par pied.
Pour les canons & refforts defdits cierges , 4 liv.
piéce.
Pour les cierges , depuis huit jufqu'à dix , 12
fols par pied.
Pour le canon & reffort defdits cierges , s liv.
piece.
Les bougies d'un pied avec leurs canons & refforts
pour le S. Sacrement , bras de cheminée ou
luftres , 2 liv . 15 fols piece.
Pour celles d'un pied & demi , 3 liv. piece.
Pour les flambeaux d'élévation pour couvrir en
cire , 12 fols par pied.
DECEMBRE . 1754. 211
> dont la
Pour les flambeaux pour peindre
fouche doit être cannelée , 1 liv. 4 fols par pied.
Pour les canons defdits flambeaux , 4 liv. piece.
Pour les cierges pafchals , depuis fix pieds jufqu'à
neuf, 12 fols par pied.
Pour les canons & refforts defdits cierges pafchals
, liv . piece .
Pour les cierges pafchals de dix pieds & au¬
deffus , 1 liv. par pied.
Pour les canons defdits cierges pafchals , de
puis 8 jufqu'à 24 liv . piece.
Pour couvrir les cierges & flambeaux , la cire
coute 3 liv . à cauſe de ſa façon.
Les cierges & flambeaux fe peignent en couleur
de cire , excepté les cierges paichals.
Pour peindre & vernir les bougies & cierges
jufqu'à fept pieds , fols par pied.
Pour ceux de huit pieds & au-deffus , 7 fols
par pied .
Pour les flambeaux , 10 fols par pied.
Une bougie d'un pied en couleur de cire revient
à 3 trois liv . une d'un pied & demi 3 liv.
7 fols 6 deniers , avec leurs canons & reflorts ; un
cierge de trois pieds en couleur de cire , 6 livres
S fols ; un de quatre pieds , 7 liv. un de cinq
pieds , 7 liv. 15 fols ; un de 6 pieds , 8 liv. 10
fols ; un de fept pieds , 9 liv. 5 fols ; un de huit
pieds , 12 liv. 12 fols ; un flambeau de quatre
pieds , 10 liv. 16 fols ; un de cinq pieds , 12 liv.
10 fols ; un de fix pieds 14 liv. 4 fols.
Il a auffi des moules pour faire les bougies qui
entrent dans ces fortes de cierges , pour la commodité
des perſonnes de province qui ne font pas
à portée d'avoir des Ciriers qui puiffent leur faire
des bougies bien égales ; avec lefdits moules les
bougies fe trouvent mieux faites , & toutes per212
MERCURE DE FRANCE.
fonnes peuvent les faire eux-mêmes . Lefdits moules
coutent 3 livres piece .
AUTR E.
M.DE TORRES , Médecin de S. A. S. M. le
Duc d'Orléans , ci -devant Médecin de la Famille
royale de S. M. C. Membre des Académies royales
de Médecine , & de l'Hiftoire Univerſelle d'Efpagne
, Affocié Correfpondant Etranger de la Société
royale de Montpellier , & de l'Académie des
Sciences de Paris , &c. avertit le Public qu'il ne
répondra deformais que depuis huit heures du
matin jufqu'à neuf, aux confultations des perfonnes
attaquées de maux vénériens , rhumatilmes
dartres , écrouelles , cancers , ou d'autres maladies
qu'on regarde comme incurables . M. de TORRÈS
demeure rue Tire - boudin , près la Comédie Italienne
, dans la maison qu'occupoit ci -devant M. Debrus
, Banquier.
AUTRE.
Odeau , Marchand Diftillateur , tenant le
>
Saint-Honoré , fait & vend toutes fortes de liqueurs
fines , tant françoifes qu'étrangeres. Il fait
aufli du chocolat de fanté à la façon d'Espagne
& autre chocolat à la vanille . L'on trouve auffi
chez lui de l'ancienne huile de Venus , vrai figogne
, Marafquin , Ratafia de Bologne , huile royale
, crême des barbades , crême de fleur d'orange
, crême de framboife , crême d'angelique , liqueur
vanille , les délices de la fanté , liqueurs
très-agréables , kis wafer , & généralement toutes
fortes de liqueurs fines.
DECEMBRE. 1754. 213
M
AUTRE.
RS Bianchetti & Manar , Suiffes Italiens ,
viennent d'établir une fabrique de chocolat
à la façon de Milan & de Turin , dont ils ont apporté
d'Italie tous les uftenfiles néceffaires à cette
fabrique, Tout le monde fçait que la bonté du
chocolat confifte dans une parfaite coction ; c'eft
cette qualité qui fait fi eftimer le chocolat de Milan
& de Turin , & qui va être deformais fabriqué
à Paris , par les fieurs Bianchetti & Manar,
Ils le vendront en gros & en détail , & ils en
ont à plufieurs prix de la fufdite façon ; ils le vont
faire en ville quand on les y demande. Leur adreffe
eft dans les Quinze-vingt , la boutique à côté
de la cuifine des Prêtres,
AUTRE.
A veuve Mouton , Marchande Apothicaire de
le débit de fon bechique fouverain , ou fyrop
pectoral approuvé pour les maladies de poitrine ,
comme rhume , toux invétérées , oppreffion , foibleffe
de poitrine , & afthme humide . Ce firop béchique
ayant la propriété de fondre & d'atténuer
les humeurs engorgées dans le poulmon , d'adoucir
l'acrimonie de la limphe , comme balfamique
, & rétablir les forces abattues , en tant que
parfait reftaurant , produit des effets fi rapides dans
les maladies énoncées ci-deffus , que fix jours fuffifent
pour s'appercevoir d'un changement notable
; en un mot , une bouteille fuffit pour en
éprouver toute l'efficacité avec fuccès , en tant
qu'il rétablit les forces abbattues en rappellant
214 MERCURE DE FRANCE.
peu à peu l'appétit & le fommeil , comme parfait
reftaurant , par conféquent très-ſalutaire à la
fuite des longues maladies où les forces font épuifées.
L'odeur & le goût en font agréables , le régime
aifé à obferver ; en outre il convient à toutes
fortes de perfonnes , aux enfans même & aux
femmes enceintes , qui peuvent en uſer avec fuccès
, preuve de fa benignité. Nombre de perfonnes
de tous les états & de tous pays en ont fait
une heureuſe expérience , & en particulier quelques
Anglois. Si l'on en faifoit un plus grand
ufage en Angleterre , & qu'on le prenne à propos
, l'on ne verroit pas périr tant de milliers
d'Anglois de maladie de confomption , non pas
qu'il puiffe les réchapper , une fois la maladie invétérée
, mais lorfque les fymptômes l'annoncent
prochaine. Il peut non- feulement en éloigner les
effers ; mais encore en détruire la cauſe ; bien plus
en empêcher les progrès dans fon principe. La
preuve de ce , c'eft qu'en occafionnant une plus
prompte circulation , il empêche le fang de
croupir , & refter en ftagnation dans le poulmon ,
& en tant que balfamique , confolide les petits
ulceres qui peuvent s'y rencontrer , ce qui fuffit
pour en arrêter les progrès.
La bouteille fcellée & étiquetée à l'ordinaire ;
taxée à fix livres , eft fuffifante pour en éprouver
toute l'efficacité avec fuccès.
Il ne fe débite que chez la Dame veuve Mouton
, Marchande Apothicaire de Paris , rue S
Denis , entre la rue Thevenot & la rue des Filles-
Dieu, vis-à-vis le Roi François , à Paris.
Les perfonnes qui écriront font priées d'affranchir
les lettres.
DECEMBRE . 1754. 2rg-
AUTRE.
E fieur Maille , Vinaigrier , Diſtillateur ordieu
le
pour la compofition des vinaigres de propriété ,
donne avis aux perfonnes de diftinction qu'il vend
des corbeilles galantes de neuf flacons & de quinze
, remplis de différens vinaigres nouveaux ; il
continue avec fuccès la vente du vinaigre romain
pour la confervation de la bouche. Če vinaigre
raffermit les gencives , blanchit les dents , & arrête
le progès de la carie ; comme auffi le vinaigre de
turbie , pour la guérifon parfaite du mal de dents ,
& différens vinaigres fervant à blanchir la peau ,
ôter les boutons , dartres farineufes & taches du
vifage ; & le véritable vinaigre des Quatre voleurs ,
qui eft un préfervatif de toutes fortes d'airs contagieux
, & généralement toutes fortes de vinaigres ,
au nombre de cent cinquante - fix fortes , tant
pour la table que pour les bains & toilettes . Il
continue le débit de la nouvelle moutarde des fix
graines de fa compofition , &la moutarde aux capres
& aux anchois par extraits d'herbes fines , &
différens fruits confits au vinaigre. Les moindres
bouteilles , tant pour les dents que pour le vifage ,
font de trois livres . Les perfonnes de province qui
defireront fe les procurer , en écrivant une lettre
d'avis audit fieur Maille , & remettant l'argent par
la pofte , le tout affranchi de port , on le leur enverra
très- exactement.'Il demeure à Paris , rue da
P'Hyrondelle , aux Armes Impériales.
E fieur Vacoffain , Marchand Epicier Dro-
Lguifte,rue to vis -à- vis 3. André des sirs , Dontinue
de vendre avec beaucoup de fuccès fon eau
pour les dents : cette eau a la propriété de les
conferver & blanchir & de diſſoudre l'humeur
glaireufe qui peut contribuer à les gâter . Elle a
auffi la vertu d'arêter dans l'inftant le mal que
l'on nomme communément rage de dents. L'ufage
de quinze jours fera voir , par la beauté & la
fermeté des dents , que l'on pourra , hors dans les
grand befoins , fe difpenfer de tous ferremens.
Ledit Sieur donne un imprimé de la maniere d'en
faire ufage , & vend la bouteille douze fols.
Ledit fieur Vacoffain continue auffi de vendre
avec le même fuccès fa poudre purgative , qu'il
compofe de différens fimples : cette poudre
fond les humeurs groffieres & peccantes , purifie
la maffe du fang , détruit les glaires , & diffipe
les réplétions. Elle prévient les maladies , particulierement
l'apoplexie ; guérit les maux de tête ,
la jauniffe de l'un & de l'autre fexe , les fievres
tierces , quartes & intermittentes . Elle eft fi bienfaifante
qu'elle ne caufe ni tranchée ni colique.
Les femmes enceintes de cinq à fix mois peuvent
en ufer en toute fureté , elle les difpofera à un
heureux accouchement. Ses vertus & fes propriétés
font expliquées plus au long dans un mémoire
particulier , ainfi que la maniere de s'en fervir.
Cette poudre fe vend vingt fols le paquet , qui eſt
DECEMBRE. 1754 209
cacheté & figné de la main dudit Sieur , afin que
le Public ne puiffe pas être trompé. Ledit fieur
Vacoffain eft autorifé & approuvé pour la vente
de fes remédes .
Ledit Vacoffain avertit qu'il a auffi le bureau
du vrai fel Polychrefte , compofé par M. de Seignette
, de la Rochelle , lequel fel eft paraphé
en dedans de chaque paquet , & cacheté de la
main dudit fieur de Seignette , pour éviter toute
fuprife & falfification ordinaire."
AUTR E.
E fieur Meffier donne avis qu'il tient manu-
Lfacture de cierges à refforts qu'il a pouffé à la
derniere perfection , lefquels offrent de grands
avantages pour ménager la cire de deux tiers ; de
n'être point expofé à couler comme les autres
cierges , ce qui périt tous les ornemens d'Autel ;
de conferver toujours la même hauteur , ce qui
eft impoffible avec les autres cierges ; d'y brûler
toute forte de cire , la couleur de ladite cire n'étant
point exposée à la vue , fe trouvant renfermée
dans un canon , qui ne laiffe voir que la lumiere
, le tout s'y confumme fans aucun déchet ,
la bougie brulant jufqu'à la fin. Les avantages de
les peindre & revernir n'étant point fujets à
s'écailler , & fe pouvant laver , met toutes les
Eglifes à portée de jouir des avantages que procurent
ces cierges , laquelle peinture imite parfaitement
la cire. Comme il fe trouve dans les
provinces des ouvriers qui veulent imiter ces
cierges , qui outre leur mauvaife façon deviennent
très - fujets & très-incommodes , plufieurs
perfonnes en ayant vû dudit fieur Meffier dans différens
endroits , pour éviter les frais des ports &
210 MERCURE DE FRANCE.
emballages , en ont acheté à ces ouvriers , & fe
trouvant trompés , ont été obligés de les abandonner
, & d'en faire venir de la manufacture dudit
fieur Meffier.
Pour que toutes les Eglifes des Provinces puiffent
profiter de cet avantage , qui eſt déja connu
dans tout le royaume & dans beaucoup d'autres
pays étrangers où il en a fait des envois confidérables
, ledit Sieur donne avis aux marchands ou
autres perfonnes de provinces , qu'en fe faifant
connoître il leur en enverra des affortimens de
différentes grandeurs pour débiter pour fon compte
dans les Eglifes de leurs provinces , en leur
abandonnant un bénéfice fur chaque cierge pour
la commiffion de la vente , comme il fait dansplufieurs
villes où il a des perfonnes qui lui en
débitent. Les perfonnes qui lui écriront font priées
d'affranchir les lettres , à moins que ce ne foit
pour commander de l'ouvrage . Sa manufacture eſt
rue de Charonne , Faubourg S. Antoine , à Paris .
Les corps des cierges fe vendent au pied , &
les canons & refforts qui entrent dans ces fortes
de cierges , fe vendent à la pièce.
Pour les cierges , depuis trois pieds juſqu'à
fept , 10 fols par pied.
Pour les canons & refforts defdits cierges , 4 liv.
piéce.
Pour les cierges , depuis huit jufqu'à dix , 12
fols par pied.
Pour le canon & reffort defdits cierges , s liv.
piece.
Les bougies d'un pied avec leurs canons & refforts
pour le S. Sacrement , bras de cheminée ou
luftres , 2 liv . 15 fols piece.
Pour celles d'un pied & demi , 3 liv. piece.
Pour les flambeaux d'élévation pour couvrir en
cire , 12 fols par pied.
DECEMBRE . 1754. 211
> dont la
Pour les flambeaux pour peindre
fouche doit être cannelée , 1 liv. 4 fols par pied.
Pour les canons defdits flambeaux , 4 liv. piece.
Pour les cierges pafchals , depuis fix pieds jufqu'à
neuf, 12 fols par pied.
Pour les canons & refforts defdits cierges pafchals
, liv . piece .
Pour les cierges pafchals de dix pieds & au¬
deffus , 1 liv. par pied.
Pour les canons defdits cierges pafchals , de
puis 8 jufqu'à 24 liv . piece.
Pour couvrir les cierges & flambeaux , la cire
coute 3 liv . à cauſe de ſa façon.
Les cierges & flambeaux fe peignent en couleur
de cire , excepté les cierges paichals.
Pour peindre & vernir les bougies & cierges
jufqu'à fept pieds , fols par pied.
Pour ceux de huit pieds & au-deffus , 7 fols
par pied .
Pour les flambeaux , 10 fols par pied.
Une bougie d'un pied en couleur de cire revient
à 3 trois liv . une d'un pied & demi 3 liv.
7 fols 6 deniers , avec leurs canons & reflorts ; un
cierge de trois pieds en couleur de cire , 6 livres
S fols ; un de quatre pieds , 7 liv. un de cinq
pieds , 7 liv. 15 fols ; un de 6 pieds , 8 liv. 10
fols ; un de fept pieds , 9 liv. 5 fols ; un de huit
pieds , 12 liv. 12 fols ; un flambeau de quatre
pieds , 10 liv. 16 fols ; un de cinq pieds , 12 liv.
10 fols ; un de fix pieds 14 liv. 4 fols.
Il a auffi des moules pour faire les bougies qui
entrent dans ces fortes de cierges , pour la commodité
des perſonnes de province qui ne font pas
à portée d'avoir des Ciriers qui puiffent leur faire
des bougies bien égales ; avec lefdits moules les
bougies fe trouvent mieux faites , & toutes per212
MERCURE DE FRANCE.
fonnes peuvent les faire eux-mêmes . Lefdits moules
coutent 3 livres piece .
AUTR E.
M.DE TORRES , Médecin de S. A. S. M. le
Duc d'Orléans , ci -devant Médecin de la Famille
royale de S. M. C. Membre des Académies royales
de Médecine , & de l'Hiftoire Univerſelle d'Efpagne
, Affocié Correfpondant Etranger de la Société
royale de Montpellier , & de l'Académie des
Sciences de Paris , &c. avertit le Public qu'il ne
répondra deformais que depuis huit heures du
matin jufqu'à neuf, aux confultations des perfonnes
attaquées de maux vénériens , rhumatilmes
dartres , écrouelles , cancers , ou d'autres maladies
qu'on regarde comme incurables . M. de TORRÈS
demeure rue Tire - boudin , près la Comédie Italienne
, dans la maison qu'occupoit ci -devant M. Debrus
, Banquier.
AUTRE.
Odeau , Marchand Diftillateur , tenant le
>
Saint-Honoré , fait & vend toutes fortes de liqueurs
fines , tant françoifes qu'étrangeres. Il fait
aufli du chocolat de fanté à la façon d'Espagne
& autre chocolat à la vanille . L'on trouve auffi
chez lui de l'ancienne huile de Venus , vrai figogne
, Marafquin , Ratafia de Bologne , huile royale
, crême des barbades , crême de fleur d'orange
, crême de framboife , crême d'angelique , liqueur
vanille , les délices de la fanté , liqueurs
très-agréables , kis wafer , & généralement toutes
fortes de liqueurs fines.
DECEMBRE. 1754. 213
M
AUTRE.
RS Bianchetti & Manar , Suiffes Italiens ,
viennent d'établir une fabrique de chocolat
à la façon de Milan & de Turin , dont ils ont apporté
d'Italie tous les uftenfiles néceffaires à cette
fabrique, Tout le monde fçait que la bonté du
chocolat confifte dans une parfaite coction ; c'eft
cette qualité qui fait fi eftimer le chocolat de Milan
& de Turin , & qui va être deformais fabriqué
à Paris , par les fieurs Bianchetti & Manar,
Ils le vendront en gros & en détail , & ils en
ont à plufieurs prix de la fufdite façon ; ils le vont
faire en ville quand on les y demande. Leur adreffe
eft dans les Quinze-vingt , la boutique à côté
de la cuifine des Prêtres,
AUTRE.
A veuve Mouton , Marchande Apothicaire de
le débit de fon bechique fouverain , ou fyrop
pectoral approuvé pour les maladies de poitrine ,
comme rhume , toux invétérées , oppreffion , foibleffe
de poitrine , & afthme humide . Ce firop béchique
ayant la propriété de fondre & d'atténuer
les humeurs engorgées dans le poulmon , d'adoucir
l'acrimonie de la limphe , comme balfamique
, & rétablir les forces abattues , en tant que
parfait reftaurant , produit des effets fi rapides dans
les maladies énoncées ci-deffus , que fix jours fuffifent
pour s'appercevoir d'un changement notable
; en un mot , une bouteille fuffit pour en
éprouver toute l'efficacité avec fuccès , en tant
qu'il rétablit les forces abbattues en rappellant
214 MERCURE DE FRANCE.
peu à peu l'appétit & le fommeil , comme parfait
reftaurant , par conféquent très-ſalutaire à la
fuite des longues maladies où les forces font épuifées.
L'odeur & le goût en font agréables , le régime
aifé à obferver ; en outre il convient à toutes
fortes de perfonnes , aux enfans même & aux
femmes enceintes , qui peuvent en uſer avec fuccès
, preuve de fa benignité. Nombre de perfonnes
de tous les états & de tous pays en ont fait
une heureuſe expérience , & en particulier quelques
Anglois. Si l'on en faifoit un plus grand
ufage en Angleterre , & qu'on le prenne à propos
, l'on ne verroit pas périr tant de milliers
d'Anglois de maladie de confomption , non pas
qu'il puiffe les réchapper , une fois la maladie invétérée
, mais lorfque les fymptômes l'annoncent
prochaine. Il peut non- feulement en éloigner les
effers ; mais encore en détruire la cauſe ; bien plus
en empêcher les progrès dans fon principe. La
preuve de ce , c'eft qu'en occafionnant une plus
prompte circulation , il empêche le fang de
croupir , & refter en ftagnation dans le poulmon ,
& en tant que balfamique , confolide les petits
ulceres qui peuvent s'y rencontrer , ce qui fuffit
pour en arrêter les progrès.
La bouteille fcellée & étiquetée à l'ordinaire ;
taxée à fix livres , eft fuffifante pour en éprouver
toute l'efficacité avec fuccès.
Il ne fe débite que chez la Dame veuve Mouton
, Marchande Apothicaire de Paris , rue S
Denis , entre la rue Thevenot & la rue des Filles-
Dieu, vis-à-vis le Roi François , à Paris.
Les perfonnes qui écriront font priées d'affranchir
les lettres.
DECEMBRE . 1754. 2rg-
AUTRE.
E fieur Maille , Vinaigrier , Diſtillateur ordieu
le
pour la compofition des vinaigres de propriété ,
donne avis aux perfonnes de diftinction qu'il vend
des corbeilles galantes de neuf flacons & de quinze
, remplis de différens vinaigres nouveaux ; il
continue avec fuccès la vente du vinaigre romain
pour la confervation de la bouche. Če vinaigre
raffermit les gencives , blanchit les dents , & arrête
le progès de la carie ; comme auffi le vinaigre de
turbie , pour la guérifon parfaite du mal de dents ,
& différens vinaigres fervant à blanchir la peau ,
ôter les boutons , dartres farineufes & taches du
vifage ; & le véritable vinaigre des Quatre voleurs ,
qui eft un préfervatif de toutes fortes d'airs contagieux
, & généralement toutes fortes de vinaigres ,
au nombre de cent cinquante - fix fortes , tant
pour la table que pour les bains & toilettes . Il
continue le débit de la nouvelle moutarde des fix
graines de fa compofition , &la moutarde aux capres
& aux anchois par extraits d'herbes fines , &
différens fruits confits au vinaigre. Les moindres
bouteilles , tant pour les dents que pour le vifage ,
font de trois livres . Les perfonnes de province qui
defireront fe les procurer , en écrivant une lettre
d'avis audit fieur Maille , & remettant l'argent par
la pofte , le tout affranchi de port , on le leur enverra
très- exactement.'Il demeure à Paris , rue da
P'Hyrondelle , aux Armes Impériales.
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Résumé : AVIS.
En décembre 1754, plusieurs annonces commerciales et professionnelles ont été publiées. Le sieur Vacoffain, marchand épicier, propose une eau pour les dents qui conserve, blanchit et dissout les humeurs gâteresses. Cette eau arrête instantanément la 'rage de dents' et permet de se passer de ferrements après quinze jours d'usage. Il vend également une poudre purgative composée de divers simples, qui purifie le sang, détruit les glaires et prévient diverses maladies comme l'apoplexie et les fièvres. Cette poudre est sans danger pour les femmes enceintes et se vend vingt sols le paquet, cacheté et signé. Le sieur Meffier annonce la fabrication de cierges à reforts, offrant plusieurs avantages tels que la conservation de la cire et l'absence de coulure. Ces cierges peuvent être peints et vernissés, imitant parfaitement la cire. Il met en garde contre les imitations de mauvaise qualité et propose d'envoyer des assortiments aux marchands de province pour vente. M. de Torres, médecin, informe qu'il reçoit des consultations pour des maladies vénériennes, rhumatismes, dartres, écrouelles, cancers et autres maladies incurables, de huit heures à neuf heures du matin. Le sieur Odeau, distillateur, vend diverses liqueurs fines, chocolats et crèmes. Les sieurs Bianchetti et Manar, Suisses Italiens, établissent une fabrique de chocolat à la façon de Milan et Turin, vendu en gros et en détail. La veuve Mouton, marchande apothicaire, propose un sirop pectoral souverain pour les maladies de poitrine, efficace en six jours et sans danger pour les femmes enceintes et les enfants. Enfin, le sieur Maille, vinaigrier, vend des corbeilles de vinaigres pour diverses utilités, comme la conservation de la bouche, le blanchiment des dents et la guérison du mal de dents. Il propose également des vinaigres pour blanchir la peau et des vinaigres préventifs contre les airs contagieux.
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5
p. 201
AVIS IMPORTANT.
Début :
ENTREPRISE DE TERRIERS, Par une méthode sûre, claire, & intelligible [...]
Mots clefs :
Terriers
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : AVIS IMPORTANT.
AVIS IMPORTANT.
ENTREPRISE DE TERRIERS ,
Par une méthode fûre , claire , & intelligible,
même pour l'arrangement des titres ;
ouvrage important à faire executer par
tous les Seigneurs.
A perfonne fera indiquée par M. Le Jay le
>
de la rue Thevenot , à Paris.
ENTREPRISE DE TERRIERS ,
Par une méthode fûre , claire , & intelligible,
même pour l'arrangement des titres ;
ouvrage important à faire executer par
tous les Seigneurs.
A perfonne fera indiquée par M. Le Jay le
>
de la rue Thevenot , à Paris.
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6
p. 211-212
AVIS.
Début :
Le sieur Maille, Vinaigrier-Distillateur ordinaire de leurs Majestés Impériales, & [...]
Mots clefs :
Vinaigre de turbie, Vinaigre romain, Maux de dents, Paris
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : AVIS.
A VIS.
Lafie deleurs &
E fieur Maille , Vinaigrier -Diftillateur ordinaire
de leurs Majeftés Impériales , & le feul
pour la compofition des vinaigres de propriété ,
donne avis qu'il continue avec fuccès la vente du
vinaigre de turbie , pour la guérifon du mal de
dent , & celle du vinaigre romain , qui les blanchit
parfaitement , raffermit les gencives , arrête les
progrès de la carie, prévient l'haleine forte , & guérit
les petits chancres & ulceres de la bouche. Les
212 MERCURE DE FRANCE..
heureux effets qu'il opere tous les jours , prouvent
que c'eft la compofition la plus parfaite qui fe
foit trouvée jufqu'à préfent pour la confervation
de la bouche . Ledit Sieur vend avec le même fuccès
différens vinaigres fervant à ôter les taches
de rouffeur , boutons , dartres farineufes , blanchir
la peau , & noircir les cheveux & fourcils
roux ou blancs ; & généralement toutes fortes
de vinaigres pour la table , les bains & toilettes ,
au nombre de cent cinquante- fix fortes ; comme
auffi toutes fortes de fruits confits au vinaigre , &
différentes moutardes qui ont la qualité de pouvoir
fe conferver deux ans avec la même bonté.
Les perfonnes de province qui defireront fe procurer
les vinaigres pour les dents ou pour le vi
fage ; les moindres bouteilles font de trois livres.
En écrivant une lettre d'avis audit fieur , & remettant
l'argent par la pofte , le tout affranchi de
port , on enverra les vinaigres qu'ils demanderont
très-exactement , avec la façon de s'en fervir.
Il demeure à Paris , rue de l'Hirondelle , aux Armes
Impériales.
Lafie deleurs &
E fieur Maille , Vinaigrier -Diftillateur ordinaire
de leurs Majeftés Impériales , & le feul
pour la compofition des vinaigres de propriété ,
donne avis qu'il continue avec fuccès la vente du
vinaigre de turbie , pour la guérifon du mal de
dent , & celle du vinaigre romain , qui les blanchit
parfaitement , raffermit les gencives , arrête les
progrès de la carie, prévient l'haleine forte , & guérit
les petits chancres & ulceres de la bouche. Les
212 MERCURE DE FRANCE..
heureux effets qu'il opere tous les jours , prouvent
que c'eft la compofition la plus parfaite qui fe
foit trouvée jufqu'à préfent pour la confervation
de la bouche . Ledit Sieur vend avec le même fuccès
différens vinaigres fervant à ôter les taches
de rouffeur , boutons , dartres farineufes , blanchir
la peau , & noircir les cheveux & fourcils
roux ou blancs ; & généralement toutes fortes
de vinaigres pour la table , les bains & toilettes ,
au nombre de cent cinquante- fix fortes ; comme
auffi toutes fortes de fruits confits au vinaigre , &
différentes moutardes qui ont la qualité de pouvoir
fe conferver deux ans avec la même bonté.
Les perfonnes de province qui defireront fe procurer
les vinaigres pour les dents ou pour le vi
fage ; les moindres bouteilles font de trois livres.
En écrivant une lettre d'avis audit fieur , & remettant
l'argent par la pofte , le tout affranchi de
port , on enverra les vinaigres qu'ils demanderont
très-exactement , avec la façon de s'en fervir.
Il demeure à Paris , rue de l'Hirondelle , aux Armes
Impériales.
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Résumé : AVIS.
Le Sieur Maille, vinaigrier et distillateur des Majestés Impériales, annonce la vente de divers vinaigres. Parmi ceux-ci, le vinaigre de turbie est recommandé pour soigner le mal de dent, tandis que le vinaigre romain est utilisé pour blanchir les dents, raffermir les gencives, arrêter la carie, prévenir l'haleine forte et guérir les petits chancres et ulcères de la bouche. Maille propose également des vinaigres pour ôter les taches de rousseur, les boutons, les dartres farineuses, blanchir la peau et noircir les cheveux et sourcils roux ou blancs. Sa gamme inclut des vinaigres pour la table, les bains et les toilettes, ainsi que des fruits confits au vinaigre et des moutardes conservables deux ans. Les commandes peuvent être passées par courrier, avec paiement affranchi de port. Maille réside à Paris, rue de l'Hirondelle, aux Armes Impériales.
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7
p. 213-214
AVIS
Début :
Le sieur le Comte, Vinaigrier ordinaire du Roi & de la Reine, [...]
Mots clefs :
Vinaigre, Peau, Rougeurs
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : AVIS
AVIS
E fieur le Comte , Vinaigrier ordinaire du
›
vinaigres , tant de table que de toilette , de propreté
& pharmacie , jufqu'au nombre de cent foixante
, donne avis au public , qu'ayant inventé &
compofé l'année derniere le vinaigre admirable
& fans pareil , ayant eu l'applaudiffement des
Seigneurs & Dames de la Cour , & approuvé de la
Faculté , fe croit obligé par l'efficacité & les vertus
dudit vinaigre , de renouveller au public fes
propriétés , qui font de blanchir le vifage , d'unir
& affermir la peau , & lui donner l'agrément d'un
teint clair & frais , d'ôter les boutons , dartres ,
taches de rouffeurs , & le hâle du vifage & de la
peau , de rétablir & remettre les vilages coupe-..
rofés de différens âges dans leur naturel , d'éteindre
promptement les rougeurs de la petite vérole ;"
il raffermit la vûe , ô : e les rougeurs & inflammations
qu'il peut y avoir ; il n'eft point mordant ni
corrofif , & ne peut endommager ni le teint ni la
peau . Ce vinaigre a une odeur très - agréable , &
s'emploie pur & à froid , en s'en étuvant avec un
linge imbibé , le matin & le foir , & même dans
lajournée. Les moindres bouteilles font de neuf
livres , & la pinte de trente- fix livres.
Ledit Sieur a en outre plufieurs nouveaux vinaigres
, comme vinaigre à la Choify , vinaigre à la
Bellevée , & vinaigre à la Charoloife.
Comme plufieurs de fes confreres contrefont les
214 MERCURE DE FRANCE.
vinaigres dudit le Comte , ce qu'ils ne peuvent fa
re qu'en les détériorant , ne fçachant pas fa maniere
particuliere de les compofer , & qu'ils fe difent
affociés avec lui , & vendant les mêmes marchandifes
( rien de plus faux ) , il fe croit obligé ,
pour l'utilité du public , de l'avertir qu'il ne fort
de chez lui aucune bouteille qui ne foit cachetée ,
ficelée & étiquetée de fon nom.
Il demeure à Paris , place de l'Ecole , près le
Pont neuf, à la Renommée.
E fieur le Comte , Vinaigrier ordinaire du
›
vinaigres , tant de table que de toilette , de propreté
& pharmacie , jufqu'au nombre de cent foixante
, donne avis au public , qu'ayant inventé &
compofé l'année derniere le vinaigre admirable
& fans pareil , ayant eu l'applaudiffement des
Seigneurs & Dames de la Cour , & approuvé de la
Faculté , fe croit obligé par l'efficacité & les vertus
dudit vinaigre , de renouveller au public fes
propriétés , qui font de blanchir le vifage , d'unir
& affermir la peau , & lui donner l'agrément d'un
teint clair & frais , d'ôter les boutons , dartres ,
taches de rouffeurs , & le hâle du vifage & de la
peau , de rétablir & remettre les vilages coupe-..
rofés de différens âges dans leur naturel , d'éteindre
promptement les rougeurs de la petite vérole ;"
il raffermit la vûe , ô : e les rougeurs & inflammations
qu'il peut y avoir ; il n'eft point mordant ni
corrofif , & ne peut endommager ni le teint ni la
peau . Ce vinaigre a une odeur très - agréable , &
s'emploie pur & à froid , en s'en étuvant avec un
linge imbibé , le matin & le foir , & même dans
lajournée. Les moindres bouteilles font de neuf
livres , & la pinte de trente- fix livres.
Ledit Sieur a en outre plufieurs nouveaux vinaigres
, comme vinaigre à la Choify , vinaigre à la
Bellevée , & vinaigre à la Charoloife.
Comme plufieurs de fes confreres contrefont les
214 MERCURE DE FRANCE.
vinaigres dudit le Comte , ce qu'ils ne peuvent fa
re qu'en les détériorant , ne fçachant pas fa maniere
particuliere de les compofer , & qu'ils fe difent
affociés avec lui , & vendant les mêmes marchandifes
( rien de plus faux ) , il fe croit obligé ,
pour l'utilité du public , de l'avertir qu'il ne fort
de chez lui aucune bouteille qui ne foit cachetée ,
ficelée & étiquetée de fon nom.
Il demeure à Paris , place de l'Ecole , près le
Pont neuf, à la Renommée.
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Résumé : AVIS
Le Comte, vinaigrier ordinaire, présente un vinaigre aux multiples propriétés bénéfiques pour la peau. Ce vinaigre, approuvé par la Cour et la Faculté, blanchit le visage, unifie et affermit la peau, élimine les boutons, les dartres, les taches de rousseur et le hâle. Il rétablit également les vilages coupés et éteint les rougeurs de la petite vérole. Il raffermit la vue sans être mordant ni corrosif. Il s'applique pur et à froid, avec un linge imbibé le matin et le soir. Disponible en formats de neuf et trente-six livres, le Comte propose aussi d'autres vinaigres comme ceux à la Choisy, à la Bellevée et à la Charoloise. Il met en garde contre les contrefaçons, précisant que seules les bouteilles cachetées, ficelées et étiquetées de son nom sont authentiques. Il réside à Paris, place de l'Ecole, près du Pont Neuf, à la Renommée.
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8
p. 214
AVIS INTERESSANT.
Début :
Une brochure qui vient de paroître, & qui a pour titre [...]
Mots clefs :
Théodore Odiot fils, M. Bachelier, Peinture en cire, Couleurs
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : AVIS INTERESSANT.
AVIS INTERESSANT.
Ne brochure qui vient de paroître,
& qui apour titre l'Histoire & le
Secret de la Peinture en cire , fait un tort
confidérableà Théodore Odiotfils. Il avoit
acquis ce fecret de M. Bachelier; ilfe voit
par là réduit au feul avantage de fçavoir
s'en fervir avec plus d'habileté que les au
tres. Ayant travaillé pendant cinq mois
fous les yeux de M. Bachelier , il poffede
mieuxl'art de préparer les couleurs , & le
public doit lui donner la préférence. Le
peu d'efpace qui nous refte nous oblige
de remettre fonannonce aumois prochain.
Nousyjoindrons fa demeure.
Ne brochure qui vient de paroître,
& qui apour titre l'Histoire & le
Secret de la Peinture en cire , fait un tort
confidérableà Théodore Odiotfils. Il avoit
acquis ce fecret de M. Bachelier; ilfe voit
par là réduit au feul avantage de fçavoir
s'en fervir avec plus d'habileté que les au
tres. Ayant travaillé pendant cinq mois
fous les yeux de M. Bachelier , il poffede
mieuxl'art de préparer les couleurs , & le
public doit lui donner la préférence. Le
peu d'efpace qui nous refte nous oblige
de remettre fonannonce aumois prochain.
Nousyjoindrons fa demeure.
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Résumé : AVIS INTERESSANT.
Une brochure récente, 'Histoire & le Secret de la Peinture en cire', nuit à Théodore Odiot fils. Il a appris cette technique auprès de M. Bachelier et a travaillé sous sa supervision pendant cinq mois. Son adresse sera annoncée le mois suivant.
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9
p. 234-236
AVIS INTERESSANT, Contenant le précis d'une lettre de M. Mollée, Chymiste, demeurant à Paris, fauxbourg S. Honoré, rue de la Ville-l'Evêque.
Début :
Mr. Mollée rend compte dans sa lettre des effets suivis de son [...]
Mots clefs :
Remède, Mal vénérien, Guérison, Privilège, M. Baron
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texteReconnaissance textuelle : AVIS INTERESSANT, Contenant le précis d'une lettre de M. Mollée, Chymiste, demeurant à Paris, fauxbourg S. Honoré, rue de la Ville-l'Evêque.
AVIS INTERESSANT ,
Contenant le précis d'une lettre de M. Mollée
, Chymifte , demeurant à Paris , fauxbourg
S. Honoré , rue de la Ville - l'Evêque.
R.
71
M'effets fuivis de fon remede , & c'eft par des Mollée rend compte dans fa lettre des
faits exposés avec exactitude qu'il parvient
prouver ,
1°. Que fon remede guérit fans retour.
2°. Qu'il guérit commodément & fans caufer
aucunes fortes d'accidens.
3°. Que dans les tems qui ne font pas extrê
mement rudes , les pauvres en peuvent faire uſage
fans difcontinuer leurs travaux.
4° . Qu'il eft fi analogue à la nature , que les
femmes enceintes & les enfans à la mammelle
peuvent en ufer fans aucun rifque , & que tous les
malades qui l'emploient jouiffent d'une fanté par,
faite à la fin du traitement.
Mais M. Mollée ne propofe fon remede que
pour le mal vénérien. Il exige de plus qu'on fuive
fcrupuleufement fa méthode dans les préparations
& l'adminiftration de ce remede : en conféquence
il confeille aux malades de fe faire toujours aider
par quelques perfonnes de l'art. C'eſt en 1751
que les premieres épreuves en ont été faites à
Bordeaux , fous les yeux des Médecins & des Chirurgiens
habiles de cette ville. On en peut voir
le détail chez Barbou , rue S. Jacques , aux Cigognes.
Il a fait fucceffivement de nouvelles épreuves
à Verfailles & à Paris , fous les yeux des preJUIN..
1753: 233
miers Médecins duRoi , & fous l'infpection de M.
Malouin ; elles ont été également fuivies d'un
heureux fuccès . Depuis l'obtention de fon privilege
il a continué à faire fes cures publiques
avec les mêmes précautions & la même réuffite ,
tant à Paris que dans les provinces. Pour en mieux
conftater le fuccès , il rapporte dans fa lettre l'état
de plufieurs malades qu'il a traités , avec les
certificats de leur guérifon.
Sur ce qu'il a été dit dans le Mercure de Now
vembre 1754 , que M. Baron , Doyen de la Fa
culté de Paris , à déclaré que ladite Faculté n'a
aucune connoiffance du remede du fieur Mollée ,
qui s'autorife auffi fauffement de l'approbation
de l'Académie de Chirurgie ; l'auteur fe juftifie ,
en difant que cette erreur vient de ce qu'il a pris
le fuffrage de plufieurs Docteurs de la Faculté
pour celui du corps même. Il affure que M. Mar
thaud , Docteur de cette Faculté , a fait aux écoles
l'éloge de fon remede , ainfi que M. Hervin , pre
mier Chirurgien de Madame laDauphine , dans l'E
cole de Chirurgie , où il y a fix ou ſept cens Eco
liers. Depuis il a invité deux fois M. Baron & une
fois M. Morand à être les témoins du traitement
qu'il fait tous les mois à un pauvre malade gratis ;
il a même offert à ce dernier gratuitement tout ce
qu'il faudroit de fon remede pour traiter aux invalides.
Ces Meffieurs n'ayant pas eu le tems d'en voir
& d'en fuivre les effets , ce n'eft pas la faute de M.
Mollée s'ils les ignorent . Sa charité ne s'eft point
bornée aux pauvres malades de Paris , elle s'eft
étendue fur ceux des provinces : il exerce fon art en
citoyen , & la réuffite couronne les bienfaits . I
M. Mollée avertit le public qu'il vient de faire
imprimer une nouvelle méthode pour la prépara
tion des malades avant l'adminiftration de fon re236
MERCURE DE FRANCE.
mede ; on la trouvera chez lui , où il la délivre
gratis.
Contenant le précis d'une lettre de M. Mollée
, Chymifte , demeurant à Paris , fauxbourg
S. Honoré , rue de la Ville - l'Evêque.
R.
71
M'effets fuivis de fon remede , & c'eft par des Mollée rend compte dans fa lettre des
faits exposés avec exactitude qu'il parvient
prouver ,
1°. Que fon remede guérit fans retour.
2°. Qu'il guérit commodément & fans caufer
aucunes fortes d'accidens.
3°. Que dans les tems qui ne font pas extrê
mement rudes , les pauvres en peuvent faire uſage
fans difcontinuer leurs travaux.
4° . Qu'il eft fi analogue à la nature , que les
femmes enceintes & les enfans à la mammelle
peuvent en ufer fans aucun rifque , & que tous les
malades qui l'emploient jouiffent d'une fanté par,
faite à la fin du traitement.
Mais M. Mollée ne propofe fon remede que
pour le mal vénérien. Il exige de plus qu'on fuive
fcrupuleufement fa méthode dans les préparations
& l'adminiftration de ce remede : en conféquence
il confeille aux malades de fe faire toujours aider
par quelques perfonnes de l'art. C'eſt en 1751
que les premieres épreuves en ont été faites à
Bordeaux , fous les yeux des Médecins & des Chirurgiens
habiles de cette ville. On en peut voir
le détail chez Barbou , rue S. Jacques , aux Cigognes.
Il a fait fucceffivement de nouvelles épreuves
à Verfailles & à Paris , fous les yeux des preJUIN..
1753: 233
miers Médecins duRoi , & fous l'infpection de M.
Malouin ; elles ont été également fuivies d'un
heureux fuccès . Depuis l'obtention de fon privilege
il a continué à faire fes cures publiques
avec les mêmes précautions & la même réuffite ,
tant à Paris que dans les provinces. Pour en mieux
conftater le fuccès , il rapporte dans fa lettre l'état
de plufieurs malades qu'il a traités , avec les
certificats de leur guérifon.
Sur ce qu'il a été dit dans le Mercure de Now
vembre 1754 , que M. Baron , Doyen de la Fa
culté de Paris , à déclaré que ladite Faculté n'a
aucune connoiffance du remede du fieur Mollée ,
qui s'autorife auffi fauffement de l'approbation
de l'Académie de Chirurgie ; l'auteur fe juftifie ,
en difant que cette erreur vient de ce qu'il a pris
le fuffrage de plufieurs Docteurs de la Faculté
pour celui du corps même. Il affure que M. Mar
thaud , Docteur de cette Faculté , a fait aux écoles
l'éloge de fon remede , ainfi que M. Hervin , pre
mier Chirurgien de Madame laDauphine , dans l'E
cole de Chirurgie , où il y a fix ou ſept cens Eco
liers. Depuis il a invité deux fois M. Baron & une
fois M. Morand à être les témoins du traitement
qu'il fait tous les mois à un pauvre malade gratis ;
il a même offert à ce dernier gratuitement tout ce
qu'il faudroit de fon remede pour traiter aux invalides.
Ces Meffieurs n'ayant pas eu le tems d'en voir
& d'en fuivre les effets , ce n'eft pas la faute de M.
Mollée s'ils les ignorent . Sa charité ne s'eft point
bornée aux pauvres malades de Paris , elle s'eft
étendue fur ceux des provinces : il exerce fon art en
citoyen , & la réuffite couronne les bienfaits . I
M. Mollée avertit le public qu'il vient de faire
imprimer une nouvelle méthode pour la prépara
tion des malades avant l'adminiftration de fon re236
MERCURE DE FRANCE.
mede ; on la trouvera chez lui , où il la délivre
gratis.
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Résumé : AVIS INTERESSANT, Contenant le précis d'une lettre de M. Mollée, Chymiste, demeurant à Paris, fauxbourg S. Honoré, rue de la Ville-l'Evêque.
Le document est un avis concernant un remède proposé par M. Mollée, un chimiste parisien. Mollée décrit son remède comme guérissant sans retour et sans effets secondaires, adapté aux pauvres, aux femmes enceintes et aux enfants. Il est destiné au traitement du mal vénérien et nécessite un respect strict de sa méthode de préparation et d'administration, de préférence avec l'aide de professionnels de la santé. Les premières épreuves du remède ont été réalisées à Bordeaux en 1751, sous la supervision de médecins et chirurgiens locaux, avec succès. Des tests supplémentaires ont été effectués à Versailles et à Paris en 1753, sous la supervision des premiers médecins du Roi et de M. Malouin, confirmant son efficacité. Mollée continue de réaliser des cures publiques avec succès, tant à Paris que dans les provinces, et fournit des certificats de guérison de ses patients. En réponse à une déclaration de la Faculté de Paris et de l'Académie de Chirurgie, Mollée clarifie que son remède a été approuvé par plusieurs docteurs de la Faculté et par M. Hervin, premier chirurgien de Madame la Dauphine. Il offre également une nouvelle méthode de préparation des malades avant l'administration de son remède, disponible gratuitement chez lui.
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10
p. 229-230
AVIS
Début :
L'eau des Sultannes se distribue toujours avec beaucoup de succès. [...]
Mots clefs :
Eau des Sultannes, Maladies de peau, Sieur Garot, Guérison, Dartres, Rougeurs
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : AVIS
A VIS
'Eau des Sultannes fe diftribue toujours avec.
beaucoup de fuccès. Il y a peu de femaines .
que le fieur Garot , feul poffeffeur du fecret de la
compofer , ne reçoive des lettres de province , qui.
lui font adreffées de la part des perfonnes de dif
tinction , pour des envois qu'il a foin de faire
tenir régulierement . Ces perfonnes véridiques ,»
230 MERCURE DE FRANCE.
qui font l'éloge de cette Eau , ont remarqué par
fufage qu'elles en ont fait , qu'elle poffede non'
feulement toutes les vertus annoncées déja dans le
Mercure de Juillet 1752 , mais encore celles
d'être excellente pour preffer la guérifon des éré-'
fipeles , dartres vives & farineufes , & enfin toutes
les maladies de la peau , qui ont un grand feu
pour principe.
:
>
On peut s'en fervir le matin & le foir , elle raf--
fermit la peau , l'adoucit & la fortifie confidérablement
en la blanchiffant ; elle a auffi la vertu
de rafraîchir . Elle convient non feulement aux
femmes , mais encore aux hommes qui ont le vifage
brûlé du foleil en courant la pofte , ou à la
chaffe ; il ne faut qu'imbiber un petit linge fin ,
ou une éponge avec cette Eau , & s'en étuver
pour le trouver promptement foulagé . Cette Eau
eft très - convenable dans les bains de fanté & de
propreté , on la peut mêler avec l'eau du bain , à
volonté ; lorfque l'on fera forti du bain , on peut
l'employer toute pure. On peut auffi , après s'être
bien lavé les mains & les avoir effuyées , fe les
frotter de ladite Eau pure , puis la laiffer fecher
fans les effuyer que très - légerement . Cette Eau
eft auffi très-bonne pour les taches de rouffeur &
les rougeurs de la petite verole , elle les efface entierement.
Plufieurs Seigneurs & Dames s'en fervent
actuellement . Cette Eau fe débite en plufieurs
provinces : le prix du flacon eft de 6 liv. &
le demi- flacon eft de 3 livres . Le fieur Garot prie
les perfonnes qui lui écriront , d'affranchir le port
de leur lettre . Il demeure préfentement rue Be
tízy , en entrant par la rue de la Monnoye , chez
M. Sivrie , Maître Boulanger , au milieu de l'allée
une petite porte à gauche , au premier étage.
'Eau des Sultannes fe diftribue toujours avec.
beaucoup de fuccès. Il y a peu de femaines .
que le fieur Garot , feul poffeffeur du fecret de la
compofer , ne reçoive des lettres de province , qui.
lui font adreffées de la part des perfonnes de dif
tinction , pour des envois qu'il a foin de faire
tenir régulierement . Ces perfonnes véridiques ,»
230 MERCURE DE FRANCE.
qui font l'éloge de cette Eau , ont remarqué par
fufage qu'elles en ont fait , qu'elle poffede non'
feulement toutes les vertus annoncées déja dans le
Mercure de Juillet 1752 , mais encore celles
d'être excellente pour preffer la guérifon des éré-'
fipeles , dartres vives & farineufes , & enfin toutes
les maladies de la peau , qui ont un grand feu
pour principe.
:
>
On peut s'en fervir le matin & le foir , elle raf--
fermit la peau , l'adoucit & la fortifie confidérablement
en la blanchiffant ; elle a auffi la vertu
de rafraîchir . Elle convient non feulement aux
femmes , mais encore aux hommes qui ont le vifage
brûlé du foleil en courant la pofte , ou à la
chaffe ; il ne faut qu'imbiber un petit linge fin ,
ou une éponge avec cette Eau , & s'en étuver
pour le trouver promptement foulagé . Cette Eau
eft très - convenable dans les bains de fanté & de
propreté , on la peut mêler avec l'eau du bain , à
volonté ; lorfque l'on fera forti du bain , on peut
l'employer toute pure. On peut auffi , après s'être
bien lavé les mains & les avoir effuyées , fe les
frotter de ladite Eau pure , puis la laiffer fecher
fans les effuyer que très - légerement . Cette Eau
eft auffi très-bonne pour les taches de rouffeur &
les rougeurs de la petite verole , elle les efface entierement.
Plufieurs Seigneurs & Dames s'en fervent
actuellement . Cette Eau fe débite en plufieurs
provinces : le prix du flacon eft de 6 liv. &
le demi- flacon eft de 3 livres . Le fieur Garot prie
les perfonnes qui lui écriront , d'affranchir le port
de leur lettre . Il demeure préfentement rue Be
tízy , en entrant par la rue de la Monnoye , chez
M. Sivrie , Maître Boulanger , au milieu de l'allée
une petite porte à gauche , au premier étage.
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Résumé : AVIS
L'Eau des Sultannes, distribuée par le sieur Garot, est un produit apprécié pour ses multiples vertus. Garot reçoit des lettres de province louant cette eau et commandant des envois réguliers. Les utilisateurs constatent qu'elle traite efficacement les érésipèles, les dartres et diverses maladies de la peau. Elle raffermit, adoucit et fortifie la peau, tout en la blanchissant et la rafraîchissant. Convient aux femmes et aux hommes ayant le visage brûlé par le soleil. L'application se fait avec un linge fin ou une éponge imbibée. Recommandée pour les bains de santé, elle efface les taches de rousseur et les rougeurs de la petite vérole. Vendue en flacons de 6 livres et demi-flacons de 3 livres, elle est disponible dans plusieurs provinces. Garot réside rue Béthizy, chez M. Sivrie, Maître Boulanger, au premier étage.
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11
p. 234-235
AVIS
Début :
Tilliard, Libraire, quai des Augustins, à S. Benoît, donne avis qu'il a acquis, [...]
Mots clefs :
Librairie, Ouvrages, Vente
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : AVIS
A VIS
Illiard , Libraire , quai des Auguftins , à S.
Benote, donne avis qu'il a acquis , & qu'il
vend les livres fuivans."
Méditations fur des paffages choifis de l'écriture
fainte pour tous les jours de l'année ; par le
P. Segneri , traduit de l'Italien . Cinq volumes
in-12 , relié. 12 liv. 10 fols.
Réflexions fur le nouveau Teftament , avec des
notes par le P. Lallemand. 12 voh in-12. 30 liwa
JUILLET. 1755. 235
Les quatre fins de l'homme , avec des réflexions
capables de toucher les pécheurs les plus endurcis,
& de les ramener dans la voie du falut ; par M.
Rouault , Curé de Saint- Pair-fur-mer. I volume
relié , 1 liv. 16 f.
Les tables aftronòmiques dreffées par les ordres
& la magnificence de Louis XIV ; par M. de la
Hire. 1 vol . in-4°. figures , relié. 7 liv.
Supplément à la méthode pour étudier l'hiſtoire
; par M. l'Abbé Langlet du Frefnoy. 2 vol . in-
4° , grand papier , relié , 21 liv.
Le même livre en 3 vol. in- 12 , 9 liv.
Illiard , Libraire , quai des Auguftins , à S.
Benote, donne avis qu'il a acquis , & qu'il
vend les livres fuivans."
Méditations fur des paffages choifis de l'écriture
fainte pour tous les jours de l'année ; par le
P. Segneri , traduit de l'Italien . Cinq volumes
in-12 , relié. 12 liv. 10 fols.
Réflexions fur le nouveau Teftament , avec des
notes par le P. Lallemand. 12 voh in-12. 30 liwa
JUILLET. 1755. 235
Les quatre fins de l'homme , avec des réflexions
capables de toucher les pécheurs les plus endurcis,
& de les ramener dans la voie du falut ; par M.
Rouault , Curé de Saint- Pair-fur-mer. I volume
relié , 1 liv. 16 f.
Les tables aftronòmiques dreffées par les ordres
& la magnificence de Louis XIV ; par M. de la
Hire. 1 vol . in-4°. figures , relié. 7 liv.
Supplément à la méthode pour étudier l'hiſtoire
; par M. l'Abbé Langlet du Frefnoy. 2 vol . in-
4° , grand papier , relié , 21 liv.
Le même livre en 3 vol. in- 12 , 9 liv.
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Résumé : AVIS
Le libraire Illiard, situé quai des Augustins à Paris, annonce la vente de plusieurs ouvrages le 23 juillet 1755. Parmi eux, les 'Méditations' du Père Segneri en cinq volumes à 12 livres 10 sols, les 'Réflexions' du Père Lallemand en 12 volumes à 30 livres, et les 'Tables astronomiques' de M. de La Hire à 7 livres.
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12
p. 262
AVIS.
Début :
Le Sr Théodore Odiot, dont il a été mentionner dans le Mercure [...]
Mots clefs :
Théodore Odiot, Tapisserie, Equipage, Bâtiment, Toilette, Peinture en cire, Exposition
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texteReconnaissance textuelle : AVIS.
AVIS.
Sr Théodore Odiot , dont il a été mention
L'dans le Mercure de Mai , avertit le Public
qu'il entreprend toutes fortes d'ouvrages , tant en
équipages , bâtimens , toilettes , qu'en tapifferies
, imitant l'étoffe de foie , avec dorure & fans
dorure , & qu'il tient manufacturede couleurs ,
tant en huile qu'en détrempe & en cire , foit à la
térébenthine , ou à l'eau , pattel , & généralement
tout ce qui concerne la peinture.
Le même artiſte avertit le Public , qu'il a peint
une falle chez lui de fa nouvelle compofition en
cire. Il n'en réſulte aucune mauvaiſe odeur , n'y
ayant point d'huile ni de térébenthine, quoiqu'elle
ait la même folidité , & que les couleurs ne foient
nullement changeantes. On pourra la voir depuis
neuf heures du matin jufqu'à midi ; & l'aprèsmidi
, depuis trois heures juſqu'à fix .
Il demeure rue baffe de laporte Saint Denis , la
troifiéme grandeporte après lecul de fac S. Laurens
Sr Théodore Odiot , dont il a été mention
L'dans le Mercure de Mai , avertit le Public
qu'il entreprend toutes fortes d'ouvrages , tant en
équipages , bâtimens , toilettes , qu'en tapifferies
, imitant l'étoffe de foie , avec dorure & fans
dorure , & qu'il tient manufacturede couleurs ,
tant en huile qu'en détrempe & en cire , foit à la
térébenthine , ou à l'eau , pattel , & généralement
tout ce qui concerne la peinture.
Le même artiſte avertit le Public , qu'il a peint
une falle chez lui de fa nouvelle compofition en
cire. Il n'en réſulte aucune mauvaiſe odeur , n'y
ayant point d'huile ni de térébenthine, quoiqu'elle
ait la même folidité , & que les couleurs ne foient
nullement changeantes. On pourra la voir depuis
neuf heures du matin jufqu'à midi ; & l'aprèsmidi
, depuis trois heures juſqu'à fix .
Il demeure rue baffe de laporte Saint Denis , la
troifiéme grandeporte après lecul de fac S. Laurens
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Résumé : AVIS.
Sr Théodore Odiot, mentionné dans le Mercure de Mai, propose des services en équipements, bâtiments, toilettes et tapisseries. Il fabrique des couleurs pour peinture et a créé une fresque avec une nouvelle composition en cire sans odeur. La fresque est visible rue basse de la porte Saint-Denis.
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13
p. 237
AVIS.
Début :
Le sieur Jacques Cottin & Compagnie, Marchand, rue Thibautaudé, donne avis [...]
Mots clefs :
Jacques Cottin & Compagnie, Toiles, Chine, Indes, Teinture à froid
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texteReconnaissance textuelle : AVIS.
AVIS.
fieur Jacques Cottin & Compagnie , Mar
chand , rue Thibautaudé , donne avis au public ,
qu'il trouvera chez lui toutes fortes de toiles teintes
à froid , avec réferves . Après une longue fuite.
d'expériences on eft enfin venu à bout de fixer fur
la toile ( malgré tous les blanchiffages qu'on en
peut faire ) toute la fraîcheur & toute la variété
des couleurs. Ce fecret important & unique étoit
référvé au fieur Cabanes Anglois , qui par fes rares
talens a mérité l'approbation du Confeil. Le
débit confidérable qui le fait dans tout le Royau-`
me de ces nouvelles toiles qui imitent parfaitement
celles de la Chine & des Indes , eft une
preuve autentique de la folidité des couleurs que
procure la teinture à froid , & le public ne peut
qu'applaudir à une découverte qui lui eſt fi avantageufe.
fieur Jacques Cottin & Compagnie , Mar
chand , rue Thibautaudé , donne avis au public ,
qu'il trouvera chez lui toutes fortes de toiles teintes
à froid , avec réferves . Après une longue fuite.
d'expériences on eft enfin venu à bout de fixer fur
la toile ( malgré tous les blanchiffages qu'on en
peut faire ) toute la fraîcheur & toute la variété
des couleurs. Ce fecret important & unique étoit
référvé au fieur Cabanes Anglois , qui par fes rares
talens a mérité l'approbation du Confeil. Le
débit confidérable qui le fait dans tout le Royau-`
me de ces nouvelles toiles qui imitent parfaitement
celles de la Chine & des Indes , eft une
preuve autentique de la folidité des couleurs que
procure la teinture à froid , & le public ne peut
qu'applaudir à une découverte qui lui eſt fi avantageufe.
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Résumé : AVIS.
La firme Jacques Cottin & Compagnie, rue Thibautaudé, propose des toiles teintes à froid avec des reflets. Après plusieurs expériences, elle fixe la fraîcheur et la variété des couleurs, même après blanchissages. Ce procédé secret appartenait à M. Cabanes, reconnu par le Conseil. Les toiles imitent celles de la Chine et des Indes et connaissent un grand succès dans le royaume.
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14
p. 237-238
AVIS.
Début :
Le Sr Rochefort, Maître Perruquier, a fait pour la perfection des perruques [...]
Mots clefs :
Perruques, Sr Rochefort, Mesures, Études, Nouvelle méthode
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texteReconnaissance textuelle : AVIS.
AVIS.
Sr Rochefort, Maître Perruquier , a fait pour
Lla perruques une décout
la perfection des perruques une découverte
qui mérite d'être publiée. Après avoir reconnu
par une longue expérience que les mesures des perruques
prifes fur les têtes à la maniere ordinaire
Be fuffifoient pas pour faire une monture folide ,
qui put toujours conferver fa façon , & convenir
de tout point à la tête pour laquelle elle eft faite ,
il a cherché des régles plus fûres & plus commodes
au public , dans une étude réfléchie des contours
& des proportions ; & après de grandes
recherches pendant plufieurs années , ce travail
Pa conduit à inventer & fabriquer feul des têtes
d'une couftruction finguliere , & modélées d'après
nature . Ces têtes d'une ingénieufe invention , divifées
par lignes précifes , felon toutes les parties
de l'extérieur des différentes groffeurs de tête, fuivent
exactement le trait & le contour extérieur des
têtes naturelles , par là il eft parvenu à monter ſi
parfaitement les perruques nouées , les bonnets
& les perruques à bourfe , qu'elles prennent naturellement
le tour du vifage avec toute la préci
fion poffible , & s'y ajuftent fi bien d'elles- mê238
MERCURE DE FRANCE.
mes
que les cheveux femblent avoir pris racine.
Pour être affujetties & collées , elles n'ont
befoin ni de boucles , ni de cordons , ni de refforts
, ni même d'accommodage Les Prévôt ,
Syndic & Gardes de la Communauté des Perruquiers
de Paris affemblés en leur bureau , après
avoir examiné ces têtes artificielles , & convaincus
des avantages de ces nouvelles montures , les
ont approuvées , & en ont délivré à l'Auteur un
certificat en bonne forme , qui nous autorife à
´les annoncer.
Le Sr. Rochefort demeure rue de la Verrerie ;
près de la rue des Billettes.
Sr Rochefort, Maître Perruquier , a fait pour
Lla perruques une décout
la perfection des perruques une découverte
qui mérite d'être publiée. Après avoir reconnu
par une longue expérience que les mesures des perruques
prifes fur les têtes à la maniere ordinaire
Be fuffifoient pas pour faire une monture folide ,
qui put toujours conferver fa façon , & convenir
de tout point à la tête pour laquelle elle eft faite ,
il a cherché des régles plus fûres & plus commodes
au public , dans une étude réfléchie des contours
& des proportions ; & après de grandes
recherches pendant plufieurs années , ce travail
Pa conduit à inventer & fabriquer feul des têtes
d'une couftruction finguliere , & modélées d'après
nature . Ces têtes d'une ingénieufe invention , divifées
par lignes précifes , felon toutes les parties
de l'extérieur des différentes groffeurs de tête, fuivent
exactement le trait & le contour extérieur des
têtes naturelles , par là il eft parvenu à monter ſi
parfaitement les perruques nouées , les bonnets
& les perruques à bourfe , qu'elles prennent naturellement
le tour du vifage avec toute la préci
fion poffible , & s'y ajuftent fi bien d'elles- mê238
MERCURE DE FRANCE.
mes
que les cheveux femblent avoir pris racine.
Pour être affujetties & collées , elles n'ont
befoin ni de boucles , ni de cordons , ni de refforts
, ni même d'accommodage Les Prévôt ,
Syndic & Gardes de la Communauté des Perruquiers
de Paris affemblés en leur bureau , après
avoir examiné ces têtes artificielles , & convaincus
des avantages de ces nouvelles montures , les
ont approuvées , & en ont délivré à l'Auteur un
certificat en bonne forme , qui nous autorife à
´les annoncer.
Le Sr. Rochefort demeure rue de la Verrerie ;
près de la rue des Billettes.
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Résumé : AVIS.
M. Rochefort, maître perruquier, a réalisé une découverte majeure pour améliorer la perfection des perruques. Insatisfait des méthodes traditionnelles de mesure, il a développé des règles plus sûres et pratiques. Après des recherches approfondies sur les contours et les proportions des têtes, il a inventé des têtes artificielles modélisées d'après nature. Ces têtes, divisées par lignes précises, reproduisent exactement les contours extérieurs des têtes naturelles, permettant de monter les perruques, les bonnets et les perruques à bourre de manière parfaite. Les perruques ainsi montées s'ajustent naturellement au visage sans nécessiter de boucles, cordons, ressorts ou accommodage. La Communauté des Perruquiers de Paris a examiné ces têtes artificielles et les a approuvées, délivrant un certificat à M. Rochefort. Ce dernier réside rue de la Verrerie, près de la rue des Billettes.
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15
p. 236
AVIS.
Début :
Le sieur le Lievre, Apoticaire, Distillateur, ordinaire du Roi, rue de [...]
Mots clefs :
Baume de vie, Maux d'estomac, Coliques, Hémorroïdes, Guérison, Sieur le Lievre
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : AVIS.
AVIS.
Le leLivro , Apo
E fieur le Lievre , Apoticaire , Diftillateur ;
ordinaire du Roi , rue de Seine , fauxbourg
S. Germain , à Paris , fait & vend le véritable Baume
de vie , qui eft le même que celui de M. Leffelter.
On affure qu'il guérit les maux d'eftomac , -
les indigeftions , les coliques , les fleurs blanches,
les hémorroïdes , & c. Nous parlerons une autrefois
plus au long de ce remede dont plufieurs/ perfonnes
de notre connoiffance ont éprouvé l'efficacité
.
Le leLivro , Apo
E fieur le Lievre , Apoticaire , Diftillateur ;
ordinaire du Roi , rue de Seine , fauxbourg
S. Germain , à Paris , fait & vend le véritable Baume
de vie , qui eft le même que celui de M. Leffelter.
On affure qu'il guérit les maux d'eftomac , -
les indigeftions , les coliques , les fleurs blanches,
les hémorroïdes , & c. Nous parlerons une autrefois
plus au long de ce remede dont plufieurs/ perfonnes
de notre connoiffance ont éprouvé l'efficacité
.
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16
p. 229-230
AVIS
Début :
Le Bon Jardinier. Almanach pour l'année 1756, contenant une idée [...]
Mots clefs :
Almanach, Jardinage, Tablettes historiques, topographiques & physiques, Catalogue des livres de la bibliothèque, Bernard de Chantant, Librairie
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texteReconnaissance textuelle : AVIS
AVIS
Almanach LE BON JARDINIER.
pour l'année 1756 , contenant une idée
générale des quatre fortes de Jardins , lest
régles pour les cultiver , & la maniere
d'élever les plus belles fleurs. A Paris ,
chez Guillyn , quai des Auguftins. 1756.
On trouve chez le même Libraire , chez
Ganeau , rue S. Severin , & chez Defventes
, à Dijon , les Tablettes hiftoriques , topographiques
& Phyfiques de Bourgogne ,
pour l'année 1756 .
Catalogue des Livres de la Bibliotheque
de feu M. Bernard de Chantant , Con-.
feiller au Parlement de Dijon , dont la
vente fe fera dans cette ville. L'on trouve
ce Catalogue à Paris , chez Guillyn , quay
des Augustins , qui donnera les éclairciffemens
néceffaires : il fe chargera de faire.
230 MERCURE DE FRANCE .
acheter les Livres que l'on lui commettra ,
& de les remettre aux acquéreurs à Paris :
on peut auffi s'adreffer chez Defventes à
Dijon.
Almanach LE BON JARDINIER.
pour l'année 1756 , contenant une idée
générale des quatre fortes de Jardins , lest
régles pour les cultiver , & la maniere
d'élever les plus belles fleurs. A Paris ,
chez Guillyn , quai des Auguftins. 1756.
On trouve chez le même Libraire , chez
Ganeau , rue S. Severin , & chez Defventes
, à Dijon , les Tablettes hiftoriques , topographiques
& Phyfiques de Bourgogne ,
pour l'année 1756 .
Catalogue des Livres de la Bibliotheque
de feu M. Bernard de Chantant , Con-.
feiller au Parlement de Dijon , dont la
vente fe fera dans cette ville. L'on trouve
ce Catalogue à Paris , chez Guillyn , quay
des Augustins , qui donnera les éclairciffemens
néceffaires : il fe chargera de faire.
230 MERCURE DE FRANCE .
acheter les Livres que l'on lui commettra ,
& de les remettre aux acquéreurs à Paris :
on peut auffi s'adreffer chez Defventes à
Dijon.
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Résumé : AVIS
En 1756, 'Le Bon Jardinier' décrit les types de jardins, leurs cultures et les méthodes de floriculture. Les 'Tablettes historiques de Bourgogne' sont également publiées. Le catalogue de la bibliothèque de Bernard de Chantant est en vente à Dijon et à Paris chez Guillyn et Defventes. Guillyn fournit des éclaircissements et achète les livres pour les acquéreurs.
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17
p. 235-236
AVIS
Début :
Le Sieur Besson Oculiste, reçu à S. Côme, fait avec succès [...]
Mots clefs :
Sieur Besson, Oculiste , Maladies des yeux, Opérations, Pommade, Guérison
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : AVIS
AVIS .
LE Sieur Beffon Oculite , reçu à S. Côme , fait
avec fuccès toutes les opérations qui font néceffaires
aux maladies des yeux.
Il fe dit poffeffeur d'une Eau , qui à la vertu de
fortifier les foibleffes de la vue , foit qu'elles proviennent
de maladies , ou d'une trop grande ap236
MERCURE DE FRANCE .
plication ; elle réfout les humeurs vicieufes dont
le féjour altére les organes de l'oeil , elle diffipe
les brouillards , & éclaircit la vue.
Il débite auffi une Pommade qui guérit les
maladies des paupieres , tels que font les ulceres
prurigineux, comme la galle, la gratelle , les dartres
qui s'attachent à leur bord , d'où découle
une fanie ou chaffie baveuſe & gluante , quelquefois
féche & dure , qui colle les paupieres pendant
la nuit , caufe des gonflemens , des durétes , démangeaifons
de chaleur & des rougeurs , tant à
l'oeil qu'aux paupieres.
Ladite Pommade les détruit promptement.
Les bouteilles de fon Eau font de 3 , 6 & 121.
Les pots de Pommade font de 30 fols 3 & 6 liv .
Il donne la maniere néceffaire de fe fervir de
ces remédes qui peuvent fe tranfporter dans les
Pays étrangers , fans fe corrompre ni perdre de
leur qualité.
On trouve chez lui tous les fecours néceſſaires ;
pour toutes les autres maladies des yeux.
On le trouve chez lui depuis huit heures jufqu'à
onze , & depuis deux jufqu'à cinq ; il va chez les
perfonnes qui lui font l'honneur de l'appeller ,
il prie ceux qui lui écriront de faire un petit
état de leur maladie & d'affranchir les lettres.
Sa demeure eft à Paris rue Montmartre , entre
la rue du Mail & la rue des Foffés , vis-à- vis le
Caffé de Billard.
Nota. Il vient d'achever la guérifon d'un enfant
né aveugle , fils de la Dame Benoiſt , demeurant
à Saint Denis , porte Pontoife ; il avoit un an
quand il l'a entrepris , & n'avoit jamais eu l'afage
de la lumiere ; il eft radicalement guéri , &
diftingue parfaitement les objets.
LE Sieur Beffon Oculite , reçu à S. Côme , fait
avec fuccès toutes les opérations qui font néceffaires
aux maladies des yeux.
Il fe dit poffeffeur d'une Eau , qui à la vertu de
fortifier les foibleffes de la vue , foit qu'elles proviennent
de maladies , ou d'une trop grande ap236
MERCURE DE FRANCE .
plication ; elle réfout les humeurs vicieufes dont
le féjour altére les organes de l'oeil , elle diffipe
les brouillards , & éclaircit la vue.
Il débite auffi une Pommade qui guérit les
maladies des paupieres , tels que font les ulceres
prurigineux, comme la galle, la gratelle , les dartres
qui s'attachent à leur bord , d'où découle
une fanie ou chaffie baveuſe & gluante , quelquefois
féche & dure , qui colle les paupieres pendant
la nuit , caufe des gonflemens , des durétes , démangeaifons
de chaleur & des rougeurs , tant à
l'oeil qu'aux paupieres.
Ladite Pommade les détruit promptement.
Les bouteilles de fon Eau font de 3 , 6 & 121.
Les pots de Pommade font de 30 fols 3 & 6 liv .
Il donne la maniere néceffaire de fe fervir de
ces remédes qui peuvent fe tranfporter dans les
Pays étrangers , fans fe corrompre ni perdre de
leur qualité.
On trouve chez lui tous les fecours néceſſaires ;
pour toutes les autres maladies des yeux.
On le trouve chez lui depuis huit heures jufqu'à
onze , & depuis deux jufqu'à cinq ; il va chez les
perfonnes qui lui font l'honneur de l'appeller ,
il prie ceux qui lui écriront de faire un petit
état de leur maladie & d'affranchir les lettres.
Sa demeure eft à Paris rue Montmartre , entre
la rue du Mail & la rue des Foffés , vis-à- vis le
Caffé de Billard.
Nota. Il vient d'achever la guérifon d'un enfant
né aveugle , fils de la Dame Benoiſt , demeurant
à Saint Denis , porte Pontoife ; il avoit un an
quand il l'a entrepris , & n'avoit jamais eu l'afage
de la lumiere ; il eft radicalement guéri , &
diftingue parfaitement les objets.
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Résumé : AVIS
L'avis concerne le Sieur Beffon Oculite, un praticien spécialisé dans les maladies des yeux, reçu à Saint-Côme. Il propose une eau fortifiante pour la vue, efficace contre les humeurs vicieuses et les brouillards, ainsi qu'une pommade guérissant les maladies des paupières, telles que les ulcères prurigineux, la galle, la gratelle et les dartres. Cette pommade traite également les sécrétions collantes, les gonflements, les démangeaisons et les rougeurs. Les bouteilles d'eau sont disponibles en tailles de 3, 6 et 12 onces, tandis que les pots de pommade sont vendus à 30 sols, 3 et 6 livres. Beffon Oculite fournit des instructions pour l'utilisation de ces remèdes, qui peuvent être transportés à l'étranger sans perte de qualité. Il est disponible pour des consultations à domicile et reçoit les patients à son domicile parisien, rue Montmartre, entre la rue du Mail et la rue des Fossés, vis-à-vis du Café de Billard. Notamment, il a récemment guéri un enfant né aveugle, fils de la Dame Benoist, résidant à Saint-Denis.
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18
p. 236
AVIS
Début :
Bechique souverain, ou syrop pectoral approuvé par Brevet du 24 Août [...]
Mots clefs :
Sirop béchique, Sirop pectoral, Maladies de poitrine, Humeurs engorgées, Guérison, Dame veuve Mouton
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : AVIS
AVIS
BEchique fouverain , ou fyrop pectoral approuvé
par Brevet du 24 Août 1750 , pour les maladies
de poitrine , comme rhume , toux invétérées
, oppreffion , foiblefle de poitrine , & afthme
humide. Ce Béchique ayant la propriété de fondre
& d'atténuer les humeurs engorgées dans le
poumon , d'adoucir l'acrimonie de la lymphe en
tant que balfamique , & rétablir les forces abattues
, en rappellant peu- à- peu l'appétit & le fommeil
, comme parfait reftaurant , produit des effets
fi rapides dans les maladies énoncées , que la bouteille
taxée à fix livres , fcellée & étiquêtée à l'ordinaire
, eft fuffifante pour en procurer toute
P'efficacité avec fuccès.
Il ne le débite que chez la Dame veuve Mouton
, Marchande Apothicaire de Paris , rue faint
Denis , à côté de la rue Thevenot , vis - à- vis le
Roi François.
BEchique fouverain , ou fyrop pectoral approuvé
par Brevet du 24 Août 1750 , pour les maladies
de poitrine , comme rhume , toux invétérées
, oppreffion , foiblefle de poitrine , & afthme
humide. Ce Béchique ayant la propriété de fondre
& d'atténuer les humeurs engorgées dans le
poumon , d'adoucir l'acrimonie de la lymphe en
tant que balfamique , & rétablir les forces abattues
, en rappellant peu- à- peu l'appétit & le fommeil
, comme parfait reftaurant , produit des effets
fi rapides dans les maladies énoncées , que la bouteille
taxée à fix livres , fcellée & étiquêtée à l'ordinaire
, eft fuffifante pour en procurer toute
P'efficacité avec fuccès.
Il ne le débite que chez la Dame veuve Mouton
, Marchande Apothicaire de Paris , rue faint
Denis , à côté de la rue Thevenot , vis - à- vis le
Roi François.
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Résumé : AVIS
Le médicament 'Béchique fouverain' ou 'fyrop pectoral', approuvé en 1750, traite les maladies de poitrine comme le rhume, la toux et l'asthme. Il fond les humeurs pulmonaires, adoucit la lymphe et restaure les forces. Une bouteille, six livres, est suffisante. Disponible chez la Dame veuve Mouton, apothicaire à Paris, rue Saint-Denis.
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19
p. 237
AVIS
Début :
M.Gallonde, Horloger du Roi, avoit mis en loterie une Pendule [...]
Mots clefs :
Horlogerie, M. Gallonde, Pendule, Loterie, Gagnant
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texteReconnaissance textuelle : AVIS
AVIS
M. Gallonde ,
Horloger du Roi , avoir
mis en loterie une Pendule
finguliere &
unique en fon genre. On en fit le tirage
le 27 de Janvier dernier , comme le Mercure
du même mois l'avoit annoncé , &
le numéro gagnant eft cinq cens vingtneuf.
M. Gallonde ,
Horloger du Roi , avoir
mis en loterie une Pendule
finguliere &
unique en fon genre. On en fit le tirage
le 27 de Janvier dernier , comme le Mercure
du même mois l'avoit annoncé , &
le numéro gagnant eft cinq cens vingtneuf.
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20
p. 235
Avis de l'Auteur du Mercure.
Début :
Nous recevons tous les jours des Pieces dont l'orthographe est si [...]
Mots clefs :
Orthographe, Soins de l'écriture, Pièces
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texteReconnaissance textuelle : Avis de l'Auteur du Mercure.
Avis de l'Auteur du Mercure.
Nous recevons tous les jours des Pieces
dont l'ortographe eft fi défectueuse , l'écri
ture fi informe & le papier fi mauvais
qu'on ne peut les déchiffrer , & qu'on les
prendroit plutôt pour une affignation des
Confuls, que pour une production d'efprit .
Les Auteurs qui nous les adreffent fe montrent
cependant les plus impatiens de paroître.
Nous les prions très - inftamment
d'avoir foin à l'avenir que les copies de
leurs ouvrages foient plus lifibles , mieux
ortographiées , & qu'elles n'ayent point
l'air d'avoir fervi chez l'Epicier , où nous
ferons forcés de les y renvoier , quelque
confidération que nous ayons pour eux.
Nous recevons tous les jours des Pieces
dont l'ortographe eft fi défectueuse , l'écri
ture fi informe & le papier fi mauvais
qu'on ne peut les déchiffrer , & qu'on les
prendroit plutôt pour une affignation des
Confuls, que pour une production d'efprit .
Les Auteurs qui nous les adreffent fe montrent
cependant les plus impatiens de paroître.
Nous les prions très - inftamment
d'avoir foin à l'avenir que les copies de
leurs ouvrages foient plus lifibles , mieux
ortographiées , & qu'elles n'ayent point
l'air d'avoir fervi chez l'Epicier , où nous
ferons forcés de les y renvoier , quelque
confidération que nous ayons pour eux.
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Résumé : Avis de l'Auteur du Mercure.
L'auteur du Mercure déplore la mauvaise qualité des textes reçus, marqués par des fautes d'orthographe, une écriture illisible et un papier médiocre. Il exprime son impatience face à la demande de publication rapide des auteurs. Il les invite à améliorer la présentation et l'orthographe de leurs copies pour éviter le renvoi des textes.
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21
p. 235-237
Avis intéressant.
Début :
Le Baume de M. le Lievre opere tous les jours des guérisons surprenantes : [...]
Mots clefs :
Baume, M. le Lievre, Guérison, Témoignages de patients, Maux divers
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texteReconnaissance textuelle : Avis intéressant.
Avis intéressant.
LE Baume de M. le Lievre opere tous les jours
des guérifons furprenantes : parmi le grand nombre
, nous en citerons une très- finguliere ; elle eft
atteſtée par plufieurs témoins dignes de foi , & par
la malade elle-même que ce Baume a tiré des bras
236 MERCURE DE FRANCE .
de la mort , comme on va le voir dans la Lettre
que la reconnoiffance lui a dictée , & que nous
avons cru devoir rendre publique .
A M. le Lievre.
Je vous dois trop , Monfieur , pour ne pas émployer
les premiers momens de ma convalescence
àvous rendre grace de la meilleure fanté dont je
jouis de jour en jour , depuis l'inftant qu'un Ami
fenfible aux douleurs mortelles dont j'étois accablée
depuis fix mois , me perfuada de faire ufage de
votre Baume de vie . Je croirois d'ailleurs manquer
à l'humanité , fi je ne publiois continuellement les
merveilleux effets que j'en viens d'éprouver. Cet
Ami vous aura fans doute fait un détail de ma
maladie : ainfi vous fçavez qu'à une fievre lente
qui me rongeoit depuis fix mois font furvenus
des redoublemens , le tranfport au cerveau ; mais
ce qui a totalement fait defefpérer de mes jours ,
c'eft une infomnie depuis trois mois , une toux
affreufe qui me fuffoquoit , avec une rétention
d'urine & un dévoiement continuel pendant douze
jours. Les Médecins jugeant leur fecours inutile
dans cet état , & m'ayant abfolument abandonnée ,
j'attendois que la mort terminât mes peines , lorfque
cet Ami m'apporta la vie en me communiquant
votre Baume. Il y a quinze jours que j'en
fais l'ufage qu'il m'a preferit par vos ordres : il me
femble qu'à chaque minute je prends un nouvel
être toutes mes douleurs fe font infenfiblement
paffées ; & fi je n'étois retenue par la crainte de
m'expofer trop-tôt au grand air , j'aurois déja cedé
à l'empreffement que j'ai de voir mon Libérateur.
pour lui témoigner avec quels fentimens d'eftime
& de reconnoiffance , j'ai l'honneur , & c.
Signé , Antoinette de la Porte.
A Paris , le 16 Mars 1756.
JUIN. 1756. 237
Comme les grands maux qu'on a foufferts font
oublier facilement ceux qui nous font moins de
peine , j'oubliois de vous dire que j'avois encore
des dartres dont j'étois attaquée depuis plufieurs
années , & qu'elles ont également difparu. Je
crois , Monfieur , que vous ne ferez pas fâché de
voir ici ma guérifon atteftée par plufieurs perfonnes
dignes de foi , & qui ont été témoins de l'état
déplorable dans lequel j'étois avant de connoître
votre Baume.
De Bagarotty, Raucourt , Manon Vertely, Lavault.
LE Baume de M. le Lievre opere tous les jours
des guérifons furprenantes : parmi le grand nombre
, nous en citerons une très- finguliere ; elle eft
atteſtée par plufieurs témoins dignes de foi , & par
la malade elle-même que ce Baume a tiré des bras
236 MERCURE DE FRANCE .
de la mort , comme on va le voir dans la Lettre
que la reconnoiffance lui a dictée , & que nous
avons cru devoir rendre publique .
A M. le Lievre.
Je vous dois trop , Monfieur , pour ne pas émployer
les premiers momens de ma convalescence
àvous rendre grace de la meilleure fanté dont je
jouis de jour en jour , depuis l'inftant qu'un Ami
fenfible aux douleurs mortelles dont j'étois accablée
depuis fix mois , me perfuada de faire ufage de
votre Baume de vie . Je croirois d'ailleurs manquer
à l'humanité , fi je ne publiois continuellement les
merveilleux effets que j'en viens d'éprouver. Cet
Ami vous aura fans doute fait un détail de ma
maladie : ainfi vous fçavez qu'à une fievre lente
qui me rongeoit depuis fix mois font furvenus
des redoublemens , le tranfport au cerveau ; mais
ce qui a totalement fait defefpérer de mes jours ,
c'eft une infomnie depuis trois mois , une toux
affreufe qui me fuffoquoit , avec une rétention
d'urine & un dévoiement continuel pendant douze
jours. Les Médecins jugeant leur fecours inutile
dans cet état , & m'ayant abfolument abandonnée ,
j'attendois que la mort terminât mes peines , lorfque
cet Ami m'apporta la vie en me communiquant
votre Baume. Il y a quinze jours que j'en
fais l'ufage qu'il m'a preferit par vos ordres : il me
femble qu'à chaque minute je prends un nouvel
être toutes mes douleurs fe font infenfiblement
paffées ; & fi je n'étois retenue par la crainte de
m'expofer trop-tôt au grand air , j'aurois déja cedé
à l'empreffement que j'ai de voir mon Libérateur.
pour lui témoigner avec quels fentimens d'eftime
& de reconnoiffance , j'ai l'honneur , & c.
Signé , Antoinette de la Porte.
A Paris , le 16 Mars 1756.
JUIN. 1756. 237
Comme les grands maux qu'on a foufferts font
oublier facilement ceux qui nous font moins de
peine , j'oubliois de vous dire que j'avois encore
des dartres dont j'étois attaquée depuis plufieurs
années , & qu'elles ont également difparu. Je
crois , Monfieur , que vous ne ferez pas fâché de
voir ici ma guérifon atteftée par plufieurs perfonnes
dignes de foi , & qui ont été témoins de l'état
déplorable dans lequel j'étois avant de connoître
votre Baume.
De Bagarotty, Raucourt , Manon Vertely, Lavault.
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Résumé : Avis intéressant.
Le texte présente le témoignage d'Antoinette de la Porte sur les bienfaits du Baume de M. Le Lièvre. Après six mois de souffrance, elle a été guérie en quinze jours grâce à ce baume. Ses symptômes incluaient une fièvre lente, des troubles cérébraux, de l'insomnie, une toux sévère, une rétention d'urine et des diarrhées continues. Les médecins l'avaient abandonnée à son sort, mais un ami lui a administré le baume, lui permettant de retrouver la santé. Elle exprime sa gratitude envers M. Le Lièvre et mentionne également la disparition de dartres dont elle souffrait depuis plusieurs années. Plusieurs témoins, dont Bagarotty, Raucourt, Manon Vertely et Lavault, attestent de son état déplorable avant l'utilisation du baume.
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22
p. 237-238
AVIS.
Début :
Le sieur le Comte, Vinaigrier ordinaire du Roi, de la Reine, & Princes, [...]
Mots clefs :
Sieur le Comte, Vinaigrier, Vinaigre admirable, Raffermissement de la peau, Teint clair, Rougeurs de la peau, Soins
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : AVIS.
AVIS,
LE fieur le Comte , Vinaigtier ordinaire du
•
>
Roi , de la Reine , & Princes, Inventeur des Vinaigres
, tant de table que de toilette , de propreté ,
& Pharmacie , juſqu'au nombre de cent foixante ,
donne avis au Public qu'ayant inventé & compofé
en 1754 , le Vinaigre admirable & fans pareil
ayant eu l'applaudiffement des Seigneurs & Dames
de la Cour , & approuvé de la faculté fe croit
obligé , par l'efficacité & les vertus dudit Vinaigre,
de renouveller au Public fes propriétés , qui font
de blanchir le vifage , d'unir & affermir la peau, &
lui donnerl'agrément d'un teint clair & frais , d'oter
les boutons , dartres , taches , & le hâle du vifage
& de la peau ; de rétablir & remettre les viſages
couperofés de différens âges dans leur naturel ; d'éteindre
promptement les rougeurs de la petite vérole.
Il raffermit la vue , ôte les rougeurs & inflammations
qu'il peut y avoir : il n'eft point mordant ,
ni corrofif, & ne peut endommager le teint ni la
peau. Ce Vinaigre a une odeur très agréable &
s'emploie pur & à froid, en s'en étuvant avec un linge imbibe le matin & le loir, & même dans la
journée. Les moindres bouteilles sont de neuf livres,
& la pinte trente-six livres.
Ledit sieur prévient qu'il n'y a que lui seul qui
a la. composition des Vinaigres fins, tant de table
que de toilette
,
& propriété pour le transport dans
les cours étrangeres& au delà des mers ,
sans que
lesdits Vinaigres se corrompent ; & pour assurance
,& confiance des personnes qui envoient chez lui,
les bouteilles sont cachetées des armes de leurs
Majestés
,
ainsi que sur les étiquettes de la
bouteille, qui enseignent sa demeure, pour éviter
que l'on soit trompé : & comme quelques partial- "
liers se mêlent de le contrefairé, & font distribuer
dans le Public des cartes imprimées
, comme font
les charlatans
,
sa demeure est toujours place de
l'Ecole, près le Pont-Neuf, à Paris, à l'enseignç
Renommée des Vinaigres fins.
LE fieur le Comte , Vinaigtier ordinaire du
•
>
Roi , de la Reine , & Princes, Inventeur des Vinaigres
, tant de table que de toilette , de propreté ,
& Pharmacie , juſqu'au nombre de cent foixante ,
donne avis au Public qu'ayant inventé & compofé
en 1754 , le Vinaigre admirable & fans pareil
ayant eu l'applaudiffement des Seigneurs & Dames
de la Cour , & approuvé de la faculté fe croit
obligé , par l'efficacité & les vertus dudit Vinaigre,
de renouveller au Public fes propriétés , qui font
de blanchir le vifage , d'unir & affermir la peau, &
lui donnerl'agrément d'un teint clair & frais , d'oter
les boutons , dartres , taches , & le hâle du vifage
& de la peau ; de rétablir & remettre les viſages
couperofés de différens âges dans leur naturel ; d'éteindre
promptement les rougeurs de la petite vérole.
Il raffermit la vue , ôte les rougeurs & inflammations
qu'il peut y avoir : il n'eft point mordant ,
ni corrofif, & ne peut endommager le teint ni la
peau. Ce Vinaigre a une odeur très agréable &
s'emploie pur & à froid, en s'en étuvant avec un linge imbibe le matin & le loir, & même dans la
journée. Les moindres bouteilles sont de neuf livres,
& la pinte trente-six livres.
Ledit sieur prévient qu'il n'y a que lui seul qui
a la. composition des Vinaigres fins, tant de table
que de toilette
,
& propriété pour le transport dans
les cours étrangeres& au delà des mers ,
sans que
lesdits Vinaigres se corrompent ; & pour assurance
,& confiance des personnes qui envoient chez lui,
les bouteilles sont cachetées des armes de leurs
Majestés
,
ainsi que sur les étiquettes de la
bouteille, qui enseignent sa demeure, pour éviter
que l'on soit trompé : & comme quelques partial- "
liers se mêlent de le contrefairé, & font distribuer
dans le Public des cartes imprimées
, comme font
les charlatans
,
sa demeure est toujours place de
l'Ecole, près le Pont-Neuf, à Paris, à l'enseignç
Renommée des Vinaigres fins.
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Résumé : AVIS.
En 1754, le Comte, vinaigrier ordinaire du Roi, de la Reine et des Princes, a inventé un vinaigre remarquable approuvé par la Cour et la faculté. Ce vinaigre blanchit le visage, unifie et raffermit la peau, élimine les boutons, taches et hâle, et rétablit les visages marqués par l'âge ou la variole. Il est non mordant, non corrosif, possède une odeur agréable et s'applique pur et à froid. Les bouteilles, cachetées des armes royales, sont disponibles en formats de neuf livres et trente-six livres la pinte. Le Comte met en garde contre les contrefaçons et indique sa demeure à Paris, place de l'Ecole, près le Pont-Neuf, à l'enseigne 'Renommée des Vinaigres fins'.
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23
p. 235-236
AVIS.
Début :
Béchique souverain ou Syrop pectoral, approuvé par Brevet du [...]
Mots clefs :
Sirop pectoral, Sirop béchique, Maladies de poitrine, Dame veuve Mouton, Guérison
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : AVIS.
AVIS.
Béchique fouverain ou Syrop pectoral , approuvé
par Brevet du 24 Août 1750 , pour les
maladies de poitrine , comme rhume , toux invétérées
, oppreflion , foibleffe de poitrine , & afthme
-humide. Ce Béchique ayant la propriété de fondre
& d'atténuer les humeurs engorgées dans le poulmon
, d'adoucir l'acrimonie de la lymphe en tant
que balfamique , & de rétablir les forces abattues
en rappellant peu à peu l'appétit & le fommeil ;
comme parfait reftaurant , produit des effets fi rapides
dans les maladies énoncées , que la bouteille
taxée à fix livres , fcellée & étiquetée à l'ordinai
re , eft fuffifante pour en éprouver toute l'effica
cité avec fuccès.
236 MERCURE DE FRANCE.
Il ne fe débite que chez la Dame veuve Mouton
Marchande Apothicaire de Paris , rue Saint Denis,
à côté de la rue Thevenot , vis -à- vis le Roi Fran
çois.
Béchique fouverain ou Syrop pectoral , approuvé
par Brevet du 24 Août 1750 , pour les
maladies de poitrine , comme rhume , toux invétérées
, oppreflion , foibleffe de poitrine , & afthme
-humide. Ce Béchique ayant la propriété de fondre
& d'atténuer les humeurs engorgées dans le poulmon
, d'adoucir l'acrimonie de la lymphe en tant
que balfamique , & de rétablir les forces abattues
en rappellant peu à peu l'appétit & le fommeil ;
comme parfait reftaurant , produit des effets fi rapides
dans les maladies énoncées , que la bouteille
taxée à fix livres , fcellée & étiquetée à l'ordinai
re , eft fuffifante pour en éprouver toute l'effica
cité avec fuccès.
236 MERCURE DE FRANCE.
Il ne fe débite que chez la Dame veuve Mouton
Marchande Apothicaire de Paris , rue Saint Denis,
à côté de la rue Thevenot , vis -à- vis le Roi Fran
çois.
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Résumé : AVIS.
Le médicament 'Béchique fouverain' ou 'Syrop pectoral', approuvé en 1750, traite les maladies de poitrine comme le rhume, la toux et l'asthme. Il fond et atténue les humeurs pulmonaires, adoucit la lymphe et restaure les forces. Une bouteille, six livres, est disponible chez la Dame veuve Mouton, apothicaire à Paris, rue Saint-Denis.
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24
p. 236-237
AVIS.
Début :
Le sieur Macary, Machiniste, Privilégié du Roi pour la sûreté de la Navigation, [...]
Mots clefs :
Invention , Machine à récurer, Rivères, Ports, Profondeur, Sieur Macary
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : AVIS.
AVIS.
LEsieur
Macary
,
Machiniste
,
Privilégié du
Roi pour la sûrcté de la Navigation
, a fait le
du mois de Juin 1756, une épreuve publique de la
Machine par lui inventée pour le récurrement
des Ports & Rivieres avec laquelle il a enlevé du
fond de la Riviere de Seine
,
derrière le Pont de
Charenton
, en cinq minutes de temps 71 pieds
cubes de sable à sept à huit pieds de profondeur ,
& il a répété ses expériences plusieurs fois au
contentement de tous les Spectateurs, Ministres
Etrangers qui se trouvent présentement à la Cour
de ^France, Ingénieurs
,
Architette de Paris
, &
autres Seigneurs & Gens respectables. Cette Machine
creuse dix-huit pieds de face en largeur
,
Se
peut donner telle profondeur qu'on voudra pour,
enlever le sable & attérissemens qui se trouvent
dans le fond des Forts & Rivieres. Elle est compofée
de quatre cuillieres : quand deux montent pieu
nés ,
les deux autres s'en retournent vuides
, & le
mouvement se fait par deux simples roues.
L'adresse du sieur Macary est au Café de Conty,
au coin de la rue Dauphine, en fàce du Pont-
N,euf. '
i Ceux qui voudront, lui écrire
,
affranchiront le
port des Lettres.
LEsieur
Macary
,
Machiniste
,
Privilégié du
Roi pour la sûrcté de la Navigation
, a fait le
du mois de Juin 1756, une épreuve publique de la
Machine par lui inventée pour le récurrement
des Ports & Rivieres avec laquelle il a enlevé du
fond de la Riviere de Seine
,
derrière le Pont de
Charenton
, en cinq minutes de temps 71 pieds
cubes de sable à sept à huit pieds de profondeur ,
& il a répété ses expériences plusieurs fois au
contentement de tous les Spectateurs, Ministres
Etrangers qui se trouvent présentement à la Cour
de ^France, Ingénieurs
,
Architette de Paris
, &
autres Seigneurs & Gens respectables. Cette Machine
creuse dix-huit pieds de face en largeur
,
Se
peut donner telle profondeur qu'on voudra pour,
enlever le sable & attérissemens qui se trouvent
dans le fond des Forts & Rivieres. Elle est compofée
de quatre cuillieres : quand deux montent pieu
nés ,
les deux autres s'en retournent vuides
, & le
mouvement se fait par deux simples roues.
L'adresse du sieur Macary est au Café de Conty,
au coin de la rue Dauphine, en fàce du Pont-
N,euf. '
i Ceux qui voudront, lui écrire
,
affranchiront le
port des Lettres.
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Résumé : AVIS.
En juin 1756, le sieur Macary, machiniste privilégié du Roi pour la sécurité de la navigation, a présenté publiquement sa machine conçue pour le curage des ports et rivières. Lors d'une démonstration sur la Seine, derrière le pont de Charenton, il a extrait 71 pieds cubes de sable en cinq minutes à une profondeur de sept à huit pieds. Cette expérience a été répétée avec succès devant divers spectateurs, y compris des ministres étrangers, des ingénieurs et des architectes. La machine de Macary peut creuser sur une largeur de dix-huit pieds et atteindre la profondeur nécessaire pour enlever le sable et les atterrissements. Elle fonctionne grâce à quatre cuillères alternées et deux roues simples. Pour contacter Macary, son adresse est au Café de Conty, au coin de la rue Dauphine, face au Pont-Neuf. Les correspondances doivent être affranchies.
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25
p. 237
AVIS.
Début :
Le Sieur Brouet, Marchand Epicier, rue Dauphine, au Magasin de Montpellier; [...]
Mots clefs :
Marchand épicier, Liqueur, Eau de Minorque
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : AVIS.
AVIS.
LE Sieur Brouet , Marchand Epicier , rue Dau
phine , au Magafin de Montpellier ; vend une
nouvelle liqueur appellée Eau de Minorque .
Cette liqueur eft des plus agréables , & a été
généralement approuvée,
LE Sieur Brouet , Marchand Epicier , rue Dau
phine , au Magafin de Montpellier ; vend une
nouvelle liqueur appellée Eau de Minorque .
Cette liqueur eft des plus agréables , & a été
généralement approuvée,
Fermer
26
p. 237
AVIS.
Début :
Le Sieur Beaumont, Marchand sur le Pont Notre-Dame, au Griffon d'Or, [...]
Mots clefs :
Sieur Beaumont, Commerce, Ouvrages, Tableau de compte de l'Empereur Charlemagne, Tableau de change monétaire, Tableau monétaire
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : AVIS.
AVIS.
·
LE Sieur Beaumont , Marchand fur le Pont
Notre-Dame, au Griffon d'Or , à Paris , continue
de vendre les ouvrages de M. Dernis , Chef
du Bureau des Archives de la Compagnie des
Indes , confiftant 19. En un Tableau contenant les
Parités réciproques de la livre numéraire , ou
de compte inftituée par l'Empereur Charlemagne ,
proportionnément à l'augmentation du prix du
marc d'argent , depuis fon regnejufqu'à préfent .
2º. Un Tableau fur les changes , entre la
France & les principales villes de l'Europe ;
par lequel on peut voir en tout temps , fi la
France eft créanciere ou débitrice des autres
états.
3º. Un autre Tableau contenant la réduction
en monnoie de France , des monnoies de change
des mêmes Villes,
·
LE Sieur Beaumont , Marchand fur le Pont
Notre-Dame, au Griffon d'Or , à Paris , continue
de vendre les ouvrages de M. Dernis , Chef
du Bureau des Archives de la Compagnie des
Indes , confiftant 19. En un Tableau contenant les
Parités réciproques de la livre numéraire , ou
de compte inftituée par l'Empereur Charlemagne ,
proportionnément à l'augmentation du prix du
marc d'argent , depuis fon regnejufqu'à préfent .
2º. Un Tableau fur les changes , entre la
France & les principales villes de l'Europe ;
par lequel on peut voir en tout temps , fi la
France eft créanciere ou débitrice des autres
états.
3º. Un autre Tableau contenant la réduction
en monnoie de France , des monnoies de change
des mêmes Villes,
Fermer
Résumé : AVIS.
Le Sieur Beaumont vend les ouvrages de M. Dernis, Chef du Bureau des Archives de la Compagnie des Indes. Ces ouvrages incluent trois tableaux : les parités de la livre de Charlemagne, les changes entre la France et l'Europe, et la conversion des monnaies étrangères en monnaie française.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
Fermer
27
p. 236
AVIS.
Début :
Le Sieur Vernezobre, Peintre, continue de débiter avec succès [...]
Mots clefs :
Peintre, Sieur Vernezobre, Crayons pour peindre, Pastel
28
p. 235
AVIS.
Début :
Le Sieur Viale, Chirurgien expert, reçu à S. Côme pour les [...]
Mots clefs :
Sieur Viale, Chirurgien, Hernies, Descente de boyaux , Remède, Guérison, Eau
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : AVIS.
AVIS.
LE Sieur Viale , Chirurgien expert , reçu à S.
Côme pour les Hernies ou defcentes de Boyaux
vend une Eau de fimples , qui guérit radicalement
toutes fortes de defcentes fans opérations &
en très- peu de tems tant pour femmes que
pour hommes , & même pour Hernies Ombilicales...
C'eſt un remede qui a été expérimenté dans toute
la Bretagne , ainfi qu'il eft conftaté par plufieurs
Certificats qui lui ont été expédiés , & notamment
par un arrêt du Parlement de Rennes & un Certificat
de la faculté d'Angers .
Depuis fept mois que le fieur Viale eft à Paris , ..
il a guéri plufieurs perfonnes diftinguées , dont
il a les Certificats . Il en a un de M. Petit , Medecin
de Monfeigneur le Duc d'Orléans , un de M.
Hoftie , Medecin de la Faculté de Paris , &c.
Ceux qui pourront être tranquilles dans leurs
chambres n'auront pas beſoin de tenir un ban
dage.
Le prix de la bouteille de cette Eau eft de
48 livres , & une feule fuffit pour la maladie la
plus invétérée. On s'en fert en trempant un morceau
de linge fin dans cette Liqueur , pour
en baffiner la partie affligée matin & foir.
Il demeure à Paris , rue du Sépulchre , dans la
maifon de M. de Bréaud , vis-à- vis le corps-de-
Garde , au fecond en entrant par l'efcalier à droite.
On le trouvera le matin , depuis 10 heures jufqu'à
midi , & l'après-midi , depuis 2 heures jufqu'à
fept.
LE Sieur Viale , Chirurgien expert , reçu à S.
Côme pour les Hernies ou defcentes de Boyaux
vend une Eau de fimples , qui guérit radicalement
toutes fortes de defcentes fans opérations &
en très- peu de tems tant pour femmes que
pour hommes , & même pour Hernies Ombilicales...
C'eſt un remede qui a été expérimenté dans toute
la Bretagne , ainfi qu'il eft conftaté par plufieurs
Certificats qui lui ont été expédiés , & notamment
par un arrêt du Parlement de Rennes & un Certificat
de la faculté d'Angers .
Depuis fept mois que le fieur Viale eft à Paris , ..
il a guéri plufieurs perfonnes diftinguées , dont
il a les Certificats . Il en a un de M. Petit , Medecin
de Monfeigneur le Duc d'Orléans , un de M.
Hoftie , Medecin de la Faculté de Paris , &c.
Ceux qui pourront être tranquilles dans leurs
chambres n'auront pas beſoin de tenir un ban
dage.
Le prix de la bouteille de cette Eau eft de
48 livres , & une feule fuffit pour la maladie la
plus invétérée. On s'en fert en trempant un morceau
de linge fin dans cette Liqueur , pour
en baffiner la partie affligée matin & foir.
Il demeure à Paris , rue du Sépulchre , dans la
maifon de M. de Bréaud , vis-à- vis le corps-de-
Garde , au fecond en entrant par l'efcalier à droite.
On le trouvera le matin , depuis 10 heures jufqu'à
midi , & l'après-midi , depuis 2 heures jufqu'à
fept.
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Résumé : AVIS.
L'avis concerne le Sieur Viale, un chirurgien expert reçu à Saint-Côme, qui propose une Eau de simples pour traiter les hernies ou descentes de boyaux. Ce remède guérit radicalement diverses formes de hernies, y compris les hernies ombilicales, sans opération et en peu de temps, pour les hommes et les femmes. Il a été expérimenté en Bretagne et confirmé par plusieurs certificats, notamment un arrêt du Parlement de Rennes et un certificat de la faculté d'Angers. À Paris, depuis sept mois, Viale a guéri plusieurs personnes distinguées, dont des certificats de M. Petit, médecin du Duc d'Orléans, et M. Hoftie, médecin de la Faculté de Paris. Le prix de la bouteille est de 48 livres, une seule bouteille suffisant pour la maladie la plus invétérée. L'application se fait en trempant un morceau de linge fin dans la liqueur pour baigner la partie affectée matin et soir. Viale réside à Paris, rue du Sépulcre, dans la maison de M. de Bréaud, vis-à-vis le corps-de-garde. Il est disponible le matin de 10 heures à midi et l'après-midi de 2 heures à 7 heures.
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29
p. 238
AVIS.
Début :
Bechique souverain ou Syrop pectoral, approuvé par Brevet du 24 [...]
Mots clefs :
Sirop béchique, Sirop pectoral, Maladies de poitrine, Humeurs engorgées, Dame veuve Mouton
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texteReconnaissance textuelle : AVIS.
AVIS.
BEchique fouverain ou Syrop pectoral , approuvé
par Brevet du 24 Août 1750 , pour les
maladies de poitrine , comme rhume , toux invétérée
, oppreffion , foibleffe de poitrine , & afthme
humide. Ce Béchique ayant la propriété de fondre
& d'atténuer les humeurs engorgées dans le poulmon
, d'adoucir l'acrimonie de la lymphe en tant
que balfamique , & de rétablir les forces abattues
en rappellant peu à peu l'appétit & le fommeil
, comme parfait reftaurant , produit des effets
fi rapides dans les maladies énoncées , que
la bouteille taxée à fix livres , fcellée & étiquetée
à l'ordinaire , eft fuffifante pour en éprouver toute
l'efficacité avec fuccès .
Il ne fe débite que chez la Dame veuve Mouton ,
Marchande Apothicaire de Paris , rue Saint Denis ,
à côté de la rue Thevenot , vis-à- vis le Roi François
.
BEchique fouverain ou Syrop pectoral , approuvé
par Brevet du 24 Août 1750 , pour les
maladies de poitrine , comme rhume , toux invétérée
, oppreffion , foibleffe de poitrine , & afthme
humide. Ce Béchique ayant la propriété de fondre
& d'atténuer les humeurs engorgées dans le poulmon
, d'adoucir l'acrimonie de la lymphe en tant
que balfamique , & de rétablir les forces abattues
en rappellant peu à peu l'appétit & le fommeil
, comme parfait reftaurant , produit des effets
fi rapides dans les maladies énoncées , que
la bouteille taxée à fix livres , fcellée & étiquetée
à l'ordinaire , eft fuffifante pour en éprouver toute
l'efficacité avec fuccès .
Il ne fe débite que chez la Dame veuve Mouton ,
Marchande Apothicaire de Paris , rue Saint Denis ,
à côté de la rue Thevenot , vis-à- vis le Roi François
.
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Résumé : AVIS.
L'Avis concerne le Béchique souverain, un sirop pectoral approuvé en 1750 pour traiter les maladies de poitrine comme le rhume, la toux et l'asthme. Il fond et atténue les humeurs dans les poumons, adoucit la lymphe et rétablit les forces. Une bouteille, taxée à six livres, est disponible chez la Dame veuve Mouton, apothicaire à Paris.
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30
p. 237-238
AVIS.
Début :
Lecomte, Vinaigrier ordinaire du Roi & de la Reine, [...]
Mots clefs :
Lecomte, Vinaigrier, Vinaigre à la tronchin, Petite vérole, Rougeole, Maladies pestilentielles, Soin préventif, Vinaigre de turbie, Moutarde, Maladies des soldats
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texteReconnaissance textuelle : AVIS.
AVIS.
ECOMTE , Vinaigrier ordinaire du Roi &
de la Reine , des Princes & Princeſſes de la Cour ,
donne avis au Public qu'il a fini , & met en
vente le vinaigre à la tronchin , qui eft un excellent
préfervatifcontre la petite Vérole , la Rougeole
, & autres maladies peftilencielles : fes vertus
font fi grandes , qu'il eft utile & même néceffaire
d'en avoir un flacon fur foi , afin d'être
à portée dans le beſoin de s'en frotter les temples
& mains , & d'en refpirer : il eft non feulement
utile aux perfonnes qui font obligées par
état de traiter & garder les malades , mais encore
à celles qui les vifitent par devoir , ou par
amitié, Il eft d'une qualité au deffus du vinaigre
des quatre voleurs , & eft approuvé de la Faculté
de la Cour. La maniere de s'en fervir eft de
tremper deux bracelets de toile préparée dans
ledit vinaigre , & d'en mettre un fur chaque
poignet tous les foirs en fe couchant ; on en
238 MERCURE DE FRANCE.
4
trouve de tout préparé chez ledit Lecomte.
Ledit Lecomte continue toujours avec fuccès
la vente du vinaigre fans pareil , qui non feulement
blanchit la peau du vifage , mais a encore
beaucoup d'autres propriétés.
Et le Radical , dit Turbie, pour la parfaite guérifon
des maux de dents. Le Romain qui les
blanchit & les conferve , ainfi que la bouche ,
& arrête le progrès de la carie . Sa poudre &
tartre de vinaigre préparé qui conferve l'émail
des dents , détruifant le limon qui s'y attache ,
& empêche qu'elles fe déchauffent.
Il vient d'augmenter fa Moutarde aux capres , &
aux anchois qui eft d'un goût agréable & gracieux ;
elle fe conferve deux ans dans fa même bonté.
Meffieurs les Officiers - Généraux & autres, trouveront
toujours chez lui pour les proviſions de
l'armée , tous les vinaigres qu'ils defireront ,
auffi -bien que les moutardes & fruits confits au
vinaigre , étant le mieux afforti , & en ayant déja
fourni beaucoup pendant les campagnes dernieres.
11 fe croit indifpenfablement obligé pour l'intérêt
de l'Etat & pour le bien public , d'annoncer
fon Vinaigre Royal , qui guérit la gangrene
la plus invétérée & abandonnée , auffi- bien
que les coups de feu , ce qui eft abfolument néceffaire
aux perfonnes qui font dans les armées ;
c'est ce que l'expérience prouve tous les jours.
Ledit Lecomte auroit déja fait inférer dans le
Mercure de France fon Vinaigre nouveau à la
tronchin , s'il n'avoit eu une grande maladie ,
dont il eft parfaitement rétabli ; quoique quelques-
uns de fes confreres ayent répandu dans les
provinces , où il continue de faire de confiderables
envois , qu'il étoit mort.
Sa demeure est toujours au quai de l'Ecole , près
le Pont- neuf , à la Renominée des vinaigres fins .
ECOMTE , Vinaigrier ordinaire du Roi &
de la Reine , des Princes & Princeſſes de la Cour ,
donne avis au Public qu'il a fini , & met en
vente le vinaigre à la tronchin , qui eft un excellent
préfervatifcontre la petite Vérole , la Rougeole
, & autres maladies peftilencielles : fes vertus
font fi grandes , qu'il eft utile & même néceffaire
d'en avoir un flacon fur foi , afin d'être
à portée dans le beſoin de s'en frotter les temples
& mains , & d'en refpirer : il eft non feulement
utile aux perfonnes qui font obligées par
état de traiter & garder les malades , mais encore
à celles qui les vifitent par devoir , ou par
amitié, Il eft d'une qualité au deffus du vinaigre
des quatre voleurs , & eft approuvé de la Faculté
de la Cour. La maniere de s'en fervir eft de
tremper deux bracelets de toile préparée dans
ledit vinaigre , & d'en mettre un fur chaque
poignet tous les foirs en fe couchant ; on en
238 MERCURE DE FRANCE.
4
trouve de tout préparé chez ledit Lecomte.
Ledit Lecomte continue toujours avec fuccès
la vente du vinaigre fans pareil , qui non feulement
blanchit la peau du vifage , mais a encore
beaucoup d'autres propriétés.
Et le Radical , dit Turbie, pour la parfaite guérifon
des maux de dents. Le Romain qui les
blanchit & les conferve , ainfi que la bouche ,
& arrête le progrès de la carie . Sa poudre &
tartre de vinaigre préparé qui conferve l'émail
des dents , détruifant le limon qui s'y attache ,
& empêche qu'elles fe déchauffent.
Il vient d'augmenter fa Moutarde aux capres , &
aux anchois qui eft d'un goût agréable & gracieux ;
elle fe conferve deux ans dans fa même bonté.
Meffieurs les Officiers - Généraux & autres, trouveront
toujours chez lui pour les proviſions de
l'armée , tous les vinaigres qu'ils defireront ,
auffi -bien que les moutardes & fruits confits au
vinaigre , étant le mieux afforti , & en ayant déja
fourni beaucoup pendant les campagnes dernieres.
11 fe croit indifpenfablement obligé pour l'intérêt
de l'Etat & pour le bien public , d'annoncer
fon Vinaigre Royal , qui guérit la gangrene
la plus invétérée & abandonnée , auffi- bien
que les coups de feu , ce qui eft abfolument néceffaire
aux perfonnes qui font dans les armées ;
c'est ce que l'expérience prouve tous les jours.
Ledit Lecomte auroit déja fait inférer dans le
Mercure de France fon Vinaigre nouveau à la
tronchin , s'il n'avoit eu une grande maladie ,
dont il eft parfaitement rétabli ; quoique quelques-
uns de fes confreres ayent répandu dans les
provinces , où il continue de faire de confiderables
envois , qu'il étoit mort.
Sa demeure est toujours au quai de l'Ecole , près
le Pont- neuf , à la Renominée des vinaigres fins .
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Résumé : AVIS.
Ecomte, vinaigrier ordinaire du Roi, de la Reine et des Princes de la Cour, annonce la vente de vinaigre à la tronchin, un préventif contre la petite vérole, la rougeole et autres maladies pestilentielles. Ce vinaigre est recommandé pour se frotter les temples et les mains, et pour en respirer les vapeurs. Il est utile aux personnes soignant ou visitant des malades. Le vinaigre à la tronchin est de meilleure qualité que le vinaigre des quatre voleurs et est approuvé par la Faculté de la Cour. La méthode d'utilisation consiste à tremper des bracelets de toile dans le vinaigre et à les porter sur les poignets chaque soir. Ecomte vend également divers produits, notamment un vinaigre pour blanchir la peau, un remède pour les maux de dents, et une moutarde aux câpres et aux anchois. Il fournit des vinaigres, moutardes et fruits confits au vinaigre pour les provisions de l'armée. Son vinaigre royal est efficace contre la gangrène et les blessures par armes à feu, essentiel pour les personnes dans les armées. Ecomte réside au quai de l'Ecole, près du Pont-Neuf, à la Renommée des vinaigres fins. Il dément les rumeurs de sa mort propagées par certains de ses confrères, affirmant s'être rétabli d'une maladie.
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31
p. 235-236
AVIS.
Début :
C'est souvent par les degrés des plus grandes fautes, que les [...]
Mots clefs :
Inventeurs, Perruquier, Sieur Rochefort, Têtes artificielles, Sur-mesure
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texteReconnaissance textuelle : AVIS.
AVIS.
C'EST ſouvent par les degrés des plus grandes
fautes , que les Inventeurs montent à la plus haute
perfection; car toute leur étude dans la recherche
des ſecrets de la nature , leur font connoître
combien lignorance naturelle des hommes les
en éloignent , & avec toutes leurs peines &travail
, ils ont cependant beſoin encore de ſçavoir
ce que le public juge de leurs premiers ouvrages
, pour y corriger & y perfectionner ce qui
demande de nouveaux foins , & par une application
conftante , & une patience laborieuſe , le
Sieur Rochefort , Maître Perruquier , inventeur
des Têtes artificielles , dont il a été fait mention
dans le Mercure du mois d'Octobre 1755 ,
a tellement perfectionné ces Têtes depuis peu ,
236 MERCURE DE FRANCE .
au point de la plus grande juſteſſe , qu'il monte
actuellement toutes fortes de Perruques avec une
préciſion Mathématique , ſuivant les différens
goûts particuliers ; enforte qu'elles prennent na.
turellement d'elles-mêmes le tour du viſage ſans
avoir beſoin de boucles , de cordons , de refforts ,
ni même de l'accommodage pour être aſſujetties
à coller , & les cheveux ſemblent avoir pris racine.
On ne repérera point l'éloge de l'approbation
que lui ont fait les Officiers de fa Communauté
, dans le Certificat en bonne forme
qu'ils lui ont accordé. Mais on donne avis aux
perfonnes qui demeurent en Province , & même
hors du Royaume , qui voudront avoir des Perruques
de ſa façon , de lui écrire , il leur enverra
un modele de meſure très-facile à prendre , &
tel qu'il le faut pour pouvoir y rapporter exactement
ſes proportions, & avec la facilité du modele
où tout est bien expliqué , les perſonnes
pourront ſe faire prendre la meſure de leur tête
aifément par qui bon leur ſemblera ; bien entendu
que les lettres feront affranchies. Le Sicur
Rochefort demeure à Paris , rue de la Verrerie
près de la rue des Billettes.
C'EST ſouvent par les degrés des plus grandes
fautes , que les Inventeurs montent à la plus haute
perfection; car toute leur étude dans la recherche
des ſecrets de la nature , leur font connoître
combien lignorance naturelle des hommes les
en éloignent , & avec toutes leurs peines &travail
, ils ont cependant beſoin encore de ſçavoir
ce que le public juge de leurs premiers ouvrages
, pour y corriger & y perfectionner ce qui
demande de nouveaux foins , & par une application
conftante , & une patience laborieuſe , le
Sieur Rochefort , Maître Perruquier , inventeur
des Têtes artificielles , dont il a été fait mention
dans le Mercure du mois d'Octobre 1755 ,
a tellement perfectionné ces Têtes depuis peu ,
236 MERCURE DE FRANCE .
au point de la plus grande juſteſſe , qu'il monte
actuellement toutes fortes de Perruques avec une
préciſion Mathématique , ſuivant les différens
goûts particuliers ; enforte qu'elles prennent na.
turellement d'elles-mêmes le tour du viſage ſans
avoir beſoin de boucles , de cordons , de refforts ,
ni même de l'accommodage pour être aſſujetties
à coller , & les cheveux ſemblent avoir pris racine.
On ne repérera point l'éloge de l'approbation
que lui ont fait les Officiers de fa Communauté
, dans le Certificat en bonne forme
qu'ils lui ont accordé. Mais on donne avis aux
perfonnes qui demeurent en Province , & même
hors du Royaume , qui voudront avoir des Perruques
de ſa façon , de lui écrire , il leur enverra
un modele de meſure très-facile à prendre , &
tel qu'il le faut pour pouvoir y rapporter exactement
ſes proportions, & avec la facilité du modele
où tout est bien expliqué , les perſonnes
pourront ſe faire prendre la meſure de leur tête
aifément par qui bon leur ſemblera ; bien entendu
que les lettres feront affranchies. Le Sicur
Rochefort demeure à Paris , rue de la Verrerie
près de la rue des Billettes.
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Résumé : AVIS.
L'avis concerne les inventions du Sieur Rochefort, maître perruquier. Rochefort a amélioré ses têtes artificielles, mentionnées dans le Mercure d'octobre 1755, permettant de monter toutes sortes de perruques avec précision. Ces perruques s'adaptent naturellement au visage sans nécessiter de boucles, cordons, ressorts ou accommodage, donnant l'impression que les cheveux ont pris racine. Les officiers de la communauté ont approuvé ses inventions, comme le montre le certificat qu'ils lui ont accordé. L'avis informe également les personnes résidant en province ou hors du royaume qu'elles peuvent commander des perruques en écrivant à Rochefort, qui leur enverra un modèle de mesure facile à utiliser. Les lettres seront affranchies. Rochefort réside à Paris, rue de la Verrerie, près de la rue des Billettes.
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32
p. 228-229
AVIS.
Début :
Le Sieur Cartier, Anglois, donne avis au Public, qu'il continue [...]
Mots clefs :
Sieur Cartier, Remède, Maladie de la pierre, Guérison, Dissolvant, Reins, Pierre et Gravelle
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : AVIS.
AVIS.
LEE Sieur Cartier , Anglois , donne avis au
Public , qu'il continue à diſtribuer avec ſuccès fon
Remede pour la guériſon de la Pierre &de la
Gravelle , en vertu d'une Permiſſion de M. Senac
Premier Médecin du Roy , & de la Commiffion
Royale de Médecine. Ce Diffolvant qui diſſout
la Pierre dans la veſſie &débarraſſe les reins &
les autres viſceres de tout ſable & gravier , n'eſt
compoſé que de ſeules Simples réduites en poudre
FEVRIER . 1757 . 229
:
100
!
C
fans aucune mixtion chimique , comme M. le
Premier Médecin du Roi eſt en état de le certifier.
Ce Remede eſt agréable au goût & à l'odeur ,
& ne peut faire le moindre préjudice au corps.
Il eſt au contraire ftomachique , & plus les malades
en prennent , mieux ils s'en trouvent pour
la gaieté & pour l'embonpoint. Il ſe conſerve trèslong-
temps , & peut ſe tranſporter partout , même
dans les Pays étrangers. On ne sçauroit fixer
au juſte la quantité qu'il en faut pour l'entiere
diffolution de la pierre , elle doit être proportionnée
à la groſſeur & à la dureté du caillou.
Tout ce qu'on peut aſſurer , c'eſt que vingt à
trente priſes ſuffiſent ordinairement pour guérir
la gravelle. Le prix de chaque priſe qui peſe deux
gros , eſt de trois livres .
L'adreſſe du ſieur Cartier eſt au College de
Narbonne , rue de la Harpe à Paris. On affranchira
les ports de Lettres.
LEE Sieur Cartier , Anglois , donne avis au
Public , qu'il continue à diſtribuer avec ſuccès fon
Remede pour la guériſon de la Pierre &de la
Gravelle , en vertu d'une Permiſſion de M. Senac
Premier Médecin du Roy , & de la Commiffion
Royale de Médecine. Ce Diffolvant qui diſſout
la Pierre dans la veſſie &débarraſſe les reins &
les autres viſceres de tout ſable & gravier , n'eſt
compoſé que de ſeules Simples réduites en poudre
FEVRIER . 1757 . 229
:
100
!
C
fans aucune mixtion chimique , comme M. le
Premier Médecin du Roi eſt en état de le certifier.
Ce Remede eſt agréable au goût & à l'odeur ,
& ne peut faire le moindre préjudice au corps.
Il eſt au contraire ftomachique , & plus les malades
en prennent , mieux ils s'en trouvent pour
la gaieté & pour l'embonpoint. Il ſe conſerve trèslong-
temps , & peut ſe tranſporter partout , même
dans les Pays étrangers. On ne sçauroit fixer
au juſte la quantité qu'il en faut pour l'entiere
diffolution de la pierre , elle doit être proportionnée
à la groſſeur & à la dureté du caillou.
Tout ce qu'on peut aſſurer , c'eſt que vingt à
trente priſes ſuffiſent ordinairement pour guérir
la gravelle. Le prix de chaque priſe qui peſe deux
gros , eſt de trois livres .
L'adreſſe du ſieur Cartier eſt au College de
Narbonne , rue de la Harpe à Paris. On affranchira
les ports de Lettres.
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Résumé : AVIS.
L'avis informe le public que le sieur Cartier, un Anglais, distribue avec succès un remède pour soigner la pierre et la gravelle. Ce remède, composé de simples réduits en poudre sans mixtion chimique, dissout les pierres dans la vessie et élimine le sable et le gravier des reins et autres viscères. Il est agréable au goût et à l'odeur et ne cause aucun préjudice au corps. Au contraire, il est stomachique et améliore la gaieté et l'embonpoint des malades. Le remède se conserve longtemps et peut être transporté partout, même à l'étranger. La quantité nécessaire pour dissoudre complètement la pierre varie selon la taille et la dureté du caillou, mais vingt à trente prises suffisent généralement pour guérir la gravelle. Le prix de chaque prise, pesant deux gros, est de trois livres. Le sieur Cartier peut être contacté au Collège de Narbonne, rue de la Harpe à Paris, et les frais de port des lettres seront pris en charge.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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33
p. 230
AVIS.
Début :
On prie M. Tribout, Marchand de Draps près la poste aux lettres, [...]
Mots clefs :
M. Tribout, Adresse, Mercure, Réception du journal
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : AVIS.
AVIS.
N prieM. Tribout, Marchand de Draps
près la poſte aux lettres , de faire ſçavoir
à l'adreſſe du Mercure de quel endroit il
eſt , afin de pouvoir lui donner les éclairciſſemens
qu'il a demandés ſur l'envoi du
Mercure par une lettre ſans date , dans
laquelle il a obmis de mettre l'endroit d'où
il l'a écrit , & le lieu où il defire de recevoir
le Mercure , ou le particulier pour lequel
il s'intéreſſe.
N prieM. Tribout, Marchand de Draps
près la poſte aux lettres , de faire ſçavoir
à l'adreſſe du Mercure de quel endroit il
eſt , afin de pouvoir lui donner les éclairciſſemens
qu'il a demandés ſur l'envoi du
Mercure par une lettre ſans date , dans
laquelle il a obmis de mettre l'endroit d'où
il l'a écrit , & le lieu où il defire de recevoir
le Mercure , ou le particulier pour lequel
il s'intéreſſe.
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34
p. 234-236
AVIS INTÉRESSANT, A L'AUTEUR DU MERCURE.
Début :
Zélé pour le bien de l'humanité, Monsieur ; & desirant de faire connoître à ma [...]
Mots clefs :
Remède, Rage, Campagne, Eau, Cure, Guérison, Saint-Malo, Morsure, Chien
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : AVIS INTÉRESSANT, A L'AUTEUR DU MERCURE.
AVIS INTÉRESSANT ,
A L'AUTEUR DU MERCURE.
ZÉLÉ pour le bien de l'humanité , Monſieur ;
& defirant de faire connoître à ma Patrie un
remede infaillible pour la plus terribles des maladies
, je vous envoie , le détail des effets prodigieux
de ce remede contre la rage. Je ne doute
pas qu'étant inféré dans votre Ouvrage , il ne
piqué la charité de quelque grand , & ne l'engage
MAR S. 1757 : 235
à acheter ce fecret , que le poffeffeur ne veut point
découvrir , quelques inftances qu'on lui faffe, bien
qu'il diftribue ce remede gratis .
Dans la Paroiffe de Gael , Province de Breta
gne , Diocefe de S. Malo , le Recteur du lieu diftribue
une eau qui prévient & guérit les accès de
rage : le fait eft hors de doute ; & comme cette affreufe
maladie n'eft que trop commune à la campagne
, où l'on n'a pas l'attention de tenir les
chiens à la chaîne , les guérifons de cette efpece ,
opérées par l'eau en queftion , font ici très-mul..
tipliées. Il n'eft perfonne à dix lieues à la ronde
de Gaél , qui n'ait vu ou oui parler de ces cures.
M. de la Motte , Comte de Montmurand , de qui
je tiens ce Mémoire , a été témoin oculaire de
celle qui fuit. La nommée Marie Joffe , femme de
Mathurin Guillemer , âgée de dix- neuf ans , &
enceinte , demeurant pour- lors en la Paroiffe des
Iffs , Dioceſe de S. Malo , fut mordue d'un chien
au mois de Décembre 1750 : mais , comme elle
ignoroit que ce chien fût enragé , & que d'ailleurs
la morfure étoit légere ,
elle n'y fit aucune attention
. Peu de jours après paffant un ruiffeau , elle
crut appercevoir dans l'eau ce même chien qui l'avoit
mordue : la même image fe retraçoit à fes
yeux toutes les fois qu'elle regardoit dans l'eau .
Dès le feptieme jour de fa morfure elle reffentit
un accès de rage , caractérisé par l'écume qui fortoit
de fa bouche par l'augmentation de fes forces
, par le defir de mordre , & autres ſymptomes.
Au fecond accès il fallut l'enfermer dans un de ces
lits clos où elle étoit liée : le troifieme & le qua
trieme furent fi violens , qu'elle coupoit les barreaux
de bois avec les dents. Dans ces intervalles
elle demandoit avec inftance qu'on allât à Gaél
mais , comme la diſtance des lieux eft grande ,
236 MERCURE DE FRANCE.
l'eau n'arriva qu'après le quatrieme accès ; dès le
lendemain qu'elle en eut fait ufage , il ne lui
refta que la foibleffe caufée par fes convulfions
violentes : cinq cens perfonnes furent témoins de
ce prodige. Cette femme vit , & ſon fruit eft venu
à bien. Depuis cette cure , cette eau en a opéré
encore nombre d'auffi merveilleuſes , & l'effet n'a
jamais trompé l'attente des malades qui y ont eu
recours. Ce Prêtre a toujours ( je le répéte ) refuſé
de divulguer fon fecret , quoiqu'il diftribue ce remede
gratuitement.
A L'AUTEUR DU MERCURE.
ZÉLÉ pour le bien de l'humanité , Monſieur ;
& defirant de faire connoître à ma Patrie un
remede infaillible pour la plus terribles des maladies
, je vous envoie , le détail des effets prodigieux
de ce remede contre la rage. Je ne doute
pas qu'étant inféré dans votre Ouvrage , il ne
piqué la charité de quelque grand , & ne l'engage
MAR S. 1757 : 235
à acheter ce fecret , que le poffeffeur ne veut point
découvrir , quelques inftances qu'on lui faffe, bien
qu'il diftribue ce remede gratis .
Dans la Paroiffe de Gael , Province de Breta
gne , Diocefe de S. Malo , le Recteur du lieu diftribue
une eau qui prévient & guérit les accès de
rage : le fait eft hors de doute ; & comme cette affreufe
maladie n'eft que trop commune à la campagne
, où l'on n'a pas l'attention de tenir les
chiens à la chaîne , les guérifons de cette efpece ,
opérées par l'eau en queftion , font ici très-mul..
tipliées. Il n'eft perfonne à dix lieues à la ronde
de Gaél , qui n'ait vu ou oui parler de ces cures.
M. de la Motte , Comte de Montmurand , de qui
je tiens ce Mémoire , a été témoin oculaire de
celle qui fuit. La nommée Marie Joffe , femme de
Mathurin Guillemer , âgée de dix- neuf ans , &
enceinte , demeurant pour- lors en la Paroiffe des
Iffs , Dioceſe de S. Malo , fut mordue d'un chien
au mois de Décembre 1750 : mais , comme elle
ignoroit que ce chien fût enragé , & que d'ailleurs
la morfure étoit légere ,
elle n'y fit aucune attention
. Peu de jours après paffant un ruiffeau , elle
crut appercevoir dans l'eau ce même chien qui l'avoit
mordue : la même image fe retraçoit à fes
yeux toutes les fois qu'elle regardoit dans l'eau .
Dès le feptieme jour de fa morfure elle reffentit
un accès de rage , caractérisé par l'écume qui fortoit
de fa bouche par l'augmentation de fes forces
, par le defir de mordre , & autres ſymptomes.
Au fecond accès il fallut l'enfermer dans un de ces
lits clos où elle étoit liée : le troifieme & le qua
trieme furent fi violens , qu'elle coupoit les barreaux
de bois avec les dents. Dans ces intervalles
elle demandoit avec inftance qu'on allât à Gaél
mais , comme la diſtance des lieux eft grande ,
236 MERCURE DE FRANCE.
l'eau n'arriva qu'après le quatrieme accès ; dès le
lendemain qu'elle en eut fait ufage , il ne lui
refta que la foibleffe caufée par fes convulfions
violentes : cinq cens perfonnes furent témoins de
ce prodige. Cette femme vit , & ſon fruit eft venu
à bien. Depuis cette cure , cette eau en a opéré
encore nombre d'auffi merveilleuſes , & l'effet n'a
jamais trompé l'attente des malades qui y ont eu
recours. Ce Prêtre a toujours ( je le répéte ) refuſé
de divulguer fon fecret , quoiqu'il diftribue ce remede
gratuitement.
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Résumé : AVIS INTÉRESSANT, A L'AUTEUR DU MERCURE.
L'auteur d'un avis informe le rédacteur du Mercure de France d'un remède efficace contre la rage, distribué gratuitement par le recteur de la paroisse de Gael en Bretagne. La maladie est fréquente dans les campagnes où les chiens ne sont pas tenus en laisse. Le comte de Montmurand a observé une guérison notable : Marie Joffe, une femme enceinte mordue par un chien enragé en décembre 1750, a été soignée par cette eau miraculeuse après avoir souffert de violents accès de rage. L'eau a été administrée après le quatrième accès et a rapidement apaisé ses symptômes. Depuis, cette eau a guéri de nombreux autres cas de rage sans jamais échouer. Le recteur refuse de révéler la composition de ce remède, malgré les demandes insistantes.
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35
p. 237-238
AVIS.
Début :
Mademoiselle Collet continue de vendre pour l'utilité du Public une [...]
Mots clefs :
Pommade, Hémorroïdes, Guérison, Certificat, Mademoiselle Collet
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texteReconnaissance textuelle : AVIS.
AVIS.
MADEMOISELLE Collet continue de vendre pour
Putilité du Public une Pommade de fa compofition,
qui foulage dans l'inftant & guérit radicalement
les hémorroïdes tant internes qu'externes , fuflent
238 MERCURE DE FRANCE.
elles ulcérés & fiftuleufes. Cette Pommade eft fi
connue , qu'elle n'a pas befoin d'autre recommendation
: l'épreuve en a été faite à l'Hôtel royal des
Invalides , par ordre de feu Monfeigneur de Breteuil
; & M, Morand , Chirurgien , lui a délivré
fon certificat , après avoir vu les guérifons des per-
Lonnes qui en étoient affligées ; de même que M.
Peirard , Chirurgien & Accoucheur de la Reine ,
& plufieurs autres Chirurgiens & perfonnes de diftinction.
Cette Pommade ne peut produire aucun
mauvais effet. Ceux qui craignent , par un préju
gé mal fondé , de fe faire guérir radicalement ,
pourront en ufer feulement pour ſe foulager dans
leurs fouffrances . Nous ne devons pas craindre d'af
furer le Public qu'il n'eft point de remede plus sûr
& plus efficace pour en opérer la guérifon .
Cette Pommade fe garde autant de temps quel'on
veut , & fe peut tranfporter partout , pourvu qu'on
ait foin de la garantir de la chaleur & du feu.
Il y a des pots de 3 livres , de 6 livres , de
10 liv. , de 12 liv. , de 18 liv. , de 20 liv. , & de
tous les prix que l'on fouhaitera. On donnera la
façon de s'en fervir. Les perfonnes étrangeres qui
voudront en faire uſage , auront la bonté d'affran
chir les ports des Lettres . :
Mademoiſelle Collet demeure à-préfent rue des
petits champs , vis- à- vis la petite porte S. Honoré
, chez M. Jollivet , Marchand Papetier , à l'enfeigne
de l'Espérance,
MADEMOISELLE Collet continue de vendre pour
Putilité du Public une Pommade de fa compofition,
qui foulage dans l'inftant & guérit radicalement
les hémorroïdes tant internes qu'externes , fuflent
238 MERCURE DE FRANCE.
elles ulcérés & fiftuleufes. Cette Pommade eft fi
connue , qu'elle n'a pas befoin d'autre recommendation
: l'épreuve en a été faite à l'Hôtel royal des
Invalides , par ordre de feu Monfeigneur de Breteuil
; & M, Morand , Chirurgien , lui a délivré
fon certificat , après avoir vu les guérifons des per-
Lonnes qui en étoient affligées ; de même que M.
Peirard , Chirurgien & Accoucheur de la Reine ,
& plufieurs autres Chirurgiens & perfonnes de diftinction.
Cette Pommade ne peut produire aucun
mauvais effet. Ceux qui craignent , par un préju
gé mal fondé , de fe faire guérir radicalement ,
pourront en ufer feulement pour ſe foulager dans
leurs fouffrances . Nous ne devons pas craindre d'af
furer le Public qu'il n'eft point de remede plus sûr
& plus efficace pour en opérer la guérifon .
Cette Pommade fe garde autant de temps quel'on
veut , & fe peut tranfporter partout , pourvu qu'on
ait foin de la garantir de la chaleur & du feu.
Il y a des pots de 3 livres , de 6 livres , de
10 liv. , de 12 liv. , de 18 liv. , de 20 liv. , & de
tous les prix que l'on fouhaitera. On donnera la
façon de s'en fervir. Les perfonnes étrangeres qui
voudront en faire uſage , auront la bonté d'affran
chir les ports des Lettres . :
Mademoiſelle Collet demeure à-préfent rue des
petits champs , vis- à- vis la petite porte S. Honoré
, chez M. Jollivet , Marchand Papetier , à l'enfeigne
de l'Espérance,
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Résumé : AVIS.
L'avis porte sur une pommade fabriquée par Mademoiselle Collet, destinée au traitement des hémorroïdes internes et externes, ulcérées et fistuleuses. Cette pommade est reconnue pour son efficacité immédiate et sa capacité à guérir radicalement. Elle a été testée à l'Hôtel royal des Invalides sur ordre de feu Monseigneur de Breteuil et a reçu des certificats de M. Morand, chirurgien, ainsi que de M. Peirard, chirurgien et accoucheur de la Reine, et d'autres chirurgiens et personnes de distinction. La pommade est sans effets secondaires nocifs et peut être utilisée par ceux qui craignent une guérison radicale. Elle se conserve bien et peut être transportée à condition d'être protégée de la chaleur et du feu. Elle est disponible en différents formats, allant de 3 livres à 20 livres, et peut être commandée à d'autres poids selon les besoins. Les instructions d'utilisation sont fournies. Les personnes étrangères peuvent commander la pommade en affranchissant les frais de port. Mademoiselle Collet réside actuellement rue des petits champs, vis-à-vis de la petite porte Saint-Honoré, chez M. Jollivet, marchand papetier, à l'enseigne de l'Espérance.
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36
p. 210-211
AVIS.
Début :
Le Sieur Fagonde, Marchand à Paris, rue S. Denis, à côté de Sainte [...]
Mots clefs :
Sieur Fagonde, Eau anticaustique, Brûlures, Guérison, Mal, Peau, Fièvre, Douleur
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : AVIS.
AVIS.
La Sieur Fagonde , Marchand à Paris , rue S.
Denis , à côté de Sainte Catherine , à l'enſeigne
de la Toilette , débite l'Eau anticauftique , ainfi
appellée à caufe de fa vertu fouveraine pour la
guériſon prompte & sûre de toutes fortes de brûlures
, de quelque nature qu'elles puiffent être.
Perfonne n'ignore combien eft vive la douleur
excitée par l'action du feu ; la guériſon d'une brû-
Jure eft ordinairement affez longue , parce que le
mal augmente pendant dix à douze jours. Ce n'eft
d'abord qu'une rougeur plus ou moins grande;
furviennent enfuite des tumeurs féreuſes , vulgairement
appellées cloches ; la partie affligée fe
gonfle , & s'enfiamme de plus en plus : tout cela
eft accompagné de douleurs aigues qui fouvent oc
cafionnent la fievre ; la peau du malade fe roidit ;
les petites fibres ne pouvant plus faire leurs fonctions
, le détruiſent ; & enfin on refte ſouvent eftropié.
La liqueur anticauftique , appliquée àfroid , &
fouvent renouvellée , remédie tous ces accidens
: elle commence par appaifer la douleur , &
elle arrête enfuite très- promptement tout le
grès que le mal pourroit faire.
proAVRIL.
1757. 211
Le prix eft de 3 liv. le flacon de demi-fetier ;
le demi -flacon , 30 fols. Cette eau peut fe tranfporter
en tous lieux , & fe conſerve toujours ,
pourvu que les bouteilles foient bien bouchées.
La Sieur Fagonde , Marchand à Paris , rue S.
Denis , à côté de Sainte Catherine , à l'enſeigne
de la Toilette , débite l'Eau anticauftique , ainfi
appellée à caufe de fa vertu fouveraine pour la
guériſon prompte & sûre de toutes fortes de brûlures
, de quelque nature qu'elles puiffent être.
Perfonne n'ignore combien eft vive la douleur
excitée par l'action du feu ; la guériſon d'une brû-
Jure eft ordinairement affez longue , parce que le
mal augmente pendant dix à douze jours. Ce n'eft
d'abord qu'une rougeur plus ou moins grande;
furviennent enfuite des tumeurs féreuſes , vulgairement
appellées cloches ; la partie affligée fe
gonfle , & s'enfiamme de plus en plus : tout cela
eft accompagné de douleurs aigues qui fouvent oc
cafionnent la fievre ; la peau du malade fe roidit ;
les petites fibres ne pouvant plus faire leurs fonctions
, le détruiſent ; & enfin on refte ſouvent eftropié.
La liqueur anticauftique , appliquée àfroid , &
fouvent renouvellée , remédie tous ces accidens
: elle commence par appaifer la douleur , &
elle arrête enfuite très- promptement tout le
grès que le mal pourroit faire.
proAVRIL.
1757. 211
Le prix eft de 3 liv. le flacon de demi-fetier ;
le demi -flacon , 30 fols. Cette eau peut fe tranfporter
en tous lieux , & fe conſerve toujours ,
pourvu que les bouteilles foient bien bouchées.
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Résumé : AVIS.
L'avis traite de la vente de l'Eau anticauffique par le Sieur Fagonde, marchand à Paris, rue Saint-Denis, près de Sainte Catherine, à l'enseigne de la Toilette. Cette eau est reconnue pour son efficacité dans le traitement rapide et sûr des brûlures, indépendamment de leur nature. Les brûlures causent une douleur intense et une guérison lente, souvent accompagnée de complications telles que des rougeurs, des tumeurs, des gonflements, des inflammations, des douleurs aiguës, de la fièvre, et parfois des séquelles esthétiques. L'Eau anticauffique, appliquée à froid et renouvelée fréquemment, soulage la douleur et arrête rapidement la progression des dommages. Le prix de l'Eau anticauffique est de 3 livres pour un flacon de demi-setier et de 30 sols pour un demi-flacon. Elle peut être transportée et conservée dans des bouteilles bien bouchées.
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37
p. 204
AVIS.
Début :
La veuve Fauvel avertit le Public qu'elle continue de faire & de vendre, [...]
Mots clefs :
Bandages, Ressorts, Hernies, Pessaires, Instrument de Roohuissen
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : AVIS.
AVIS.
LA
A veuve Fauvel avertit le Public qu'elle continue
de faire & de vendre , avec l'applaudiffement
des gens de l'Art , les Bandages d'yvoire , tant fimples
que compofés , tant à reffort que fans reffort ,
que fon mari avoit inventé pour toutes fortes de
hernies. On trouve auffi chez elle des Peffaires d'yvoire
de toutes efpeces pour les chûtes de fondement
& les defcentes de matrice ; l'Inftrument ingénieux
de Roohuiffen , pour les accouchemens
laborieux ou contre nature ; des Urinoirs , pour
l'incontinence d'urine dans les deux fexes ; des
Sufpenfoirs & des Porte- ventres. Ceux qui auront
befoin de ces fecours , lui fourniront les éclairciflemens
convenables . Elle les applique elle- même
aux perfonnes de fon fexe ; & un Chirurgien
habile , dont elle a fait choix , les applique aux
hommes. Son adreffe eft toujours rue Macon
l'Enfeigne du Bandage d'yvoire , près S. André
des Arts. Elle ne répond pas aux lettres qui ne
font point affranchies.
LA
A veuve Fauvel avertit le Public qu'elle continue
de faire & de vendre , avec l'applaudiffement
des gens de l'Art , les Bandages d'yvoire , tant fimples
que compofés , tant à reffort que fans reffort ,
que fon mari avoit inventé pour toutes fortes de
hernies. On trouve auffi chez elle des Peffaires d'yvoire
de toutes efpeces pour les chûtes de fondement
& les defcentes de matrice ; l'Inftrument ingénieux
de Roohuiffen , pour les accouchemens
laborieux ou contre nature ; des Urinoirs , pour
l'incontinence d'urine dans les deux fexes ; des
Sufpenfoirs & des Porte- ventres. Ceux qui auront
befoin de ces fecours , lui fourniront les éclairciflemens
convenables . Elle les applique elle- même
aux perfonnes de fon fexe ; & un Chirurgien
habile , dont elle a fait choix , les applique aux
hommes. Son adreffe eft toujours rue Macon
l'Enfeigne du Bandage d'yvoire , près S. André
des Arts. Elle ne répond pas aux lettres qui ne
font point affranchies.
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Résumé : AVIS.
La veuve Fauvel fabrique et vend des bandages d'ivoire pour traiter les hernies, ainsi que des dispositifs pour les chutes de fondement et les descentes de matrice. Elle propose aussi des urinoirs, suspensoires et porte-ventres. Elle applique elle-même ces dispositifs aux femmes. Elle réside rue Macon, près de l'église Saint-André-des-Arts.
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38
p. 212-214
Avis de l'Auteur du Mercure.
Début :
Nous donnons avis à nos Abonnées que nous commencerons à publier au [...]
Mots clefs :
Recueil, Pièces en vers et en prose, Mercure de France, Parution mensuelle, Auteurs
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : Avis de l'Auteur du Mercure.
Avis de l'Auteur du Mercure .
ous donnons avis à nos Abonnés que nous
commencerons à publier au premier d'Août , au
JUIN. 1757 . 213
I
plus tard , un choix , en forme de Recueil , de tous
les morceaux de Vers & de Profe qui ont été inférés
dans le Mercure depuis fon origine. Nous
ne nous bornerons point aux matieres de belefprit
; tout ce qui nous paroîtra offrir du piquant
ou de l'utile , dans quelque genre que ce foit ,
trouvera place dans notre Recueil , qui fera diftribué
tous les mois comme le Mercure de France ,
& aura le même nombre de pages. Ces divers
morceaux feront relevés par le plus d'anecdotes
intéreffantes que nous pourrons raffembler fur
les Auteurs qui les ont autrefois publiés , lorf
qu'ils fe feront fait connoître ; & pour ceux qui
ont voulu garder l'incognite , nous ferons nos
efforts pour découvrir leur nom. Nous aurons
foin d'y joindre les critiques auxquelles ils auront
donné lieu , & nous hazarderons de donner quelquefois
nos réflexions , lorfque nous jugerons
que cela pourra ajouter au plaifir des Lecteurs ,
& piquer leur curiofité & leur goût. L'on fçait
affez que le Mercure a été le berceau de la gloire
des plus célebres Auteurs , qui aient exifté depuis
près de cent ans. Bien des perfonnes n'étant pas
difpofées à acheter les Ouvrages multipliés de
tant d'Ecrivains illuftres , il s'en trouvera peut-être
plufieurs qui feront bien - aifes de pouvoir promener
leurs regards fur ces premieres productions
de leur efprit , & fur ces premiers rayons de
leur gloire. Il y a d'ailleurs des chofes trèslagréables
, très- piquantes & très - utiles , qui ne fe
trouvent que dans les Mercures , & qui auroient
été perdues pour jamais ; fi nous n'avions pas
fongé à faire le Recueil que nous annonçons . Il y a
près de 1200 volumes du Mercure , à compter depuis
fon origine en 1672 , jufqu'en l'année 1754 ,
que nous en avons obtenu le Privilege . La Collee
A
214 MERCURE DE FRANCE.
:
tion en eft prefque impoffible à faire, & fetoit d'ail
leurs d'une très -grande dépenfe ; celle que nous
Avons entrepriſe épargnera des foins inutiles , ou
des frais confidérables. Nous nous engageons à
faire tous nos efforts pour réparer la privation de
l'une , par la poffeffion de l'autre, Nous répétons
que nous n'exclurons aucun genre , & nous promettons
la plus grande attention pour le choix .
Ce qu'on fera en droit de nous demander lorſque
l'Ouvrage fera arrivé à fon terme , n'aura certainement
pas dépendu de nos foins & de notre
zele. La diftribution fe fera tous les premiers du
mois on donnera douze volumes par année.
Les perfonnes qui voudront s'abonner , payeront
d'avance 18 liv . à raifon de 30. fols par volume,
Les autres payeront 36 fols. Celles de Province
auxquelles on l'enverra par la pofte , payeront
24 liv. en tout. Il faudra s'adreffer au Bureau du
Mercure à l'ordinaire , chez M. Lutton ; c'eſt à
lui que nous prions nos Abonnés d'adreffer
franche de port , la lettre d'avis par laquelle ils
voudront bien notifier leurs intentions. Par ce
moyen en prenant cette collection , ils pofféderont
tous les Mercures depuis l'origine , dans l'espace
de quatre ou cinq ans , qui fera le temps qu'on
mettra à la faire. On y joindra un extrait de
l'ancien Mercure François , qui renferme une partie
effentielle & confidérable de l'historique de
l'Europe depuis 1604 jufqu'en 1644. Nous en
inférerons quarante pages dans chaque volume. Il
tiendra lieu d'article des nouvelles , & nous ofons
dire que ce ne fera pas l'endroit , du livre , le
moins intéreffant , tant par les événemens extraordinaires
qu'il renferme , que par la difficulté
qu'il y a de fe procurer l'original plus cher en-
Core que rare.
ous donnons avis à nos Abonnés que nous
commencerons à publier au premier d'Août , au
JUIN. 1757 . 213
I
plus tard , un choix , en forme de Recueil , de tous
les morceaux de Vers & de Profe qui ont été inférés
dans le Mercure depuis fon origine. Nous
ne nous bornerons point aux matieres de belefprit
; tout ce qui nous paroîtra offrir du piquant
ou de l'utile , dans quelque genre que ce foit ,
trouvera place dans notre Recueil , qui fera diftribué
tous les mois comme le Mercure de France ,
& aura le même nombre de pages. Ces divers
morceaux feront relevés par le plus d'anecdotes
intéreffantes que nous pourrons raffembler fur
les Auteurs qui les ont autrefois publiés , lorf
qu'ils fe feront fait connoître ; & pour ceux qui
ont voulu garder l'incognite , nous ferons nos
efforts pour découvrir leur nom. Nous aurons
foin d'y joindre les critiques auxquelles ils auront
donné lieu , & nous hazarderons de donner quelquefois
nos réflexions , lorfque nous jugerons
que cela pourra ajouter au plaifir des Lecteurs ,
& piquer leur curiofité & leur goût. L'on fçait
affez que le Mercure a été le berceau de la gloire
des plus célebres Auteurs , qui aient exifté depuis
près de cent ans. Bien des perfonnes n'étant pas
difpofées à acheter les Ouvrages multipliés de
tant d'Ecrivains illuftres , il s'en trouvera peut-être
plufieurs qui feront bien - aifes de pouvoir promener
leurs regards fur ces premieres productions
de leur efprit , & fur ces premiers rayons de
leur gloire. Il y a d'ailleurs des chofes trèslagréables
, très- piquantes & très - utiles , qui ne fe
trouvent que dans les Mercures , & qui auroient
été perdues pour jamais ; fi nous n'avions pas
fongé à faire le Recueil que nous annonçons . Il y a
près de 1200 volumes du Mercure , à compter depuis
fon origine en 1672 , jufqu'en l'année 1754 ,
que nous en avons obtenu le Privilege . La Collee
A
214 MERCURE DE FRANCE.
:
tion en eft prefque impoffible à faire, & fetoit d'ail
leurs d'une très -grande dépenfe ; celle que nous
Avons entrepriſe épargnera des foins inutiles , ou
des frais confidérables. Nous nous engageons à
faire tous nos efforts pour réparer la privation de
l'une , par la poffeffion de l'autre, Nous répétons
que nous n'exclurons aucun genre , & nous promettons
la plus grande attention pour le choix .
Ce qu'on fera en droit de nous demander lorſque
l'Ouvrage fera arrivé à fon terme , n'aura certainement
pas dépendu de nos foins & de notre
zele. La diftribution fe fera tous les premiers du
mois on donnera douze volumes par année.
Les perfonnes qui voudront s'abonner , payeront
d'avance 18 liv . à raifon de 30. fols par volume,
Les autres payeront 36 fols. Celles de Province
auxquelles on l'enverra par la pofte , payeront
24 liv. en tout. Il faudra s'adreffer au Bureau du
Mercure à l'ordinaire , chez M. Lutton ; c'eſt à
lui que nous prions nos Abonnés d'adreffer
franche de port , la lettre d'avis par laquelle ils
voudront bien notifier leurs intentions. Par ce
moyen en prenant cette collection , ils pofféderont
tous les Mercures depuis l'origine , dans l'espace
de quatre ou cinq ans , qui fera le temps qu'on
mettra à la faire. On y joindra un extrait de
l'ancien Mercure François , qui renferme une partie
effentielle & confidérable de l'historique de
l'Europe depuis 1604 jufqu'en 1644. Nous en
inférerons quarante pages dans chaque volume. Il
tiendra lieu d'article des nouvelles , & nous ofons
dire que ce ne fera pas l'endroit , du livre , le
moins intéreffant , tant par les événemens extraordinaires
qu'il renferme , que par la difficulté
qu'il y a de fe procurer l'original plus cher en-
Core que rare.
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Résumé : Avis de l'Auteur du Mercure.
À partir du 1er août 1757, le Mercure publiera un recueil mensuel regroupant des poèmes et des proses parus depuis sa création. Ce recueil inclura des œuvres de belle-lettres, des éléments jugés piquants ou utiles, ainsi que des anecdotes sur les auteurs et des critiques. L'objectif est de rendre hommage aux auteurs célèbres et de préserver des œuvres rares issues des 1200 volumes du Mercure, publiés entre 1672 et 1754. Chaque volume contiendra un extrait de l'ancien Mercure François, couvrant l'histoire de l'Europe de 1604 à 1644. Les abonnements sont disponibles auprès de M. Lutton au bureau du Mercure. Les abonnés paieront 18 livres à l'avance pour 12 volumes par an, tandis que les autres paieront 36 sols par volume. Les personnes en province paieront 24 livres.
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39
p. 211-212
AVIS.
Début :
Le sieur Peromet fait une cire épilatoire, pour dégarnir les sourcils, [...]
Mots clefs :
Sieur Peromet, Cire épilatoire, Sourcils, Joues, Bras
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : AVIS.
AVIS.
La fieur Peromet fait une cire épilatoire , pour
dégarnir les fourcils , qui font trop couverts , le
front , les joues , les bras & mains qui font chargés
de poil. Il a établi fon bureau chez le fleur
Malivoire , Marchand Parfumeur , rue Bardubec ,
près la rue S. Méry; & chez le fieur Milon , Diftillateur-
Parfumeur , dans l'Abbaye Saint Germain-
des-Prés , cour des Religieux , chez le Mis.
roitier , près lafontaine. Le prix eft de 6 liv. & de :
1
212 MERCURE DE FRANCE.
3 liv. la douzaine. Il donne par écrit la façon de
s'en fervir.
La fieur Peromet fait une cire épilatoire , pour
dégarnir les fourcils , qui font trop couverts , le
front , les joues , les bras & mains qui font chargés
de poil. Il a établi fon bureau chez le fleur
Malivoire , Marchand Parfumeur , rue Bardubec ,
près la rue S. Méry; & chez le fieur Milon , Diftillateur-
Parfumeur , dans l'Abbaye Saint Germain-
des-Prés , cour des Religieux , chez le Mis.
roitier , près lafontaine. Le prix eft de 6 liv. & de :
1
212 MERCURE DE FRANCE.
3 liv. la douzaine. Il donne par écrit la façon de
s'en fervir.
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Résumé : AVIS.
L'avis porte sur une cire épilatoire de la fieur Peromet, destinée à enlever les poils superflus sur les sourcils, le front, les joues, les bras et les mains. Elle est vendue chez Malivoire, rue Bardubec, et Milon, à l'Abbaye Saint-Germain-des-Prés. Le prix est de 6 livres l'unité et 3 livres la douzaine, avec un mode d'emploi fourni.
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40
p. 236-238
AVIS. LETTRE de M. Giraud, Médecin, à l'Auteur du Mercure.
Début :
Monsieur, l'attention que vous avez d'insérer dans votre Mercure tout ce [...]
Mots clefs :
Remède, Rhumatismes, Sciatique, Paralysie, Tumeurs, Guérison, Médecin, Malades
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : AVIS. LETTRE de M. Giraud, Médecin, à l'Auteur du Mercure.
AVIS.
LETTRE de M. Giraud, Médecin, à l'Auteur
du Mercure.
MONSIEUR , l'attention que vous avez d'inférer
dans votre Mercure tout ce qui peut concourir
à l'avantage & à la fatisfaction du public , me
fait efpérer que vous voudrez bien lui annoncer
un remede nouveau , dont les bons effets ont été
conftatés par un grand nombre de cures furprenantes.
C'eft un topique éprouvé avec le plus
grand fuccès, pour les rhumatifmes fimples & goutteux
; pour la fciatique , la paralyfie commençante
; pour toutes les maladies de nerf, pour les fraî
SEPTEMBRE. 1757. 237
cheurs des parties , contre les enchilofes , exoftofes
commençantes , & généralement contre toutes
les tumeurs froides. Il ne garantit pas de la carie.
Ce remede agit principalement par les urines ,
fouvent par un fuintement confidérable qui évacue
l'humeur , & quelquefois par les felles.
Comme on doit être en garde contre les nouveautés
en fait de médecine , j'ai voulu par moimême
reconnoître les effets du remede, & j'ai fuivi
quelques maladies dont la guériſon radicale a levé
tous mes doutes . Vous me permettrez d'en citer
une que je croyois au deffus de toutes les reffources
de l'art .
La nommée le Roi , âgée d'environ 60 ans , de
meurant rue Dauphine , chez un Ceinturonnier ,
étoit travaillée depuis plus de trois mois d'un
rhumatifme goutteux qui lui faifoit fouffrir les
plus cuifantes douleurs. Elle avoit été traitée inutilement
par plufieurs Médecins & Chirurgiens ,
qui défefpéroient de fa guérifon ; je la trouvai au
lit dans un état pitoyable , & avec des douleurs fi
vives , qu'elle ne pouvoit fe remuer , ni fouffrir
qu'on la touchât ; le bras gauche perclu & entiérement
defféché , & au genouil du même côté ,
une enchilofe énorme ; enfin elle étoit à l'extrêmité
: un mois de l'ufage du remede l'a rétablie
entiérement. Je vous en citerois un grand nombres
d'autres , fi les bornes de votre Recueil me
permettoient de donner plus d'étendue à cette
Lettre. Soyez perfuadé , Monfieur , que c'eſt l'intérêt
feul de la vérité & celui du public , qui m'ont
déterminé à vous écrire. Ceux qui me connoiffent
n'en douteront point , & les malades qui auront
éprouvé par l'uſage l'efficacité du topique , nous
fçauront gré à l'un & à l'autre de l'avoir indiqué.
Le Privilege qui vient d'être délivré par M, le
238 MERCURE DE FRANCE.
premier Médecin du Roi , & par MM . de la Com
miffion royale de Médecine , prouve encore plus
que tout ce que je pourrois , dire qu'on ne fçauroit
avoir trop de confiance en ce remede.
Le fieur Berthelot , qui le diftribue , demeure
chez M. Thomas , Maître Perruquier , rue du
Temple au coin de la rue Meſlé ; & avertit qu'il
ne retirera point de lettres qu'elles n'aient été affranchies.
J'ai l'honneur d'être , &c.
Paris , ce 12 Août 1757.
LETTRE de M. Giraud, Médecin, à l'Auteur
du Mercure.
MONSIEUR , l'attention que vous avez d'inférer
dans votre Mercure tout ce qui peut concourir
à l'avantage & à la fatisfaction du public , me
fait efpérer que vous voudrez bien lui annoncer
un remede nouveau , dont les bons effets ont été
conftatés par un grand nombre de cures furprenantes.
C'eft un topique éprouvé avec le plus
grand fuccès, pour les rhumatifmes fimples & goutteux
; pour la fciatique , la paralyfie commençante
; pour toutes les maladies de nerf, pour les fraî
SEPTEMBRE. 1757. 237
cheurs des parties , contre les enchilofes , exoftofes
commençantes , & généralement contre toutes
les tumeurs froides. Il ne garantit pas de la carie.
Ce remede agit principalement par les urines ,
fouvent par un fuintement confidérable qui évacue
l'humeur , & quelquefois par les felles.
Comme on doit être en garde contre les nouveautés
en fait de médecine , j'ai voulu par moimême
reconnoître les effets du remede, & j'ai fuivi
quelques maladies dont la guériſon radicale a levé
tous mes doutes . Vous me permettrez d'en citer
une que je croyois au deffus de toutes les reffources
de l'art .
La nommée le Roi , âgée d'environ 60 ans , de
meurant rue Dauphine , chez un Ceinturonnier ,
étoit travaillée depuis plus de trois mois d'un
rhumatifme goutteux qui lui faifoit fouffrir les
plus cuifantes douleurs. Elle avoit été traitée inutilement
par plufieurs Médecins & Chirurgiens ,
qui défefpéroient de fa guérifon ; je la trouvai au
lit dans un état pitoyable , & avec des douleurs fi
vives , qu'elle ne pouvoit fe remuer , ni fouffrir
qu'on la touchât ; le bras gauche perclu & entiérement
defféché , & au genouil du même côté ,
une enchilofe énorme ; enfin elle étoit à l'extrêmité
: un mois de l'ufage du remede l'a rétablie
entiérement. Je vous en citerois un grand nombres
d'autres , fi les bornes de votre Recueil me
permettoient de donner plus d'étendue à cette
Lettre. Soyez perfuadé , Monfieur , que c'eſt l'intérêt
feul de la vérité & celui du public , qui m'ont
déterminé à vous écrire. Ceux qui me connoiffent
n'en douteront point , & les malades qui auront
éprouvé par l'uſage l'efficacité du topique , nous
fçauront gré à l'un & à l'autre de l'avoir indiqué.
Le Privilege qui vient d'être délivré par M, le
238 MERCURE DE FRANCE.
premier Médecin du Roi , & par MM . de la Com
miffion royale de Médecine , prouve encore plus
que tout ce que je pourrois , dire qu'on ne fçauroit
avoir trop de confiance en ce remede.
Le fieur Berthelot , qui le diftribue , demeure
chez M. Thomas , Maître Perruquier , rue du
Temple au coin de la rue Meſlé ; & avertit qu'il
ne retirera point de lettres qu'elles n'aient été affranchies.
J'ai l'honneur d'être , &c.
Paris , ce 12 Août 1757.
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Résumé : AVIS. LETTRE de M. Giraud, Médecin, à l'Auteur du Mercure.
M. Giraud, médecin, annonce dans une lettre au Mercure un nouveau remède topique aux effets surprenants. Ce remède traite efficacement les rhumatismes simples et goutteux, la sciatique, la paralysie débutante, les maladies des nerfs, les engelures, les enchiloses, les exostoses naissantes et les tumeurs froides. Il agit principalement par les urines, parfois par un suintement ou les selles. M. Giraud atteste de l'efficacité du remède en citant le cas de la nommée le Roi, âgée d'environ 60 ans, guérie en un mois de douleurs rhumatismales et goutteuses après trois mois de souffrance. La lettre mentionne un privilège accordé par le premier Médecin du Roi et la Commission royale de Médecine. Le distributeur, M. Berthelot, réside chez M. Thomas, Maître Perruquier, rue du Temple au coin de la rue Meslé.
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41
p. 211-213
AVIS.
Début :
Equipage militaire & de campagne, ou toilette de Mars. Elle consiste [...]
Mots clefs :
Equipement, Militaire, Campagne, Coffrets, Fourneau, Cafetière, Boite à assaisonnement, Briquets, Matériel divers
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : AVIS.
AVIS.
EQUIPACE militaire & de campagne , ou toilette
de Mars. Elle confifte en deux petits coffrets , qu'on
peut mettre dans les deux facoches du cheval ,
fans qu'elles en foient trop enflées. Voici un détail
abrégé de ce quelles contiennent : un fourneau
d'une invention finguliere , par le moyen duquel
on peut apprêter fon chocolat , fon bouillon , café
, thé &c dans la moitié moins de temps que
fur un grand feu de bois ou de charbon : c'eft au
moyen d'une petite quantité d'efprit de vin , qu'on
allume le fourneau , qu'on en entretient le feu , &
qu'on le rend fuffifant pour apprêter ce que l'on
veut. Le même coffre renferme un cafetiere , une
thétiere , quatre taffes : l'on peut faire le thé & le
café tout à la fois par la même lampe & le même
fourneau , ou préparer un bouillon & du chocolat
en même temps : l'on peut le faire du lit , fans (e
lever , que pour battre le briquet , & allumer le
fourneau ; on peut même l'allumer à cheval , à
table , partout ou l'on veut , l'on peut maintenir
par fon moyen un bouillon chaud pendant la
nuit , la lumiere n'incommode point & ne fait
pas de fumée. Pour prendre le café , &c. il y a
quatre cueillers de compofition , quatre fous- taffes
qui peuvent fervir d'affiettes au befoin ; deux
boites qui s'emboîtant , font une tourtiere pour
faire une grillade , cuire un poulet , une rouelle
212 MERCURE DE FRANCE.
&c. Une boîte pour mettre les affaifonnemens &
épiceries , poivre , fel &c . Deux bouteilles pour
P'huile & vinaigre , une troifieme pour la liqueur,
un moulin à café , quatre fourchettes , quatre
gobelets , une boîte à mettre 28 onces d'efprit
de vin , laquelle quantité fuffit pour quinze apprêts
, une poéle à brûler le café , quatre petits facs
de peau pour mettre le café , thé , fucre & chocolat
; un fac pour faire manger l'avoine , &c . On
trouvera dans l'autre boîte , briquet , pierre à
fufil , amadou , bougie ; boîte à encre , chandelier
, mouchettes , un étui fourni de plufieurs
fils ou foies , aiguilles , épingles , dé à coudre , &c .
un grand fer à frifer & un petit à toupet , rafoir ,
favonnette , cuir pour le rafoir , cifeau & peigne.
On peut faire chauffer l'eau pour fe rafer , par le
moyen de la thétiere du premier coffre , plus pommade
liquide , pommade forte , poudre à poudrer
au moins demi - livre , avec une houpe ,
un miroir de fuffifante grandeur , vergette & décrottoire
; papier , plumes , canif , fablier, cachet,
cire ou pains à cacheter , une équerre , une regle ,
un compas , un pied de Koi , un plomb à ni
veler , boîte à poudre , à tirer , pierre à fufil ,
tire-bourre , pierre à lever les taches , alêne pour
accommoder , dans le befoin , botte , fangles ou
courroies , un marteau , percerettes , tenailles ,
clous à ferrer le cheval , fers à tout chevaux ;
une pipe , du tabac à fumer , &c. Tout ce que l'on
vient de detailler eft renfermé dans deux coffres
fermant à clefs , que l'on met dans une facoche
ordinaire ;ils ont en longueur 10 pouces & demi ,
en l'argeur 7 pouces , en hauteur 4 pouces ; les
facohes qui les renferment , fe peuvent paffer facilement
& s'ôter dans l'inftant par le moyen de
deux crochets.
OCTOBRE . 1757.
213
Le fieur Fourneron l'aîné , inventeur defdits coffrets
, dans lesquels il a renfermé avec un art
admirable tout ce qui eft mentionné ci- devant ,
& plufieurs autres petites commodités dont on a
fupprime le detail pour n'être pas trop long , don
nera à ceux qui lui feront l'honneur de lui écrire
les éclairciffemens qu'on lui demandera . Ses coffrets
font de plufieurs prix , fuivant la richeffe de
la matiere dont on voudra les cuillers à café , talfes
, la propreté des coffrets , &c. Il prie ceux
qui lui feront l'honneur de lui écrire , d'affranchir
leurs lettres , & de les adreffer au fieur Fourne
ron l'aîné , à Aunonay , Vivaret,
EQUIPACE militaire & de campagne , ou toilette
de Mars. Elle confifte en deux petits coffrets , qu'on
peut mettre dans les deux facoches du cheval ,
fans qu'elles en foient trop enflées. Voici un détail
abrégé de ce quelles contiennent : un fourneau
d'une invention finguliere , par le moyen duquel
on peut apprêter fon chocolat , fon bouillon , café
, thé &c dans la moitié moins de temps que
fur un grand feu de bois ou de charbon : c'eft au
moyen d'une petite quantité d'efprit de vin , qu'on
allume le fourneau , qu'on en entretient le feu , &
qu'on le rend fuffifant pour apprêter ce que l'on
veut. Le même coffre renferme un cafetiere , une
thétiere , quatre taffes : l'on peut faire le thé & le
café tout à la fois par la même lampe & le même
fourneau , ou préparer un bouillon & du chocolat
en même temps : l'on peut le faire du lit , fans (e
lever , que pour battre le briquet , & allumer le
fourneau ; on peut même l'allumer à cheval , à
table , partout ou l'on veut , l'on peut maintenir
par fon moyen un bouillon chaud pendant la
nuit , la lumiere n'incommode point & ne fait
pas de fumée. Pour prendre le café , &c. il y a
quatre cueillers de compofition , quatre fous- taffes
qui peuvent fervir d'affiettes au befoin ; deux
boites qui s'emboîtant , font une tourtiere pour
faire une grillade , cuire un poulet , une rouelle
212 MERCURE DE FRANCE.
&c. Une boîte pour mettre les affaifonnemens &
épiceries , poivre , fel &c . Deux bouteilles pour
P'huile & vinaigre , une troifieme pour la liqueur,
un moulin à café , quatre fourchettes , quatre
gobelets , une boîte à mettre 28 onces d'efprit
de vin , laquelle quantité fuffit pour quinze apprêts
, une poéle à brûler le café , quatre petits facs
de peau pour mettre le café , thé , fucre & chocolat
; un fac pour faire manger l'avoine , &c . On
trouvera dans l'autre boîte , briquet , pierre à
fufil , amadou , bougie ; boîte à encre , chandelier
, mouchettes , un étui fourni de plufieurs
fils ou foies , aiguilles , épingles , dé à coudre , &c .
un grand fer à frifer & un petit à toupet , rafoir ,
favonnette , cuir pour le rafoir , cifeau & peigne.
On peut faire chauffer l'eau pour fe rafer , par le
moyen de la thétiere du premier coffre , plus pommade
liquide , pommade forte , poudre à poudrer
au moins demi - livre , avec une houpe ,
un miroir de fuffifante grandeur , vergette & décrottoire
; papier , plumes , canif , fablier, cachet,
cire ou pains à cacheter , une équerre , une regle ,
un compas , un pied de Koi , un plomb à ni
veler , boîte à poudre , à tirer , pierre à fufil ,
tire-bourre , pierre à lever les taches , alêne pour
accommoder , dans le befoin , botte , fangles ou
courroies , un marteau , percerettes , tenailles ,
clous à ferrer le cheval , fers à tout chevaux ;
une pipe , du tabac à fumer , &c. Tout ce que l'on
vient de detailler eft renfermé dans deux coffres
fermant à clefs , que l'on met dans une facoche
ordinaire ;ils ont en longueur 10 pouces & demi ,
en l'argeur 7 pouces , en hauteur 4 pouces ; les
facohes qui les renferment , fe peuvent paffer facilement
& s'ôter dans l'inftant par le moyen de
deux crochets.
OCTOBRE . 1757.
213
Le fieur Fourneron l'aîné , inventeur defdits coffrets
, dans lesquels il a renfermé avec un art
admirable tout ce qui eft mentionné ci- devant ,
& plufieurs autres petites commodités dont on a
fupprime le detail pour n'être pas trop long , don
nera à ceux qui lui feront l'honneur de lui écrire
les éclairciffemens qu'on lui demandera . Ses coffrets
font de plufieurs prix , fuivant la richeffe de
la matiere dont on voudra les cuillers à café , talfes
, la propreté des coffrets , &c. Il prie ceux
qui lui feront l'honneur de lui écrire , d'affranchir
leurs lettres , & de les adreffer au fieur Fourne
ron l'aîné , à Aunonay , Vivaret,
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Résumé : AVIS.
L'avis décrit une équipace militaire, ou toilette de Mars, composée de deux petits coffrets adaptés aux fontoches d'un cheval. Ces coffrets permettent de préparer des boissons chaudes et des repas. Le premier coffret contient un fourneau à esprit de vin, une cafetière, une théière, des tasses, des cuillères, des sous-tasses, des boîtes pour les épices et les liquides, un moulin à café, des fourchettes, des gobelets, et des sacs pour les ingrédients. Le second coffret renferme des articles de toilette et de couture, tels qu'un briquet, des aiguilles, des épingles, des fers à friser, un rasoir, des pommades, une houpe, un miroir, des articles de papeterie, des outils pour réparer les bottes ou les courroies, des clous à ferrer, une pipe, et du tabac. Les coffrets, fermant à clé, mesurent 10 pouces et demi de longueur, 7 pouces de largeur et 4 pouces de hauteur. L'inventeur, le sieur Fourneron l'aîné, propose ces coffrets à divers prix selon la qualité des matériaux et la propreté des coffrets. Il invite les intéressés à lui écrire pour obtenir des éclaircissements et à affranchir leurs lettres.
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42
p. 213-214
AVIS.
Début :
Le sieur Theveu Architecte, a fait plusieurs machine méchaniques pour curer les ports [...]
Mots clefs :
Architecte, Machines mécaniques, Ports, Canaux, Curage, Efficacité, Satisfaction, Creuser
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texteReconnaissance textuelle : AVIS.
AVIS.
E fieur Theveu Architecte , a fait plufieurs.
machines méchaniques pour curer les ports des
mers , rivieres & canaux , fans que perfonne ne ſe
mouille. Leur diligence & leur promptitude l'emportent
fur toutes celles qui ont parues juſqu'à
préfent. Il a fait faire des travaux à Rouen
pour curer les ports qui étoient remplis de pier.
res , vafes & pilots qu'il a enlevés avec promptirude
, fuivant les certificats qu'il a de M. l'Inten-'
dant , de MM. de l'Hôtel de Ville & des mariniers
: il vient de faire des curages au port faint
Paul à Paris , à la fatisfaction de tous les marchands
; l'enlérement de 70 milliers de fer qui
étoient perdus aux pieux du moulin de Conflans-
Charenton , à 20 pieds de profondeur d'eau , & ce
après que tous les mariniers , plongeurs , machiniftes
, y ont travaillé pendant un an fans aucun
fuccès : il les a enlevés en 24 jours , dans le mois
de Décembre , pendant un temps fort peu conve
nable & très-incommode pour les opérations.
Il a fait le curage des fables au moulin Dan-'
dé fur la Seine , qui combloient ledit moulin ; il
vient de faire faire une autre machine pour curer
les canaux d'Arcueil , qui font remplis , où il ne
faut que peu de monde pour la faire manoeuvrer.
Dans tous les ports des mers , rivieres , canaux ,
où il fera befoin de curer ou creufer , enlever des
blocs de pierres , marbres , pilots & lieux à telle
profondeur que ce foit , fuflent- ils récepés ou aralés
à fleur d'eau & du terrein , & fans prife de 20
à 24 pieds en fiche , & même davantage , il le feral
à la fatisfaction de tous les connoiffeurs , & des
perfonnes qui voudront l'employer à cet effet,
214 MERCURE DE FRANCE.
11 peut réceper les pilots ( comme il l'a fait exécuter
) à la hauteur demandée , entre la fuperficie
des eaux & celle du terrein , foit pour faciliter la
navigation , ou établir des ouvrages fur lesdits
pilots. Il demeure rue des Barres , derriere Saint
Gervais , à Paris.
E fieur Theveu Architecte , a fait plufieurs.
machines méchaniques pour curer les ports des
mers , rivieres & canaux , fans que perfonne ne ſe
mouille. Leur diligence & leur promptitude l'emportent
fur toutes celles qui ont parues juſqu'à
préfent. Il a fait faire des travaux à Rouen
pour curer les ports qui étoient remplis de pier.
res , vafes & pilots qu'il a enlevés avec promptirude
, fuivant les certificats qu'il a de M. l'Inten-'
dant , de MM. de l'Hôtel de Ville & des mariniers
: il vient de faire des curages au port faint
Paul à Paris , à la fatisfaction de tous les marchands
; l'enlérement de 70 milliers de fer qui
étoient perdus aux pieux du moulin de Conflans-
Charenton , à 20 pieds de profondeur d'eau , & ce
après que tous les mariniers , plongeurs , machiniftes
, y ont travaillé pendant un an fans aucun
fuccès : il les a enlevés en 24 jours , dans le mois
de Décembre , pendant un temps fort peu conve
nable & très-incommode pour les opérations.
Il a fait le curage des fables au moulin Dan-'
dé fur la Seine , qui combloient ledit moulin ; il
vient de faire faire une autre machine pour curer
les canaux d'Arcueil , qui font remplis , où il ne
faut que peu de monde pour la faire manoeuvrer.
Dans tous les ports des mers , rivieres , canaux ,
où il fera befoin de curer ou creufer , enlever des
blocs de pierres , marbres , pilots & lieux à telle
profondeur que ce foit , fuflent- ils récepés ou aralés
à fleur d'eau & du terrein , & fans prife de 20
à 24 pieds en fiche , & même davantage , il le feral
à la fatisfaction de tous les connoiffeurs , & des
perfonnes qui voudront l'employer à cet effet,
214 MERCURE DE FRANCE.
11 peut réceper les pilots ( comme il l'a fait exécuter
) à la hauteur demandée , entre la fuperficie
des eaux & celle du terrein , foit pour faciliter la
navigation , ou établir des ouvrages fur lesdits
pilots. Il demeure rue des Barres , derriere Saint
Gervais , à Paris.
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Résumé : AVIS.
L'architecte Theveu a conçu des machines mécaniques innovantes pour le curage des ports, rivières et canaux, sans intervention humaine dans l'eau. Ces machines se distinguent par leur efficacité et rapidité. À Rouen, Theveu a enlevé des pierres, vases et pilots des ports, satisfaisant les autorités locales et les mariniers. À Paris, il a curé le port Saint-Paul et récupéré 70 milliers de fer près du moulin de Conflans-Charenton en 24 jours, malgré des conditions défavorables. Il a également curé les sables au moulin Dandé sur la Seine et conçu une machine pour les canaux d'Arcueil. Theveu propose ses services pour curer ou creuser à diverses profondeurs, enlever des blocs de pierres, marbres et pilots, et ajuster la hauteur des pilots pour faciliter la navigation ou établir des ouvrages. Il réside rue des Barres, derrière Saint-Gervais, à Paris.
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43
p. 211-212
AVIS.
Début :
Je, soussigné, Docteur en Médecine, ancien Médecin, Pensionnaire de la Venerie [...]
Mots clefs :
Remède, Dysenterie, Malades, Docteur en médecine, Fièvre, Symptômes, Guérison, Douleurs
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texteReconnaissance textuelle : AVIS.
AVIS.
JE, fouffigné , Docteur en Médecine , ancien
Médecin , Penfionnaire de la Venerie du Roi ,
& Médecin de l'infirmerie royale de Verſailles ,
certifie qu'il m'a été remis par Monfieur le Premier
Médecin du Roi , un remede antidyfentérique
, attribué à M. Nivard , & que je m'en fuis
fervi en quelques occafions avec fuccès ; mais
principalement dans deux cas graves : le premier
à l'égard d'un homme âgé de 24 à 25 ans , qui
me vint à l'infirmerie attaqué d'une violente
dyfenterie , avec fievre aigue , & tous les fymptômes
& accidens qui caractérisent cette maladie.
Je l'ai donné en fecond lieu à une Dame Religieufe
Bénédictine de l'Abbaye royale de S. Cyr , que
je trouvai à toute extrêmité lorfque je la vis ; elle
étoit malade depuis 7 à 8 jours , je la trouvai
ayant les extrêmités froides , des vomiffemens &
un hoquet fatiguant elle fe préfentoit dix fois.
par heure au baffin avec des douleurs inexprimables
& des défaillances continuelles , & toujours
prefque inutilement. Il ne fortoit que quelques
mucofités glaireufes & fanglantes : fa maladie
étoit en outre accompagnée de perte . Elle
212 MERCURE DE FRANCE.
yomifloit tout , & d'ailleurs elle n'étoit pas ch
état de prendre un vomitif. Je lui donnai le remede
de M. Nivard, à de très -petites doles répétées
de temps en temps , & j'eus la fatisfaction de voir
peu à peu les accidens ceffer , & l'efpérance renaître
car j'avoue que je la crus perdue. Ce remede
me paroît agir , comme fondant , anodin &
diaphorétique. En foi de quoi j'ai délivré le préfent
certificat , pour fervir on befoin fera , &
pour engager le poffeffeur de ce remede à nous en
procurer , afin d'en tirer parti & le mieux connoître.
A Verfailles , ce 10 Février 1757. Le
Gagneur.
Le fieur Nivard , demeure rue Saint Louis au
Marais , au coin de la rue Saint François. On le
trouve tous les matins jufqu'à midi . S'il y a
quelqu'un en province qui veuille du remede , ila
n'auront qu'à affranchir leur lettre , on leur ea
enverra.
JE, fouffigné , Docteur en Médecine , ancien
Médecin , Penfionnaire de la Venerie du Roi ,
& Médecin de l'infirmerie royale de Verſailles ,
certifie qu'il m'a été remis par Monfieur le Premier
Médecin du Roi , un remede antidyfentérique
, attribué à M. Nivard , & que je m'en fuis
fervi en quelques occafions avec fuccès ; mais
principalement dans deux cas graves : le premier
à l'égard d'un homme âgé de 24 à 25 ans , qui
me vint à l'infirmerie attaqué d'une violente
dyfenterie , avec fievre aigue , & tous les fymptômes
& accidens qui caractérisent cette maladie.
Je l'ai donné en fecond lieu à une Dame Religieufe
Bénédictine de l'Abbaye royale de S. Cyr , que
je trouvai à toute extrêmité lorfque je la vis ; elle
étoit malade depuis 7 à 8 jours , je la trouvai
ayant les extrêmités froides , des vomiffemens &
un hoquet fatiguant elle fe préfentoit dix fois.
par heure au baffin avec des douleurs inexprimables
& des défaillances continuelles , & toujours
prefque inutilement. Il ne fortoit que quelques
mucofités glaireufes & fanglantes : fa maladie
étoit en outre accompagnée de perte . Elle
212 MERCURE DE FRANCE.
yomifloit tout , & d'ailleurs elle n'étoit pas ch
état de prendre un vomitif. Je lui donnai le remede
de M. Nivard, à de très -petites doles répétées
de temps en temps , & j'eus la fatisfaction de voir
peu à peu les accidens ceffer , & l'efpérance renaître
car j'avoue que je la crus perdue. Ce remede
me paroît agir , comme fondant , anodin &
diaphorétique. En foi de quoi j'ai délivré le préfent
certificat , pour fervir on befoin fera , &
pour engager le poffeffeur de ce remede à nous en
procurer , afin d'en tirer parti & le mieux connoître.
A Verfailles , ce 10 Février 1757. Le
Gagneur.
Le fieur Nivard , demeure rue Saint Louis au
Marais , au coin de la rue Saint François. On le
trouve tous les matins jufqu'à midi . S'il y a
quelqu'un en province qui veuille du remede , ila
n'auront qu'à affranchir leur lettre , on leur ea
enverra.
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Résumé : AVIS.
Le document est un certificat médical rédigé par un médecin, ancien pensionnaire de la vénerie du Roi et médecin de l'infirmerie royale de Versailles. Il atteste avoir reçu un remède antidysentérique de M. Nivard, qu'il a utilisé avec succès dans deux cas graves. Le premier cas concerne un homme de 24 à 25 ans souffrant de dysenterie aiguë avec fièvre et symptômes associés. Le second cas implique une religieuse bénédictine de l'Abbaye royale de Saint-Cyr, gravement malade depuis 7 à 8 jours, présentant des vomissements, un hoquet, des douleurs et des défaillances. Le remède a été administré en petites doses répétées, conduisant à une amélioration notable de l'état de la patiente. Le médecin décrit le remède comme fondant, anodin et diaphorétique. Le certificat vise à encourager la production et la distribution du remède pour une meilleure connaissance de ses effets. M. Nivard réside rue Saint-Louis au Marais et est disponible tous les matins jusqu'à midi. Pour les demandes en province, il suffit d'affranchir la lettre pour recevoir le remède.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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44
p. 211
AVIS.
Début :
Jean Senac, Conseiller ordinaire du Roi en ses Conseils d'Etat & privé, [...]
Mots clefs :
Conseiller ordinaire du roi, Médecin de sa majesté, Chimie, Poudre, Remède, Guérison
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : AVIS.
AVIS.
JEAN Senac , Confeiller ordinaire du Roi en
fes Confeils d'Etat & privé , premier Médecin
de Sa Majesté , Surintendant Général des Eaux ,
Bains & Fontaines minérales & médecinales
du Royaume , &c. Le Steur Privat , ancien Infpecteur
des Mines , nous ayant repréfenté que
dans des travaux chimiques , dont nous fçavons
qu'il s'occupe depuis long- temps , il avoit trouvé
une poudre blanche qu'il tire du Mars ;
connoiffant d'ailleurs fes lumieres diftinguées ,
fa probité & fon zele pour tout ce qui peus
être utile au public ; Nous , en conféquence de
la délibération prife dans notre bureau de la
Commiffion royale de médecine affemblée le
vingt- trois Février dernier , avons autorifé &
autorifons exclufivement à tout autre , ledit
Sieur Privat , de vendre , diftribuer & adminiftrer
dans toute l'étendue du Royaume , ladite
poudre apéritive & defobftruante , qui a les propriétés
du Mars , fans en avoir les inconvéniens ;
le tout conformément aux Arrêts du Confeil
d'Etat du Roi , & nommément à celui du 10
Septembre 1754 ; en foi de quoi nous lui avons
délivré le préfent figné de notre main & contrefigné
de notre Secretaire qui y a appofé le
fccau de nos armes. Donné à Verſailles , le Roi
y étant , le 17 Mars mil fept cent cinquante
fix. Senac.
Un grand nombre de perfonnes ont déja ufé
de ce remede avec beaucoup de fuccès , & plufieurs
étrangers en ont pris pour des fommes
confidérables. Nous en fommes inftruits par des
perfonnes dont l'affertion eft une autorité.
JEAN Senac , Confeiller ordinaire du Roi en
fes Confeils d'Etat & privé , premier Médecin
de Sa Majesté , Surintendant Général des Eaux ,
Bains & Fontaines minérales & médecinales
du Royaume , &c. Le Steur Privat , ancien Infpecteur
des Mines , nous ayant repréfenté que
dans des travaux chimiques , dont nous fçavons
qu'il s'occupe depuis long- temps , il avoit trouvé
une poudre blanche qu'il tire du Mars ;
connoiffant d'ailleurs fes lumieres diftinguées ,
fa probité & fon zele pour tout ce qui peus
être utile au public ; Nous , en conféquence de
la délibération prife dans notre bureau de la
Commiffion royale de médecine affemblée le
vingt- trois Février dernier , avons autorifé &
autorifons exclufivement à tout autre , ledit
Sieur Privat , de vendre , diftribuer & adminiftrer
dans toute l'étendue du Royaume , ladite
poudre apéritive & defobftruante , qui a les propriétés
du Mars , fans en avoir les inconvéniens ;
le tout conformément aux Arrêts du Confeil
d'Etat du Roi , & nommément à celui du 10
Septembre 1754 ; en foi de quoi nous lui avons
délivré le préfent figné de notre main & contrefigné
de notre Secretaire qui y a appofé le
fccau de nos armes. Donné à Verſailles , le Roi
y étant , le 17 Mars mil fept cent cinquante
fix. Senac.
Un grand nombre de perfonnes ont déja ufé
de ce remede avec beaucoup de fuccès , & plufieurs
étrangers en ont pris pour des fommes
confidérables. Nous en fommes inftruits par des
perfonnes dont l'affertion eft une autorité.
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Résumé : AVIS.
L'avis concerne Jean Senac, Conseiller ordinaire du Roi, premier Médecin de Sa Majesté, et Surintendant Général des Eaux, Bains et Fontaines minérales et médicinales du Royaume. Antoine Privat, ancien Inspecteur des Mines, a découvert une poudre blanche dérivée du Mars lors de travaux chimiques. La Commission royale de médecine a autorisé Privat à vendre, distribuer et administrer cette poudre apéritive et désobstruante dans tout le Royaume, conformément aux arrêts du Conseil d'État du Roi, notamment celui du 10 septembre 1754. L'avis est signé par Senac à Versailles le 17 mars 1756. De nombreuses personnes, y compris des étrangers, ont utilisé ce remède avec succès et en ont acheté de grandes quantités. Ces informations proviennent de sources fiables.
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45
p. 211
AVIS.
Début :
Bechique souverain, ou Syrop pectoral, approuvé par brevet du 24 Août 1750, [...]
Mots clefs :
Sirop béchique, Sirop pectoral, Humeurs engorgées, Toux, Asthme, Dame veuve Mouton
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : AVIS.
AVIS.
BECHIQUE fouverain , ou Syrop pectoral , approuvé
par brevet du 24 Août 1750 , pour les ma
ladies de poitrine , comme rhume , toux invétérées
, oppreffion , foibleffe de poitrine , & afthme
humide. Ce Béchique ayant la propriété de fondre
& d'atténuer les humeurs engorgées dans le poulmon
, d'adoucir l'acrimonie de la lymphe , en
tant que balfamique , & de rétablir les forces abattues,
en rappellant peu à peu l'appétit & le fommeil
,comme parfait reftaurant , produit des effets
fi rapides dans les maladies ci- énoncées , que la
Bouteille taxée à fix livres , fcellée & étiquetée
àl'ordinaire , eft fuffifante pour en éprouver toute
l'efficacité avec fuccès . Il ne fe débite que chez la
Dame veuve Mouton , Marchande Apothicaire
de Paris , rue S. Denis , à côté de la rue Thévenot
,vis- à-vis le Roi François.
BECHIQUE fouverain , ou Syrop pectoral , approuvé
par brevet du 24 Août 1750 , pour les ma
ladies de poitrine , comme rhume , toux invétérées
, oppreffion , foibleffe de poitrine , & afthme
humide. Ce Béchique ayant la propriété de fondre
& d'atténuer les humeurs engorgées dans le poulmon
, d'adoucir l'acrimonie de la lymphe , en
tant que balfamique , & de rétablir les forces abattues,
en rappellant peu à peu l'appétit & le fommeil
,comme parfait reftaurant , produit des effets
fi rapides dans les maladies ci- énoncées , que la
Bouteille taxée à fix livres , fcellée & étiquetée
àl'ordinaire , eft fuffifante pour en éprouver toute
l'efficacité avec fuccès . Il ne fe débite que chez la
Dame veuve Mouton , Marchande Apothicaire
de Paris , rue S. Denis , à côté de la rue Thévenot
,vis- à-vis le Roi François.
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Résumé : AVIS.
Le médicament 'BECHIQUE fouverain' ou 'Syrop pectoral', approuvé le 24 août 1750, traite les maladies de poitrine comme le rhume, la toux et l'asthme. Il fluidifie les humeurs pulmonaires, adoucit la lymphe et restaure les forces. Vendu en bouteilles de six livres, il est disponible chez la Dame veuve Mouton, apothicaire à Paris, rue Saint-Denis, près de la rue Thévenot.
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46
p. 213-214
AVIS.
Début :
Le sieur Dauvers, Chirurgien-Dentiste de son Altesse Royale Madame l'Infante, [...]
Mots clefs :
Chirurgien-dentiste, Hygiène de la bouche, Gencives, Prévention des caries, Dents, Opiate
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : AVIS.
AVIS.
fieur Dauvers , Chirurgien-Dentiſte de fon
Alteffe Royale Madame Infante , donne avis au
Public , qu'il poffede un opiat & une liqueur dont
Madame Infante fait ufage depuis huit ans. Leur
vertu effentielle eft de maintenir la bouche dans
le meilleur état , de s'oppofer aux maladies qui
affectent les gencives , en facilitant le cours des
liqueurs dans ces parties , & de concourir à la
confervation des dents. Il a , par leur moyen ,
guéri des gencives gorgées , ulcérées , & c. affectées
de vice fcorbutique , raifons pour lesquelles
il fe croit obligé de les faire connoître ici pendant
fon féjour , & procurer leurs avantages aux
perfonnes qui en auront befoin.
L'on peut en faire ufage journellement , tant
pour maintenir la bouche en état , que pour s'oppofer
à la carie des dents. L'opiat affranchit de
l'ufage des poudres , puiſqu'il renferme dans fa
compofition celles qui conviennent pour emporter
le limon qui s'attache aux dents , fans préjudicier
à ces parties . L'on trouvera chez lui des racines
préparées pour porter l'opiat fur les gencives
& fur les dents , ainfi que la maniere de faire
ufage de l'un & de l'autre .
Il loge rue & ifle Saint Louis , chez Monfieur
Bourbelain , Maître Chirurgien , la quatrieme
214 MERCURE DE FRANCE .
porte-cochere à gauche en entrant par le ponta
rouge.
Et à Versailles à l'Hôtel Mainvilette , petite
place.
fieur Dauvers , Chirurgien-Dentiſte de fon
Alteffe Royale Madame Infante , donne avis au
Public , qu'il poffede un opiat & une liqueur dont
Madame Infante fait ufage depuis huit ans. Leur
vertu effentielle eft de maintenir la bouche dans
le meilleur état , de s'oppofer aux maladies qui
affectent les gencives , en facilitant le cours des
liqueurs dans ces parties , & de concourir à la
confervation des dents. Il a , par leur moyen ,
guéri des gencives gorgées , ulcérées , & c. affectées
de vice fcorbutique , raifons pour lesquelles
il fe croit obligé de les faire connoître ici pendant
fon féjour , & procurer leurs avantages aux
perfonnes qui en auront befoin.
L'on peut en faire ufage journellement , tant
pour maintenir la bouche en état , que pour s'oppofer
à la carie des dents. L'opiat affranchit de
l'ufage des poudres , puiſqu'il renferme dans fa
compofition celles qui conviennent pour emporter
le limon qui s'attache aux dents , fans préjudicier
à ces parties . L'on trouvera chez lui des racines
préparées pour porter l'opiat fur les gencives
& fur les dents , ainfi que la maniere de faire
ufage de l'un & de l'autre .
Il loge rue & ifle Saint Louis , chez Monfieur
Bourbelain , Maître Chirurgien , la quatrieme
214 MERCURE DE FRANCE .
porte-cochere à gauche en entrant par le ponta
rouge.
Et à Versailles à l'Hôtel Mainvilette , petite
place.
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Résumé : AVIS.
Le chirurgien-dentiste Dauvers, au service de l'Alteffe Royale Madame Infante, annonce la possession d'un opiat et d'une liqueur utilisés par Madame Infante depuis huit ans. Ces produits maintiennent la bouche en bon état, préviennent les maladies des gencives et aident à la conservation des dents. Ils ont guéri des gencives enflammées, ulcérées et atteintes de scorbut. Dauvers souhaite partager ces avantages pendant son séjour. Les produits peuvent être utilisés quotidiennement pour maintenir la bouche en état et prévenir la carie dentaire. L'opiat remplace les poudres dentaires, car il contient des composants qui éliminent les dépôts sans nuire aux dents. Des racines préparées pour appliquer l'opiat sur les gencives et les dents sont disponibles. Dauvers réside à Paris, rue et île Saint-Louis, chez Monsieur Bourbelain, Maître Chirurgien, quatrième porte-cochère à gauche en entrant par le pont rouge, et à Versailles à l'Hôtel Mainvilette, petite place.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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47
p. 208-212
AVIS sur la Loterie accordée par le Roi à son Ecole Royale Militaire, par Arrêt du Conseil du 15 Octobre 1757.
Début :
La Loterie accordée par Sa Majesté à son Ecole Militaire, est composée sur les principes [...]
Mots clefs :
Loterie de l'école royale militaire, Numéros, Roue de Fortune, Tirage, Sommes, Ambe, Extrait, Terne, Explications
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : AVIS sur la Loterie accordée par le Roi à son Ecole Royale Militaire, par Arrêt du Conseil du 15 Octobre 1757.
AVIS fur la Loterie accordée par le Roi à fon Ecole
Royale Militaire , par Arrêt du Conseil du 15
Octobre 1757.
LA Loterie accordée par Sa Majeſté à ſon Ecole
Militaire , eft compofée fur les principes de celles
qui font établies depuis long - temps à Genes ,
Rome , à Venife , à Milan , à Naples , & en
dernier lieu par l'Impératrice Reine dans fes Etats
héréditaires d'Allemagne , & à Prague.
Cette Loterie confifte en 90 numéros , depuis
1 jufques & compris 90 , à chacun defquels on a
joint , fuivant l'ufage d'Italie , un nom de Fille ,
pour les mieux diftinguer. De ces 90 numéros ,
renfermés tous dans une roue de fortune , on en
tire cinq feulement au hazard à chaque tirage ,
& ces cinq numéros décident de la perte ou du
gain de tous ceux qui ont mis à la Loterie. Il y
aura huit tirages par an .
On met à cette Loterie de trois manieres différentes
, par Extrait , par Ambe & par Terne.
Par Extrait : c'eft placer une fomme quelconque
fur un feul numéro . Si le numéro que l'on
aura choifi fe trouve parmi les cinq numéros
fortis de la roue , on gagnera is fois fa mife.
Si la mife eft de 24 livres , le lot fera de 360 liv.
on pourra mettre de cette maniere fur chaque
numéro , depuis 12 fols jufqu'à 6000 livres.
Par Ambe : c'eft placer une fomme quelconque
fur deux numéros enfemble. Si les deux numéros
que l'on aura ainfi choifis , fe trouvent
tous les deux parmi les cinq numéros fortis de
la roue , on gagnera un lot de 270 fois la miſe.
FEVRIER. 1758. 209
Si la mife eft de 24 liv. le lot fera de 6480 liv.
S'il ne fort qu'un des deux numéros , on ne gagnera
rien : on peut mettre de cette maniere depuis
12 fols jufqu'à 300 liv.
Par Terne : c'eft placer une fomme quelconque
fur trois numéros enfemble. Si les trois numéros
que l'on aura ainfi choifis , fe trouvent
tous les trois parmi les cinq numéros fortis de
la roue , on gagnera un lot de 5200 fois la
mife. Si la mife eft de 24 liv. le lot fera de
124800 liv. Si des trois numéros choifis il n'en
fort qu'un ou deux , on ne gagnera rien : on peut
mettre de cette maniere depuis 12 fols jufqu'à
150 liv.
On eft le maître du choix des numéros : ainfi
les mêmes numéros peuvent être pris concurremment
par 50 , 100 ou mille perfonnes plus ou
moins l'événement des numéros qu'elles ont
choifis , leur eft commun à toutes.
On peut mettre par Extrait fur plufieurs nu
méros , dans un feul & même billet , en plaçant
fur chacun une fomme quelconque ; on le peut
faire également par Ambe & par Terne, en payang
autant de fois la mife quelconque , que la quan
tité des numéros que l'on aura choifis , pourra
produire d'Ambes ou de Ternes : 3 numéros font
3 Ambes , 4 numéros font 6 Ambes , s numéros
font 10 Ambes , & c.
Am-
Exemple. Soient les numéros 7 , 15 , 22 .
bes qui en résultent : 7-15 . 7-22 . 15-22.
Soient les quatre numéros 10 , 25 , 60 , 71 .
Ambes qui en résultent : 10-25. 10-60. 10-71 .
25-60. 25-71.60-71.
Soient les cinq numéros 11 , 22 , 26 , 30 , 60:
Ambes qui en résultent : 11-22. 11-26.11-30.
11-60. 22-26 . 22-30. 22-60 , 26-30, 26-604
30-60.
210 MERCURE DE FRANCE.
Par conféquent , fi on veut mettre 24 liv . par
Ambe fur 3 numéros , il faudra payer 72 livres.
On payera 144 liv . pour 4 numéros ,
& 240 liv.
pours numéros.
Il en fera de même fi on veut mettre par
Terne fur plufieurs numéros . Quatre numéros
font 4 Ternes ; cinq numéros font 10 Ternes , &c.
Exemple. Soient les 4 numéros 71 , 83 , 88 , 90 .
Ternes qui en résultent : 71 - 83 - 88. 71-83-90.
71-88-90 . 83 - 88 - 90 .
Soient les numéros 50 , 57 , 67 , 81 , 86.
Ternes qui en réfultent : 50-57-67 . 50-57-81 .
50-57-86. 50-67-81 . 50-67-86. 50-81-86.
57-67-81 . 57-67-86. 57-81-86 . 67-81-86.
On voit clairement que fi on veut mettre 6 liv.
par Terne fur quatre numéros , il faudra payer
24 livres . Si on veut placer la même miſe de
6 livres par Terne fur cinq numéros , il faudra
payer 60 liv. Si on a mis 6 liv . par Terne fur
cinq numéros , c'est - à -dire 60 liv. & que des cinq
numéros que l'on aura choifis , il en forte quatre,
on gagnera quatre lots de Terne , chacun de
5200 fois la mife , c'est-à- dire de 31200 liv . chacun.
Si les numéros choifis fortent tous les cinq
de la roue , on gagnera dix lots de Terne , faifanr
enfemble 3120co liv . On peut faire le calcul des
autres mifes fur la même regle.
Quoiqu'on ne puiffe jamais gagner à la Loterie
plus de cinq Extraits , dix Ambes & dix Ternes,
parce que les cinq numéros que l'on tire de la
roue , n'en font pas davantage , il est évident
cependant qu'en prenant une plus grande quantité
de numéros , on en a moins de contraires ;
& la chance par- là devient beaucoup plus avantageufe.
Enfin on peut mettre à cette Loterie fur telle
quantité de numéros qu'on veut.
Q
FEVRIER. 1758 . 211
Enſemble par Extrait & par Ambe.
Enſemble par Extrait & par Terne.
Enſemble par Ambe & par Terne.
Enſemble par Extrait , par Ambe & par Terne.
On va voir , par l'exemple ci-après , l'avantage
qu'on peut retirer en mettant à la Loterie de
cette derniere maniere . Suppofons la mife de
6 liv. fur cinq numéros quelconques , par Extrait,
par Ambe & par Terne : comme cinq numéros
font cinq Extraits , dix Ambes & dix Ternes , on
payera vingt- cinq fois 6 liv . qui font 150 livres.
Si un feul des cinq numéros fort de la roue ,
on gagnera un feul lot d'Extrait de quinze fois
la mife , c'eſt- à- dire 90 livres . S'il fort de la roue
deux numéros , on gagnera trois lots , deux lots
d'Extrait & un lot d'Ambe , pour chaque lot
d'Extrait 90 liv. & pour le lot d'Ambe 270 fois
la mife , ce qui fait 1620 liv. & en total 1800 liv .
S'il fort trois numéros des cinq qu'on aura choifis ,
on gagnera fept lots , trois lots d'Extrait , trois
lots d'Ambe & un lot de Terne ; pour chacun
des lots d'Extrait 90 liv. pour chacun des lots
d'Ambe 1620 liv . & pour le lot de Terne 5200
fois la mife de 6 liv. c'eft- à-dire 31200 liv. & en
total 36330 livres . S'il fort quatre numéros , on
gagnera quatorze lots ; fçavoir , quatre lots d'Extrait
, fix lots d'Ambe , quatre lots de Terne : ce
qui fera en total 134880 liv. Enfin fi tous les
cinq numéros fortent de la roue , on gagnera
vingt-cinq lots ; fçavoir , cinq lots d'Extrait , dix
lots d'Ambe & dix lots de Terne ; ce qui fera en
total 328650 livres.
On peut appliquer ce principe généralement
à toutes les mifes quelconques , plus ou moins
confidérables , ou par Extrait & par Ambe , ou
par Extrait & par Terne , ou par Ambe & par
212 MERCURE DE FRANCE .
Terne , ou par Extrait , par Ambe & par Terne:
On peut ajouter à ce détail une réflexion fort
fimple ; c'eft que cette Loterie pouvant perdre &
gagner , toutes les chances qu'elle offre font donc
plus égales & plus intéreffantes.
On pourra s'adreffer , pour mettre cette Lo
terie , à Paris , chez Lambert , Libraire & Receveur
de ladite Loterie ,rue & à côté de la Comédie
Françoile , en obfervant d'affranchir les lettres
& l'argent qu'on lui enverra. Il donnera aux
perfonnes qui le défireront , tous les éclairciffemens
dont elles auront beſoin , & leur enverra
même , fi elles le fouhaitent , l'Arrêt du Conſeil ,
qui fera imprimé inceffamment , & dont cet Avis
n'eft que l'extrait . Et à M. Ducoin , Négociant ,
rue du Mail , vis - à- vis l'hôtel d'Angleterre .
Royale Militaire , par Arrêt du Conseil du 15
Octobre 1757.
LA Loterie accordée par Sa Majeſté à ſon Ecole
Militaire , eft compofée fur les principes de celles
qui font établies depuis long - temps à Genes ,
Rome , à Venife , à Milan , à Naples , & en
dernier lieu par l'Impératrice Reine dans fes Etats
héréditaires d'Allemagne , & à Prague.
Cette Loterie confifte en 90 numéros , depuis
1 jufques & compris 90 , à chacun defquels on a
joint , fuivant l'ufage d'Italie , un nom de Fille ,
pour les mieux diftinguer. De ces 90 numéros ,
renfermés tous dans une roue de fortune , on en
tire cinq feulement au hazard à chaque tirage ,
& ces cinq numéros décident de la perte ou du
gain de tous ceux qui ont mis à la Loterie. Il y
aura huit tirages par an .
On met à cette Loterie de trois manieres différentes
, par Extrait , par Ambe & par Terne.
Par Extrait : c'eft placer une fomme quelconque
fur un feul numéro . Si le numéro que l'on
aura choifi fe trouve parmi les cinq numéros
fortis de la roue , on gagnera is fois fa mife.
Si la mife eft de 24 livres , le lot fera de 360 liv.
on pourra mettre de cette maniere fur chaque
numéro , depuis 12 fols jufqu'à 6000 livres.
Par Ambe : c'eft placer une fomme quelconque
fur deux numéros enfemble. Si les deux numéros
que l'on aura ainfi choifis , fe trouvent
tous les deux parmi les cinq numéros fortis de
la roue , on gagnera un lot de 270 fois la miſe.
FEVRIER. 1758. 209
Si la mife eft de 24 liv. le lot fera de 6480 liv.
S'il ne fort qu'un des deux numéros , on ne gagnera
rien : on peut mettre de cette maniere depuis
12 fols jufqu'à 300 liv.
Par Terne : c'eft placer une fomme quelconque
fur trois numéros enfemble. Si les trois numéros
que l'on aura ainfi choifis , fe trouvent
tous les trois parmi les cinq numéros fortis de
la roue , on gagnera un lot de 5200 fois la
mife. Si la mife eft de 24 liv. le lot fera de
124800 liv. Si des trois numéros choifis il n'en
fort qu'un ou deux , on ne gagnera rien : on peut
mettre de cette maniere depuis 12 fols jufqu'à
150 liv.
On eft le maître du choix des numéros : ainfi
les mêmes numéros peuvent être pris concurremment
par 50 , 100 ou mille perfonnes plus ou
moins l'événement des numéros qu'elles ont
choifis , leur eft commun à toutes.
On peut mettre par Extrait fur plufieurs nu
méros , dans un feul & même billet , en plaçant
fur chacun une fomme quelconque ; on le peut
faire également par Ambe & par Terne, en payang
autant de fois la mife quelconque , que la quan
tité des numéros que l'on aura choifis , pourra
produire d'Ambes ou de Ternes : 3 numéros font
3 Ambes , 4 numéros font 6 Ambes , s numéros
font 10 Ambes , & c.
Am-
Exemple. Soient les numéros 7 , 15 , 22 .
bes qui en résultent : 7-15 . 7-22 . 15-22.
Soient les quatre numéros 10 , 25 , 60 , 71 .
Ambes qui en résultent : 10-25. 10-60. 10-71 .
25-60. 25-71.60-71.
Soient les cinq numéros 11 , 22 , 26 , 30 , 60:
Ambes qui en résultent : 11-22. 11-26.11-30.
11-60. 22-26 . 22-30. 22-60 , 26-30, 26-604
30-60.
210 MERCURE DE FRANCE.
Par conféquent , fi on veut mettre 24 liv . par
Ambe fur 3 numéros , il faudra payer 72 livres.
On payera 144 liv . pour 4 numéros ,
& 240 liv.
pours numéros.
Il en fera de même fi on veut mettre par
Terne fur plufieurs numéros . Quatre numéros
font 4 Ternes ; cinq numéros font 10 Ternes , &c.
Exemple. Soient les 4 numéros 71 , 83 , 88 , 90 .
Ternes qui en résultent : 71 - 83 - 88. 71-83-90.
71-88-90 . 83 - 88 - 90 .
Soient les numéros 50 , 57 , 67 , 81 , 86.
Ternes qui en réfultent : 50-57-67 . 50-57-81 .
50-57-86. 50-67-81 . 50-67-86. 50-81-86.
57-67-81 . 57-67-86. 57-81-86 . 67-81-86.
On voit clairement que fi on veut mettre 6 liv.
par Terne fur quatre numéros , il faudra payer
24 livres . Si on veut placer la même miſe de
6 livres par Terne fur cinq numéros , il faudra
payer 60 liv. Si on a mis 6 liv . par Terne fur
cinq numéros , c'est - à -dire 60 liv. & que des cinq
numéros que l'on aura choifis , il en forte quatre,
on gagnera quatre lots de Terne , chacun de
5200 fois la mife , c'est-à- dire de 31200 liv . chacun.
Si les numéros choifis fortent tous les cinq
de la roue , on gagnera dix lots de Terne , faifanr
enfemble 3120co liv . On peut faire le calcul des
autres mifes fur la même regle.
Quoiqu'on ne puiffe jamais gagner à la Loterie
plus de cinq Extraits , dix Ambes & dix Ternes,
parce que les cinq numéros que l'on tire de la
roue , n'en font pas davantage , il est évident
cependant qu'en prenant une plus grande quantité
de numéros , on en a moins de contraires ;
& la chance par- là devient beaucoup plus avantageufe.
Enfin on peut mettre à cette Loterie fur telle
quantité de numéros qu'on veut.
Q
FEVRIER. 1758 . 211
Enſemble par Extrait & par Ambe.
Enſemble par Extrait & par Terne.
Enſemble par Ambe & par Terne.
Enſemble par Extrait , par Ambe & par Terne.
On va voir , par l'exemple ci-après , l'avantage
qu'on peut retirer en mettant à la Loterie de
cette derniere maniere . Suppofons la mife de
6 liv. fur cinq numéros quelconques , par Extrait,
par Ambe & par Terne : comme cinq numéros
font cinq Extraits , dix Ambes & dix Ternes , on
payera vingt- cinq fois 6 liv . qui font 150 livres.
Si un feul des cinq numéros fort de la roue ,
on gagnera un feul lot d'Extrait de quinze fois
la mife , c'eſt- à- dire 90 livres . S'il fort de la roue
deux numéros , on gagnera trois lots , deux lots
d'Extrait & un lot d'Ambe , pour chaque lot
d'Extrait 90 liv. & pour le lot d'Ambe 270 fois
la mife , ce qui fait 1620 liv. & en total 1800 liv .
S'il fort trois numéros des cinq qu'on aura choifis ,
on gagnera fept lots , trois lots d'Extrait , trois
lots d'Ambe & un lot de Terne ; pour chacun
des lots d'Extrait 90 liv. pour chacun des lots
d'Ambe 1620 liv . & pour le lot de Terne 5200
fois la mife de 6 liv. c'eft- à-dire 31200 liv. & en
total 36330 livres . S'il fort quatre numéros , on
gagnera quatorze lots ; fçavoir , quatre lots d'Extrait
, fix lots d'Ambe , quatre lots de Terne : ce
qui fera en total 134880 liv. Enfin fi tous les
cinq numéros fortent de la roue , on gagnera
vingt-cinq lots ; fçavoir , cinq lots d'Extrait , dix
lots d'Ambe & dix lots de Terne ; ce qui fera en
total 328650 livres.
On peut appliquer ce principe généralement
à toutes les mifes quelconques , plus ou moins
confidérables , ou par Extrait & par Ambe , ou
par Extrait & par Terne , ou par Ambe & par
212 MERCURE DE FRANCE .
Terne , ou par Extrait , par Ambe & par Terne:
On peut ajouter à ce détail une réflexion fort
fimple ; c'eft que cette Loterie pouvant perdre &
gagner , toutes les chances qu'elle offre font donc
plus égales & plus intéreffantes.
On pourra s'adreffer , pour mettre cette Lo
terie , à Paris , chez Lambert , Libraire & Receveur
de ladite Loterie ,rue & à côté de la Comédie
Françoile , en obfervant d'affranchir les lettres
& l'argent qu'on lui enverra. Il donnera aux
perfonnes qui le défireront , tous les éclairciffemens
dont elles auront beſoin , & leur enverra
même , fi elles le fouhaitent , l'Arrêt du Conſeil ,
qui fera imprimé inceffamment , & dont cet Avis
n'eft que l'extrait . Et à M. Ducoin , Négociant ,
rue du Mail , vis - à- vis l'hôtel d'Angleterre .
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Résumé : AVIS sur la Loterie accordée par le Roi à son Ecole Royale Militaire, par Arrêt du Conseil du 15 Octobre 1757.
L'arrêt du Conseil du 15 octobre 1757 autorise la création d'une loterie au profit de l'École Royale Militaire, s'inspirant des loteries existantes à Gênes, Rome, Venise, Milan, Naples, dans les États héréditaires d'Allemagne et à Prague. Cette loterie, composée de 90 numéros associés chacun à un nom de fille, fonctionne par tirages de cinq numéros parmi les 90, avec huit tirages annuels. Les mises peuvent être placées de trois manières : par Extrait, par Ambe et par Terne. Par Extrait, une somme est placée sur un seul numéro, offrant un gain de 15 fois la mise si le numéro est tiré. Par Ambe, une somme est placée sur deux numéros, avec un gain de 270 fois la mise si les deux numéros sont tirés. Par Terne, une somme est placée sur trois numéros, avec un gain de 5200 fois la mise si les trois numéros sont tirés. Les mises minimales et maximales varient selon le type de mise. Les participants peuvent choisir librement les numéros et plusieurs personnes peuvent miser sur les mêmes numéros. Il est également possible de miser sur plusieurs numéros dans un même billet, en payant proportionnellement au nombre de combinaisons possibles. Les gains sont limités à cinq Extraits, dix Ambes et dix Ternes par tirage. Les mises peuvent être effectuées à Paris chez Lambert, libraire et receveur de la loterie, ou chez M. Ducoin, négociant. Les détails complets seront disponibles dans l'arrêt du Conseil, qui sera imprimé prochainement.
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48
p. 212
AVIS.
Début :
Les sieurs Bonnaire & René Loisillon, déjà excités & encouragés par des graces, [...]
Mots clefs :
Manufacture, Toiles, Voiles, Manufacture royale
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texteReconnaissance textuelle : AVIS.
AVIS.
LESEs fieurs Bonnaire & René Loifillon , déja
excités & encouragés par des graces , ont établi
dans la ville d'Angers , leur patrie , une manu.
facture de toiles à voiles , dont ils ont toujours
augmenté le nombre des métiers battans. Le
Roi , pour les encourager encore , a accordé à
cette manufacture le titre de Manufacture Royale,
avec des
de diftinctions & des exempmarques
tions. L'Arrêt du Confeil eft du 17 May 1717.
LESEs fieurs Bonnaire & René Loifillon , déja
excités & encouragés par des graces , ont établi
dans la ville d'Angers , leur patrie , une manu.
facture de toiles à voiles , dont ils ont toujours
augmenté le nombre des métiers battans. Le
Roi , pour les encourager encore , a accordé à
cette manufacture le titre de Manufacture Royale,
avec des
de diftinctions & des exempmarques
tions. L'Arrêt du Confeil eft du 17 May 1717.
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49
p. 210-212
AVIS.
Début :
Eau Royale du sieur Dardel, ancien Echevin de la ville de Chamberry, [...]
Mots clefs :
Eau royale, Brevet, Maux d'estomac, Fièvre, Coliques, Syncopes, Maladies cérébrales, Apoplexie, Accouchements, Rhumatisme, Guérison, Soulagement
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : AVIS.
AVIS.
BAU Royale du fieur Dardel , ancien Echevin
de la ville de Chamberry, approuvée par Meffieurs
les Médecins de ladite ville , qui en ont vu des
effets furprenans , & par feu Monfieur Dodart ,
premier Médecin de Sa Majefté Très-Chrétienne.
Ladite approbation renouvellée par brever de
Monfieur Chicoyneau , Confeiller ordinaire du
Roi , en fes confeils d'Etat , & premier Médecin
de Sa Majefté , fuivant le brevet & privilege du
20 Septembre 1750 , & confirmée par Meffieurs
de la Commiffion Royale de Sa Majefté. Voici
fes vertus & fon uſage.
L'expérience a fait connoître que cette Eau eft
très-bonne pour les maux d'eftomac provenant
de foibleffe & relâchement , ceffation de chaleur
naturelle : la doſe eſt de deur bonnes cuillerées à
café , dans une cuillerée de vin. L'on en peut ufer
fréquemment , fuivant les befoins.
Elle eft merveilleufe pour les indigeſtions provenantes
de plénitude . Elle aide à la coction , en
en prenant de même deux cuillerées à café , dans
une cuillerée de vin , & même plus grande quan..
tité , fi le mal continue.
Elle guérit les coliques venteufes & bilieufes
en en prenant deux cuillerées à café , moitié de
vin : on s'en frotte auffi le ventre dans les grandes
douleurs. On en peut donner aux enfans jufqu'à
fix gouttes , & autres plus avancés en âge , à proportion
; & fi le mal réfifte , on continuera d'en
prendre par intervalle.
MAR S. 1758. ΣΙΓ
Elle agit puiffamment dans les fyncopes , dé
faillances , évanouiffemens , en en prenant la
quantité ci-deffus , fi le cas le requiert.
Elle est très-bonne pour les maladies du cerveau
, telles que les vertiges , affections foporeufes.
Elle foulage les maux de tête , fortifie le cerveau
, en s'en frottant les tempes , & en en prenant
par les narines .
Elle eft fouveraine dans les accidens d'apoplexie
; elle ranime les efprits , en en prenant
trois cuillerées à café , avec . autant de vin , &
même pure dans les accidens violens : l'on réitérera
la dofe ,fuivant que le cas exige.
Elle facilite les accouchemens ; elle donne
des forces aux femmes , lorfqu'elles font épuisées
par les efforts qu'elles ont faits ; elle les ranime ,
en en prenant une cuillerée à café , & autant de
vin : on continuera d'en donner fuivant le befain.
Elle eft fort bonne pour la paralyfie , le rhumatifme
, en s'en frottant la partie affligée , & y tenant
deffus un linge blanc , mouille dans ladite
eau , de laquelle l'on prendra deux cuilleres à
café , dans une cuillerée de vin .
L'on peur s'en fervir pour les plaies fimples ,
contufions , mettant ladite eau avec du vin , y
trempant un linge que l'on mettra deffus, humec
tant de temps en tenips.
Elle guérit auffi les tranchées des chevaux , en
en en donnant la moitié d'une bouteille avec autant
de, vin .
L'expérience fera mieux connoître les qualités
& fes vertus.
Le Public eft averti que le fieur Dardel ne mettra
plus fon cachet au col de la bouteille , attendu
que plufieurs Particuliers l'ont contrefait ,
212 MERCURE DE FRANCE
même que fon Eau , mais qu'il mettra fon nom
figné de fa main fur ladite bouteille , de même
qu'il fe trouvera mis au bas de fon imprimé.
Cette Eau fe vend au Bureau du fieur Bertaut ,
Marchand Limonadier , rue Saint Antoine , au .
coin de la rue Percée , à Paris . Le prix eſt de 40
fols.
BAU Royale du fieur Dardel , ancien Echevin
de la ville de Chamberry, approuvée par Meffieurs
les Médecins de ladite ville , qui en ont vu des
effets furprenans , & par feu Monfieur Dodart ,
premier Médecin de Sa Majefté Très-Chrétienne.
Ladite approbation renouvellée par brever de
Monfieur Chicoyneau , Confeiller ordinaire du
Roi , en fes confeils d'Etat , & premier Médecin
de Sa Majefté , fuivant le brevet & privilege du
20 Septembre 1750 , & confirmée par Meffieurs
de la Commiffion Royale de Sa Majefté. Voici
fes vertus & fon uſage.
L'expérience a fait connoître que cette Eau eft
très-bonne pour les maux d'eftomac provenant
de foibleffe & relâchement , ceffation de chaleur
naturelle : la doſe eſt de deur bonnes cuillerées à
café , dans une cuillerée de vin. L'on en peut ufer
fréquemment , fuivant les befoins.
Elle eft merveilleufe pour les indigeſtions provenantes
de plénitude . Elle aide à la coction , en
en prenant de même deux cuillerées à café , dans
une cuillerée de vin , & même plus grande quan..
tité , fi le mal continue.
Elle guérit les coliques venteufes & bilieufes
en en prenant deux cuillerées à café , moitié de
vin : on s'en frotte auffi le ventre dans les grandes
douleurs. On en peut donner aux enfans jufqu'à
fix gouttes , & autres plus avancés en âge , à proportion
; & fi le mal réfifte , on continuera d'en
prendre par intervalle.
MAR S. 1758. ΣΙΓ
Elle agit puiffamment dans les fyncopes , dé
faillances , évanouiffemens , en en prenant la
quantité ci-deffus , fi le cas le requiert.
Elle est très-bonne pour les maladies du cerveau
, telles que les vertiges , affections foporeufes.
Elle foulage les maux de tête , fortifie le cerveau
, en s'en frottant les tempes , & en en prenant
par les narines .
Elle eft fouveraine dans les accidens d'apoplexie
; elle ranime les efprits , en en prenant
trois cuillerées à café , avec . autant de vin , &
même pure dans les accidens violens : l'on réitérera
la dofe ,fuivant que le cas exige.
Elle facilite les accouchemens ; elle donne
des forces aux femmes , lorfqu'elles font épuisées
par les efforts qu'elles ont faits ; elle les ranime ,
en en prenant une cuillerée à café , & autant de
vin : on continuera d'en donner fuivant le befain.
Elle eft fort bonne pour la paralyfie , le rhumatifme
, en s'en frottant la partie affligée , & y tenant
deffus un linge blanc , mouille dans ladite
eau , de laquelle l'on prendra deux cuilleres à
café , dans une cuillerée de vin .
L'on peur s'en fervir pour les plaies fimples ,
contufions , mettant ladite eau avec du vin , y
trempant un linge que l'on mettra deffus, humec
tant de temps en tenips.
Elle guérit auffi les tranchées des chevaux , en
en en donnant la moitié d'une bouteille avec autant
de, vin .
L'expérience fera mieux connoître les qualités
& fes vertus.
Le Public eft averti que le fieur Dardel ne mettra
plus fon cachet au col de la bouteille , attendu
que plufieurs Particuliers l'ont contrefait ,
212 MERCURE DE FRANCE
même que fon Eau , mais qu'il mettra fon nom
figné de fa main fur ladite bouteille , de même
qu'il fe trouvera mis au bas de fon imprimé.
Cette Eau fe vend au Bureau du fieur Bertaut ,
Marchand Limonadier , rue Saint Antoine , au .
coin de la rue Percée , à Paris . Le prix eſt de 40
fols.
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Résumé : AVIS.
L'avis porte sur la BAU Royale, une eau médicinale approuvée par plusieurs autorités médicales, dont les Médecins de Chamberry, feu Monsieur Dodart, et Monsieur Chicoyneau, premier Médecin du Roi. Cette approbation a été renouvelée par la Commission Royale en 1750. L'eau est recommandée pour divers maux : maux d'estomac, indigestions, coliques ventrues et bilieuses, syncopes, maladies du cerveau, accidents d'apoplexie, accouchements difficiles, paralysie, rhumatismes, plaies simples, contusions et tranchées chez les chevaux. Les doses varient selon les affections, souvent deux cuillerées à café dans du vin, avec des ajustements possibles. En raison de contrefaçons, le sieur Dardel signera désormais les bouteilles à la main. L'eau se vend au Bureau du sieur Bertaut, Marchand Limonadier, à Paris, au prix de 40 sols.
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50
p. 214
AVIS de l'Auteur du Mercure au sujet du Choix des Anciens Mercures.
Début :
Nous ne pouvons plus cacher à nos Lecteurs que les neuf volumes [...]
Mots clefs :
Choix des anciens Mercures, Volumes, Auteur véritable, M. de Bastide
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : AVIS de l'Auteur du Mercure au sujet du Choix des Anciens Mercures.
AVIS de l'Auteur du Mercure au fujet du
Choix des Anciens Mercures.
Nous ne pouvons plus cacher à nos
Lecteurs que les neuf volumes du Choix
des meilleures pieces tirées des anciens Mer
cures , avec un extrait du Mercure François,
qui ont paru , ne font pas notre ouvrage
M. de Baftide en eft lui feul l'Auteur , &
va continuer cette collection avec des augmentations
telles qu'elles font annoncées
dans l'Avis qu'il a publié par la voie des
petites Affiches , & auquel nous foufcrivons.
Il n'y a qu'un feul article à corriger,
c'eft le dernier où il eft dit que le nouveau
Choix fe délivrera chez M. de Baftide. Il
continuera toujours à être diſtribué au
Bureau du Mercure de France , chez M.
Lutton.
Choix des Anciens Mercures.
Nous ne pouvons plus cacher à nos
Lecteurs que les neuf volumes du Choix
des meilleures pieces tirées des anciens Mer
cures , avec un extrait du Mercure François,
qui ont paru , ne font pas notre ouvrage
M. de Baftide en eft lui feul l'Auteur , &
va continuer cette collection avec des augmentations
telles qu'elles font annoncées
dans l'Avis qu'il a publié par la voie des
petites Affiches , & auquel nous foufcrivons.
Il n'y a qu'un feul article à corriger,
c'eft le dernier où il eft dit que le nouveau
Choix fe délivrera chez M. de Baftide. Il
continuera toujours à être diſtribué au
Bureau du Mercure de France , chez M.
Lutton.
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Résumé : AVIS de l'Auteur du Mercure au sujet du Choix des Anciens Mercures.
L'auteur du Mercure précise que les neuf volumes du 'Choix des meilleures pièces tirées des anciens Mercures' ne sont pas de sa plume, mais de M. de Baftide. Ce dernier prévoit de continuer la collection avec des augmentations annoncées dans les petites affiches. L'auteur approuve cet avis et corrige la distribution du nouveau 'Choix', disponible chez M. Lutton au Bureau du Mercure de France.
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