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1
p. 221-230
CHANSON A SIFLER.
Début :
Prés de la jeune Iris, un Marquis scelerat [...]
Mots clefs :
Marquis, Cantate, Siffler
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texteReconnaissance textuelle : CHANSON A SIFLER.
CHANSON
A SIFLER.
prés de la jeune Iris, un
Marquisscelerat
ylprts mille ferments qui
valloient un Contrat
Avoit tant presse1*^4-
DiintitY.*
5
JQue la Belle a JarJ tour
pressoit lasignature.
Un jour avec empressement
Elle conjuroit cet Amant
De hnfter thymenée
3 Et luy sans s'émouvoir
fifloitnonchalemment
LE MARQUIS, StHe. uuuuuu
Iris d'abordfutallarmée*
Ellefremitpleurant amerement
Mais le Marquis touché
siflaplus tendrement.
Ufifle.
u u u u u
Etmesme par pitiépour
l'aimableaffligée
Sijia l'Echo plaintif de
ses tristes accens.
LE MARQUIS
Sifle 1 Echo du Chant précedent.
u u u u u u
T iiij
IRIS.
Parlez-moy donc, ditelle,
helas!
LE MARQUIS
Sifle l'Echo.
u u u u u u
IRIS.
AïaurteZj'{voHS'abusée?
LE MAR QJJis
Siflel'Echo.
u u u u u u.
IRIS.
J'ay comptésur vosferments.
LE MARQUIS
Sifle l'Echo.
u u u u u u
IRIS.
Il est temps demontrerque
Vous m avez aimée.
LE MARQUIS
Sifle l'Echo.
UUUUUIX
IRIS.
Il 97 temps definir.
LEMARQUIS.
Je veux finir aussï ,
il Sifle,
u u u u u u
IRIS,
Mes Parents sontd'accord,
le Notaire
esticy
,Ternline{,) tout ejî prejl.
LE MARQUIS.
Je suis toutprest aujji;
il Sifle une Boutade,
u u u u u u
IRIS.
Allons donc, toutest prejît
LEMARQUIS.
Je fuis tout prest au/Ji.
il Sifle le mesmeChant,
•4 Iris.
Mafamille assemblée
LEMARQUIS,
Jesuis toutprest
il Sifle.
u uu u u u
¥outprejl;
il Sifîe. UuuuUe
TONIprestl
ilSifle; uuuu uu
Je fuis tout prest a partir
pour l'Armée,
On n a pas pu mettre
dans la Musique la
Basse continue comme
on la mettra dans la
fuite dans toutes les
Chansons que je donneray
, parcequecette
Basse- a relation avec
une Cantate de Flures
que Mr. De la Barre a
faite surcetteChanson.
Cette Cantate de Flutes
se vend chez Mr.
Foucault, ruë S. Honoré
à la Regle d'Or,
vis-à-vis la rue des
Bourdonnois.
A SIFLER.
prés de la jeune Iris, un
Marquisscelerat
ylprts mille ferments qui
valloient un Contrat
Avoit tant presse1*^4-
DiintitY.*
5
JQue la Belle a JarJ tour
pressoit lasignature.
Un jour avec empressement
Elle conjuroit cet Amant
De hnfter thymenée
3 Et luy sans s'émouvoir
fifloitnonchalemment
LE MARQUIS, StHe. uuuuuu
Iris d'abordfutallarmée*
Ellefremitpleurant amerement
Mais le Marquis touché
siflaplus tendrement.
Ufifle.
u u u u u
Etmesme par pitiépour
l'aimableaffligée
Sijia l'Echo plaintif de
ses tristes accens.
LE MARQUIS
Sifle 1 Echo du Chant précedent.
u u u u u u
T iiij
IRIS.
Parlez-moy donc, ditelle,
helas!
LE MARQUIS
Sifle l'Echo.
u u u u u u
IRIS.
AïaurteZj'{voHS'abusée?
LE MAR QJJis
Siflel'Echo.
u u u u u u.
IRIS.
J'ay comptésur vosferments.
LE MARQUIS
Sifle l'Echo.
u u u u u u
IRIS.
Il est temps demontrerque
Vous m avez aimée.
LE MARQUIS
Sifle l'Echo.
UUUUUIX
IRIS.
Il 97 temps definir.
LEMARQUIS.
Je veux finir aussï ,
il Sifle,
u u u u u u
IRIS,
Mes Parents sontd'accord,
le Notaire
esticy
,Ternline{,) tout ejî prejl.
LE MARQUIS.
Je suis toutprest aujji;
il Sifle une Boutade,
u u u u u u
IRIS.
Allons donc, toutest prejît
LEMARQUIS.
Je fuis tout prest au/Ji.
il Sifle le mesmeChant,
•4 Iris.
Mafamille assemblée
LEMARQUIS,
Jesuis toutprest
il Sifle.
u uu u u u
¥outprejl;
il Sifîe. UuuuUe
TONIprestl
ilSifle; uuuu uu
Je fuis tout prest a partir
pour l'Armée,
On n a pas pu mettre
dans la Musique la
Basse continue comme
on la mettra dans la
fuite dans toutes les
Chansons que je donneray
, parcequecette
Basse- a relation avec
une Cantate de Flures
que Mr. De la Barre a
faite surcetteChanson.
Cette Cantate de Flutes
se vend chez Mr.
Foucault, ruë S. Honoré
à la Regle d'Or,
vis-à-vis la rue des
Bourdonnois.
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Résumé : CHANSON A SIFLER.
Le texte décrit la chanson 'A Siffler', mettant en scène un marquis et une jeune femme nommée Iris. Iris, pressée par un contrat, demande au marquis d'accélérer leur mariage. Initialement en larmes, elle est apaisée par la tendresse du marquis. Iris souhaite prouver l'amour du marquis et définir leur relation. Le marquis, tout en sifflant, accepte de signer le contrat. Iris informe que sa famille est d'accord et que le notaire est prêt. Cependant, le marquis révèle qu'il doit partir pour l'armée. Le texte se conclut par des informations sur la musique et la vente d'une cantate de flûtes liée à cette chanson, disponible chez Monsieur Foucault à Paris.
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2
p. 5-14
THETIS, Cantate. Sur le recouvrement de la santé de Monseigneur le Comte de Toulouse.
Début :
Nereïdes, plaignez ma peine ; [...]
Mots clefs :
Cantate, Santé, Douleur, Rétablissement, Comte de Toulouse
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : THETIS, Cantate. Sur le recouvrement de la santé de Monseigneur le Comte de Toulouse.
THETIS,
Cantate.
Sur lerecouvrement delasanté
de Monseigneur le Comte
deToulouse.
THETIS.
Nercïdes, plaignez ma. pei
ne ;
Pleurez, pleurez
;
Soeurs
, mes
Cet aimable Héros, si cher
ànostre Reine
Est livré par le Sort aux plus
vives douleurs.
Plaignez ma tendresse
inutile
Qui n'a pû du Destin desar
mer les rigueurs;
Helas les maux même
d'Achile
Ne m'ont pas coûté plus
de pleurs.
Chœur des Nerti'des.
Messons nos soupirs
à ses
larmes,
Frapons l'air de nos cris
;
Denos vives alarmes
Queles rochers soient at
tendris.
THETIS.
**
Qu'avec plaisir en luy je re
voyois les charmes
Et le courage de mon fils.
* Les Nereïdes.
Menonsnossoupirsà ses lar
mes
Frapons l'air de nos cris.
THE TI S.
O Sort.injuste Sort épuise
tutes armes
:':JSur tout ce qui plaistà
Thetis ?
Les Nereïdes,
Denosvives alarmes
Que les rochers soient ac
rendris.-i 11
Symphonie.
;
THETIS..
Quelle clarté penetre en ces
grottes profondes?
Cetéclat du Soleil m'annon
ce le retour,
Ce Dieu qui rentre fous
:
les ondes
Va sur ce queje crains éclair
cir monamour.
APOLLON.
Consolez- vous belle
Decfle
THETIS.
Vous avez vû dans vôtre
cours
Cet aimableHeros pour qui
je m'interesse.
APOLLON.
Consolez- vous belle
Deesse,
Vous n'avez rien à crain
dre pour ses jours:
La Parque avoit sur luy levé
son bras perfide.
Je l'ay vû sans fremir regar
der le trépas;
Auseinde la douleuril estoit
intrepide,
Et plus Héros encore qu'au
milieu des combats.
Mais la Parque n'a fairqu'u
ne menace vaine,
Un des fis d Esculape a dé
tourné sescoups,
Et pour vostre Heros force
encorl'inhumaine
De filer les jours les plus
doux.
D'un nom celebre, ou d'un
bonheur durable
Achille jadiseue 1-e
choix,-M>iis au Fils de Louis le
Sort plusfavorable
Veut les accorder à la
fois
TH
ETIS.
Ociel ! aprés un troubleex
trême
Qjie le calmea d'attraits!
Le Destin me rend ce que
j'aime;
Je pardonne au Destin tous
lesmauxqu'il m'afaits.
Venez
, bruyans Tritons ,
venez, tendres sirencs,
Apprenez par vos chants
mon bonheur auxZephirs,
Vous partagiez mes pei
nes,
Partagezmesplaisirs.
Chœur.
Apprenons par nos chants
son bonheur aux Zephirs
,
,
Nous partagions ses pei
nes
Partageons ses plaisirs.
Cette Piece qui est de M
de la Morhe, a esté miseen
Musique par Mr de Ville
neuve
, &a esté executée le
4.Janvier par la Musiquede
Monsieur le Comte de Tou
louse, en presence de Mada
me la Duchesse d Orléans.
Il en plus rare de trouver
des Achilles de fang froid
dans l'accablement d'une
maladie cruelle ,
qu'au mi
lieu des combats, où l'am
bition & lagloire nous fou
tiennent
; l'yvresse de ces,
deuxpassions en nous étour
dissantnous cache lamoitié
du peril. Un Guerrier est
animé par l'exemple de ceux
qui l'environnent, tous ces
grands appareils de guerre
inspirentquelquefoisducou
rage à ceux même quin'en
ont point; mais le triste ap
pareilqu'étale la Chirurgie
fait souvent trembler ceux
qu'on a vûs intrepides dans
les combats
; je prefertrois
peut estre
à l'intrepidiré
guerriere cette fermeté d'a
me qui fait supporter sans
sourciller les douleurs les
plus violences; mais je n'ay
pas besoin lCY de l'art des
Panegiristes qui élevent tou
jours au-dessus des autres
vertus celle qui dominedans
le Heros du jour, puisque le
Prince dont
il s'agir icy pos
sede à un degré égal& la
fermeté d'ame & la valeur
& la bonté du cœur, sans
laquelle toutes les autres ver
tus ne meritent point de ve
ritables loüanges
Cantate.
Sur lerecouvrement delasanté
de Monseigneur le Comte
deToulouse.
THETIS.
Nercïdes, plaignez ma. pei
ne ;
Pleurez, pleurez
;
Soeurs
, mes
Cet aimable Héros, si cher
ànostre Reine
Est livré par le Sort aux plus
vives douleurs.
Plaignez ma tendresse
inutile
Qui n'a pû du Destin desar
mer les rigueurs;
Helas les maux même
d'Achile
Ne m'ont pas coûté plus
de pleurs.
Chœur des Nerti'des.
Messons nos soupirs
à ses
larmes,
Frapons l'air de nos cris
;
Denos vives alarmes
Queles rochers soient at
tendris.
THETIS.
**
Qu'avec plaisir en luy je re
voyois les charmes
Et le courage de mon fils.
* Les Nereïdes.
Menonsnossoupirsà ses lar
mes
Frapons l'air de nos cris.
THE TI S.
O Sort.injuste Sort épuise
tutes armes
:':JSur tout ce qui plaistà
Thetis ?
Les Nereïdes,
Denosvives alarmes
Que les rochers soient ac
rendris.-i 11
Symphonie.
;
THETIS..
Quelle clarté penetre en ces
grottes profondes?
Cetéclat du Soleil m'annon
ce le retour,
Ce Dieu qui rentre fous
:
les ondes
Va sur ce queje crains éclair
cir monamour.
APOLLON.
Consolez- vous belle
Decfle
THETIS.
Vous avez vû dans vôtre
cours
Cet aimableHeros pour qui
je m'interesse.
APOLLON.
Consolez- vous belle
Deesse,
Vous n'avez rien à crain
dre pour ses jours:
La Parque avoit sur luy levé
son bras perfide.
Je l'ay vû sans fremir regar
der le trépas;
Auseinde la douleuril estoit
intrepide,
Et plus Héros encore qu'au
milieu des combats.
Mais la Parque n'a fairqu'u
ne menace vaine,
Un des fis d Esculape a dé
tourné sescoups,
Et pour vostre Heros force
encorl'inhumaine
De filer les jours les plus
doux.
D'un nom celebre, ou d'un
bonheur durable
Achille jadiseue 1-e
choix,-M>iis au Fils de Louis le
Sort plusfavorable
Veut les accorder à la
fois
TH
ETIS.
Ociel ! aprés un troubleex
trême
Qjie le calmea d'attraits!
Le Destin me rend ce que
j'aime;
Je pardonne au Destin tous
lesmauxqu'il m'afaits.
Venez
, bruyans Tritons ,
venez, tendres sirencs,
Apprenez par vos chants
mon bonheur auxZephirs,
Vous partagiez mes pei
nes,
Partagezmesplaisirs.
Chœur.
Apprenons par nos chants
son bonheur aux Zephirs
,
,
Nous partagions ses pei
nes
Partageons ses plaisirs.
Cette Piece qui est de M
de la Morhe, a esté miseen
Musique par Mr de Ville
neuve
, &a esté executée le
4.Janvier par la Musiquede
Monsieur le Comte de Tou
louse, en presence de Mada
me la Duchesse d Orléans.
Il en plus rare de trouver
des Achilles de fang froid
dans l'accablement d'une
maladie cruelle ,
qu'au mi
lieu des combats, où l'am
bition & lagloire nous fou
tiennent
; l'yvresse de ces,
deuxpassions en nous étour
dissantnous cache lamoitié
du peril. Un Guerrier est
animé par l'exemple de ceux
qui l'environnent, tous ces
grands appareils de guerre
inspirentquelquefoisducou
rage à ceux même quin'en
ont point; mais le triste ap
pareilqu'étale la Chirurgie
fait souvent trembler ceux
qu'on a vûs intrepides dans
les combats
; je prefertrois
peut estre
à l'intrepidiré
guerriere cette fermeté d'a
me qui fait supporter sans
sourciller les douleurs les
plus violences; mais je n'ay
pas besoin lCY de l'art des
Panegiristes qui élevent tou
jours au-dessus des autres
vertus celle qui dominedans
le Heros du jour, puisque le
Prince dont
il s'agir icy pos
sede à un degré égal& la
fermeté d'ame & la valeur
& la bonté du cœur, sans
laquelle toutes les autres ver
tus ne meritent point de ve
ritables loüanges
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Résumé : THETIS, Cantate. Sur le recouvrement de la santé de Monseigneur le Comte de Toulouse.
La cantate 'Thétis' célèbre la guérison du Comte de Toulouse. Thétis, mère d'Achille, exprime sa douleur face aux souffrances de son fils, comparant ses maux à ceux d'Achille. Les Néréides partagent sa peine. Une lumière annonce le retour d'Apollon, qui révèle que le Comte a surmonté une menace de mort grâce à un fils d'Esculape. Apollon compare le destin favorable du Comte à celui d'Achille, soulignant que le Comte bénéficie d'un nom célèbre et d'un bonheur durable. Thétis, apaisée, exprime sa joie et invite les Tritons et les sirènes à célébrer ce bonheur. La pièce, écrite par M. de La Morlière et mise en musique par M. de Villeneuve, a été exécutée le 4 janvier en présence de Madame la Duchesse d'Orléans. Le texte loue le Comte de Toulouse pour sa fermeté, sa valeur et sa bonté de cœur, soulignant la rareté des héros intrépides face à la maladie.
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3
p. 679-682
L'AMOUR MUSICIEN, CANTATE.
Début :
Prés d'un Temple fameux par son antiquité, [...]
Mots clefs :
Vénus, Amour, Cythère, Temple, Chants, Zéphyrs, Beautés, Maître, Cantate
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : L'AMOUR MUSICIEN, CANTATE.
L'AMOUR MUSICIEN ,
CANTAT E.
PRés d'un Temple fameux par son antiquité ,
Où les Mortels qui veulent plaire
A la Déesse de Cythere
Vont offrir leur encens à sa Divinité ,
Est une Forêt solitaire ,
Qu'environne une sombre et sainte obscurité :
C'est là qu'aux bords d'une Fontaine
Dans les bras du sommeil j'oubliois mes soucis
Lorsque Venus avec son fils
Vint par sa présence soudaine
Troubler l'heureux repos que goutoient mes esprits.
C iiij Les
680 MERCURE DE FRANCE
Les Ris , les Jeux suivoient ses traces ;
Les Amours voloient sur ses pas ;
Sa présence dans ces climats.
Leur donnoit de nouvelles graces.
Dans ces Bois sombres et charmans
A Venus tout rendoit hommage' ;
Les Oiseaux mêmes du Bocage
A l'envi redoubloient leurs Chants.
Les Jeux , les Ris suivoient ses traces ;
Les Amours voloient sur ses pas ;
Sa présence dans ces Climats
Leur donnoit de nouvelles graces.
Je veux me dit alors la Mere des Amours ; >
Que par tes soins mon fils apprene
Cet Art qui d'Arion a conservé les jours ,
Et du Chantre de Thrace a soulagé la peine."
Flatté du choix de Venus ,
Je chantai le combat de Pan et de Phoebus ,
Et Pallas d'Arachné punissant l'arrogance ;
Mais l'Amour dégouté de ces chants ennuyeux
! Chanta d'un ton harmonieux
Les Dieux et les Mortels soumis à fa puiffance.
Fixês
AVRIL:
1731 . 681
Fixés par ces accens ,
Les Zéphirs moins volages
Laifferent
pour un tems
Reposer les feuillages ,
Les hôtes de ces Bois
Devenus moins sauvages
Aux charmes de sa voix
Joignirent leurs ramages ;
Cachés sous les ombrages ,
Les échos d'alentour
Repetent aux Boccages
Les accens de l'amour.
Touché comme eux des chants de l'enfant de
Cypris ,
Je demeurai frappé de toutes ces merveilles ,
Confus , immobile , furpris ,
A peine en crus - je alors mes yeux et mes oreilles,
Et sans me rappeller les airs que je chantois ,
Je devins Ecolier de Maître que j'étois.
Jeunes Beautés , l'Amour est un grand Maître ,
Ce Dieu sçait tout sans avoir rien appris ;
Courez à lui , vous pourrez tout connoître ;
Rien n'eft caché pour un coeur bien épris.
Les autres Dieux ont chacun leur partage ,
Mars eft Guerrier , Phoebus eft Dieu des Vers;
Cv Le
882 MERCURE DE FRANCE.
Le feul Amour par un rare aſſemblage
Unit en lui tous leurs talens divers.
Jeunes Beautez &c.
CANTAT E.
PRés d'un Temple fameux par son antiquité ,
Où les Mortels qui veulent plaire
A la Déesse de Cythere
Vont offrir leur encens à sa Divinité ,
Est une Forêt solitaire ,
Qu'environne une sombre et sainte obscurité :
C'est là qu'aux bords d'une Fontaine
Dans les bras du sommeil j'oubliois mes soucis
Lorsque Venus avec son fils
Vint par sa présence soudaine
Troubler l'heureux repos que goutoient mes esprits.
C iiij Les
680 MERCURE DE FRANCE
Les Ris , les Jeux suivoient ses traces ;
Les Amours voloient sur ses pas ;
Sa présence dans ces climats.
Leur donnoit de nouvelles graces.
Dans ces Bois sombres et charmans
A Venus tout rendoit hommage' ;
Les Oiseaux mêmes du Bocage
A l'envi redoubloient leurs Chants.
Les Jeux , les Ris suivoient ses traces ;
Les Amours voloient sur ses pas ;
Sa présence dans ces Climats
Leur donnoit de nouvelles graces.
Je veux me dit alors la Mere des Amours ; >
Que par tes soins mon fils apprene
Cet Art qui d'Arion a conservé les jours ,
Et du Chantre de Thrace a soulagé la peine."
Flatté du choix de Venus ,
Je chantai le combat de Pan et de Phoebus ,
Et Pallas d'Arachné punissant l'arrogance ;
Mais l'Amour dégouté de ces chants ennuyeux
! Chanta d'un ton harmonieux
Les Dieux et les Mortels soumis à fa puiffance.
Fixês
AVRIL:
1731 . 681
Fixés par ces accens ,
Les Zéphirs moins volages
Laifferent
pour un tems
Reposer les feuillages ,
Les hôtes de ces Bois
Devenus moins sauvages
Aux charmes de sa voix
Joignirent leurs ramages ;
Cachés sous les ombrages ,
Les échos d'alentour
Repetent aux Boccages
Les accens de l'amour.
Touché comme eux des chants de l'enfant de
Cypris ,
Je demeurai frappé de toutes ces merveilles ,
Confus , immobile , furpris ,
A peine en crus - je alors mes yeux et mes oreilles,
Et sans me rappeller les airs que je chantois ,
Je devins Ecolier de Maître que j'étois.
Jeunes Beautés , l'Amour est un grand Maître ,
Ce Dieu sçait tout sans avoir rien appris ;
Courez à lui , vous pourrez tout connoître ;
Rien n'eft caché pour un coeur bien épris.
Les autres Dieux ont chacun leur partage ,
Mars eft Guerrier , Phoebus eft Dieu des Vers;
Cv Le
882 MERCURE DE FRANCE.
Le feul Amour par un rare aſſemblage
Unit en lui tous leurs talens divers.
Jeunes Beautez &c.
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Résumé : L'AMOUR MUSICIEN, CANTATE.
Le texte 'L'AMOUR MUSICIEN' relate une scène près d'un temple antique dédié à Vénus. Le narrateur, endormi au bord d'une fontaine, est réveillé par la déesse et son fils, l'Amour. La forêt sombre et mystérieuse se transforme en un lieu de célébration à leur arrivée. Les jeux, les rires et les amours suivent leurs pas, et les oiseaux redoublent leurs chants en hommage à Vénus. Vénus demande au narrateur d'enseigner à l'Amour l'art de la musique. Le narrateur chante des récits mythologiques, mais l'Amour préfère chanter les dieux et les mortels soumis à sa puissance. Les zéphyrs, les oiseaux et les échos répètent les chants de l'Amour, touchant profondément le narrateur. Émerveillé, le narrateur devient l'élève de l'Amour, reconnaissant la supériorité de ce dieu qui unit en lui les talents de tous les autres dieux. Le texte se conclut par une invitation aux jeunes beautés à se tourner vers l'Amour pour connaître toutes les merveilles du monde.
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4
p. 989-991
LE JOUR, CANTATE.
Début :
La Fable qui fournit ordinairement les sujets de Cantate, ne fait point [...]
Mots clefs :
Cantate, Éclore, Nature, Déesse, Sagesse
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : LE JOUR, CANTATE.
Lies sujets de Cantate , ne fait point
celui de celle cy. Une simple peinture
des situations du Jour naturel dans les
trois aspects , ausquels on peut se réduire ,
étoit d'abord l'objet de l'Auteur. Ce partage
, qui est aussi celui des Cantates , lui
a donné l'idée d'en faire une qui s'est
trouvée achevée au moyen de trois Ariet
tes qu'il y a ajoûtées.
Morte
LE
JOUR ,
CANTATE.
L'AURORE.
Ortels , c'est trop languir dans les bras diz
sommeil ,
Le Jour va commencer d'éclore ,
Venez, sortez , qu'un prompt réveil ,
Dissipant les erreurs qui vous troublent encore ,
Presente à vos regards le pompeux appareil ,
De la naissance de l'Aurore.
Lir. Tendre Philomele , chantez ;
Eveillez toute la Nature.
Vous
90 MERCURE DE FRANCE
Vous , divine Aurore , arrêtez ;
C'est Flore qui vous en conjure.
Mais , hélas ! déja vous partez !
Tendre Amour , avec moi soyez d'intelligence ,
Déesse brillante , arrêtez !
Cephale dans ces lieux s'avance.
Tendre Philomene , chantez , &
LE MIDT.
Le Dieu dont la sagesse , ainsi que la puissance,
Anime et regle l'Univers ,
Phébus est de retour , et du milieu des airs,
Il verse en tous lieux l'abondance.
Que sur le Mont Sacré ses heureux nourrissons ,
Chantent les biens dont ils jouissent
Que les Peuples se réjouissent ,
1 leur a préparé les plus riches moissons.
Venez , Bacchus , avec Pomone ,
Embellir les Jeux des Mortels !
Celebrez le Fils de Latone ,
C'est le soutien de vos Autels.
Et toi , vole Amour dans nos Fêtes ,
Apollon même fait tes Loix ;
Son exemple dans nos Bois
Favo
AVRIL. 1731. 991
Favorise tes conquêtes.
Venez , Bacchus , avec Pomone , &ç
LE SOIR.
L'Astre qui nous éclaire a dans le sein de l'Onde
Eteint la moitié de ses feux.
Déja la nuit traînant ses voiles ténebreux ,
Partage l'Empire du Monde ;
Et bien-tôt des Oiseaux la troupe vagabonde ;
Va finir ses chants amoureux.
C'est dans ces doux instans , dans ces momen
paisibles ,
Que vous goutez le fruit de vos travaux pénibles,
Bergers heureux , rentrez , et que dans vos Ha
meaux .
La fin du jour s'annonce au son des Chalumeaux }
Air.
Hesperus brille , et dans la Plaine
Les dociles Agneaux ,
Descendus des Côteaux ,
Suivent le Pasteur qui les mene
Heureux s'il les a sauvez tous
De la dent cruelle des Loups !
Mais plus heureux encore
Si celle qu'il adore ,
Le récompense à son retour ,
De ses soins et de son amour !
celui de celle cy. Une simple peinture
des situations du Jour naturel dans les
trois aspects , ausquels on peut se réduire ,
étoit d'abord l'objet de l'Auteur. Ce partage
, qui est aussi celui des Cantates , lui
a donné l'idée d'en faire une qui s'est
trouvée achevée au moyen de trois Ariet
tes qu'il y a ajoûtées.
Morte
LE
JOUR ,
CANTATE.
L'AURORE.
Ortels , c'est trop languir dans les bras diz
sommeil ,
Le Jour va commencer d'éclore ,
Venez, sortez , qu'un prompt réveil ,
Dissipant les erreurs qui vous troublent encore ,
Presente à vos regards le pompeux appareil ,
De la naissance de l'Aurore.
Lir. Tendre Philomele , chantez ;
Eveillez toute la Nature.
Vous
90 MERCURE DE FRANCE
Vous , divine Aurore , arrêtez ;
C'est Flore qui vous en conjure.
Mais , hélas ! déja vous partez !
Tendre Amour , avec moi soyez d'intelligence ,
Déesse brillante , arrêtez !
Cephale dans ces lieux s'avance.
Tendre Philomene , chantez , &
LE MIDT.
Le Dieu dont la sagesse , ainsi que la puissance,
Anime et regle l'Univers ,
Phébus est de retour , et du milieu des airs,
Il verse en tous lieux l'abondance.
Que sur le Mont Sacré ses heureux nourrissons ,
Chantent les biens dont ils jouissent
Que les Peuples se réjouissent ,
1 leur a préparé les plus riches moissons.
Venez , Bacchus , avec Pomone ,
Embellir les Jeux des Mortels !
Celebrez le Fils de Latone ,
C'est le soutien de vos Autels.
Et toi , vole Amour dans nos Fêtes ,
Apollon même fait tes Loix ;
Son exemple dans nos Bois
Favo
AVRIL. 1731. 991
Favorise tes conquêtes.
Venez , Bacchus , avec Pomone , &ç
LE SOIR.
L'Astre qui nous éclaire a dans le sein de l'Onde
Eteint la moitié de ses feux.
Déja la nuit traînant ses voiles ténebreux ,
Partage l'Empire du Monde ;
Et bien-tôt des Oiseaux la troupe vagabonde ;
Va finir ses chants amoureux.
C'est dans ces doux instans , dans ces momen
paisibles ,
Que vous goutez le fruit de vos travaux pénibles,
Bergers heureux , rentrez , et que dans vos Ha
meaux .
La fin du jour s'annonce au son des Chalumeaux }
Air.
Hesperus brille , et dans la Plaine
Les dociles Agneaux ,
Descendus des Côteaux ,
Suivent le Pasteur qui les mene
Heureux s'il les a sauvez tous
De la dent cruelle des Loups !
Mais plus heureux encore
Si celle qu'il adore ,
Le récompense à son retour ,
De ses soins et de son amour !
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Résumé : LE JOUR, CANTATE.
Le texte décrit une cantate structurée en trois arietts, chacune représentant un moment de la journée. La première ariet, 'L'Aurore', invite à se réveiller pour accueillir l'Aurore. Philomèle est appelée à chanter pour éveiller la nature, tandis que Flore tente de retenir l'Aurore sans succès. Amour et Philomèle sont également sollicités pour chanter. La deuxième ariet, 'Le Midi', célèbre le retour du soleil, Phébus, qui apporte abondance et richesse. Les peuples sont invités à se réjouir des moissons et des biens dont ils jouissent. Bacchus et Pomone sont appelés à embellir les jeux des mortels, et Apollon est reconnu comme le soutien des autels. La troisième ariet, 'Le Soir', décrit le coucher du soleil et l'arrivée de la nuit. Les bergers sont invités à rentrer chez eux et à savourer le fruit de leurs travaux. Hesperus brille, et les agneaux suivent le pasteur. Le pasteur est heureux s'il a sauvé tous ses agneaux des loups, mais encore plus heureux s'il est récompensé par l'amour de celle qu'il adore.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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5
p. 1071-1073
VULCAIN VANGÉ. CANTATE.
Début :
Au Dieu qui forge le Tonnere [...]
Mots clefs :
Cantate, Hymen, Olympe , Amour, Coeurs, Imprudence , Vulcain, Paix
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texteReconnaissance textuelle : VULCAIN VANGÉ. CANTATE.
VULCAIN VANGE.
Αν
CANTATE.
U Dieu qui forge le Tonnere
L'Hymen avoit uni la Déesse Cypris ,
Et Vulcain de l'Olympe éxilé sur la Terre
Esperoit dans ses bras oublier ses soucis ;
Mais l'Amour indigné que l'hymen témeraire
Sans consulter son choix eût formé ces liens ,
S'abandonne aux transports d'une juste colere ,
t frappe de ces cris les bois Idaliens . E
Si désormais , usurpant ma puissance
Le seul hymen enchaîne tous les coeurs ;
Où sont mes droits ? qui de mes traits vain
queurs
Voudra sentir la douce violence
Ainsi qu'aux Dieux , inutile aux Mortels
Je chérirois une lâche indolence !
Non; par
Rétablissons
l'honneur
de nos Autels...
Si désormais
, usurpant
ma puissance.
Le seulhymen enchaîne
tous les Cours ;,
l'éclat d'une illustre vangeance
D V Oth
1072 MERCURE DE FRANCE
Où sont mes droits ? qui de mes traits vainqueurs
Voudra sentir la douce violence ?
Il exale en ces mots la douleur qui le presse ,
Et de son Isle abandonnant les bords.
Il vole vers les lieux où l'aimable Déesse
De son nouvel époux secondoit les transports.
Mais pour le frere de Bellone
Bientôt la fille de Dione
Brûle par les soins de l'Amour ,
Et Mars qui ne se plaît qu'au milieu des allarmes,
Oubliant sa fureur dans ses yeux pleins de char- mes
>
L'assure d'un tendre retour..
'Alors l'Amour vangé comtemplant son ouvrage
Au Dieu de l'hymenée adresse ce langage.
Que cet exemple t'apprenne
Qu'aux coeurs rangés sous tes Loix
Hymen , ta faveur est vaine
Si je n'approuve leur choix.
De ta coupable imprudence
Vois les funestes effets ;
Vois échouer ta puissance
Contre
MAY. 1731 1073 .
Contre l'effort de mes traits.
Que cet exemple t'apprenne
Qu'aux coeurs rangés sous tes Loix,
Hymen , ta faveur est vaine
Si je n'approuve leur choix.
Tandis que l'Enfant de Cythere
De l'hymen impuissant irritoit les douleurs ,
Vulcain entre sans bruit dans le bois solitaire ,
Où Venus au Dieu Mars prodiguoit ses faveurs
Que ne peut inspirer la noire jalousie !
Pour vanger cet affront employant l'industrie
Vulcain dans ses filets tendus de toutes parts
Enveloppe à la fois l'Amour , Venus , et Mars.
Que la paix de retour
Régne enfin sur la terre.
Pour enchaîner l'Amour
Vulcain cesse en ce jour
L'Ouvrage du Tonnerre ,
Et le Dieu de la Guerre
Est Captif à son tour,
Que la paix de retour
Régne enfin sur la Terre
Αν
CANTATE.
U Dieu qui forge le Tonnere
L'Hymen avoit uni la Déesse Cypris ,
Et Vulcain de l'Olympe éxilé sur la Terre
Esperoit dans ses bras oublier ses soucis ;
Mais l'Amour indigné que l'hymen témeraire
Sans consulter son choix eût formé ces liens ,
S'abandonne aux transports d'une juste colere ,
t frappe de ces cris les bois Idaliens . E
Si désormais , usurpant ma puissance
Le seul hymen enchaîne tous les coeurs ;
Où sont mes droits ? qui de mes traits vain
queurs
Voudra sentir la douce violence
Ainsi qu'aux Dieux , inutile aux Mortels
Je chérirois une lâche indolence !
Non; par
Rétablissons
l'honneur
de nos Autels...
Si désormais
, usurpant
ma puissance.
Le seulhymen enchaîne
tous les Cours ;,
l'éclat d'une illustre vangeance
D V Oth
1072 MERCURE DE FRANCE
Où sont mes droits ? qui de mes traits vainqueurs
Voudra sentir la douce violence ?
Il exale en ces mots la douleur qui le presse ,
Et de son Isle abandonnant les bords.
Il vole vers les lieux où l'aimable Déesse
De son nouvel époux secondoit les transports.
Mais pour le frere de Bellone
Bientôt la fille de Dione
Brûle par les soins de l'Amour ,
Et Mars qui ne se plaît qu'au milieu des allarmes,
Oubliant sa fureur dans ses yeux pleins de char- mes
>
L'assure d'un tendre retour..
'Alors l'Amour vangé comtemplant son ouvrage
Au Dieu de l'hymenée adresse ce langage.
Que cet exemple t'apprenne
Qu'aux coeurs rangés sous tes Loix
Hymen , ta faveur est vaine
Si je n'approuve leur choix.
De ta coupable imprudence
Vois les funestes effets ;
Vois échouer ta puissance
Contre
MAY. 1731 1073 .
Contre l'effort de mes traits.
Que cet exemple t'apprenne
Qu'aux coeurs rangés sous tes Loix,
Hymen , ta faveur est vaine
Si je n'approuve leur choix.
Tandis que l'Enfant de Cythere
De l'hymen impuissant irritoit les douleurs ,
Vulcain entre sans bruit dans le bois solitaire ,
Où Venus au Dieu Mars prodiguoit ses faveurs
Que ne peut inspirer la noire jalousie !
Pour vanger cet affront employant l'industrie
Vulcain dans ses filets tendus de toutes parts
Enveloppe à la fois l'Amour , Venus , et Mars.
Que la paix de retour
Régne enfin sur la terre.
Pour enchaîner l'Amour
Vulcain cesse en ce jour
L'Ouvrage du Tonnerre ,
Et le Dieu de la Guerre
Est Captif à son tour,
Que la paix de retour
Régne enfin sur la Terre
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Résumé : VULCAIN VANGÉ. CANTATE.
Le texte raconte une histoire mythologique impliquant Vulcain, l'Amour et l'Hymen. Vulcain, exilé sur Terre après son union avec la déesse Cypris (Vénus), est tourmenté par l'Amour, qui s'indigne de ce mariage non consenti. L'Amour décide de rétablir l'honneur de ses autels en se rendant auprès de Vénus et de Mars, devenus amants. Mars, dieu de la guerre, oublie sa fureur en contemplant Vénus. L'Amour, vengé, informe l'Hymen que sa faveur est vaine sans son approbation. Parallèlement, Vulcain, jaloux, tend un piège à Vénus et Mars dans un bois solitaire et les capture avec l'Amour dans ses filets. Pour se venger, Vulcain utilise son habileté. Finalement, Vulcain cesse de forger le tonnerre, et Mars est captif. La paix revient sur Terre.
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6
p. 1916-1919
LA JEUNESSE. CANTATE.
Début :
Dans un songe flateur une jeune Déesse, [...]
Mots clefs :
Jeunesse, Cantate, Déesse, Amours, Cœurs rebelles, Alarmes
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texteReconnaissance textuelle : LA JEUNESSE. CANTATE.
LA JEUNESSE.
CANT AT E.
Dans un songe flateur une jeune Déesse ,
Vint séduire mes sens par les plus doux attraits ;
A son air vif , brillant et frais ,
Je reconnois bien- tôt l'agreable Jeunesse.
Autourd'Hebé voloient mille petits Amours
Qui pour dompter les coeurs rebelles ,
Empruntoient de ses yeux l'infaillible secours ;
Le Tems sur ses rapides aîles ,
Portoit cette Divinité ,
Et l'aimable Printems , soigneux de sa beauté ,
Répandoit sur son teint des fleurs toujours nouvelles.
Choisis , medit Hebé , d'un air doux , gracieux ,
Tandis que des beaux jours pour toi j'ourdis la
trame ,
De
A O UST . 1917 1731
De mes dons précieux ;
Celui qui maintenant flate le plus ton ame
Aimable fille de Junon ,
Sans qui jamais l'on ne peut plaire ,
Commande aux Enfans de Cithere ,
De triompher de ma raison.
Que les plaisirs suivis des charmes
Que tu dispenses aux Amours ,
Fassent sans trouble , sans allarmes ,,
Couler les plus beaux de mes jours,-
Aimable fille de Junon , &c.
Mais des Nymphes d'Hebé qu'elle troupe brill
lante ,
Se présente à mes yeux , me ravit et m'enchanse
Dans mon coeur agité , grands Dieux , quels
mouvemens !
Dans quel transport , dans quel delire ,
Tombai-je en ces heureux momens
Mon ame à peine peut suffire ,
Au doux plaisir que je ressens.
Mais , Hebé, quelle indifference
Succede à mes brulans desirs à
Le moment de la jouissance
Est-il le terme des plaisirse
Je
1918 MERCURE DE FRANCE
Je t'entens , dit Hebé ; dans la Forêt prochaine ,
Regarde ces Chasseurs que
Diane
ramene
Va , cours apprendre sous ses loix ,
A relancer un Cerf, à le mettre aux abois,
Du Cor qui m'appelle ,
Le son éclatant ,
Du Chasseur trop lent..
Ranime le zele ,
Tandis que le Cerfà ce bruit,
Tremble , s'épouvante , s'enfuit ;
Le Sanglier craint la lumiere ,
Dans les bois il cherche un réduit
Et dans sa Taniere
Le Lion frémir.
.
Mais déja le Soleil éteint ses feux dans l'Onde
Et la nuit ramenant le repos dans le monde
Vient terminer trop-tôt d'agreables travaux .
Vien , Bacchus , vien par ta présence ,
Ecarter loin de moi les ennuyeux Pavots ,
Serait- ce profiter du temps qu'Hebé dispense
Que le passer dans le repos, 2
C'est par tou , Dieu de l'alegresse ,
Que l'Amour même est désarmé
Et
AOUST.
17318 1919
Er que mon coeur n'est enflammé ,
Que des feux d'une douce yvresse
Beuvons , amis , et que la joye ,
Soit l'arbitre de ce Festin ,
Et que le noir chagrin se noye
Dans les torrens de ce bon vine
Je sens mille vapeurs legeres ...
Je vois les Faunes assemblées . . .-
A mes regards déja troublez ,,
Bacchus dévoile ses Mysteres.
Ce fut ainsi qu'Hebé dans une illusion ,
De mes jeunes ardeurs me retraça l'image ;
Je crus en m'éveillant être encor au bel âge
Helas ! avec ma vision ,
Disparut à l'instant la Déesse volage.
Mortel , qui commencez à peine votre cours
D'un utile conseil je vous dois le secours ;
Ma jeunesse trop vive a passé comme un songs ;
Hebé qui vous promet un siecle de beauxjours s
Ne vous berge que d'un mensonge..
Cavalies , Avocat à Montpellier.
CANT AT E.
Dans un songe flateur une jeune Déesse ,
Vint séduire mes sens par les plus doux attraits ;
A son air vif , brillant et frais ,
Je reconnois bien- tôt l'agreable Jeunesse.
Autourd'Hebé voloient mille petits Amours
Qui pour dompter les coeurs rebelles ,
Empruntoient de ses yeux l'infaillible secours ;
Le Tems sur ses rapides aîles ,
Portoit cette Divinité ,
Et l'aimable Printems , soigneux de sa beauté ,
Répandoit sur son teint des fleurs toujours nouvelles.
Choisis , medit Hebé , d'un air doux , gracieux ,
Tandis que des beaux jours pour toi j'ourdis la
trame ,
De
A O UST . 1917 1731
De mes dons précieux ;
Celui qui maintenant flate le plus ton ame
Aimable fille de Junon ,
Sans qui jamais l'on ne peut plaire ,
Commande aux Enfans de Cithere ,
De triompher de ma raison.
Que les plaisirs suivis des charmes
Que tu dispenses aux Amours ,
Fassent sans trouble , sans allarmes ,,
Couler les plus beaux de mes jours,-
Aimable fille de Junon , &c.
Mais des Nymphes d'Hebé qu'elle troupe brill
lante ,
Se présente à mes yeux , me ravit et m'enchanse
Dans mon coeur agité , grands Dieux , quels
mouvemens !
Dans quel transport , dans quel delire ,
Tombai-je en ces heureux momens
Mon ame à peine peut suffire ,
Au doux plaisir que je ressens.
Mais , Hebé, quelle indifference
Succede à mes brulans desirs à
Le moment de la jouissance
Est-il le terme des plaisirse
Je
1918 MERCURE DE FRANCE
Je t'entens , dit Hebé ; dans la Forêt prochaine ,
Regarde ces Chasseurs que
Diane
ramene
Va , cours apprendre sous ses loix ,
A relancer un Cerf, à le mettre aux abois,
Du Cor qui m'appelle ,
Le son éclatant ,
Du Chasseur trop lent..
Ranime le zele ,
Tandis que le Cerfà ce bruit,
Tremble , s'épouvante , s'enfuit ;
Le Sanglier craint la lumiere ,
Dans les bois il cherche un réduit
Et dans sa Taniere
Le Lion frémir.
.
Mais déja le Soleil éteint ses feux dans l'Onde
Et la nuit ramenant le repos dans le monde
Vient terminer trop-tôt d'agreables travaux .
Vien , Bacchus , vien par ta présence ,
Ecarter loin de moi les ennuyeux Pavots ,
Serait- ce profiter du temps qu'Hebé dispense
Que le passer dans le repos, 2
C'est par tou , Dieu de l'alegresse ,
Que l'Amour même est désarmé
Et
AOUST.
17318 1919
Er que mon coeur n'est enflammé ,
Que des feux d'une douce yvresse
Beuvons , amis , et que la joye ,
Soit l'arbitre de ce Festin ,
Et que le noir chagrin se noye
Dans les torrens de ce bon vine
Je sens mille vapeurs legeres ...
Je vois les Faunes assemblées . . .-
A mes regards déja troublez ,,
Bacchus dévoile ses Mysteres.
Ce fut ainsi qu'Hebé dans une illusion ,
De mes jeunes ardeurs me retraça l'image ;
Je crus en m'éveillant être encor au bel âge
Helas ! avec ma vision ,
Disparut à l'instant la Déesse volage.
Mortel , qui commencez à peine votre cours
D'un utile conseil je vous dois le secours ;
Ma jeunesse trop vive a passé comme un songs ;
Hebé qui vous promet un siecle de beauxjours s
Ne vous berge que d'un mensonge..
Cavalies , Avocat à Montpellier.
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Résumé : LA JEUNESSE. CANTATE.
Dans un rêve, le narrateur est séduit par la déesse Jeunesse (Hébé), accompagnée de petits Amours, du Temps et du Printemps. Hébé offre ses dons précieux et commande aux enfants de Cythère de triompher de la raison du narrateur. Après un moment de plaisir intense, une indifférence succède à ses désirs ardents. Hébé conseille alors au narrateur de chasser avec Diane pour ranimer son zèle. À la tombée de la nuit, Bacchus est invoqué pour écarter l'ennui et permettre de profiter des plaisirs de la vie. À son réveil, le narrateur réalise que la déesse a disparu et met en garde les jeunes gens sur la fugacité de la jeunesse, comparée à un songe éphémère.
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7
p. 1029-1030
« Le 2. et le 9. Mai, il y eut Concert François au Château des Thuilleries ; on y chanta le Prologue [...] »
Début :
Le 2. et le 9. Mai, il y eut Concert François au Château des Thuilleries ; on y chanta le Prologue [...]
Mots clefs :
Cantate, Concert, Château des Tuileries
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texteReconnaissance textuelle : « Le 2. et le 9. Mai, il y eut Concert François au Château des Thuilleries ; on y chanta le Prologue [...] »
Le 2. et le 9. Mai , il y eut Concert François
au Château des Thuilleries ; on y chanta le Pro-
I üij logue
030 MERCURE DE FRANCE
logue de Phaeton , et une Cantate Allégorique ,
qui a pour titre : Le Soleil , Vainqueur des Nuages.
Le sieur Jeliote , nouveau Chanteur , qu'on
avoit déja entendu à l'Opéra , y chanta pour la
premiere fois une Cantatille avec applaudissement
, ayant une très-belle voix de Hautecontre
.
Le 14 il y eut Concert
Spirituel
à cause
de
la Fête de l'Ascension , on y éxecuta le Te Deum
de M. de Blamont , Sur- Intendant de la Musique
du Roi , qui fut très-applaudi. Le sieur Somis
, dont on a déja parlé , joża un Concerto et
une Sonnate avec de nouveaux applaudissemens.
Le 16. on chanta le Prologue de Rolland , er
la Cantatille de l'Eté , mise en Musique par le
sieur le Maire , qui fut très-goûtée , chantée par
la Dlie Courvasier. La Dlle le Maure chanta la
Cantate de Zephire et Flore , et le beau Récit dans
la Cantate de M. de la Lande.
-Le 24. Fête de la Pentecôte , on éxécuta deux
Motets , l'un du feu sieur Gilles , et un autre
de M. de la Lande , qui termina le Concert ; ils
furent précedez de differentes Piéces de simphonies
, dont l'éxécution fait toujours beaucoup
de plaisir.
au Château des Thuilleries ; on y chanta le Pro-
I üij logue
030 MERCURE DE FRANCE
logue de Phaeton , et une Cantate Allégorique ,
qui a pour titre : Le Soleil , Vainqueur des Nuages.
Le sieur Jeliote , nouveau Chanteur , qu'on
avoit déja entendu à l'Opéra , y chanta pour la
premiere fois une Cantatille avec applaudissement
, ayant une très-belle voix de Hautecontre
.
Le 14 il y eut Concert
Spirituel
à cause
de
la Fête de l'Ascension , on y éxecuta le Te Deum
de M. de Blamont , Sur- Intendant de la Musique
du Roi , qui fut très-applaudi. Le sieur Somis
, dont on a déja parlé , joża un Concerto et
une Sonnate avec de nouveaux applaudissemens.
Le 16. on chanta le Prologue de Rolland , er
la Cantatille de l'Eté , mise en Musique par le
sieur le Maire , qui fut très-goûtée , chantée par
la Dlie Courvasier. La Dlle le Maure chanta la
Cantate de Zephire et Flore , et le beau Récit dans
la Cantate de M. de la Lande.
-Le 24. Fête de la Pentecôte , on éxécuta deux
Motets , l'un du feu sieur Gilles , et un autre
de M. de la Lande , qui termina le Concert ; ils
furent précedez de differentes Piéces de simphonies
, dont l'éxécution fait toujours beaucoup
de plaisir.
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Résumé : « Le 2. et le 9. Mai, il y eut Concert François au Château des Thuilleries ; on y chanta le Prologue [...] »
Du 2 au 24 mai, plusieurs concerts furent organisés au Château des Tuileries. Le 2 et 9 mai, le concert 'Concert François' présenta le prologue de 'Phaeton' et la cantate allégorique 'Le Soleil, Vainqueur des Nuages'. Le chanteur Jeliote interpréta une cantatille, saluée pour sa voix de haute-contre. Le 14 mai, à la fête de l'Ascension, un concert spirituel eut lieu avec l'exécution du 'Te Deum' de M. de Blamont et des œuvres de Somis. Le 16 mai, le prologue de 'Rolland' et la cantatille de 'l'Été' furent interprétés, avec des performances de la demoiselle Courvasier et de la demoiselle le Maure. Le 24 mai, à la fête de la Pentecôte, deux motets furent exécutés, l'un du défunt sieur Gilles et l'autre de M. de la Lande, précédés de diverses pièces de symphonies.
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8
p. 14-15
LES PROGRÈS DE LA MUSIQUE FRANÇOISE. CANTATILLE.
Début :
Ces italiques chants, torrens impétueux, [...]
Mots clefs :
Progrès, Musique française, Cantate, Sonate
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : LES PROGRÈS DE LA MUSIQUE FRANÇOISE. CANTATILLE.
LES PROGRES
DE LA MUSIQUE FRANÇOISE.
C
CANTA TILLE..
Es italiques chants , torrens impétueux ,
Rentrés au lieu de leur naiffance ,
Reffemblent au Nil orageux ,
Qui fe retire , & laiffe après lui l'abondance.
Déja de nos nouveaux tréfors
Nous fçavons faire un doux ufage ;
Que le fuccès nous encourage
A tenter de plus grands efforts.
Le plaifant même eſt agréable ,
Semé de traits ingénieux ;
AVRIL.
1755. 15
Des Dieux le cercle refpectable ,
De Momus applaudit les jeux.
L'Ariette légere & la vive Cantate ,
Par leur doux badinage ont égayé ces lieux ;
A de fçavans écarts la rapide Sonate
A formé par degré notre oreille & nos yeux ;
Et ce burleſque harmonieux
Dont l'enſemble nous bleffe , & dont le chant
nous flate ,
Sur la fcene autoriſe un vol audacieux.
Confervons ce noble lyrique
Qui fut l'ame de nos accords ;
Mais de la faillie italique
Adoptons les brillans tranſports.
Du nocher qui craint le naufrage ,
Fuyons fur-tout le trifte fort ;,
Il n'ofe quitter le rivage ,
Et l'ennui le conſume au port.
DE LA MUSIQUE FRANÇOISE.
C
CANTA TILLE..
Es italiques chants , torrens impétueux ,
Rentrés au lieu de leur naiffance ,
Reffemblent au Nil orageux ,
Qui fe retire , & laiffe après lui l'abondance.
Déja de nos nouveaux tréfors
Nous fçavons faire un doux ufage ;
Que le fuccès nous encourage
A tenter de plus grands efforts.
Le plaifant même eſt agréable ,
Semé de traits ingénieux ;
AVRIL.
1755. 15
Des Dieux le cercle refpectable ,
De Momus applaudit les jeux.
L'Ariette légere & la vive Cantate ,
Par leur doux badinage ont égayé ces lieux ;
A de fçavans écarts la rapide Sonate
A formé par degré notre oreille & nos yeux ;
Et ce burleſque harmonieux
Dont l'enſemble nous bleffe , & dont le chant
nous flate ,
Sur la fcene autoriſe un vol audacieux.
Confervons ce noble lyrique
Qui fut l'ame de nos accords ;
Mais de la faillie italique
Adoptons les brillans tranſports.
Du nocher qui craint le naufrage ,
Fuyons fur-tout le trifte fort ;,
Il n'ofe quitter le rivage ,
Et l'ennui le conſume au port.
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Résumé : LES PROGRÈS DE LA MUSIQUE FRANÇOISE. CANTATILLE.
En 1755, le texte 'Les Progrès de la Musique Françoise' examine l'évolution de la musique française. Il compare les chants italiens à un fleuve impétueux qui, après s'être retiré, laisse une abondance derrière lui. Les nouvelles créations musicales françaises gagnent en popularité et encouragent à poursuivre les efforts pour atteindre de plus grands succès. Même les plaisanteries musicales sont appréciées lorsqu'elles sont ingénieuses. Le texte décrit divers genres musicaux comme l'ariette légère, la cantate vive, la sonate rapide et l'harmonie burlesque, qui enrichissent l'oreille et l'œil des auditeurs. Il recommande de conserver le lyrique noble, âme des accords, tout en adoptant les transports brillants de la musique italienne. Enfin, il met en garde contre le triste sort de celui qui, par peur du naufrage, préfère rester au port et se consume d'ennui.
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9
p. 148-149
MUSIQUE.
Début :
SIX ARIETTES Françoises, dans le goût Italien, avec accompagnement d'un [...]
Mots clefs :
Violon, Cantate, Guitare
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : MUSIQUE.
MUSIQUE.
>
SIX ARIETTES Françoiſes , dans le
goût Italien avec accompagnement
d'un violon & d'une baffe , fuivis d'une
Cantate à grande fymphonie. Dédiées
à M. le Marquis de l'Hôpital , Lieutenant
Général des Armées du Roi.
Par M. Ciampalenfi , ordinaire de la
Mufique du Roi . Prix des Ariettes
féparées 3 1. de la Cantate 1. 10 f. aux
adreffes ordinaires de Muſique.
LA GUITTARRE de bonne humeur
, ou Recueil de Vaudevilles badins
, avec accompagnement de guittare.
Par M. Merchi. Septiéme livre
de guittare. OEuvre 10. Prix 6 livres.
A Paris , chez l'Auteur , rue du Rempart
S. Honoré près des Quinze-Vingts ,
chez un Tapiffier ; & aux adreffes or
dinaires de Mufique.
LES RÉCRÉATIONS chantantes
ou Journal Lyrique , contenant des airs
choifis dans les Opéra-Comiques , avec
accompagnement de violon , flute , ou
pardeffus de viole , notés fur la clef
MARS. 1763. 149
de Gréfol , & ajuftés de façon qu'on
peut les jouer en duo fur les inftrumens
; par M. Legat de Fourcy , Maître
de chant , & Organifte de S. Germainle-
vieux fixiéme Recueil. A Paris
chez M. la Chevardiere , rue du Roule ,
à la Croix d'or. Prix , 3 liv.
?
CONCERTO pour le clavecin , avec
accompagnement de deux violons alto
viola & baffa , dédiés à Madame Couftard
, compofés par M. Wondradfchek.
Prix , 6 liv, A Paris , chez l'Auteur
rue Mazarine , chez un Perruquier , &
aux adreffes ordinaires. La réputation
méritée de l'Auteur inſpire un préjugé
très-favorable pour ce nouvel ouvrage.
>
SIX ARIETTES Françoiſes , dans le
goût Italien avec accompagnement
d'un violon & d'une baffe , fuivis d'une
Cantate à grande fymphonie. Dédiées
à M. le Marquis de l'Hôpital , Lieutenant
Général des Armées du Roi.
Par M. Ciampalenfi , ordinaire de la
Mufique du Roi . Prix des Ariettes
féparées 3 1. de la Cantate 1. 10 f. aux
adreffes ordinaires de Muſique.
LA GUITTARRE de bonne humeur
, ou Recueil de Vaudevilles badins
, avec accompagnement de guittare.
Par M. Merchi. Septiéme livre
de guittare. OEuvre 10. Prix 6 livres.
A Paris , chez l'Auteur , rue du Rempart
S. Honoré près des Quinze-Vingts ,
chez un Tapiffier ; & aux adreffes or
dinaires de Mufique.
LES RÉCRÉATIONS chantantes
ou Journal Lyrique , contenant des airs
choifis dans les Opéra-Comiques , avec
accompagnement de violon , flute , ou
pardeffus de viole , notés fur la clef
MARS. 1763. 149
de Gréfol , & ajuftés de façon qu'on
peut les jouer en duo fur les inftrumens
; par M. Legat de Fourcy , Maître
de chant , & Organifte de S. Germainle-
vieux fixiéme Recueil. A Paris
chez M. la Chevardiere , rue du Roule ,
à la Croix d'or. Prix , 3 liv.
?
CONCERTO pour le clavecin , avec
accompagnement de deux violons alto
viola & baffa , dédiés à Madame Couftard
, compofés par M. Wondradfchek.
Prix , 6 liv, A Paris , chez l'Auteur
rue Mazarine , chez un Perruquier , &
aux adreffes ordinaires. La réputation
méritée de l'Auteur inſpire un préjugé
très-favorable pour ce nouvel ouvrage.
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Résumé : MUSIQUE.
En mars 1763, plusieurs œuvres musicales étaient disponibles à Paris. Parmi elles, 'Six Ariettes Françoises' dans le goût italien, accompagnées d'un violon et d'une basse, suivies d'une cantate à grande symphonie, dédiées au Marquis de l'Hôpital. Ces œuvres, composées par M. Ciampalenfi, musicien du Roi, étaient vendues à 3 livres pour les ariettes et 1 livre 10 sols pour la cantate. Le document mentionne également 'La Guitarre de bonne humeur', un recueil de vaudevilles badins avec accompagnement de guitare, par M. Merchi, vendu 6 livres. 'Les Récréations chantantes', un journal lyrique contenant des airs choisis des opéras-comiques, était présenté par M. Legat de Fourcy, maître de chant, et vendu 3 livres. Enfin, un concerto pour clavecin avec accompagnement de deux violons, alto, viole et basse, composé par M. Wondradfchek et dédié à Madame Couftard, était également disponible, vendu 6 livres. La réputation de l'auteur inspirait un préjugé favorable pour ce nouvel ouvrage.
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