Titre et contenu

Titre:

SUITE de la Dissertation sur les Enseignes Militaires des François.

Titre d'après la table:

Dissertation sur les Enseignes Militaires,

Premiers mots: Les Eglises dédiées à des Saints, du rang des Confesseurs, avoient leurs [...] Domaines: Théologie, religion, Sciences de la guerre, HistoireMots clefs: Enseignes militaires, Oriflamme, Abbaye de Saint-Denis, Montjoye, Rois, Tombeau, Armée, Saints, Montagne, Coutume, Martyrs, Trésor, Gardiens

Forme et genre

Langue: FrançaisForme: Prose
Type d'écrit journalistique: Article / Nouvelle littéraire

Auteur et provenance du texte

Est rédigé par: Étienne-Claude Beneton de Morange de Peyrins Genre de l'auteur: Homme

Résumé

Le texte aborde les enseignes militaires françaises, notamment les bannières dédiées à des saints confesseurs, qui étaient généralement de couleur bleue ou violette. La bannière de Saint Martin, par exemple, était bleue, influençant ainsi le choix du fond bleu des armoiries royales ornées de fleurs de lys. Les bannières ecclésiastiques étaient codifiées par couleur selon la classe des saints célébrés : blanches pour les vierges, rouges pour les martyrs, vertes et bleues pour les confesseurs, et noires pour les offices des morts. L'Oriflamme, bannière de Saint Denis, se distinguait par sa forme de lance dorée avec un morceau d'étoffe rouge en forme de flamme à trois pointes, chacune terminée par une houpe verte. Cette enseigne était portée par un gentilhomme lors des guerres et rapportée à l'abbaye de Saint Denis après chaque conflit. Avec le temps, cette fonction est devenue héréditaire, et les porteurs négligeaient parfois de rapporter l'Oriflamme. L'Oriflamme était considérée comme un symbole religieux et était utilisée pour encourager les troupes. Le cri de guerre 'Montjoie Saint Denis' est devenu la devise générale des rois de France. Le mot 'Montjoie' signifie une petite colline ou monticule artificiel formé par les soldats lors des enterrements de leurs chefs. Le texte traite également de l'origine et de la signification de l'Oriflamme, certains croyant qu'elle était apportée du ciel par un ange, tandis que d'autres pensent qu'elle était remplacée lorsqu'elle était usée. Les Montjoyes étaient des élévations servant à marquer des lieux importants ou à éviter des dangers, comme les phares et balises. Elles étaient également érigées sur les tombeaux de personnes de considération, et les premiers chrétiens utilisaient des marques simples sur les tombeaux des martyrs. Le tombeau de Saint Denis et de ses compagnons fut marqué par une Montjoye jusqu'à ce qu'il soit transféré dans une église. Cette église devint célèbre, et les rois, en tant que protecteurs, se considéraient comme les gardiens du tombeau. Ils criaient 'Montjoye Saint Denis' en guerre pour affirmer leur rôle de défenseurs des biens du saint. Dans diverses religions, les princes pieux se faisaient honneur de protéger des monuments religieux, croyant que la conservation de ces monuments était liée à la destinée de leurs empires. Par exemple, les Ottomans gardaient l'étendard de Mahomet, et les princes possédant Jérusalem se proclamaient maîtres du Saint Tombeau. De même, les rois très chrétiens se voyaient comme les gardiens du tombeau de Saint Denis, un martyr dont les peuples tenaient la foi.

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Copie numérique :
1733, 06, vol. 1-2