Résultats : 5 texte(s)
Détail
Liste
1
p. 2922-2925
« Le 4 Novembre, il y eut Concert à Fontainebleau, chez la Reine ; S. M. [...] »
Début :
Le 4 Novembre, il y eut Concert à Fontainebleau, chez la Reine ; S. M. [...]
Mots clefs :
Roi, Reine, Opéra, Bâtiment, Blâmont, Musique, Divertissement, Lieutenant général, Accident du feu, Colin-maillard, Endymion
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texteReconnaissance textuelle : « Le 4 Novembre, il y eut Concert à Fontainebleau, chez la Reine ; S. M. [...] »
E 4 Novembre , il y eut Concert à
Fontainebleau , chez laReine ; S. M.
souhaita d'entendre l'Opéra d'Endimion ,
que M. de Blamont , Sur - Intendant de la
Musique du Roy , qui en est l'Auteur
fit chanter ; il fut continué le 9 , et le 16
les principaux Rôles furent remplis par
les Dlles Lenner , Mathieu et Petit pas , et
ceux d'Endimion et de Pan , par les Srs
d'Angerville et Jéliot, Cet Opéra fut tresbien
exécuté et plut extrémement à tou
te la Cour,
Le 18 , on chanta le Prologue et le premier
Acte d'Armide , qu'on continua le
23 , par le second et le troisiéme ; et le 221
Decembre on termina cet Opéra à Versailles
, par le 4 et 5 Acte ,
II. Vol
AVA ་ ་ L ° /55 ° 2925
Le 9 , M. de Blamont proposa à la Reine
le Ballet des Fêtes de Thalie , mis en
Musique par M. Mouret ; il fit chanter
le Prologue et la premiere Entrée , qu'on
continua le 14 , par la seconde et la troisieme
, on le finit le 23 , .par la Critique ct
le Divertissement de la Provençale. Les
principaux Rôles ont été chantez par les
Diles Antier , Petitpas et Duhamel ; et
par les Srs Massé , Dubourg , d'Angerville
et Petillot . Ce Ballet fit beaucoup
de plaisir à la Reine qui eut la bonté de
le témoigner à l'Auteur.
Le 29 , on chanta le Caprice d'Erato
Divertissement de M. de Blamont ; la
Dlle Petitpas y remplit le principal Rôle,
qui fut précédé d'un autre Récitatif détaché
, chanté par la Muse de la Musique
dans un autre Divertissement , du même
Auteur , la Dlle Antier fit le Rôle de Junon
, et finit par la Cantatille : O vous
qui d'une aile légere , & c.
Le 1 Decembre , les Comédiens François
représenterent à la Cour la Tragédie
du Comte d'Essex , et pour petite
Piéce , Colin Maillard. Le Sr Fleury , qui
jona le principal Rôle dans la Tragédie ,
a été reçu depuis dans la Troupe du Roy.
Le 3 , le Jaloux désabusé , et le Medecin
II. Vol. Hij mal†
malgré lui. Le Rôle de Celie fut rempli
par la Dlle Guérin .
Le ro , les Menechmes et le Grondeur.
Le 15 , Mithridate , et le Concert ridicule.
Le 17, le Joueur, et la Famille extrava¬
gante.
Le 29 , Gustave , et le Double veuvage .
le Distrait , et le François à Lon-
Le 31,
dres.
Le 20 Decembre , M. Joseph Durey
de Sauroy de Martigny , Capitaine
au Régiment de M. le Marquis d'Estaing
, son oncle , prêta serment entre
les mains du Roy , pour la Charge de
Lieutenant Général de Verdun et Païs de
Verdunois ; vacante par le décès de
François Comte d'Estaing , Chevalier des
Ordres du Roy , Lieutenant Général des
Armées de Sa Majesté , Gouverneur de
Douay , & c. dont M. de Martigny avoit
été pourvu le 8 Avril dernier.
Le 22 la Marquise de Mirepoix fut
presentée au Roy , àà llaa Reine Reine , et aux
Princesses , par le Maréchal de Roquelaure.
La nuit du 26 au 27 Decembre , tout
le Quartier de la Cité , et plus encore les
II. Vol.
particuliers
DECEMBRE. 1733. 2921
particuliers qui habitent les Maisons audessus
du Pont Nôtre - Dame et du Pont
au Change;furent allarmez par l'accident
du feu , qui prit à un Bateau chargé de
foin au- dessus du Port de la Grève , et
qui par la violence du vent , se communiqua
à quelques autres Bateaux ; heureusement
ces mêmes Bateaux allerent se
consumer du côté du Quay de la Megisserie
, tous les Magistrats , le Lieutenant
General de Police , le Prevôt des Marchands
et les autres Officiers de Ville y
accoururent promptement , et empêcherent
pat les ordres qu'ils donnerent , que
le feu ne se communiquat à d'autres Bateaux
chargez de foin et de charbon .
Fontainebleau , chez laReine ; S. M.
souhaita d'entendre l'Opéra d'Endimion ,
que M. de Blamont , Sur - Intendant de la
Musique du Roy , qui en est l'Auteur
fit chanter ; il fut continué le 9 , et le 16
les principaux Rôles furent remplis par
les Dlles Lenner , Mathieu et Petit pas , et
ceux d'Endimion et de Pan , par les Srs
d'Angerville et Jéliot, Cet Opéra fut tresbien
exécuté et plut extrémement à tou
te la Cour,
Le 18 , on chanta le Prologue et le premier
Acte d'Armide , qu'on continua le
23 , par le second et le troisiéme ; et le 221
Decembre on termina cet Opéra à Versailles
, par le 4 et 5 Acte ,
II. Vol
AVA ་ ་ L ° /55 ° 2925
Le 9 , M. de Blamont proposa à la Reine
le Ballet des Fêtes de Thalie , mis en
Musique par M. Mouret ; il fit chanter
le Prologue et la premiere Entrée , qu'on
continua le 14 , par la seconde et la troisieme
, on le finit le 23 , .par la Critique ct
le Divertissement de la Provençale. Les
principaux Rôles ont été chantez par les
Diles Antier , Petitpas et Duhamel ; et
par les Srs Massé , Dubourg , d'Angerville
et Petillot . Ce Ballet fit beaucoup
de plaisir à la Reine qui eut la bonté de
le témoigner à l'Auteur.
Le 29 , on chanta le Caprice d'Erato
Divertissement de M. de Blamont ; la
Dlle Petitpas y remplit le principal Rôle,
qui fut précédé d'un autre Récitatif détaché
, chanté par la Muse de la Musique
dans un autre Divertissement , du même
Auteur , la Dlle Antier fit le Rôle de Junon
, et finit par la Cantatille : O vous
qui d'une aile légere , & c.
Le 1 Decembre , les Comédiens François
représenterent à la Cour la Tragédie
du Comte d'Essex , et pour petite
Piéce , Colin Maillard. Le Sr Fleury , qui
jona le principal Rôle dans la Tragédie ,
a été reçu depuis dans la Troupe du Roy.
Le 3 , le Jaloux désabusé , et le Medecin
II. Vol. Hij mal†
malgré lui. Le Rôle de Celie fut rempli
par la Dlle Guérin .
Le ro , les Menechmes et le Grondeur.
Le 15 , Mithridate , et le Concert ridicule.
Le 17, le Joueur, et la Famille extrava¬
gante.
Le 29 , Gustave , et le Double veuvage .
le Distrait , et le François à Lon-
Le 31,
dres.
Le 20 Decembre , M. Joseph Durey
de Sauroy de Martigny , Capitaine
au Régiment de M. le Marquis d'Estaing
, son oncle , prêta serment entre
les mains du Roy , pour la Charge de
Lieutenant Général de Verdun et Païs de
Verdunois ; vacante par le décès de
François Comte d'Estaing , Chevalier des
Ordres du Roy , Lieutenant Général des
Armées de Sa Majesté , Gouverneur de
Douay , & c. dont M. de Martigny avoit
été pourvu le 8 Avril dernier.
Le 22 la Marquise de Mirepoix fut
presentée au Roy , àà llaa Reine Reine , et aux
Princesses , par le Maréchal de Roquelaure.
La nuit du 26 au 27 Decembre , tout
le Quartier de la Cité , et plus encore les
II. Vol.
particuliers
DECEMBRE. 1733. 2921
particuliers qui habitent les Maisons audessus
du Pont Nôtre - Dame et du Pont
au Change;furent allarmez par l'accident
du feu , qui prit à un Bateau chargé de
foin au- dessus du Port de la Grève , et
qui par la violence du vent , se communiqua
à quelques autres Bateaux ; heureusement
ces mêmes Bateaux allerent se
consumer du côté du Quay de la Megisserie
, tous les Magistrats , le Lieutenant
General de Police , le Prevôt des Marchands
et les autres Officiers de Ville y
accoururent promptement , et empêcherent
pat les ordres qu'ils donnerent , que
le feu ne se communiquat à d'autres Bateaux
chargez de foin et de charbon .
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Résumé : « Le 4 Novembre, il y eut Concert à Fontainebleau, chez la Reine ; S. M. [...] »
Du 4 au 29 décembre, plusieurs événements culturels et officiels marquèrent la cour. Le 4 novembre, l'opéra 'Endimion' de M. de Blamont fut interprété à Fontainebleau, avec des représentations les 9 et 16 novembre. Les rôles principaux furent tenus par les demoiselles Lenner, Mathieu et Petitpas, et les sieurs d'Angerville et Jéliot. L'opéra 'Armide' fut chanté en plusieurs actes, se terminant le 21 décembre à Versailles. Le 9 novembre, M. de Blamont proposa le ballet 'Les Fêtes de Thalie' de M. Mouret, représenté les 14 et 23 novembre. Le 29 novembre, 'Le Caprice d'Erato' de M. de Blamont fut chanté. Les Comédiens Français jouèrent plusieurs pièces, dont 'Le Comte d'Essex' le 1er décembre et 'Le Jaloux désabusé' le 3 décembre. D'autres représentations suivirent, comme 'Les Menechmes' le 10 décembre et 'Gustave' le 29 décembre. Le 20 décembre, M. Joseph Durey de Sauroy de Martigny prêta serment pour la charge de Lieutenant Général de Verdun. Le 22 décembre, la Marquise de Mirepoix fut présentée au Roy, à la Reine et aux Princesses. La nuit du 26 au 27 décembre, un incendie sur des bateaux près du Port de la Grève fut maîtrisé par les magistrats et officiers de la ville.
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2
p. 2925-2927
ETRENNES, A S. A. S. Madame la Princesse de Conty la Jeune.
Début :
Au commencement d'une Année, [...]
Mots clefs :
Encens, Princesse, Image, Vertu, Époux
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texteReconnaissance textuelle : ETRENNES, A S. A. S. Madame la Princesse de Conty la Jeune.
ETRENNES ,
▲ S. A. S. Madame la Princesse de
Conty la Jeune.
ΑνU commencement d'une Année ;
Tout le monde fait des présens ;
Le mien , Princesse fortunée ,
Ne peut être qu'un peu d'Encens
L'Encens a l'odeur agréable ;
Mais on craint d'en être entêté :
Le mien est doux , il est aimable ,
C'est l'encens de la verité,
II. Vol. Hij L'En1926
MERCURE DE FRANCE
L'Encens et sa délicatesse
Doivent se fixer aux saints Lieux ;
Mais sur la Terre on est Déesse ,
Quand on est l'Image des Dieux.
De cette merveilleuse image ,
Je vois en toi briller les traits ;
La vertu seule à l'avantage
D'en conserver tous les attraits.
La Vertu donne la victoire ,
Quand on veut écouter sa voix ;
Elle fera toute la gloire
De l'Epoux digne de ton choix.
Epoux , qui déja de Bellone .
Suit le tumulte et les hazards ;;
Il fait honneur à la Couronne
D'un Roy , le Favori de Mars,
Mars arrêtera le Tonnerre
Qui menace les Allemands
Il est trop ami de Cichere ,
Pour alterer des noeuds charmans .
Noeuds desirez ! que la Prudence
A formez pour notre repos ;
Tu sçais ce qu'en attend la France :
L'héritier de tant de Heros.
11. Vol
Cet
DECEMBR E. 1733. 2927
Cet Heritier dans sa carriere ,
Aura d'Orleans la douceur ;
Du Grand Condé l'ame guerriere ,
Et de Conti la noble ardeur,
T. S. V. P:
▲ S. A. S. Madame la Princesse de
Conty la Jeune.
ΑνU commencement d'une Année ;
Tout le monde fait des présens ;
Le mien , Princesse fortunée ,
Ne peut être qu'un peu d'Encens
L'Encens a l'odeur agréable ;
Mais on craint d'en être entêté :
Le mien est doux , il est aimable ,
C'est l'encens de la verité,
II. Vol. Hij L'En1926
MERCURE DE FRANCE
L'Encens et sa délicatesse
Doivent se fixer aux saints Lieux ;
Mais sur la Terre on est Déesse ,
Quand on est l'Image des Dieux.
De cette merveilleuse image ,
Je vois en toi briller les traits ;
La vertu seule à l'avantage
D'en conserver tous les attraits.
La Vertu donne la victoire ,
Quand on veut écouter sa voix ;
Elle fera toute la gloire
De l'Epoux digne de ton choix.
Epoux , qui déja de Bellone .
Suit le tumulte et les hazards ;;
Il fait honneur à la Couronne
D'un Roy , le Favori de Mars,
Mars arrêtera le Tonnerre
Qui menace les Allemands
Il est trop ami de Cichere ,
Pour alterer des noeuds charmans .
Noeuds desirez ! que la Prudence
A formez pour notre repos ;
Tu sçais ce qu'en attend la France :
L'héritier de tant de Heros.
11. Vol
Cet
DECEMBR E. 1733. 2927
Cet Heritier dans sa carriere ,
Aura d'Orleans la douceur ;
Du Grand Condé l'ame guerriere ,
Et de Conti la noble ardeur,
T. S. V. P:
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Résumé : ETRENNES, A S. A. S. Madame la Princesse de Conty la Jeune.
Le poème, dédié à la Princesse de Conty la Jeune et écrit en décembre 1733, commence par évoquer les étrennes et exprime le souhait de lui offrir l'encens de la vérité. L'auteur compare la princesse à une déesse terrestre, dotée de traits merveilleux, et souligne que la vertu est essentielle pour conserver ces attraits. Le poème mentionne également l'époux de la princesse, engagé dans les tumultes et les dangers de la guerre, honorant la couronne d'un roi favori de Mars, le dieu de la guerre. Mars est décrit prêt à arrêter le tonnerre menaçant les Allemands, tout en étant ami de Cichere, suggérant une alliance ou une paix souhaitée. Enfin, le texte évoque l'héritier, qui combinera la douceur d'Orléans, l'âme guerrière du Grand Condé et la noble ardeur de Conti. L'auteur espère que cet héritier apportera la prudence et le repos à la France.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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3
p. 2927-2928
Nouveaux Tableaux de l'Ordre du S. Esprit, aux Grands Augustins de Paris, [titre d'après la table]
Début :
L'Ordre du S. Esprit vient de faire exécuter les Ouvrages ordonnez par délibération [...]
Mots clefs :
Ordre du Saint-Esprit, Tableaux, Monastère
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : Nouveaux Tableaux de l'Ordre du S. Esprit, aux Grands Augustins de Paris, [titre d'après la table]
L'Ordre du S. Esprit vient de faire
exécuter les Ouvrages ordonnez par délibération
de Chapitre et Assemblées de
Commissaires , pour établir dans le Monastere
des Grands Augustins de Paris où
se sont faites les premieres Cérémonies
des Monumens de sa grandeur, aussi honorables
pour les Maisons Illustres du
Royaume,qu'interressans et curieux pour
les Etrangers. Ces Monumens sont :
1. Cinq grands Tableaux représentant
chacun une cérémonie de cet Ordre ,
sous les cinq Grands- Maîtres , qui ont re
gné depuis sa fondation ; sçavoir , Henry
III. fondateur , Henry IV. Louis XIII .
Louis XIV. et Louis XV. Ces Tableaux
ont été placez dans le Choeur de l'Eglise
de ce Monastere , et accompagnez de
Pilastres et autres Ornemens qui réünissent
une noble simplicité , avec beaucoup
de magnificence. Les habiles Maîtres, Auteurs
de ces Tableaux , sont les Srs Cham,
pagne , de Troyes , et Vanloo .
2º . On a décoré les deux Salles de co
II. Vol. Hiiij Me12928
292 MERCURE
DE FRANCE
Monastére , affectées à l'Ordre du S. Esprit
, de Boiserie , Sculpture, et Dorure ,
convenables à la dignité du sujet , autant
que l'étendue de ces Salles l'a permis.
On y verra par rang de receptions les
Portraits en Buste , avec les Armes et principales
qualitez de tous les Cardinaux ,
Prélats , Commandeurs et Chevaliers reçûs
dans cet Ordre , depuis son établissement
, jusqu'à ce jour. On avertit les
Maisons auxquelles on a demandé ceux de
ces Portraits qui manquent , de les fournir
le plutôt qu'elles pourront , et en attendant
ces Places resteront vuides.
On est redevable de l'exécution de ces
Ouvrages à la vigilance de M. l'Abbé de
Pomponne, Commandeur et Chancelier
des Ordres du Roy , et Conseiller d'Etat
ordinaire , et aux soins de M. le Marquis
de Breteuil , Commandeur et Prevôt ,
Maître des Cérémonies des mêmes Ordres
.
Ceux qui voudront voir ces Salles, s'adresseront
au R. P. Bouge, Religieux Augustin
, chargé par l'Ordre du ŠS.. Esprit ,
de les tenir ouvertes, et d'y accompagner
les Curieux tous les Mercredy et Jeudy
de chaque semaine , fête ou non fête , depuis
onze heures et demi du matin , jusqu'à
quatre heures après midi.
exécuter les Ouvrages ordonnez par délibération
de Chapitre et Assemblées de
Commissaires , pour établir dans le Monastere
des Grands Augustins de Paris où
se sont faites les premieres Cérémonies
des Monumens de sa grandeur, aussi honorables
pour les Maisons Illustres du
Royaume,qu'interressans et curieux pour
les Etrangers. Ces Monumens sont :
1. Cinq grands Tableaux représentant
chacun une cérémonie de cet Ordre ,
sous les cinq Grands- Maîtres , qui ont re
gné depuis sa fondation ; sçavoir , Henry
III. fondateur , Henry IV. Louis XIII .
Louis XIV. et Louis XV. Ces Tableaux
ont été placez dans le Choeur de l'Eglise
de ce Monastere , et accompagnez de
Pilastres et autres Ornemens qui réünissent
une noble simplicité , avec beaucoup
de magnificence. Les habiles Maîtres, Auteurs
de ces Tableaux , sont les Srs Cham,
pagne , de Troyes , et Vanloo .
2º . On a décoré les deux Salles de co
II. Vol. Hiiij Me12928
292 MERCURE
DE FRANCE
Monastére , affectées à l'Ordre du S. Esprit
, de Boiserie , Sculpture, et Dorure ,
convenables à la dignité du sujet , autant
que l'étendue de ces Salles l'a permis.
On y verra par rang de receptions les
Portraits en Buste , avec les Armes et principales
qualitez de tous les Cardinaux ,
Prélats , Commandeurs et Chevaliers reçûs
dans cet Ordre , depuis son établissement
, jusqu'à ce jour. On avertit les
Maisons auxquelles on a demandé ceux de
ces Portraits qui manquent , de les fournir
le plutôt qu'elles pourront , et en attendant
ces Places resteront vuides.
On est redevable de l'exécution de ces
Ouvrages à la vigilance de M. l'Abbé de
Pomponne, Commandeur et Chancelier
des Ordres du Roy , et Conseiller d'Etat
ordinaire , et aux soins de M. le Marquis
de Breteuil , Commandeur et Prevôt ,
Maître des Cérémonies des mêmes Ordres
.
Ceux qui voudront voir ces Salles, s'adresseront
au R. P. Bouge, Religieux Augustin
, chargé par l'Ordre du ŠS.. Esprit ,
de les tenir ouvertes, et d'y accompagner
les Curieux tous les Mercredy et Jeudy
de chaque semaine , fête ou non fête , depuis
onze heures et demi du matin , jusqu'à
quatre heures après midi.
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Résumé : Nouveaux Tableaux de l'Ordre du S. Esprit, aux Grands Augustins de Paris, [titre d'après la table]
L'Ordre du Saint-Esprit a entrepris des travaux dans le monastère des Grands Augustins à Paris, conformément à une délibération du Chapitre et des Assemblées de Commissaires. Ces travaux visent à établir des monuments célébrant la grandeur de l'Ordre et honorant les maisons illustres du royaume, tout en intéressant les étrangers. Les monuments comprennent cinq grands tableaux, chacun représentant une cérémonie de l'Ordre sous les cinq Grands-Maîtres successifs : Henri III, Henri IV, Louis XIII, Louis XIV et Louis XV. Ces tableaux, réalisés par les maîtres Champagne de Troyes et Vanloo, sont placés dans le chœur de l'église du monastère et accompagnés de pilastres et autres ornements alliant simplicité et magnificence. Deux salles du monastère, dédiées à l'Ordre du Saint-Esprit, ont été décorées de boiseries, sculptures et dorures. Elles présentent les portraits en buste des cardinaux, prélats, commandeurs et chevaliers reçus dans l'Ordre depuis sa fondation, par ordre de réception. Les maisons concernées sont invitées à fournir les portraits manquants. L'exécution de ces travaux est attribuée à la vigilance de l'abbé de Pomponne, Commandeur et Chancelier des Ordres du Roi, et aux soins du marquis de Breteuil, Commandeur et Prévôt, Maître des Cérémonies des mêmes Ordres. Les visiteurs peuvent accéder à ces salles les mercredis et jeudis de chaque semaine, de onze heures et demie du matin à quatre heures de l'après-midi, sous la guidance du religieux augustin Bouge.
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4
p. 2929-2933
A MADAME d'Hurigny, sur le souhait qu'elle avoit fait à l'Auteur pour son Etrenne, de vivre cent ans. EPITRE
Début :
Vous m'ordonnez, sage Uranie, [...]
Mots clefs :
Vivre, Cent ans, Souhait, Sage, Uranie, Siècle, Coeur
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : A MADAME d'Hurigny, sur le souhait qu'elle avoit fait à l'Auteur pour son Etrenne, de vivre cent ans. EPITRE
A MADAME d'Hurigny , sur le
souhait qu'elle avoit fait à l- Auteur
pour son Etrenne , de vivre cent ans.
EPIT RE..
Vous m'oi donnez , sage Uranie
De vivre cent ans bien comptez ;
Souhait qui plaît à mon génie ;
Pourquoi j'y résiste ; écoutez.
Je suis en chemin pour le faire.
Mon âge touche presque au but z
Mais le dessein est témeraire ,
Si jamais un dessein le fut.
Sçavez-vous ce que dit l'Histoire ,
De ces souhaits exhorbitans ?
C'est , dit- elle , la Mer à boire ,
Que tâcher à vivre cent ans.
Aujourd'hui les forces humaines ,
Ne nous permettent rien d'égal ,
Compter son âge par centaines ,
C'est un souhait Patriarchal.
Nos vieux Peres à longue haleine ,
De la vie eurent les gros lots ,
Et la Genese est toute pleine ,
De Mathusalems et d'Enocs ,
Un siecle n'étoit qu'amusette ;
Puisqu'un enfant jeune vieillard ,
A cent ans portoit la jacquette ,
II. Val Hr Us
2930 MERCURE DE FRANCE
1
Et jouoit à colin maillard .
Le Déluge aux longues années ,
Mit un clou pour les arrêter ,
Et par ses eaux empoisonnées ,
Les obligea de décompter.
Pourquoi voulez -vous que je vive
n'ont vécu tant de gens , Plus que
A qui la Parque fugitive ,
Fit subir ses ordres urgents ?
Un siecle ! David grand Prophete ,
Grand Compilateur de Pseautiers ,
Grand Roy , grand Guerrier , grand Poëte ,
A peine parvtnt aux deux tiers.
A quatre-vingst , Pinfirmerie ,
A soixante et dix ; c'est assez ,
Il mit ces bornes à la vie ,
Et fit lui - même son procès.
Mais retournons dans notre Sphere;
Sans nous faufiler aux Herps ;
Vivre cent ans est une affaire
Où je coucherois un peu gros.
*
Et quand je mordrois à la grappe ,
Par l'espoir d'un doux avenir ,
Quand Millet mon cher Esculape
Pourroit m'y faire parvenir ,
Garantiroit-il ma vieillesse
De langueur , d'assoupissement ,
* Habile Medecin de Mâcon.
J. Vel.
:
N
DECEMBRE. 1733. 2931
Ni de l'importune foiblesse,
Qui me prive du mouvement ?
Mes héritiers au coeur si tendre ,
Bien que je leur paroisse cher ,
Pourroient-ils par fois se deffendre ,
D'enrager entre cuir et chair a
Mes gens à rente viagere ,
En déboursant le premier son ,
Font cette dévote priere
Le diable. emporte le vieux fou.
» Quand sa mort pourroit à merveille ,
» De ce tribut nous liberer ,
» Plus qu'un Cerf , plus qu'une Corneille ,
» Il vit pour nous désesperer .
Venons aux Dames respectables ,
Dont je tiens à vie un taudis ,
Elles sont assez charitables
Pour me souhaiter Paradis.
Je n'entends parler des Discretes ,
Leur esprit n'est pas si badin ,
Mais les jeunes Soeurs , les folettes ,
Qui soupirent pour mon Jardin.
Sage Uranie , ainsi je n'ose ,
A vos voeux joindre mon desir ,
Puisque ma longue vie est cause
De cent chagrins pour un plaisir.
Les ans sont mauvaises Patentes ,
Pour donner de grands artributs ,
1 I. Vol. Pas-
Hvj
2932 MERCURE DE FRANCE
Pascal à peine en vecut trente ,
Et la Bruyere guere plus.
Cependant , armé de constance ,
Je porte ces fardeaux pesants ,
Suppliant d'avoir patience ,
Mes débiteurs et mes Enfans.
Si quelque chose me travaille ,
Je laisse tout à l'abandon;
Je fais des Vers , vaille que vaille,
Et je trouve encor le vin bon.
Si par hazard je suis en doute ,
Pour quelque symptôme fievreux ,
J'appelle un Medecin , l'écoute ;
Puis je fais tout ce que je veux.
Si ma Méthode est salutaire ,
Pour vivre un siecle , plus ou moins.
Vous obéir est une affaire ,
Où je veux mettre tous mes soins.
C'est à vous aimable Uranie ,
Qu'il convient de vivre cent ans ;
Quand leur course en sera finie ,
Nos Neveux pleureront long- temps.
Vous êtes sage , riche et belle ,
Bienfaisante et pleine d'esprit ,
Le Ciel vous fit sur un modele ,
Qu'il ne montre que quand il rit.
Qui tous vos talens voudroit suivre,
Il ne finiroit d'aujourd'hui
L
II. Vol.
DECEMBR E. 1733. 2932
Obon coeur ! 8 coeur , bon à vivre !
Bon pour vous , et bon pour autrui !
DE SENECE'.
souhait qu'elle avoit fait à l- Auteur
pour son Etrenne , de vivre cent ans.
EPIT RE..
Vous m'oi donnez , sage Uranie
De vivre cent ans bien comptez ;
Souhait qui plaît à mon génie ;
Pourquoi j'y résiste ; écoutez.
Je suis en chemin pour le faire.
Mon âge touche presque au but z
Mais le dessein est témeraire ,
Si jamais un dessein le fut.
Sçavez-vous ce que dit l'Histoire ,
De ces souhaits exhorbitans ?
C'est , dit- elle , la Mer à boire ,
Que tâcher à vivre cent ans.
Aujourd'hui les forces humaines ,
Ne nous permettent rien d'égal ,
Compter son âge par centaines ,
C'est un souhait Patriarchal.
Nos vieux Peres à longue haleine ,
De la vie eurent les gros lots ,
Et la Genese est toute pleine ,
De Mathusalems et d'Enocs ,
Un siecle n'étoit qu'amusette ;
Puisqu'un enfant jeune vieillard ,
A cent ans portoit la jacquette ,
II. Val Hr Us
2930 MERCURE DE FRANCE
1
Et jouoit à colin maillard .
Le Déluge aux longues années ,
Mit un clou pour les arrêter ,
Et par ses eaux empoisonnées ,
Les obligea de décompter.
Pourquoi voulez -vous que je vive
n'ont vécu tant de gens , Plus que
A qui la Parque fugitive ,
Fit subir ses ordres urgents ?
Un siecle ! David grand Prophete ,
Grand Compilateur de Pseautiers ,
Grand Roy , grand Guerrier , grand Poëte ,
A peine parvtnt aux deux tiers.
A quatre-vingst , Pinfirmerie ,
A soixante et dix ; c'est assez ,
Il mit ces bornes à la vie ,
Et fit lui - même son procès.
Mais retournons dans notre Sphere;
Sans nous faufiler aux Herps ;
Vivre cent ans est une affaire
Où je coucherois un peu gros.
*
Et quand je mordrois à la grappe ,
Par l'espoir d'un doux avenir ,
Quand Millet mon cher Esculape
Pourroit m'y faire parvenir ,
Garantiroit-il ma vieillesse
De langueur , d'assoupissement ,
* Habile Medecin de Mâcon.
J. Vel.
:
N
DECEMBRE. 1733. 2931
Ni de l'importune foiblesse,
Qui me prive du mouvement ?
Mes héritiers au coeur si tendre ,
Bien que je leur paroisse cher ,
Pourroient-ils par fois se deffendre ,
D'enrager entre cuir et chair a
Mes gens à rente viagere ,
En déboursant le premier son ,
Font cette dévote priere
Le diable. emporte le vieux fou.
» Quand sa mort pourroit à merveille ,
» De ce tribut nous liberer ,
» Plus qu'un Cerf , plus qu'une Corneille ,
» Il vit pour nous désesperer .
Venons aux Dames respectables ,
Dont je tiens à vie un taudis ,
Elles sont assez charitables
Pour me souhaiter Paradis.
Je n'entends parler des Discretes ,
Leur esprit n'est pas si badin ,
Mais les jeunes Soeurs , les folettes ,
Qui soupirent pour mon Jardin.
Sage Uranie , ainsi je n'ose ,
A vos voeux joindre mon desir ,
Puisque ma longue vie est cause
De cent chagrins pour un plaisir.
Les ans sont mauvaises Patentes ,
Pour donner de grands artributs ,
1 I. Vol. Pas-
Hvj
2932 MERCURE DE FRANCE
Pascal à peine en vecut trente ,
Et la Bruyere guere plus.
Cependant , armé de constance ,
Je porte ces fardeaux pesants ,
Suppliant d'avoir patience ,
Mes débiteurs et mes Enfans.
Si quelque chose me travaille ,
Je laisse tout à l'abandon;
Je fais des Vers , vaille que vaille,
Et je trouve encor le vin bon.
Si par hazard je suis en doute ,
Pour quelque symptôme fievreux ,
J'appelle un Medecin , l'écoute ;
Puis je fais tout ce que je veux.
Si ma Méthode est salutaire ,
Pour vivre un siecle , plus ou moins.
Vous obéir est une affaire ,
Où je veux mettre tous mes soins.
C'est à vous aimable Uranie ,
Qu'il convient de vivre cent ans ;
Quand leur course en sera finie ,
Nos Neveux pleureront long- temps.
Vous êtes sage , riche et belle ,
Bienfaisante et pleine d'esprit ,
Le Ciel vous fit sur un modele ,
Qu'il ne montre que quand il rit.
Qui tous vos talens voudroit suivre,
Il ne finiroit d'aujourd'hui
L
II. Vol.
DECEMBR E. 1733. 2932
Obon coeur ! 8 coeur , bon à vivre !
Bon pour vous , et bon pour autrui !
DE SENECE'.
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Résumé : A MADAME d'Hurigny, sur le souhait qu'elle avoit fait à l'Auteur pour son Etrenne, de vivre cent ans. EPITRE
Le poème est adressé à Madame d'Hurigny, qui avait souhaité que l'auteur vive cent ans. L'auteur exprime son scepticisme, soulignant que cette longévité est exceptionnelle et réservée à des figures bibliques comme Mathusalem et Énoch. Il note que même des personnages illustres comme David n'ont pas atteint cet âge. L'auteur évoque les inconvénients de la vieillesse, tels que la faiblesse et la dépendance, ainsi que les désagréments pour les héritiers et débiteurs. Il reconnaît cependant que Madame d'Hurigny, en raison de sa sagesse, sa beauté et sa bonté, serait la personne idéale pour atteindre cet âge. L'auteur reste humble face à ce souhait, tout en honorant les qualités de Madame d'Hurigny.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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5
p. 2933-2935
MORTS.
Début :
Dame Anne Denis, épouse d'Eustache-François le Cousturier, Seigneur [...]
Mots clefs :
Comte du Rumain, Épouse, Mort, Maison Le Vicomte, Trésorier général, Marquise de Vaugrenant
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texteReconnaissance textuelle : MORTS.
MORT S.
Ame Anne Denis , épouse d'Eusta-
Dche- François le Couturier ., Seigneur
de Mauregard et du Mesnil - Madame-
Rance , President au Grand'Conseil
, ci- devant Trésorier General des
Troupes de la Maison du Roy , mourut
le 13 Décembre sans avoir eu d'enfans.
Elle étoit fille de Jacques Denis , Trésorier
General des Bâtimens et Jardins du
Roy , Ancien Echevin de Patis , mort
en 1729.
Le 16 Décembre 1733. la Marquise de
Vaugrenant , Epouse de l'Ambassadeur
ordinaire de France à la Cour de Turin
mourut de la petite vérole à Malles sous
Pizzigichone , dans le Milanès , dans un
âge peu avancé. Cette Dame étoit Hollandoise,
fille de M.de Sallengre,et de Jaque-
Hine de Rotgans sa femme , d'une noble
et ancienne famille de Hollande , morte
en 1725. et avoit épousé en premieres
Nôces Charles Whitworth Baron de
,
11. Vol. Gal2934
MERCURE DE FRANCE
Galloway , et Lord en Irlande , Ambassadeur
extraordinaire et plenipotentiaire
de la Grande Bretagne , au Congrès de
Cambray , duquel elle étoit restée veuve
le 3 Novembre 1725. M. le Marquis de
Vaugrenant est de la maison de Villers la
Faye en Bourgogne.
Toussaints Sebastien le Vicomte
Comte du Rumain & c. Mestre de Camp
de Cavalerie , premier Cornette de la
Compagnie des Chevaux Legers d'Anjou,
auparavant Guidon de ceile des Gendarmes
Anglois , Chevalier de S. Louis , mourut
à Paris le 23 Décembre dans la 42 .
année de son âge. Il étoit fils de feu Yves
Charles- le- Vicomte , Comte de Rumain
&c. et de Dime Julienne de Querrhæn
de Coëtanfao . et avoit épousé en Janvier
1730. Dame Marie Jeanne Suzanne
de Farcy de Malnoé , dont il n'est point
resté d'enfans , laissant pour Héritier le
Chevalier du Rumain son frere , Major
du Regiment de Cavalerie de Villars
lequel a la réputation d'un très bon Officier
.
La maison le Vicomte est des plus anciennes
de la Province de Bretagne . Les Seigneurs
du Rumain en sont une branche,
et il y a plus de 400 ans que de pere en
fils certe Terre leur appartient.
II. Vol. FranDECEMBRE.
1733 2937
François Salmon , Mareschal , dans la
Paroisse de Sonneville sur Montignac en
Saintonge , est mort âgé de 107 ans accomplis.
Il avoit conservé jusqu'à la fin
de sa vie sa memoire et son bon sens.
Ame Anne Denis , épouse d'Eusta-
Dche- François le Couturier ., Seigneur
de Mauregard et du Mesnil - Madame-
Rance , President au Grand'Conseil
, ci- devant Trésorier General des
Troupes de la Maison du Roy , mourut
le 13 Décembre sans avoir eu d'enfans.
Elle étoit fille de Jacques Denis , Trésorier
General des Bâtimens et Jardins du
Roy , Ancien Echevin de Patis , mort
en 1729.
Le 16 Décembre 1733. la Marquise de
Vaugrenant , Epouse de l'Ambassadeur
ordinaire de France à la Cour de Turin
mourut de la petite vérole à Malles sous
Pizzigichone , dans le Milanès , dans un
âge peu avancé. Cette Dame étoit Hollandoise,
fille de M.de Sallengre,et de Jaque-
Hine de Rotgans sa femme , d'une noble
et ancienne famille de Hollande , morte
en 1725. et avoit épousé en premieres
Nôces Charles Whitworth Baron de
,
11. Vol. Gal2934
MERCURE DE FRANCE
Galloway , et Lord en Irlande , Ambassadeur
extraordinaire et plenipotentiaire
de la Grande Bretagne , au Congrès de
Cambray , duquel elle étoit restée veuve
le 3 Novembre 1725. M. le Marquis de
Vaugrenant est de la maison de Villers la
Faye en Bourgogne.
Toussaints Sebastien le Vicomte
Comte du Rumain & c. Mestre de Camp
de Cavalerie , premier Cornette de la
Compagnie des Chevaux Legers d'Anjou,
auparavant Guidon de ceile des Gendarmes
Anglois , Chevalier de S. Louis , mourut
à Paris le 23 Décembre dans la 42 .
année de son âge. Il étoit fils de feu Yves
Charles- le- Vicomte , Comte de Rumain
&c. et de Dime Julienne de Querrhæn
de Coëtanfao . et avoit épousé en Janvier
1730. Dame Marie Jeanne Suzanne
de Farcy de Malnoé , dont il n'est point
resté d'enfans , laissant pour Héritier le
Chevalier du Rumain son frere , Major
du Regiment de Cavalerie de Villars
lequel a la réputation d'un très bon Officier
.
La maison le Vicomte est des plus anciennes
de la Province de Bretagne . Les Seigneurs
du Rumain en sont une branche,
et il y a plus de 400 ans que de pere en
fils certe Terre leur appartient.
II. Vol. FranDECEMBRE.
1733 2937
François Salmon , Mareschal , dans la
Paroisse de Sonneville sur Montignac en
Saintonge , est mort âgé de 107 ans accomplis.
Il avoit conservé jusqu'à la fin
de sa vie sa memoire et son bon sens.
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Résumé : MORTS.
En 1733, plusieurs personnalités notables sont décédées. Anne Denis, épouse d'Eustache-François Le Couturier, Seigneur de Mauregard et du Mesnil-Madame-Rance, est morte le 13 décembre sans enfants. Elle était la fille de Jacques Denis, Trésorier Général des Bâtiments et Jardins du Roy et ancien Échevin de Paris. La Marquise de Vaugrenant, épouse de l'Ambassadeur de France à Turin, est décédée de la petite vérole le 16 décembre à Malles sous Pizzigichone, à un âge peu avancé. D'origine hollandaise, elle avait été précédemment mariée à Charles Whitworth, Baron de Galloway et Lord en Irlande. Toussaint Sébastien Le Vicomte, Comte du Rumain et Maître de Camp de Cavalerie, est mort à Paris le 23 décembre à 42 ans. Il était issu d'une des plus anciennes familles de Bretagne. François Salmon, Maréchal, est décédé à 107 ans dans la paroisse de Sonneville sur Montignac en Saintonge, conservant jusqu'à la fin sa mémoire et son bon sens.
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