Titre et contenu

Titre:

SEANCES PARTICULIERES De la Société Littéraire de Châlons.

Titre d'après la table:

Séances particulieres de la Société Littéraire de Châlons,

Premiers mots: Si quelques critiques chagrins se sont érigés de nos jours en censeurs des [...] Domaines: Médecine, chirurgie, pharmacieMots clefs: Nature, Dieux, Vessie, Remède, Religion, Pierres humaines, Pierre, Maladie, Chaux, Société littéraire de Châlons

Forme et genre

Langue: FrançaisForme: Prose
Type d'écrit journalistique: Article / Nouvelle littéraire

Auteur et provenance du texte

Genre de l'auteur: Indéterminé

Résumé

Le texte présente les activités de la Société Linéraire de Châlons, une association littéraire fondée par M. Dupré d'Aulnay, ancien commissaire des Guerres, avec le soutien de M. le Comte de Saint-Florentin et de M. le Comte de Clermont. Cette société vise à promouvoir les sciences et les lettres. Lors de réunions privées, plusieurs membres ont présenté des dissertations. M. Culoteau de Velye a lu une dissertation sur la consécration des empereurs romains, en se concentrant sur Pertinax, et a présenté une médaille attestant de cette consécration. Il a également comparé la religion des anciens Romains à celle des Grecs, soulignant que la religion romaine était plus rationnelle et fondée sur des principes raisonnables. M. Dupré d'Aulnay a présenté une dissertation sur divers phénomènes naturels, comme l'écoulement magnétique et l'électricité, attribuant ces effets à l'influence du soleil. M. Navier, docteur en médecine, a lu des dissertations sur des maladies populaires en Champagne, sur l'amollissement des os, et sur les dangers de consommer des fruits non mûrs. Ses travaux ont été approuvés par l'Académie royale des Sciences de Paris. Le texte détaille également les recherches de M. Navier sur les lithontriptiques, des substances capables de dissoudre les calculs rénaux. Navier reconnaît la supériorité des savons naturels sur les savons artificiels en raison de leur composition plus fine et plus efficace. Il souligne l'importance de l'ordre et de la sagesse divine dans la formation des êtres vivants. Navier a commencé ses travaux en 1738 pour trouver un lithontriptique efficace. Il a présenté plusieurs pierres dures réduites en bouillie grâce à une liqueur douce, pouvant être bue sans effet nocif sur l'estomac. Cependant, il n'a pas encore pu administrer ce remède par voie interne sans causer de douleur ou d'altération. Le texte mentionne des ouvrages imprimés à Edimbourg qui prétendent que l'eau de chaux est un excellent dissolvant des calculs rénaux. Navier, après de nombreuses expériences, doute de l'efficacité de ce remède, estimant qu'il pourrait causer des dépôts de substances pierreuses dans le corps. Navier critique l'eau de chaux pour ses risques potentiels de déposer des particules pierreuses dans les reins et la vessie, et pour son inefficacité constatée sur de nombreux calculs rénaux. Il relate un cas où une personne ayant pris un lithontriptique à base de chaux a vu des particules blanches dans ses urines, mais la pierre rénale n'a pas été dissoute. Enfin, le texte souligne la différence d'observations entre Navier et M. Whitt concernant l'efficacité des lessives sur les calculs rénaux, attribuant ces divergences à la variabilité des types de calculs. Navier conclut que la découverte d'un lithontriptique universel est complexe en raison de cette variabilité.

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Copie numérique :
1755, 01-03