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1
p. 373-374
VAUDEVILLE.
Début :
Maris, quand la peur d'avoir un Rival, [...]
Mots clefs :
Coutume, Femme, Coeur
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texteReconnaissance textuelle : VAUDEVILLE.
VAUDEVILLE.
MAris, quand la peur d'avoir un Rivai,'
Vous fait épier votre femme au Bal ,
O la folle coutume!
Vous croyez sauver l'bonneur conjugal}
C'est çe qui vous enrhume,
m
Lorsque dans les Bois , Amans langoureux,
Vous allez pousser des cris douloureux ,
O la sotte coûtume !
Par-là vous croyez devenir heureux,
C'est ce qui vous enrhume.
m
Vieillards amourçux, qui chez le Baigneur .
H ij Ch,erclica
174 MERCURE DE FRANCE,
Cherchez des attraits & de la fraîcheur ,
O la sotte coûtumç
JPar-U vous croyez prendre un jeune coeur î
C'est ce qui vous enrhume.
m '
Quand un Qffider pour vous en tient 14 ; *
Chez votre Notaire il dit qu'il ira ;
Belles , c'est fa coutume-
Vous courez d'abord , croyant qu'il viendra \
C'est ce qui vous enrhume.
m }'
Vous, qui vous flattez d'agir prudemment ,
En prenant pour femme un objet charmant ,
O la sotte coutume !
Vpus croyez l' avoir pour vous feulement i
C'est ce qui vous enrhume.
Quand un Opéra chez nous reu/fic , I
pt que chaque jour la foule grossit ,
Notre ardeur se rallume j
Quand les rangs font clairs, le froid nous fkifìr,
C'est ce qui nous enrhume,
* Le coeur>
On trouvera l'Air notté , p4ge 367.
MAris, quand la peur d'avoir un Rivai,'
Vous fait épier votre femme au Bal ,
O la folle coutume!
Vous croyez sauver l'bonneur conjugal}
C'est çe qui vous enrhume,
m
Lorsque dans les Bois , Amans langoureux,
Vous allez pousser des cris douloureux ,
O la sotte coûtume !
Par-là vous croyez devenir heureux,
C'est ce qui vous enrhume.
m
Vieillards amourçux, qui chez le Baigneur .
H ij Ch,erclica
174 MERCURE DE FRANCE,
Cherchez des attraits & de la fraîcheur ,
O la sotte coûtumç
JPar-U vous croyez prendre un jeune coeur î
C'est ce qui vous enrhume.
m '
Quand un Qffider pour vous en tient 14 ; *
Chez votre Notaire il dit qu'il ira ;
Belles , c'est fa coutume-
Vous courez d'abord , croyant qu'il viendra \
C'est ce qui vous enrhume.
m }'
Vous, qui vous flattez d'agir prudemment ,
En prenant pour femme un objet charmant ,
O la sotte coutume !
Vpus croyez l' avoir pour vous feulement i
C'est ce qui vous enrhume.
Quand un Opéra chez nous reu/fic , I
pt que chaque jour la foule grossit ,
Notre ardeur se rallume j
Quand les rangs font clairs, le froid nous fkifìr,
C'est ce qui nous enrhume,
* Le coeur>
On trouvera l'Air notté , p4ge 367.
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Résumé : VAUDEVILLE.
Le texte est un vaudeville qui critique diverses coutumes sociales et leurs conséquences. Il dénonce les maris jaloux qui surveillent leurs femmes lors des bals, croyant préserver leur honneur, mais finissent par tomber malades. De même, les amants qui expriment leur passion dans les bois et les vieillards cherchant la jeunesse chez les baigneurs tombent malades à cause de ces comportements. Les femmes qui se réjouissent de la visite d'un officier finissent par être déçues et tombent malades. Le texte critique aussi ceux qui se marient par prudence, pensant posséder leur épouse exclusivement, mais qui en souffrent. Il évoque également l'enthousiasme pour les opéras qui attire la foule, mais peut conduire à la maladie lorsque les salles se vident. Le texte se conclut par l'idée que ces coutumes finissent par 'enrhumer' ceux qui les suivent.
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2
p. 2271-2272
VAUDEVILLE.
Début :
L'Autre jour, mon Amant Colas, [...]
Mots clefs :
Chute, Culbute
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texteReconnaissance textuelle : VAUDEVILLE.
VAUDEVILLE..
L'Autre jour , mon Amant Colas ,
En voulant faire une culbute
Trop ébloui de mes appas ,
?
Se laiffa tomber dans mes bras :
La belle chute !
Un Tendron beau , jeune & fringant,”,
Attaquant Pamis à la Lutte ,
Ne combattoit qu'en reculant ,
Et gagna le prix en tombant :
La belle chute ! :
Une Agnès dont je tais le nom ,
Danfoit un foir dans ma Cahute ,
Par le contour de fon Jupon ,
Mit bas un beau petit Poupon :
La belle chute !
:
Chez
2272 MERCURE DE FRANCE
Chez Philis , un vieux Medecin ,
Dont la feule mine rebute ,
Crachant du Grec & du Latin
Tomba le nez dans un baffin :
La belle chute !
y
Un Caiffier , rogue & pétulant ,
'Aux envieux étoit en butte ;
Par un coup du fort inconftant
Il eft rentré dans le néant :
La belle chute !
諾
Quand avec un bon Compagnon ,
De ce jus d'Automne je flute
Et qu'enyvrez de Bourguignon ,
Nous renverfons table & flacon :
La belle chute !
Quel plaifir dans un beau feftin !
Tandis que Bacchus me culbute
Cupidon , ce petit mutin ,
A fon tour culbute Catin :
La belle chute !
L'Autre jour , mon Amant Colas ,
En voulant faire une culbute
Trop ébloui de mes appas ,
?
Se laiffa tomber dans mes bras :
La belle chute !
Un Tendron beau , jeune & fringant,”,
Attaquant Pamis à la Lutte ,
Ne combattoit qu'en reculant ,
Et gagna le prix en tombant :
La belle chute ! :
Une Agnès dont je tais le nom ,
Danfoit un foir dans ma Cahute ,
Par le contour de fon Jupon ,
Mit bas un beau petit Poupon :
La belle chute !
:
Chez
2272 MERCURE DE FRANCE
Chez Philis , un vieux Medecin ,
Dont la feule mine rebute ,
Crachant du Grec & du Latin
Tomba le nez dans un baffin :
La belle chute !
y
Un Caiffier , rogue & pétulant ,
'Aux envieux étoit en butte ;
Par un coup du fort inconftant
Il eft rentré dans le néant :
La belle chute !
諾
Quand avec un bon Compagnon ,
De ce jus d'Automne je flute
Et qu'enyvrez de Bourguignon ,
Nous renverfons table & flacon :
La belle chute !
Quel plaifir dans un beau feftin !
Tandis que Bacchus me culbute
Cupidon , ce petit mutin ,
A fon tour culbute Catin :
La belle chute !
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Résumé : VAUDEVILLE.
Le texte 'VAUDEVILLE' relate une série d'anecdotes humoristiques se concluant par l'expression 'La belle chute !'. Les épisodes incluent un amant nommé Colas, ébloui par la narratrice, qui tombe dans ses bras. Un jeune homme gagne un combat de lutte en reculant et en tombant. Agnès accouche d'un bébé en tombant. Un vieux médecin érudit en grec et latin chute le nez dans un ragoût. Un coiffeur meurt subitement. Lors d'un festin arrosé de vin, Bacchus et Cupidon provoquent des chutes symboliques. Le texte se termine par une scène de convivialité où l'on savoure du vin et de la bonne chère.
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3
p. 1628-1630
VAUDEVILLE.
Début :
Ne nous préferons point aux Belles ; [...]
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : VAUDEVILLE.
VAUDEVILLE.
E nous préferons point aux Belles ;
Bien loin de l'emporter sur elles
De tous côtez nous leur cedons ;
Et si nous avons en partage
Quelque agrément , quelque avantage,
C'est d'elles que nous les tenons .
粥
Nous feur devons la politesse ,
Le bon goût , la délicatesse
Les façons et les sentimens ;
De leurs beaux yeux le doux langage
En un jour instruit davantage
Que tous les Livres en dix ans.
Tous les efforts de notre adresse
Ne sont rien contre leur finesse ,
Jamais on ne les prend sans verd ;
Et la femme la moins habile
Se
THE
NEW
YORK
PUBLIC
LIBRARY
.
ASTOR
, LENOX
AND TILDEN
FOUNDATIONS
.
1628
secol
quat
mais
sanct
急急
N
Bien
De
*
W YORK
MIC
LIBRARY
.
Et !
Qu
ASTOR
, LENOX
AND TILDEN
FOUNDATIONS
.
C
Le
Le
D
ว
JUILLET. 1733 . 1629
Se tire d'un pas difficile ,
Mieux que l'homme le plus expert.
Les soins déconcertent nos ames ,
Nous nous rebutons , mais les Dames
Suivent jusqu'au bout leur dessein ;
Nul obstacle ne les arrête :
Et ce qu'elles ont dans la tête
Devient un arrêt du destin.
潞
Une longue et pénible étude
Ne peut nous donner l'habitude
De leur agréable jargon :
Ce Sexe en esprit nous surpasse
Et l'on compte sur le Parnasse
Neuf Muses contre un Apollon .
Moins vaines que nos plus discretes
Sur le fait de leurs amourettes
On ne les voit point éclater ;
Celle dont la raison s'oublie ,
N'ajoûte point à sa folie
Le sot plaisir de s'en vanter.
Dans les grands sujets de tristesse
Quoiqu'on disc sur leur foiblesse ,
Elles
1630 MERCURE DE FRANCE
Elles sont plus fortes que nous ;
Et tandis qu'un rien nous désole ,
Souvent un Moineau les console
De la perte de leurs Epoux.
E nous préferons point aux Belles ;
Bien loin de l'emporter sur elles
De tous côtez nous leur cedons ;
Et si nous avons en partage
Quelque agrément , quelque avantage,
C'est d'elles que nous les tenons .
粥
Nous feur devons la politesse ,
Le bon goût , la délicatesse
Les façons et les sentimens ;
De leurs beaux yeux le doux langage
En un jour instruit davantage
Que tous les Livres en dix ans.
Tous les efforts de notre adresse
Ne sont rien contre leur finesse ,
Jamais on ne les prend sans verd ;
Et la femme la moins habile
Se
THE
NEW
YORK
PUBLIC
LIBRARY
.
ASTOR
, LENOX
AND TILDEN
FOUNDATIONS
.
1628
secol
quat
mais
sanct
急急
N
Bien
De
*
W YORK
MIC
LIBRARY
.
Et !
Qu
ASTOR
, LENOX
AND TILDEN
FOUNDATIONS
.
C
Le
Le
D
ว
JUILLET. 1733 . 1629
Se tire d'un pas difficile ,
Mieux que l'homme le plus expert.
Les soins déconcertent nos ames ,
Nous nous rebutons , mais les Dames
Suivent jusqu'au bout leur dessein ;
Nul obstacle ne les arrête :
Et ce qu'elles ont dans la tête
Devient un arrêt du destin.
潞
Une longue et pénible étude
Ne peut nous donner l'habitude
De leur agréable jargon :
Ce Sexe en esprit nous surpasse
Et l'on compte sur le Parnasse
Neuf Muses contre un Apollon .
Moins vaines que nos plus discretes
Sur le fait de leurs amourettes
On ne les voit point éclater ;
Celle dont la raison s'oublie ,
N'ajoûte point à sa folie
Le sot plaisir de s'en vanter.
Dans les grands sujets de tristesse
Quoiqu'on disc sur leur foiblesse ,
Elles
1630 MERCURE DE FRANCE
Elles sont plus fortes que nous ;
Et tandis qu'un rien nous désole ,
Souvent un Moineau les console
De la perte de leurs Epoux.
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Résumé : VAUDEVILLE.
Le texte est un extrait de vaudeville qui compare les hommes et les femmes, soulignant la supériorité de ces dernières dans divers domaines. Les femmes sont décrites comme possédant des qualités telles que la politesse, le bon goût, la délicatesse et une finesse que les hommes ne peuvent égaler. Elles apprennent plus rapidement et efficacement, notamment à travers le langage des yeux. Les efforts des hommes sont vains face à la finesse féminine, et même la femme la moins habile surpasse l'homme le plus expert. Les femmes montrent une détermination inébranlable et une habileté à naviguer les difficultés, tandis que les hommes se découragent facilement. Elles maîtrisent également un langage agréable et spirituel que les hommes ne peuvent acquérir par l'étude. Les femmes sont moins vaines et plus discrètes concernant leurs amours. Dans les moments de tristesse, elles sont plus résilientes et trouvent du réconfort dans des détails insignifiants, contrairement aux hommes.
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4
p. 1862-1864
VAUDEVILLE.
Début :
Que les Mortels redoutent le trépas, [...]
Mots clefs :
Vaudeville, Beauté, Âges, Surprendre, Étonner
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : VAUDEVILLE.
VAUDEVILLE .
Ue les Mortels redoutent le trépas ,
Et que tout homme ait grande envie
De joüir long-temps de la vie ,
Cela ne me surprend pas :
Mais que chacun à l'abréger s'adonne ,
Et que pour en hâter le cours ,
Leur intempérance ait recours
Aux expédiens les plus courts ,
C'est-là ce qui m'étonne.
►
Que le Mari d'un Objet sans appas ,
Cherche un amusement aimable ,
Quoiqu'au fond il soit très - blâmable ,
Cela ne me surprend pas :
Mais que l'Epoux d'une Beauté mignonne ;
Qui de bien vivre a le renom
La quitte pour une Guenon ,
Qui jamais ne répondit non ,
1
C'est-là ce qui m'étonne.
Qu'à s'ajuster du haut jusques en bas ;
Iris , pour paroître jolie ,
Passe les trois quarts de sa vie "
Cela ne me surprend pas :
Mais qu'un Abbé tous les jours s'amidonne ,
Et
AOUST. 1733 . 1863
Et qu'à pas comptez ce Poupin ;
Sur la pointe de l'escarpin ,
Marche toujours droit comme un Pin ;
C'est-là ce qui m'étonne.
Qu'un Soupirant prodigue les ducats ,
Quand chez la Beauté qui le picque ,
Il est le premier et l'unique ,
Cela ne me surprend pas ;
Mais qu'au Pays où l'on danse et fredonne ;
Une foule d'enchérisseurs ,
Se ruinent pour des douceurs ,
Qu'ont goûté tant de Précurseurs ,
C'est-là ce qui m'étonne.
來
Que dans Alger on trouve des ingrats ;
Et que chez le Peuple Tartare ,
La reconnoissance soit rare ,
Cela ne me surprend pas :
Mais qu'à Paris mainte et mainte personne ,
Qui vint vous demander Lundi ,
Un plaisir qu'on lui fit Mardi ,
N'y pense plus le Mercredi ,
C'est- là ce qui m'étonne .
Cette Piece est terminée par un Ballet Pantomime
, inti ulé les Ages , représenté par quatre
differentes Entrées qui les caractérisent , et exe-
Hv cuté
1864 MERCURE DE FRANCE
cuté par de très- bons Sujets qui sont fort applaudis.
On trouvera l'Air noté du Vaudeville
au bas de la Chanson.
Ue les Mortels redoutent le trépas ,
Et que tout homme ait grande envie
De joüir long-temps de la vie ,
Cela ne me surprend pas :
Mais que chacun à l'abréger s'adonne ,
Et que pour en hâter le cours ,
Leur intempérance ait recours
Aux expédiens les plus courts ,
C'est-là ce qui m'étonne.
►
Que le Mari d'un Objet sans appas ,
Cherche un amusement aimable ,
Quoiqu'au fond il soit très - blâmable ,
Cela ne me surprend pas :
Mais que l'Epoux d'une Beauté mignonne ;
Qui de bien vivre a le renom
La quitte pour une Guenon ,
Qui jamais ne répondit non ,
1
C'est-là ce qui m'étonne.
Qu'à s'ajuster du haut jusques en bas ;
Iris , pour paroître jolie ,
Passe les trois quarts de sa vie "
Cela ne me surprend pas :
Mais qu'un Abbé tous les jours s'amidonne ,
Et
AOUST. 1733 . 1863
Et qu'à pas comptez ce Poupin ;
Sur la pointe de l'escarpin ,
Marche toujours droit comme un Pin ;
C'est-là ce qui m'étonne.
Qu'un Soupirant prodigue les ducats ,
Quand chez la Beauté qui le picque ,
Il est le premier et l'unique ,
Cela ne me surprend pas ;
Mais qu'au Pays où l'on danse et fredonne ;
Une foule d'enchérisseurs ,
Se ruinent pour des douceurs ,
Qu'ont goûté tant de Précurseurs ,
C'est-là ce qui m'étonne.
來
Que dans Alger on trouve des ingrats ;
Et que chez le Peuple Tartare ,
La reconnoissance soit rare ,
Cela ne me surprend pas :
Mais qu'à Paris mainte et mainte personne ,
Qui vint vous demander Lundi ,
Un plaisir qu'on lui fit Mardi ,
N'y pense plus le Mercredi ,
C'est- là ce qui m'étonne .
Cette Piece est terminée par un Ballet Pantomime
, inti ulé les Ages , représenté par quatre
differentes Entrées qui les caractérisent , et exe-
Hv cuté
1864 MERCURE DE FRANCE
cuté par de très- bons Sujets qui sont fort applaudis.
On trouvera l'Air noté du Vaudeville
au bas de la Chanson.
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Résumé : VAUDEVILLE.
Le texte est un vaudeville intitulé 'VAUDEVILLE' daté d'août 1733 et réédité en 1863 et 1864. Il explore diverses situations humaines absurdes mais compréhensibles. Le vaudeville commence par la contradiction entre le désir de vivre longtemps et les comportements qui abrègent la vie. Il aborde ensuite des thèmes tels que l'infidélité, les efforts excessifs pour la beauté et les dépenses extravagantes. Le texte mentionne également l'ingratitude dans différentes cultures et la volatilité des relations humaines à Paris. La pièce se termine par un ballet pantomime intitulé 'Les Âges', représenté par quatre entrées distinctes et exécuté par des sujets très applaudis. L'air du vaudeville est noté au bas de la chanson.
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5
p. 2053
VAUDEVILLE.
Début :
L'Hymen a quelquefois des charmes, [...]
Mots clefs :
Amour, Coeur, Abbé
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texteReconnaissance textuelle : VAUDEVILLE.
VAUDEVILLE.
L'Hymen a quelquefois des charmes ,
Quand l'Amour lui préte ses Armes ;
Sous son Empire tout nous rit ;
Mais souvent l'Amour fait retraire
Tâtez- en tourelourirette ,
Si le coeur vous en dit.
*
Un Abbé dans une ruelle ,
En secret amuse une Belle ,
Un Petit Maître l'étourdit ;
De. l'Abbé je ferois emplette ;
Tâtez-en , & c.
M
18
;
Si cette Piece à sçû vous plaire',
Pour l'Auteur , quel plus doux salaire !'
Votre suffrage lui suffit ;
La voila telle qu'elle est faite ,
Tâtez en , tourelourirette ',,
Si le coeur vous en dit.-
L'Hymen a quelquefois des charmes ,
Quand l'Amour lui préte ses Armes ;
Sous son Empire tout nous rit ;
Mais souvent l'Amour fait retraire
Tâtez- en tourelourirette ,
Si le coeur vous en dit.
*
Un Abbé dans une ruelle ,
En secret amuse une Belle ,
Un Petit Maître l'étourdit ;
De. l'Abbé je ferois emplette ;
Tâtez-en , & c.
M
18
;
Si cette Piece à sçû vous plaire',
Pour l'Auteur , quel plus doux salaire !'
Votre suffrage lui suffit ;
La voila telle qu'elle est faite ,
Tâtez en , tourelourirette ',,
Si le coeur vous en dit.-
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Résumé : VAUDEVILLE.
Le texte est un extrait de vaudeville sur l'amour et le mariage. Il souligne que l'amour peut rendre le mariage agréable mais peut aussi se retirer. Une scène montre un abbé et un jeune homme courtisant une femme. L'auteur préfère l'abbé mais laisse le jugement au lecteur. Il invite le public à apprécier la pièce et à décider s'il l'aime.
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6
p. 944-946
LE SAGE DU TEMPS. Par M. D. R. A. A. P.
Début :
Du sçavoir, je me défie, [...]
Mots clefs :
Bacchus, Amour, Partage, Philis
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : LE SAGE DU TEMPS. Par M. D. R. A. A. P.
LE SAGE DU TEMP S.
DU
Par M. D. R. A. A. P.
U sçavoir , je me défie ,
J'en suis peu jaloux ;
Histoire , Philosophie ,
Je ne pense point à vous ;
Entre Bacchus et l'Amour ,
Je partage le jour.
M
Ces Dieux à mes voeux propices ,
Font mes seuls plaisirs ,
Et
THE
NEW
YORK
PUBLIC
LIBRARY.
ASTOR,
LENOX
AND >
TILDEN
FOUNDATIONS
MAY.
1734 945
Et par d'heureux artifices ,
Enchainent tous mes desirs ,
Entre Bacchus , &c .
爽
Si la tristesse m'obsede ,
Par son noir venin ,
Je cours vîte à mon remede ,
Ma Philis et de bon vin :
Entre Bacchus , &c.
Loin de moi , sombre sagesse ;
Es - tu de saison ?
Plein de vin et de tendresse ,
Puis -je écouter la raison ?
.
Entre Bacchus , &c.
Par un aimable mensongé ,
L'avenir séduit :
Le passé n'est plus qu'un'songe ,
Le present seul me suffit.
Entre Bacchus , & c ..
M
Tout ici pour moi conspire
Beaux yeux , vin flatéur ;
O l'agréable délire !
Vou
946 MERCURE DE FRANCE
Voudrois - je garder mon coeur ?
Entre Bacchus , &c .
Quand je tiens Philis à table ,
Que je suis content !
Oui , la Parque pitoyable
Y file plus lentement.
Entre Bacchus , &c.
M
Amis , celebrez ma gloire
Par maintes Chansons ;
Je sçais aimer , je sçais boire ,
Comme un autre Anacréon .
Entre Bacchus et l'Amour
Je partage le jour .
DU
Par M. D. R. A. A. P.
U sçavoir , je me défie ,
J'en suis peu jaloux ;
Histoire , Philosophie ,
Je ne pense point à vous ;
Entre Bacchus et l'Amour ,
Je partage le jour.
M
Ces Dieux à mes voeux propices ,
Font mes seuls plaisirs ,
Et
THE
NEW
YORK
PUBLIC
LIBRARY.
ASTOR,
LENOX
AND >
TILDEN
FOUNDATIONS
MAY.
1734 945
Et par d'heureux artifices ,
Enchainent tous mes desirs ,
Entre Bacchus , &c .
爽
Si la tristesse m'obsede ,
Par son noir venin ,
Je cours vîte à mon remede ,
Ma Philis et de bon vin :
Entre Bacchus , &c.
Loin de moi , sombre sagesse ;
Es - tu de saison ?
Plein de vin et de tendresse ,
Puis -je écouter la raison ?
.
Entre Bacchus , &c.
Par un aimable mensongé ,
L'avenir séduit :
Le passé n'est plus qu'un'songe ,
Le present seul me suffit.
Entre Bacchus , & c ..
M
Tout ici pour moi conspire
Beaux yeux , vin flatéur ;
O l'agréable délire !
Vou
946 MERCURE DE FRANCE
Voudrois - je garder mon coeur ?
Entre Bacchus , &c .
Quand je tiens Philis à table ,
Que je suis content !
Oui , la Parque pitoyable
Y file plus lentement.
Entre Bacchus , &c.
M
Amis , celebrez ma gloire
Par maintes Chansons ;
Je sçais aimer , je sçais boire ,
Comme un autre Anacréon .
Entre Bacchus et l'Amour
Je partage le jour .
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Résumé : LE SAGE DU TEMPS. Par M. D. R. A. A. P.
Le poème 'Le Sage du Temps' de M. D. R. A. A. P. exprime le désintérêt de l'auteur pour la sagesse, l'histoire et la philosophie. Il privilégie les plaisirs procurés par Bacchus et l'Amour, qui comblent tous ses désirs et le préservent de la tristesse. En période de mélancolie, il se tourne vers sa bien-aimée Philis et le vin pour trouver du réconfort. Le poète rejette la sagesse austère et préfère se laisser guider par le vin et la tendresse. Il savoure le présent sans se soucier du futur ou du passé. Le poème se conclut par une célébration de la joie et du contentement, comparant l'auteur à Anacréon, célèbre pour ses chants sur l'amour et le vin.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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7
p. 200-203
VAUDEVILLE SUR LA CONTREDANSE.
Début :
Allons gai : [...]
Mots clefs :
Comédiens-Italiens, Mois de mai, Comédie, Musique
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : VAUDEVILLE SUR LA CONTREDANSE.
VAUDEVILLE SUR LA CONTREDANSE.
•
PREMIER COUPLET.
Allons gai:
Voici le mois de Mai ,
Le doux mois d'amourette.
Commençons
Nos jeux & nos chanfons ,
Et, danfops fur l'herbette .
Colin
Prend Colinette ;
De violette
Pare fon fein.
Le coeur
Le plus fauvage
Souvent s'engage . ¡
Par une fleur.
Allons gai , &c.
Bergers , une fleurette
De vos feux devient l'interprête
Et Flore
Fait éclore
Ses préfens
JUIN. 1755. 201
VILLA
Pour fervir les amans.
Allons gai , & c.
SECOND
Allons gai , & c.
Plaiſirs ,
COUPLE T.
Bonheur champêtre ,
Vous allez naître
De nos foupirs.
Tout rit
Dans ces afyles ,
Ces lieux tranquilles
Qu'amour chérit.
Allons gai , & c.
Déja tout fent les flammes ,
Tendre amour , printems de nos ames
Tu charmes ,
Tu defarmes
Nos rigueurs
Par tes attraits vainqueurs;
Allons gai , & c .
TROISIEME COUPLET.
Allons gai , & c .
Le fon
De la mufette
Séduit Lifette
Sur le gazon .
Tirfis
LYON
Iv
202 MERCURE DE FRANCE.
Par cette adreffe ,
De fa tendreffe
Reçoit le prix.
Allons gai , & c.
L'amour fous nos fougères
Tend des lacs aux jeunes Bergeres .
Fillette
Joliette ,
En ce mois.
N'allez point feule aux bois.
Allons gai , &c.
QUATRIEME COUPLET.
Palfangué ,
Voici le mois de mai , &c.
Vien çà ,
Vien çà , Paquette ,
A la franquette ,
Mets ta main là.
Morgue ,
De t'voir fi fiare ;
Sçais-tu que Piare
Eft fatigué ?
Jarnigué , voici , &c .
Faut-il que j'aille au piautre ,
Quand j'avons un coeur comme un autre ?
Mais ... fille ...
Ton oeil brille ,
Et je fens
JUIN. 1755 203
Naître en moi le printems.
Sarpegué , voici , &c.
Les paroles de ce Vaudeville font de
M. Favart. Les danfes du Ballet font de la
compofition de M. Deheffe , & la mufique
eft de M. Defbroffes ,
Le 31 Mai les Comédiens Italiens donnerent
la premiere repréſentation du Maître
de Musique , Comédie nouvelle en
deux actes , mêlée d'arietes , & parodiée
de l'Italien , avec un divertiffement. Cette
piece eft de M. Borand , Auteur de la
Servante Maitreffe ; le public lui a fait un
accueil favorable. Le premier acte paroît
avoir le plus réuffi , nous en rendrons un
compte plus détaillé dans la fuite des repréfentations
•
PREMIER COUPLET.
Allons gai:
Voici le mois de Mai ,
Le doux mois d'amourette.
Commençons
Nos jeux & nos chanfons ,
Et, danfops fur l'herbette .
Colin
Prend Colinette ;
De violette
Pare fon fein.
Le coeur
Le plus fauvage
Souvent s'engage . ¡
Par une fleur.
Allons gai , &c.
Bergers , une fleurette
De vos feux devient l'interprête
Et Flore
Fait éclore
Ses préfens
JUIN. 1755. 201
VILLA
Pour fervir les amans.
Allons gai , & c.
SECOND
Allons gai , & c.
Plaiſirs ,
COUPLE T.
Bonheur champêtre ,
Vous allez naître
De nos foupirs.
Tout rit
Dans ces afyles ,
Ces lieux tranquilles
Qu'amour chérit.
Allons gai , & c.
Déja tout fent les flammes ,
Tendre amour , printems de nos ames
Tu charmes ,
Tu defarmes
Nos rigueurs
Par tes attraits vainqueurs;
Allons gai , & c .
TROISIEME COUPLET.
Allons gai , & c .
Le fon
De la mufette
Séduit Lifette
Sur le gazon .
Tirfis
LYON
Iv
202 MERCURE DE FRANCE.
Par cette adreffe ,
De fa tendreffe
Reçoit le prix.
Allons gai , & c.
L'amour fous nos fougères
Tend des lacs aux jeunes Bergeres .
Fillette
Joliette ,
En ce mois.
N'allez point feule aux bois.
Allons gai , &c.
QUATRIEME COUPLET.
Palfangué ,
Voici le mois de mai , &c.
Vien çà ,
Vien çà , Paquette ,
A la franquette ,
Mets ta main là.
Morgue ,
De t'voir fi fiare ;
Sçais-tu que Piare
Eft fatigué ?
Jarnigué , voici , &c .
Faut-il que j'aille au piautre ,
Quand j'avons un coeur comme un autre ?
Mais ... fille ...
Ton oeil brille ,
Et je fens
JUIN. 1755 203
Naître en moi le printems.
Sarpegué , voici , &c.
Les paroles de ce Vaudeville font de
M. Favart. Les danfes du Ballet font de la
compofition de M. Deheffe , & la mufique
eft de M. Defbroffes ,
Le 31 Mai les Comédiens Italiens donnerent
la premiere repréſentation du Maître
de Musique , Comédie nouvelle en
deux actes , mêlée d'arietes , & parodiée
de l'Italien , avec un divertiffement. Cette
piece eft de M. Borand , Auteur de la
Servante Maitreffe ; le public lui a fait un
accueil favorable. Le premier acte paroît
avoir le plus réuffi , nous en rendrons un
compte plus détaillé dans la fuite des repréfentations
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Résumé : VAUDEVILLE SUR LA CONTREDANSE.
Le texte présente un vaudeville intitulé 'Vaudeville sur la contredanse', composé de plusieurs couplets célébrant l'arrivée du mois de mai et les plaisirs champêtres associés à l'amour et à la nature. Le premier couplet invite à la gaieté et à la danse, mettant en scène Colin et Colinette qui s'engagent par une fleur. Le second couplet évoque les plaisirs et le bonheur champêtre, charmé par l'amour et le printemps. Le troisième couplet décrit l'amour qui tend des pièges aux jeunes bergères, tandis que le quatrième couplet est une invitation plus directe et familière à la danse et à l'amour. Les paroles sont de M. Favart, les danses du ballet de M. Deheffe, et la musique de M. Desbroffes. Le 31 mai 1755, les Comédiens Italiens ont donné la première représentation de 'Le Maître de Musique', une comédie en deux actes mêlée d'ariettes et parodiée de l'italien, avec un divertissement. Cette pièce, écrite par M. Borand, auteur de 'La Servante Maîtresse', a reçu un accueil favorable du public, notamment pour son premier acte.
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8
p. 93-94
VAUDEVILLE De l'ordre de la Fidélité.
Début :
Parmi nous la simple nature [...]
Mots clefs :
Fidélité, Berger
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : VAUDEVILLE De l'ordre de la Fidélité.
VAUDEVILLE
De l'ordre de la Fidélité.
Parmi nous la fimple nature
Donne des loix , & nous unit.
On y méconnoit l'impofture ,
Et tout perfide en eft profcrit.
Fuyez , amants , dont le langage
N'exprime point la vérité,
Les coeurs , que chez nous on engage,
Sont faits pour la fidélité.
餾
Etre tendre , difcret , fincere ,
Toujours s'obliger , fe chérir ,
S'entredonner le nom de frere ,
Se voir fouvent avec plaifir ;
Chez nous , ces vertus admirables
S'uniffent à la volupté :
Et près de nos foeurs adorables ,
Nous goûtons la fidélité.
Tout frere fe fait un fyftême
D'aller toujours droit en amour ♦
Il faut , près de l'objet qu'il aime ,
Qu'il foit attentif nuit & jour.
Il ne faut jamais qu'il ſe vante
= Quand il veut en êtré écouté ,
Il eft un cas où ſon amante
Juge de fa fidélité.
94 MERCURE DE FRANCE.
Quand on entend la tourterelle
Gémir triftement dans les bois :
C'eft fon tourtereau qu'elle appelle ,
Et qui s'attendrit à ſa voix.
Près de fa plaintive maîtreffe
Il vole avec rapidité :
Mille preuves de fa tendreffe
Affurent fa fidélité .
Près du berger le chien timide.
Dans les dangers peut tout prévoir ;
L'inſtinct qui l'éclaire & le guide
Le rend efclave du devoir,
Sur fon exacte vigilance ,
Berger , dormez en fûreté .
On doit bannir la méfiance
Où veille la fidélité.
#
Vous qui faites couler nos larmes
En nous traitant avec rigueur ,
Belles , que vous fervent vos charmes,
S'ils ne caufent que la douleur.
Quand on plaît il faut être tendre ;
Et c'eft un bien que la beâuté.
Ah ! que ne pouvez-vous comprendre
Combien vaut la fidélité ?
La Mufique eft de M. Daveſne.
Les paroles de M. Demontrofy.
De l'ordre de la Fidélité.
Parmi nous la fimple nature
Donne des loix , & nous unit.
On y méconnoit l'impofture ,
Et tout perfide en eft profcrit.
Fuyez , amants , dont le langage
N'exprime point la vérité,
Les coeurs , que chez nous on engage,
Sont faits pour la fidélité.
餾
Etre tendre , difcret , fincere ,
Toujours s'obliger , fe chérir ,
S'entredonner le nom de frere ,
Se voir fouvent avec plaifir ;
Chez nous , ces vertus admirables
S'uniffent à la volupté :
Et près de nos foeurs adorables ,
Nous goûtons la fidélité.
Tout frere fe fait un fyftême
D'aller toujours droit en amour ♦
Il faut , près de l'objet qu'il aime ,
Qu'il foit attentif nuit & jour.
Il ne faut jamais qu'il ſe vante
= Quand il veut en êtré écouté ,
Il eft un cas où ſon amante
Juge de fa fidélité.
94 MERCURE DE FRANCE.
Quand on entend la tourterelle
Gémir triftement dans les bois :
C'eft fon tourtereau qu'elle appelle ,
Et qui s'attendrit à ſa voix.
Près de fa plaintive maîtreffe
Il vole avec rapidité :
Mille preuves de fa tendreffe
Affurent fa fidélité .
Près du berger le chien timide.
Dans les dangers peut tout prévoir ;
L'inſtinct qui l'éclaire & le guide
Le rend efclave du devoir,
Sur fon exacte vigilance ,
Berger , dormez en fûreté .
On doit bannir la méfiance
Où veille la fidélité.
#
Vous qui faites couler nos larmes
En nous traitant avec rigueur ,
Belles , que vous fervent vos charmes,
S'ils ne caufent que la douleur.
Quand on plaît il faut être tendre ;
Et c'eft un bien que la beâuté.
Ah ! que ne pouvez-vous comprendre
Combien vaut la fidélité ?
La Mufique eft de M. Daveſne.
Les paroles de M. Demontrofy.
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Résumé : VAUDEVILLE De l'ordre de la Fidélité.
Le vaudeville 'De l'ordre de la Fidélité' met en avant les valeurs de fidélité et de sincérité dans les relations amoureuses. Il souligne que la nature impose des lois qui unissent les individus et rejettent l'imposture et la perfidie. Les amants sont encouragés à être tendres, discrets, sincères et à s'engager mutuellement. Les vertus telles que la fidélité et l'amour sincère sont associées au plaisir et à la volupté. Le texte compare les amants fidèles à des animaux comme la tourterelle et le chien, qui montrent une fidélité et une dévotion constantes. La tourterelle appelle son tourtereau, qui accourt rapidement, et le chien protège le berger avec vigilance. Le vaudeville critique ceux qui causent de la douleur par leur rigueur, soulignant que la beauté doit être accompagnée de tendresse. Il conclut en valorisant la fidélité comme une qualité essentielle et précieuse. La musique est composée par M. Davesne et les paroles par M. Demontrofy.
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9
p. 69-70
VAUDEVILLE.
Début :
Une timide Bergere, [...]
Mots clefs :
Berger, Bergère, Fillettes, Amour
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : VAUDEVILLE.
VAUDEVILLE.
UNE
timide
Bergere,
Mais fenfible au jeu d'amour ,
Au fond d'un bois folitaire ,
Chantoit ainfi l'autre jour :
Quel plaifir pour les fillettes ;
Avec un tendre Berger ,
Si l'on pouvoit fans danger ,
Se laiffer , fe laiffer conter fleurettes .
Le jeune Colin s'exprime
D'un air qui flate mon coeur ;
Pourquoi du feu qui l'anime ,
N'ofai-je écouter l'ardeur ,
Quel plaifir pour les fillettes , & c.
70 MERCURE DE FRANCE.
Colin , fous un verd feuillage ,
Ecoutoit cette chanson ,
En entrant dans le bocage
Il répondit fur ce con :
Quel plaifir pour les fillettes ,
Avec un prudent Berger
Elles peuvent fans danger ,
Se laiffer conter , & c .
Hélas ! lui dit Célimene ,
L'amour eſt ſouvent trompeuf.
Quand un aveugle nous méne ,
On doit toujours avoir peur.
Quel plaifir pour les fillettes ,
Avec un tendre Berger ;
Mais pourrai-je fans danger ,
Me laiffer , me laiffer conter fleurettes.
La Bergere plus fenfible
Du Berger crut le ferment ;
Colin paroît moins terrible
En paroiffant plus charmant :
Quel plaifir pour les fillettes ,
Avec un tendre Berger ;
On croit bientôt fans danger ,
Se laiffer , fe laiffer conter fleurettes.
UNE
timide
Bergere,
Mais fenfible au jeu d'amour ,
Au fond d'un bois folitaire ,
Chantoit ainfi l'autre jour :
Quel plaifir pour les fillettes ;
Avec un tendre Berger ,
Si l'on pouvoit fans danger ,
Se laiffer , fe laiffer conter fleurettes .
Le jeune Colin s'exprime
D'un air qui flate mon coeur ;
Pourquoi du feu qui l'anime ,
N'ofai-je écouter l'ardeur ,
Quel plaifir pour les fillettes , & c.
70 MERCURE DE FRANCE.
Colin , fous un verd feuillage ,
Ecoutoit cette chanson ,
En entrant dans le bocage
Il répondit fur ce con :
Quel plaifir pour les fillettes ,
Avec un prudent Berger
Elles peuvent fans danger ,
Se laiffer conter , & c .
Hélas ! lui dit Célimene ,
L'amour eſt ſouvent trompeuf.
Quand un aveugle nous méne ,
On doit toujours avoir peur.
Quel plaifir pour les fillettes ,
Avec un tendre Berger ;
Mais pourrai-je fans danger ,
Me laiffer , me laiffer conter fleurettes.
La Bergere plus fenfible
Du Berger crut le ferment ;
Colin paroît moins terrible
En paroiffant plus charmant :
Quel plaifir pour les fillettes ,
Avec un tendre Berger ;
On croit bientôt fans danger ,
Se laiffer , fe laiffer conter fleurettes.
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Résumé : VAUDEVILLE.
Le texte décrit un vaudeville où une bergère timide, mais sensible aux jeux de l'amour, chante dans un bois solitaire sur le plaisir des fillettes de se laisser conter fleurettes par un berger tendre sans danger. Colin, un jeune homme, écoute cette chanson et y répond en exprimant son désir. Célimène, un autre personnage, met en garde contre les tromperies de l'amour. La bergère, séduite par les paroles charmantes de Colin, finit par le trouver moins effrayant et plus attirant. Le vaudeville se conclut sur l'idée que les fillettes peuvent se laisser conter fleurettes par un berger tendre sans danger.
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