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1
p. 1628-1630
VAUDEVILLE.
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Ne nous préferons point aux Belles ; [...]
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texteReconnaissance textuelle : VAUDEVILLE.
VAUDEVILLE.
E nous préferons point aux Belles ;
Bien loin de l'emporter sur elles
De tous côtez nous leur cedons ;
Et si nous avons en partage
Quelque agrément , quelque avantage,
C'est d'elles que nous les tenons .
粥
Nous feur devons la politesse ,
Le bon goût , la délicatesse
Les façons et les sentimens ;
De leurs beaux yeux le doux langage
En un jour instruit davantage
Que tous les Livres en dix ans.
Tous les efforts de notre adresse
Ne sont rien contre leur finesse ,
Jamais on ne les prend sans verd ;
Et la femme la moins habile
Se
THE
NEW
YORK
PUBLIC
LIBRARY
.
ASTOR
, LENOX
AND TILDEN
FOUNDATIONS
.
1628
secol
quat
mais
sanct
急急
N
Bien
De
*
W YORK
MIC
LIBRARY
.
Et !
Qu
ASTOR
, LENOX
AND TILDEN
FOUNDATIONS
.
C
Le
Le
D
ว
JUILLET. 1733 . 1629
Se tire d'un pas difficile ,
Mieux que l'homme le plus expert.
Les soins déconcertent nos ames ,
Nous nous rebutons , mais les Dames
Suivent jusqu'au bout leur dessein ;
Nul obstacle ne les arrête :
Et ce qu'elles ont dans la tête
Devient un arrêt du destin.
潞
Une longue et pénible étude
Ne peut nous donner l'habitude
De leur agréable jargon :
Ce Sexe en esprit nous surpasse
Et l'on compte sur le Parnasse
Neuf Muses contre un Apollon .
Moins vaines que nos plus discretes
Sur le fait de leurs amourettes
On ne les voit point éclater ;
Celle dont la raison s'oublie ,
N'ajoûte point à sa folie
Le sot plaisir de s'en vanter.
Dans les grands sujets de tristesse
Quoiqu'on disc sur leur foiblesse ,
Elles
1630 MERCURE DE FRANCE
Elles sont plus fortes que nous ;
Et tandis qu'un rien nous désole ,
Souvent un Moineau les console
De la perte de leurs Epoux.
E nous préferons point aux Belles ;
Bien loin de l'emporter sur elles
De tous côtez nous leur cedons ;
Et si nous avons en partage
Quelque agrément , quelque avantage,
C'est d'elles que nous les tenons .
粥
Nous feur devons la politesse ,
Le bon goût , la délicatesse
Les façons et les sentimens ;
De leurs beaux yeux le doux langage
En un jour instruit davantage
Que tous les Livres en dix ans.
Tous les efforts de notre adresse
Ne sont rien contre leur finesse ,
Jamais on ne les prend sans verd ;
Et la femme la moins habile
Se
THE
NEW
YORK
PUBLIC
LIBRARY
.
ASTOR
, LENOX
AND TILDEN
FOUNDATIONS
.
1628
secol
quat
mais
sanct
急急
N
Bien
De
*
W YORK
MIC
LIBRARY
.
Et !
Qu
ASTOR
, LENOX
AND TILDEN
FOUNDATIONS
.
C
Le
Le
D
ว
JUILLET. 1733 . 1629
Se tire d'un pas difficile ,
Mieux que l'homme le plus expert.
Les soins déconcertent nos ames ,
Nous nous rebutons , mais les Dames
Suivent jusqu'au bout leur dessein ;
Nul obstacle ne les arrête :
Et ce qu'elles ont dans la tête
Devient un arrêt du destin.
潞
Une longue et pénible étude
Ne peut nous donner l'habitude
De leur agréable jargon :
Ce Sexe en esprit nous surpasse
Et l'on compte sur le Parnasse
Neuf Muses contre un Apollon .
Moins vaines que nos plus discretes
Sur le fait de leurs amourettes
On ne les voit point éclater ;
Celle dont la raison s'oublie ,
N'ajoûte point à sa folie
Le sot plaisir de s'en vanter.
Dans les grands sujets de tristesse
Quoiqu'on disc sur leur foiblesse ,
Elles
1630 MERCURE DE FRANCE
Elles sont plus fortes que nous ;
Et tandis qu'un rien nous désole ,
Souvent un Moineau les console
De la perte de leurs Epoux.
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Résumé : VAUDEVILLE.
Le texte est un extrait de vaudeville qui compare les hommes et les femmes, soulignant la supériorité de ces dernières dans divers domaines. Les femmes sont décrites comme possédant des qualités telles que la politesse, le bon goût, la délicatesse et une finesse que les hommes ne peuvent égaler. Elles apprennent plus rapidement et efficacement, notamment à travers le langage des yeux. Les efforts des hommes sont vains face à la finesse féminine, et même la femme la moins habile surpasse l'homme le plus expert. Les femmes montrent une détermination inébranlable et une habileté à naviguer les difficultés, tandis que les hommes se découragent facilement. Elles maîtrisent également un langage agréable et spirituel que les hommes ne peuvent acquérir par l'étude. Les femmes sont moins vaines et plus discrètes concernant leurs amours. Dans les moments de tristesse, elles sont plus résilientes et trouvent du réconfort dans des détails insignifiants, contrairement aux hommes.
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