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1
p. 121-131
Amiens. [titre d'après la table]
Début :
Ils arriverent à Amiens le soir de ce même jour, & ils [...]
Mots clefs :
Amiens, Ville, Roi, Armes, Canon, Coups, Porte, Évêché, Église cathédrale
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texteReconnaissance textuelle : Amiens. [titre d'après la table]
Ils arriverent à Amiens le
ſoir de ce même jour , & ils
y trouverent la Bourgeoifie
fous les Armes. Ils furent
receus au bruit de 20 volées
de Canon . C'eſt le nombre
de coups qui eſtoit porté par
les ordres du Roy. Ainfi
quand je parleray du Canon
qu'on a tiré dans toutes les
Villes où ils ont paffé , vous
vous ſouviendrez que l'on a
toûjours tiré 20 coups , ſoit
en entrant , ſoit en fortant.
C'eſt un uſage étably , &
L
122 III. P. du Voyage
toutes les fois que des Am
baſſadeurs entrent dans des
Citadelles , ou qu'ils en fortent
, on tire ce même nombre
de coups , les Citadelles
ayant eſté miſes fur le pied
des Places dont elles portent
le nom.
Amiens eft la Capitale de
Picardie. C'eſt une Ville
confiderable & fort ancienne
fur la Riviere de Somme.
Pluſieurs Empereurs , ſçavoir
Conftantin , Conftans , Julien,
Valentinien, Valens,Gratien
& Theodofe, la choifirent
pour le lieu de leur ſe
des Amb. de Siam. 123.
jour dans les Gaules. Cefar
y avoit fait auparavant un
Magaſin pour ſon Armée , &
Antonin le Debonnaire &
Marc Aurele fon fils avoient
contribué à l'orner. Edoüard
III . Roy d'Angleterre, y rendit
hommage au Roy Philippes
de Valois le fixieme Juin
1329. pour le Duché de
Guyenne & le Comté de
Ponthieu , en prefence des
Roys d'Aragon , de Navarre,
de Boheme & de Majorque.
Les Eſpagnols la furprirent
par ſtratagême en 1597. &
Henry IV. qui la reprit peu
Lij
124 III. P. du Voyage
de temps aprés , y fit bâtir
une Citadelle, qui paffe pour
une des plus regulieres de
l'Europe . La Ville eſt fort
renommée, a de grandes ruës,
de belles Maiſons, & des Places
qu'on eftime , parmy lefquelles
font celles des Fleurs,
& du grand Marché. Les
Ramparts y font une promenade
agreable , à cauſe des
allées d'Arbres qu'on y a plantez
. Il y a Generalité , Prefidial
& Bailliage . L'Evêché
eft fuffragant de Reims . L'Egliſe
Cathedrale de Noftre-
Dame eſt une des plus belles
des Amb. de Siam. 125
& des mieux ornées du
Royaume. On y conferve
le Chef de faint Jean-Baptiste .
Vvalon de Sarton Gentilhomme
de Picardie , qui s'étoit
croisé pour le voyage
d'Outre-mer , s'eſtant trouvé
en 1204. à la priſe de Conſtantinople,
en remporta cette
précieuſe Relique , qu'il
donna à l'Egliſe d'Amiens,
où il avoit un Frere Chanoine.
Ily a encore dans la Ville
d'autres belles Eglifes , avec
diverſes Maiſons Ecclefiaftiques
& Religieufes , & un
College de Jefuites.
Liij
126 III. P. du Voyage
Les Bourgeois , qui comme
je viens de vous marquer
eftoient ſous les Armes , conduifirent
les Ambaſſadeurs
Tambour battant juſqu'à la
porte du lieu qui avoit eſté
deſtiné pour leur logement.
On y poſa une Garde peu de
temps aprés. M. Fournier
Premier d'Amiens , accompagné
des Echevins , precedez
&ſuivis de tous les Officiers
de la Ville , leur vint faire
compliment , & offrir les
Prefens ordinaires . Il fit d'abord
un éloge du Roy de
Siam, & dit qu'ils refpectoient
des Amb. de Siam. 127
ce Monarque dans la perſonne
de ſes Ambassadeurs , & que le
bon accücil que Sa Majesté leur
avoit fait fuffiſoit pour leurfaire
connoiſtre la grandeur de leur
merite , dont ils avoient déja
oüy parler si avantageuſement.
Ilparla enfuite de l'abondance
de biens que le Commerce
produit , & fouhaita une longue
& heureuſe vie au Roy
de Siam , beaucoup de profperité
à tout fon Eftat , & la
joye d'un heureux retour à
leurs Excellences. Les Ambaſſadeurs
les remercierent avec
l'eſprit &l'honneſteté qui
Liiij
128 III. P. du Voyage
leur eſt ordinaire , & mar
querent qu'ils ſe ſouviendroient
de leur bonne reception.
Je vous ay dit que Mle
Premier d'Amiens porta la
parole. Ce nom de Premier
peut vous être nouveau. Nous
diſons icy Prevoſt des Marchands
; en d'autres Villes on
dit Premier , en d'autres
Mayeur, & il y en a qui employent
encore d'autres noms,
pour marquer la premiere dignité
de leur Ville. Ainſi
ſous quelques noms que je
vous parle de ceux qui au
des Amb. de Siam. 129
ront porté la parole , vous
devez croire qu'elle aura eſté
portée par celuy qui eſt à la
tête du Corps de Ville , à
moins que par quelques raifons
particulieres la Ville n'en
nomme d'autres ; ce qui arrive
quelquefois dans les Païs d'Eftats,
& ce qui ſe fit à Arras,
comme vous le verrez dans
la fuite.
Le lendemain 18. les
Compagnies deBourgeois ef
tant encore ſous les Armes ,
conduifirent les Ambaffadeurs
à l'Egliſe Cathedrale ,
afin d'arrêter une foule ing
130 III P. du Voyage
croyable de Peuple qui s'empreſſoit
pour les voir. Tout
leClergé les reçût, & les conduifit
juſqu'au Choeur, aprés
leur avoir fait compliment.
Lors qu'ils eurent conſideré
l'admirable ſtructure de cette
Eglife , ils pafferent à l'Evêché,
dont ils traverſerent tous
les Appartemens accompagnez
de Me l'Evêque , quiles
entretint toûjours avec l'efprit
dont il a ſi ſouvent don.
né d'éclatantes marques , &
par ſes diſcours publics , &
par ſes Ouvrages imprimez ,
Au fortir de l'Evêché les Am,
des Amb . de Siam. 131
baſſadeurs voulurent retourner
à l'Eglife , afin d'en examiner
encore toutes les beautez
, & fur tout la hauteur &
la delicateſſe de la Voûte ;
& ils dirent , que c'estoit une
des plus belles choses qu'ils euffent
veuës en France. Ils monterent
enfuite en Carroffe, &
fortirent de la Ville au bruit
du Canon des Ramparts , &
de celuy de la Citadelle.
ſoir de ce même jour , & ils
y trouverent la Bourgeoifie
fous les Armes. Ils furent
receus au bruit de 20 volées
de Canon . C'eſt le nombre
de coups qui eſtoit porté par
les ordres du Roy. Ainfi
quand je parleray du Canon
qu'on a tiré dans toutes les
Villes où ils ont paffé , vous
vous ſouviendrez que l'on a
toûjours tiré 20 coups , ſoit
en entrant , ſoit en fortant.
C'eſt un uſage étably , &
L
122 III. P. du Voyage
toutes les fois que des Am
baſſadeurs entrent dans des
Citadelles , ou qu'ils en fortent
, on tire ce même nombre
de coups , les Citadelles
ayant eſté miſes fur le pied
des Places dont elles portent
le nom.
Amiens eft la Capitale de
Picardie. C'eſt une Ville
confiderable & fort ancienne
fur la Riviere de Somme.
Pluſieurs Empereurs , ſçavoir
Conftantin , Conftans , Julien,
Valentinien, Valens,Gratien
& Theodofe, la choifirent
pour le lieu de leur ſe
des Amb. de Siam. 123.
jour dans les Gaules. Cefar
y avoit fait auparavant un
Magaſin pour ſon Armée , &
Antonin le Debonnaire &
Marc Aurele fon fils avoient
contribué à l'orner. Edoüard
III . Roy d'Angleterre, y rendit
hommage au Roy Philippes
de Valois le fixieme Juin
1329. pour le Duché de
Guyenne & le Comté de
Ponthieu , en prefence des
Roys d'Aragon , de Navarre,
de Boheme & de Majorque.
Les Eſpagnols la furprirent
par ſtratagême en 1597. &
Henry IV. qui la reprit peu
Lij
124 III. P. du Voyage
de temps aprés , y fit bâtir
une Citadelle, qui paffe pour
une des plus regulieres de
l'Europe . La Ville eſt fort
renommée, a de grandes ruës,
de belles Maiſons, & des Places
qu'on eftime , parmy lefquelles
font celles des Fleurs,
& du grand Marché. Les
Ramparts y font une promenade
agreable , à cauſe des
allées d'Arbres qu'on y a plantez
. Il y a Generalité , Prefidial
& Bailliage . L'Evêché
eft fuffragant de Reims . L'Egliſe
Cathedrale de Noftre-
Dame eſt une des plus belles
des Amb. de Siam. 125
& des mieux ornées du
Royaume. On y conferve
le Chef de faint Jean-Baptiste .
Vvalon de Sarton Gentilhomme
de Picardie , qui s'étoit
croisé pour le voyage
d'Outre-mer , s'eſtant trouvé
en 1204. à la priſe de Conſtantinople,
en remporta cette
précieuſe Relique , qu'il
donna à l'Egliſe d'Amiens,
où il avoit un Frere Chanoine.
Ily a encore dans la Ville
d'autres belles Eglifes , avec
diverſes Maiſons Ecclefiaftiques
& Religieufes , & un
College de Jefuites.
Liij
126 III. P. du Voyage
Les Bourgeois , qui comme
je viens de vous marquer
eftoient ſous les Armes , conduifirent
les Ambaſſadeurs
Tambour battant juſqu'à la
porte du lieu qui avoit eſté
deſtiné pour leur logement.
On y poſa une Garde peu de
temps aprés. M. Fournier
Premier d'Amiens , accompagné
des Echevins , precedez
&ſuivis de tous les Officiers
de la Ville , leur vint faire
compliment , & offrir les
Prefens ordinaires . Il fit d'abord
un éloge du Roy de
Siam, & dit qu'ils refpectoient
des Amb. de Siam. 127
ce Monarque dans la perſonne
de ſes Ambassadeurs , & que le
bon accücil que Sa Majesté leur
avoit fait fuffiſoit pour leurfaire
connoiſtre la grandeur de leur
merite , dont ils avoient déja
oüy parler si avantageuſement.
Ilparla enfuite de l'abondance
de biens que le Commerce
produit , & fouhaita une longue
& heureuſe vie au Roy
de Siam , beaucoup de profperité
à tout fon Eftat , & la
joye d'un heureux retour à
leurs Excellences. Les Ambaſſadeurs
les remercierent avec
l'eſprit &l'honneſteté qui
Liiij
128 III. P. du Voyage
leur eſt ordinaire , & mar
querent qu'ils ſe ſouviendroient
de leur bonne reception.
Je vous ay dit que Mle
Premier d'Amiens porta la
parole. Ce nom de Premier
peut vous être nouveau. Nous
diſons icy Prevoſt des Marchands
; en d'autres Villes on
dit Premier , en d'autres
Mayeur, & il y en a qui employent
encore d'autres noms,
pour marquer la premiere dignité
de leur Ville. Ainſi
ſous quelques noms que je
vous parle de ceux qui au
des Amb. de Siam. 129
ront porté la parole , vous
devez croire qu'elle aura eſté
portée par celuy qui eſt à la
tête du Corps de Ville , à
moins que par quelques raifons
particulieres la Ville n'en
nomme d'autres ; ce qui arrive
quelquefois dans les Païs d'Eftats,
& ce qui ſe fit à Arras,
comme vous le verrez dans
la fuite.
Le lendemain 18. les
Compagnies deBourgeois ef
tant encore ſous les Armes ,
conduifirent les Ambaffadeurs
à l'Egliſe Cathedrale ,
afin d'arrêter une foule ing
130 III P. du Voyage
croyable de Peuple qui s'empreſſoit
pour les voir. Tout
leClergé les reçût, & les conduifit
juſqu'au Choeur, aprés
leur avoir fait compliment.
Lors qu'ils eurent conſideré
l'admirable ſtructure de cette
Eglife , ils pafferent à l'Evêché,
dont ils traverſerent tous
les Appartemens accompagnez
de Me l'Evêque , quiles
entretint toûjours avec l'efprit
dont il a ſi ſouvent don.
né d'éclatantes marques , &
par ſes diſcours publics , &
par ſes Ouvrages imprimez ,
Au fortir de l'Evêché les Am,
des Amb . de Siam. 131
baſſadeurs voulurent retourner
à l'Eglife , afin d'en examiner
encore toutes les beautez
, & fur tout la hauteur &
la delicateſſe de la Voûte ;
& ils dirent , que c'estoit une
des plus belles choses qu'ils euffent
veuës en France. Ils monterent
enfuite en Carroffe, &
fortirent de la Ville au bruit
du Canon des Ramparts , &
de celuy de la Citadelle.
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Résumé : Amiens. [titre d'après la table]
Les ambassadeurs arrivèrent à Amiens le soir même de leur départ et furent accueillis par la bourgeoisie armée. Leur entrée fut marquée par 20 coups de canon, une tradition pour l'arrivée ou le départ des ambassadeurs dans les citadelles. Amiens, capitale de la Picardie, est une ville ancienne et importante située sur la rivière Somme. Plusieurs empereurs romains et rois, comme Édouard III, y ont séjourné ou rendu hommage. En 1597, la ville fut surprise par les Espagnols avant d'être reprise par Henri IV, qui y fit construire une citadelle. Amiens est célèbre pour ses grandes rues, ses belles maisons et ses places, notamment celles des Fleurs et du Grand Marché. La cathédrale Notre-Dame, où est conservé le chef de saint Jean-Baptiste, est particulièrement remarquable. Les bourgeois, dirigés par M. Fournier, Premier d'Amiens, offrirent des présents aux ambassadeurs et les complimentèrent sur la grandeur de leur monarque. Le lendemain, les ambassadeurs visitèrent la cathédrale et l'évêché, admirant l'architecture et étant reçus par le clergé et l'évêque. Ils quittèrent la ville au son du canon des remparts et de la citadelle.
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2
p. 159-166
DETAIL DE LA MORT du Duc d'Hamilton.
Début :
Le vingt-six Novembre le Duc d'Hamilton fut à [...]
Mots clefs :
Mort, Duc d'Hamilton, Procès, Déshonorer, Défis, Coups, Tuer, Maison d'Hamilton
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : DETAIL DE LA MORT du Duc d'Hamilton.
DETAIL DE LA MORT
du Duc d'Hamilton.
LE vingt- six Novembre
le Duc d'Hamilton sur à la
Cour de la Chancellerie,
au sujet d'un procez qu'il
avoit contre Mylord Mo-
hun, qui produisit un tesmoin sur une des choses
qui estoient en question,
que le Duc recusa
,
parce
qu'il estoit de notorieré publique que cet homme avoit esté recusé plusieurs
fois, comme manquant de
memoire,& que par consequent son tesmoignage
n'estoit point recevable.
MylordMohun dit là dessus
quelques paroles choquantes au Duc, qui se contint
avec beaucoup de moderation. Le vingt-sept le sieur
Macartney fut chez le Duc
d'Hamilton,
d'Hamilton, & l'attendit
fort long temps. Sitost qu'il
arriva illuy fie un appelde
la part de Mylord Mohun
pourse battre le lendemain
dans Hydepark à huit heures dumatin. LeDuc dl-IlA
milton jugeant que c'estoit
une affaire de parti,& ccn'!
certéepar lesseditieux pe-jr
c
hercher un prétexte de le
deshonorer
,
s'il refusoit le
désy, l'accepta, & se rendit à t'heure marquée à IîydePdde Le Duc prit pour
second le ColonelJohnHimilton, Mylord Mohun se
trouva au lieu marque; il
avoit avec luy Macartney
qui luy servit de second.
Le Duc pouffa sonennemi avec tant de vigueur,
qu'aprèsluy avoir porté
quelques coups, il le tua du
dernier, & tomba en merme temps sur luy n'ayant
receu que deux legeres
blesseures ; une au bras &
l'autre à la jambe. Le Colonel John Hamilton mena
si vigoureusement Macartney
,
qu'il le desarma & le
força de lui demander
la vie. Le Colonel voyant
le Duc tombé, courut a
luy
pour l'aider à se relever, il
mit les deux épées à
terre;
dans ce moment Macartney se saisitd'une, & porta
en traistre un coup mortel
au Duc d'Hamilton à la
mamelle droite
,
duquel il
mourut sîtostcju^it fut arrivé à son carrosse. C'ell ce
que le Colonel Hamilton a
declaré après avoir obtenu
un sauf conduit pour se faire porter devant le Conseil
;
ainsi les circonstances.
de cette action la rendent
encore plus odieuse.
Mylord Mohunne laisse
qu'une fille; le Duc d'Hamilton laisse trois fils ôc
trois filles. On fait de
grands préparatifs pour
transporter son corps en
Ecosse
,
& l'enterrer dans
le tombeau de ses Ancestres. La Maison d'Hamilton est une des plus illustres & des plus anciennes
d'Ecosse, dont l'aisné porte
le titre de Duc. La branche aisnée a
fini dans le
dix-septiéme siecle en la
personne du dernier Duc
d'Hamilton
,
qui perdit ta
vie dans. les. troubles d'An- gleterre,&quine laiffaqu'une fille,mariéedepuis
auComte de Duglas, lequel a pris le nom ôc lesarmes d'Hamiltom Unseigneur de ce nom souffrit la
mort en Ecossependantles
- guerres delaReligionl'an
i.4±4- Madame la Comtesse de Gramont d'au jourd'huy Elisabeth Hamilton,
Dame du Palais de la feuë
Reine Marie Therese d'Autriche, Epouse du Roy
Louis LE GRAND,est..
sortie de cette illustre Mai-
son. Il y
aaussi uneFamilk du melme Nom establie
en Irlande.
du Duc d'Hamilton.
LE vingt- six Novembre
le Duc d'Hamilton sur à la
Cour de la Chancellerie,
au sujet d'un procez qu'il
avoit contre Mylord Mo-
hun, qui produisit un tesmoin sur une des choses
qui estoient en question,
que le Duc recusa
,
parce
qu'il estoit de notorieré publique que cet homme avoit esté recusé plusieurs
fois, comme manquant de
memoire,& que par consequent son tesmoignage
n'estoit point recevable.
MylordMohun dit là dessus
quelques paroles choquantes au Duc, qui se contint
avec beaucoup de moderation. Le vingt-sept le sieur
Macartney fut chez le Duc
d'Hamilton,
d'Hamilton, & l'attendit
fort long temps. Sitost qu'il
arriva illuy fie un appelde
la part de Mylord Mohun
pourse battre le lendemain
dans Hydepark à huit heures dumatin. LeDuc dl-IlA
milton jugeant que c'estoit
une affaire de parti,& ccn'!
certéepar lesseditieux pe-jr
c
hercher un prétexte de le
deshonorer
,
s'il refusoit le
désy, l'accepta, & se rendit à t'heure marquée à IîydePdde Le Duc prit pour
second le ColonelJohnHimilton, Mylord Mohun se
trouva au lieu marque; il
avoit avec luy Macartney
qui luy servit de second.
Le Duc pouffa sonennemi avec tant de vigueur,
qu'aprèsluy avoir porté
quelques coups, il le tua du
dernier, & tomba en merme temps sur luy n'ayant
receu que deux legeres
blesseures ; une au bras &
l'autre à la jambe. Le Colonel John Hamilton mena
si vigoureusement Macartney
,
qu'il le desarma & le
força de lui demander
la vie. Le Colonel voyant
le Duc tombé, courut a
luy
pour l'aider à se relever, il
mit les deux épées à
terre;
dans ce moment Macartney se saisitd'une, & porta
en traistre un coup mortel
au Duc d'Hamilton à la
mamelle droite
,
duquel il
mourut sîtostcju^it fut arrivé à son carrosse. C'ell ce
que le Colonel Hamilton a
declaré après avoir obtenu
un sauf conduit pour se faire porter devant le Conseil
;
ainsi les circonstances.
de cette action la rendent
encore plus odieuse.
Mylord Mohunne laisse
qu'une fille; le Duc d'Hamilton laisse trois fils ôc
trois filles. On fait de
grands préparatifs pour
transporter son corps en
Ecosse
,
& l'enterrer dans
le tombeau de ses Ancestres. La Maison d'Hamilton est une des plus illustres & des plus anciennes
d'Ecosse, dont l'aisné porte
le titre de Duc. La branche aisnée a
fini dans le
dix-septiéme siecle en la
personne du dernier Duc
d'Hamilton
,
qui perdit ta
vie dans. les. troubles d'An- gleterre,&quine laiffaqu'une fille,mariéedepuis
auComte de Duglas, lequel a pris le nom ôc lesarmes d'Hamiltom Unseigneur de ce nom souffrit la
mort en Ecossependantles
- guerres delaReligionl'an
i.4±4- Madame la Comtesse de Gramont d'au jourd'huy Elisabeth Hamilton,
Dame du Palais de la feuë
Reine Marie Therese d'Autriche, Epouse du Roy
Louis LE GRAND,est..
sortie de cette illustre Mai-
son. Il y
aaussi uneFamilk du melme Nom establie
en Irlande.
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Résumé : DETAIL DE LA MORT du Duc d'Hamilton.
Le 26 novembre, le Duc d'Hamilton comparaît à la Cour de la Chancellerie contre Lord Mohun. Lors de l'audience, le Duc refuse le témoignage d'un homme connu pour son manque de mémoire. Lord Mohun tient des propos offensants, mais le Duc reste calme. Le lendemain, Macartney défie le Duc au duel pour Lord Mohun. Le Duc accepte et se rend à Hyde Park avec le Colonel John Hamilton comme second. Le Duc blesse gravement Lord Mohun et le tue. Blessé à son tour, le Duc est tué par Macartney qui profite de la confusion. Le Colonel Hamilton témoigne des événements après avoir obtenu un sauf-conduit. Lord Mohun laisse une fille, tandis que le Duc d'Hamilton laisse trois fils et trois filles. Les préparatifs sont en cours pour transporter le corps du Duc en Écosse afin de l'enterrer dans le tombeau de ses ancêtres. La Maison d'Hamilton est l'une des plus illustres et anciennes d'Écosse. La branche aînée s'est éteinte au XVIIe siècle avec le dernier Duc d'Hamilton, tué lors des troubles en Angleterre.
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3
p. 185-186
Errata pour le commencement de ce Memoire dans le Mercure d'Avril.
Début :
Page 94. ligne 16. vibrations s'accordent. P. 96. l. 6. trois [...]
Mots clefs :
Errata, Page, Ligne, Nombres, Coups
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texteReconnaissance textuelle : Errata pour le commencement de ce Memoire dans le Mercure d'Avril.
Errata pour le commùncem:nt
de ce Mémoiredam II.
Mercureà*Avrïl.1'1;,
•;Page94. ligne ) 16. vibrations
s'accordent. P. 96. l.
troiscoupsyÇQntrè.P. 98. 6.aiifli efi.
P.99 l.14.chacun par une.
P.103.l9 de nombres dont.
P. 113. 1. 10. de ce que le
coup. P. 114. l. 6. jamais
mieux, que.P.116. l. dern.
font f,8r.'
de ce Mémoiredam II.
Mercureà*Avrïl.1'1;,
•;Page94. ligne ) 16. vibrations
s'accordent. P. 96. l.
troiscoupsyÇQntrè.P. 98. 6.aiifli efi.
P.99 l.14.chacun par une.
P.103.l9 de nombres dont.
P. 113. 1. 10. de ce que le
coup. P. 114. l. 6. jamais
mieux, que.P.116. l. dern.
font f,8r.'
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4
s. p.
PARAPHRASE DU PSEAUME II. Quare fremuerunt gents, &c. STANCES.
Début :
Quelle étrange fureur arme toute la terre ? [...]
Mots clefs :
Terre, Lois, Puissance, Cieux, Souverain, Coups, Psaume
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texteReconnaissance textuelle : PARAPHRASE DU PSEAUME II. Quare fremuerunt gents, &c. STANCES.
PARAPHRASE DUPSEAUME II,
Quare fremuerunt gentes , &c.
STANCES.
Uelle étrange fureur arme toute la
terre ?
Quel démon furieux agite les es
prits ?
Je vois déja par tout les horreurs de la guerre à
Je vois tous les peuples aigris.
Craignez l'éclat de la tempête ;
C'estcontre vous qu'elle s'apprête ,
Aij Ro
200 MERCURE
DE FRANCE
Rojs , qui vous soulevez contre le Roy des Rois
Les peuples que votre injustice ,
Vient d'armer pour votre supplice >
Scauront bien, malgré, vous,fouler aux pieds vos
Loix.
Celui qui dans les Cieux dispose de la foudre
Scait par des coups certains punir l'audacieux ;
D'un seulde ses regards, il brise , il met en poudre ,
Le Trône ,le plus glorieux.
Tremblez , Monarques de la terre ,
Craignez l'éclat de son tonnere,
Craignez dans sa fureur le bras du Tout - Puise
sant.
S'il a bien pû vous donner l'être ,
Sçachez qu'il est toujours le maître
De vous faire rentrer dans le premier néant.
Pour moi que dans Sion sa main droite cou
ronne ,
mets toute ma gloire à respecter ses loix :
Au milieu des grandeurs dont l'éclat m’envig
ronne,
Mon cœur est soumis à sa voix :
Toujours tremblant en sa présence ;
Je reconnois que ma Puissance ,
N'est qu'un den de şa main , qu'il peut me le
tavit, Pes
FEVRIER 17327 201
Des Oracles qu'il me révéle ,
Ma bouche , interprete fidelle ,
Fait connoître son nom aux peuples à venir.
Cieux, écoutez a voix : Terre, prêtez silences
De l'Etre souverain j'annonce les décrets ;
Je le vois , je le sens et déja sa présence
Me découvre tous ses secrets.
Ville de Sion , Cité sainte ,
Seche tes pleurs , cessé ta plainte,
Pour ton Liberateur , les Cieux doivent s'ouvrir
Voy quelle est ma bonté suprême ;
C'est mon Fils , qu'un amour extrême ,
Engendra de tout temps , pour être Homme er
mourir.
Il doit mourir , ce Fils , pour expier ton crime;
Lui seul de ma fureur , peut arrêter les coups.
Et par le noble Sang d'une telle Victime ,
J'appaiserai tout mon couroux.
Je ferai tout à sa priere ,
Il aura ma Puissance entiere.
Toutes les Nations écouteront sa voix ;
Les cœurs devenus plus sensibles ,
Respecteront ses Loix paisibles ;
Et comme un foible Vase ; il brisera les Rois.
Aiij Nous
1
202 MERCURE DE FRANCE
Nous , que sa main forma du Limon de la terre ,
Gémissons dans nos cœurs , Princes, Rois, Souverains ;
Notre vaine Grandeur est sujette au tonnerre
Notre Puissance est dans ses mains.
Pour rendre la justice aux hommes ,
Il nous a faits ce que nous sommes ;
Principe de justice , il peut seul l'enseigner.
Servons sa Majesté suprême ,
Dansun respect le plus extrême ;
Apprenons dans ses Loix,le grand art de regner ;
Soumettons- nous au joug de ce Souverain
Maître ,
"
Celui qu'il nous impose , est gracieux et doux.
Craignons que sa fureur , toute prête à paroî
tre ,
Ne nous écrase sous ses coups.
Heureux celui dont l'innocence
A mis en lui son esperance !
Heureux qui de ses pleurs , arrose ses Autels !
Celui-là seul pourra lui plaire ,
Au jour terrible où sa colere ,
Viendra perdre à jamais les injustes mortels.
E. M. I. D. L. Solitaire des bords
de la Marne.
Quare fremuerunt gentes , &c.
STANCES.
Uelle étrange fureur arme toute la
terre ?
Quel démon furieux agite les es
prits ?
Je vois déja par tout les horreurs de la guerre à
Je vois tous les peuples aigris.
Craignez l'éclat de la tempête ;
C'estcontre vous qu'elle s'apprête ,
Aij Ro
200 MERCURE
DE FRANCE
Rojs , qui vous soulevez contre le Roy des Rois
Les peuples que votre injustice ,
Vient d'armer pour votre supplice >
Scauront bien, malgré, vous,fouler aux pieds vos
Loix.
Celui qui dans les Cieux dispose de la foudre
Scait par des coups certains punir l'audacieux ;
D'un seulde ses regards, il brise , il met en poudre ,
Le Trône ,le plus glorieux.
Tremblez , Monarques de la terre ,
Craignez l'éclat de son tonnere,
Craignez dans sa fureur le bras du Tout - Puise
sant.
S'il a bien pû vous donner l'être ,
Sçachez qu'il est toujours le maître
De vous faire rentrer dans le premier néant.
Pour moi que dans Sion sa main droite cou
ronne ,
mets toute ma gloire à respecter ses loix :
Au milieu des grandeurs dont l'éclat m’envig
ronne,
Mon cœur est soumis à sa voix :
Toujours tremblant en sa présence ;
Je reconnois que ma Puissance ,
N'est qu'un den de şa main , qu'il peut me le
tavit, Pes
FEVRIER 17327 201
Des Oracles qu'il me révéle ,
Ma bouche , interprete fidelle ,
Fait connoître son nom aux peuples à venir.
Cieux, écoutez a voix : Terre, prêtez silences
De l'Etre souverain j'annonce les décrets ;
Je le vois , je le sens et déja sa présence
Me découvre tous ses secrets.
Ville de Sion , Cité sainte ,
Seche tes pleurs , cessé ta plainte,
Pour ton Liberateur , les Cieux doivent s'ouvrir
Voy quelle est ma bonté suprême ;
C'est mon Fils , qu'un amour extrême ,
Engendra de tout temps , pour être Homme er
mourir.
Il doit mourir , ce Fils , pour expier ton crime;
Lui seul de ma fureur , peut arrêter les coups.
Et par le noble Sang d'une telle Victime ,
J'appaiserai tout mon couroux.
Je ferai tout à sa priere ,
Il aura ma Puissance entiere.
Toutes les Nations écouteront sa voix ;
Les cœurs devenus plus sensibles ,
Respecteront ses Loix paisibles ;
Et comme un foible Vase ; il brisera les Rois.
Aiij Nous
1
202 MERCURE DE FRANCE
Nous , que sa main forma du Limon de la terre ,
Gémissons dans nos cœurs , Princes, Rois, Souverains ;
Notre vaine Grandeur est sujette au tonnerre
Notre Puissance est dans ses mains.
Pour rendre la justice aux hommes ,
Il nous a faits ce que nous sommes ;
Principe de justice , il peut seul l'enseigner.
Servons sa Majesté suprême ,
Dansun respect le plus extrême ;
Apprenons dans ses Loix,le grand art de regner ;
Soumettons- nous au joug de ce Souverain
Maître ,
"
Celui qu'il nous impose , est gracieux et doux.
Craignons que sa fureur , toute prête à paroî
tre ,
Ne nous écrase sous ses coups.
Heureux celui dont l'innocence
A mis en lui son esperance !
Heureux qui de ses pleurs , arrose ses Autels !
Celui-là seul pourra lui plaire ,
Au jour terrible où sa colere ,
Viendra perdre à jamais les injustes mortels.
E. M. I. D. L. Solitaire des bords
de la Marne.
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Résumé : PARAPHRASE DU PSEAUME II. Quare fremuerunt gents, &c. STANCES.
Le poème 'Paraphrase du Psaume II', publié dans le Mercure de France en février 1732, décrit une fureur générale comparée à une tempête imminente. Les peuples, armés par l'injustice, se soulèvent contre le 'Roi des Rois'. Le texte met en garde les monarques contre la colère divine, capable de détruire les trônes les plus glorieux. Il souligne que Dieu est le maître suprême, capable de réduire les rois au néant. Le poète exprime sa soumission à Dieu et sa mission de révéler Ses décrets. Il annonce la venue d'un libérateur, le Fils de Dieu, qui mourra pour expier les crimes des hommes et apporter la paix. Les nations écouteront sa voix et respecteront ses lois. Les princes, rois et souverains sont appelés à reconnaître leur vaine grandeur et à se soumettre à la justice divine. Le poème se termine par une exhortation à craindre la fureur de Dieu et à chercher l'innocence pour plaire à Dieu au jour du jugement.
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5
p. 341-343
ETRENNES.
Début :
Il faut recommencer [...]
Mots clefs :
Recommencer, Boire, Muse, Coups, Refrain
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texteReconnaissance textuelle : ETRENNES.
ETRENNES.
faut recommencer
Nos voeux pour la nouvelle Année ,
Gayement l'autre s'est terminée ,
Il faut recommencer.
Les Ris , les Jeux , la bonne chere ,
Compagnons du Dieu de Cythere ,
Viennent encor nous amorcer ;
Il faut recommencer .
Il faut recommencer
A composer des Chansonnetes ;
Puisque nos affaires sont faites ,
Il faut recommencer.
Ce seroit trop long- temps vous taire ,
Vous avez le bonheur de plaire ;
G
Muse ,
342 MERCURE DE FRANCE
Muse , sans vous faire presser,
Il faut recommencer,
Il faut recommencer
Mon refrain , maxime agréable ,
Qui dit qu'ailleurs comme à la table ,
Il faut recommencer.
J'ay bû , mais je veux toujours boire ;
Verse razade ; à toi , Gregoire,
Hut ... on ne l'a point vû passer ♦
Il faut recommencer,
Il faut recommencer
A boire quand Phébus se leve ;
Avant que sa course s'acheve ,
Il faut recommencer.
Sortant de l'Onde , une autre Aurore ,
Voit qu'on se met à boire encore
It le jour vient- il à baisser ?
Il faut recommencer.
Il faut recommencer
lutiner une fillette ;
Amans , quoiqu'elle vous maltraite,
Il faut recommencer.
Wotre main devient témeraire ;
Coups
FEVRIER. 1733. 343
Coups de Busc en sont le salaire ;
Ce n'est que pour vous agacer ;
Il faut recommencer.
Il faut recommencer ,
Pour goûter les biens de la vie ,
Avec Bacchus , avec Silvic ;
Il faut recommencer.
Les desirs sont intarissables ,
Les plaisirs sont trop peu durables ,
Qu'y faire ? Amis , sans nous lasser
Il faut recommencer.
Il faut recommencer.
Secondez - moi , Chorus aimable ,
Pour qu'un refrain soit agréable ,
Il faut recommencer.
Chantons ; et si ma bagatelle ,
Vous paroît gaillarde et nouvelle ,
Amis , pour m'en récompenser ,
Il faut recommencer.
Mrs Gallet et du Vigneaus
faut recommencer
Nos voeux pour la nouvelle Année ,
Gayement l'autre s'est terminée ,
Il faut recommencer.
Les Ris , les Jeux , la bonne chere ,
Compagnons du Dieu de Cythere ,
Viennent encor nous amorcer ;
Il faut recommencer .
Il faut recommencer
A composer des Chansonnetes ;
Puisque nos affaires sont faites ,
Il faut recommencer.
Ce seroit trop long- temps vous taire ,
Vous avez le bonheur de plaire ;
G
Muse ,
342 MERCURE DE FRANCE
Muse , sans vous faire presser,
Il faut recommencer,
Il faut recommencer
Mon refrain , maxime agréable ,
Qui dit qu'ailleurs comme à la table ,
Il faut recommencer.
J'ay bû , mais je veux toujours boire ;
Verse razade ; à toi , Gregoire,
Hut ... on ne l'a point vû passer ♦
Il faut recommencer,
Il faut recommencer
A boire quand Phébus se leve ;
Avant que sa course s'acheve ,
Il faut recommencer.
Sortant de l'Onde , une autre Aurore ,
Voit qu'on se met à boire encore
It le jour vient- il à baisser ?
Il faut recommencer.
Il faut recommencer
lutiner une fillette ;
Amans , quoiqu'elle vous maltraite,
Il faut recommencer.
Wotre main devient témeraire ;
Coups
FEVRIER. 1733. 343
Coups de Busc en sont le salaire ;
Ce n'est que pour vous agacer ;
Il faut recommencer.
Il faut recommencer ,
Pour goûter les biens de la vie ,
Avec Bacchus , avec Silvic ;
Il faut recommencer.
Les desirs sont intarissables ,
Les plaisirs sont trop peu durables ,
Qu'y faire ? Amis , sans nous lasser
Il faut recommencer.
Il faut recommencer.
Secondez - moi , Chorus aimable ,
Pour qu'un refrain soit agréable ,
Il faut recommencer.
Chantons ; et si ma bagatelle ,
Vous paroît gaillarde et nouvelle ,
Amis , pour m'en récompenser ,
Il faut recommencer.
Mrs Gallet et du Vigneaus
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Résumé : ETRENNES.
Le poème 'Étrennes', publié en février 1733 dans le Mercure de France, célèbre la nécessité de renouveler diverses activités et plaisirs au début de la nouvelle année. Il met en avant la répétition des vœux, des jeux, des repas festifs et des chansons. Le texte évoque également la consommation de boissons, les flirts et les plaisirs associés à Bacchus et Silvic. Le refrain 'Il faut recommencer' souligne l'idée de persévérance et de renouvellement. Le poème se conclut par un appel à un chœur aimable pour soutenir le refrain et par une invitation à chanter et à recommencer pour se récompenser. Les destinataires du poème sont Messieurs Gallet et du Vigneaus.
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