Titre et contenu
Titre:LETTRE de M*** à M. H. Chanoine de l'Eglise Cathedrale de *** sur le choix que les Musiciens ont fait de Ste Cecile pour leur Patronne.
Titre d'après la table:Lettre, sur sainte Cecile; Patrone des Musiciens,
Premiers mots: C'Est une chose très-loüable, Monsieur, que dans chaque [...] Domaines: Théologie, religion, Musique, danseMots clefs: Sainte Cécile, Musique, Musiciens, Église, Fête, Instruments de musique, Orgue, Mélodie, Chantres, Patrone des musiciens, Royaume, Choeur, Profession, ChantForme et genre
Langue: FrançaisForme: ProseType d'écrit journalistique: Article / Nouvelle littéraire
Auteur et provenance du texte
Est rédigé par: M*** (Jean Lebeuf ?)Résumé
La lettre de M*** à M. H. Chanoine de l'Église Cathédrale de *** examine le choix de Sainte Cécile comme patronne des musiciens. L'auteur souligne que chaque profession devrait choisir un saint patron dont les vertus sont exemplaires et dont la fête est célébrée avec respect. Cependant, il critique certains choix de saints patrons faits de manière burlesque ou sans discernement. L'auteur mentionne que certaines professions, comme les médecins, ont des saints patrons bien définis, tandis que d'autres, comme les marchands, les laboureurs et les vignerons, pourraient bénéficier de saints patrons plus appropriés. Il note que les musiciens ont choisi Sainte Cécile en se basant sur une légende plutôt que sur des faits historiques avérés. Cette adoption remonte à environ un siècle et a été influencée par un office propre en son honneur et par des représentations iconographiques. La lettre critique ce choix, affirmant que les légendes sur Sainte Cécile sont remplies de miracles extraordinaires et de faits peu crédibles. L'auteur cite des historiens comme M. de Tillemont, le Père Garnier et M. Baillet, qui remettent en question l'authenticité des actes de Sainte Cécile. Il suggère que le choix de Sainte Cécile comme patronne des musiciens devrait être réévalué à la lumière des nouvelles connaissances historiques. Le texte discute également des réformes des bréviaires, où la légende de Sainte Cécile a été retirée, certains lui attribuant une simple commémoration ou une leçon courte. L'Office du 22 novembre a été réduit à trois leçons, dont deux tirées de la Sainte Écriture, entraînant la suppression des antiennes et répons propres, y compris l'antienne 'Cantantibus Organis'. L'auteur critique la représentation de Sainte Cécile avec un orgue, instrument qu'elle n'a jamais joué, et suggère de remplacer Sainte Cécile par d'autres saints plus appropriés, comme Saint Dunstan en Angleterre ou Saint Odon en France, qui avaient une réelle connexion avec la musique. Il mentionne également d'autres saints potentiels, comme Saint Nicier à Lyon, Saint Gal et Saint Priet à Clermont, et Saint Germain à Paris. L'auteur conclut en suggérant que les musiciens du Mans pourraient choisir Saint Aldric, un évêque connu pour son expertise en plain-chant, comme patron.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.