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1
p. 2744-2749
L'HYMEN ET L'AMOUR, Cantate à deux voix,
Début :
Triste Hymen, quel est ton partage, [...]
Mots clefs :
Hymen, Amour, Esclavage, Rigueurs, Cœur, Langage, Foi, Loi
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texteReconnaissance textuelle : L'HYMEN ET L'AMOUR, Cantate à deux voix,
L'HYMEN ET L'AMOUR ,
Cantate à deux voix ,
L'Hymen.
TRiste Hymen , quel est ton partage;
Tu ne promets que des faveurs ,
Et malgré toutes tes douceurs ,
On craint , on fuit ton esclavage.
L'Amour n'offre que des rigueurs ,
Et l'Amour seul a l'avantage
De triompher de tous les coeurs.
Я
L'Hymen
DECEMBRE 1731. 2745
L'Hymen dans les bois de Cythere ,
Exprimoit en ces mots ces tristes déplaisirs ,
L'Amo qui l'observoit dans ce lieu solitaire ,
Etoit témoin de ses soupirs.
Tandis que se livrant à sa douleur secrette ,
En vains regrets i alloit s'épancher :
L'Amour sortit de sa retraite ;
L'Amour long-temps ne sçauroit se cacher.
L'Hymen le vit , il en frémit de rage ,
Et lui tint ce langage :
L'Hymen.
Amour , cruel auteur de tous mes déplaisirs ,
Quoi ! ne puis-je éviter ta présence importune ?
Te verrai -je en tous lieux traverser mes desirs ?
Qu'il te suffise , helas ! de troubler ma fortune ,
Ne viens point troubler mes soupics.
L'Amour.
L'Amour ne cherche pas,Hymen,à te contraindre,
Pourquoi l'Amour te fait-il peur ?
Mais sans cesse l'Hymen est de mauvaise hemeur
,
Et l'on l'entend toûjours se plaindre
L'Hymen.
L'Amour cause tout mon ennui ,
De l'Amour seul j'ai tout à craindre ;
Et je në me plains que de lui .
I. Veh Cij
L'A
2746 MERCURE DE FRANCE
L'Amour.
Quel transport contre moi t'anime ?
Je ne blesse point de Mortels
Que ce ne soit une victime ,
Que je pare pour tes Autels.
L'Hymen.
Jous ce piege trompeur tu triomphes d'une ame ,
Dont tu surprens la foy :
Et pour l'asservir à ta loi ,
Sous les feux de l'Hymen tu déguises la Яâme ,
Que tu n'allumes que pour toi,
L'Amour.
Je ne réponds pas des caprices ,
D'un coeur qu'épouventent tes noeuds ;
Et je n'ai pas besoin de tous ces artifices ,
Pour faire triompher mes feux.
Le pouvoir de mes armes ,
Est dans mes seuls attraits ;
Je ne dois qu'à mes charmes ;
Les coeurs que je soumets ;
Le pouvoir de mes armes ,
Est dans mes seuls attraits.
L'Hymen.
Sous ton Empire redoutable ;
1. Vol.
Quel
DECEMBRE. 1731. 2747
}
Quel coeur peut vivre heureux ?
u lui fais éprouver des maux les plus affreux ,
La rigueur insupportable ;
L'Hymen plus favorable ,
Assure son bonheur et comble tous ses voeux.
Qui de nous deux est plus aimable
L'Amour et l'Hymen ensemble.
Sous ton Empire redoutable ,
Quel coeur peut vivre heureux ,
Tu lui fais ressentir des maux les plus affreux ,
La rigueur insupportable.
L'H.
LA.
L'Hymen plus favorable ,
L'Amour plus favorable ,
L'H. Assure son bonheur et comble tous see
voeux :
L'A. Assure ses plaisirs sans contraindre seg
feux :
Ens. Qui de nous deux est plus aimable,
L'Hymen.
L'Amour n'entend que les soupirs
Des Amans que ses loix ont rendus miserables
L'Amour.
Il n'est point sous mes loix de peines comparables
Aux ennuis , au dégout qui suivent tes plaisirs.
L'Hymen.
Tes biens sont imparfaits , mes plaisirs sont dua
rables Ciiij L'A2748
MERCURE DE FRANCE
L'Amour.
En peut- il être sans desirs.
L'Hymen.
Quand on possede ce qu'on aime
Que refte-t'il à desirer ?
L'Amour.
Qui ne desire rien , ne doit rien esperer ;
Et c'est un mal extrême .
De l'Amant le plus malheureux
L'espoir adoucit les allarmes ,
L'espoir assaisonne les charmes ,
Du bonheur qui comble nos voeux.
L'Hymen.
L'espoir et les desirs sont de vaines chimeres ,
Dont tu repais mille Amans abusez ;
Ce sont des biens imaginaires ,
Ou plutôt des maux déguisez.
L'Amour.
Les biens que promettent tes chaînes ,
Sont trop sujets aux repentirs ;
Mes maux deviennent des plaisirs ,
Tes plaisirs deviennent des peines .
Mais sur nos interêts pourquoi nous aigrir tant
Hymen, cessons de nous plaindre !
1. Vol.
L'Hymen
DECEMBRE 1731. 2742,
L'Hymen.
'Amour , cessons de nous craindre .
L'Hymen et l'Amour.
N'ayons jamais de different.
L'Amour.
L'Amour t'en presse.
L'H.
L'A.
L'Hymen
Et l'Hymen y consens.
L'Amour et l'Hymen ensemble.
Portons nos coups d'intelligence ,
NNee ffeerrmmoonnss que d'aimables noeuds.
N'allumons que d'aimables feux ;
Aux plus tendres liens attachons la constance.
L'A. Rendons tous les Amans heureux.
L'H. Rendons tous les Epoux heureux ;
Qu'ils soient toujours unis , et toûjours amou
reux.
Cantate à deux voix ,
L'Hymen.
TRiste Hymen , quel est ton partage;
Tu ne promets que des faveurs ,
Et malgré toutes tes douceurs ,
On craint , on fuit ton esclavage.
L'Amour n'offre que des rigueurs ,
Et l'Amour seul a l'avantage
De triompher de tous les coeurs.
Я
L'Hymen
DECEMBRE 1731. 2745
L'Hymen dans les bois de Cythere ,
Exprimoit en ces mots ces tristes déplaisirs ,
L'Amo qui l'observoit dans ce lieu solitaire ,
Etoit témoin de ses soupirs.
Tandis que se livrant à sa douleur secrette ,
En vains regrets i alloit s'épancher :
L'Amour sortit de sa retraite ;
L'Amour long-temps ne sçauroit se cacher.
L'Hymen le vit , il en frémit de rage ,
Et lui tint ce langage :
L'Hymen.
Amour , cruel auteur de tous mes déplaisirs ,
Quoi ! ne puis-je éviter ta présence importune ?
Te verrai -je en tous lieux traverser mes desirs ?
Qu'il te suffise , helas ! de troubler ma fortune ,
Ne viens point troubler mes soupics.
L'Amour.
L'Amour ne cherche pas,Hymen,à te contraindre,
Pourquoi l'Amour te fait-il peur ?
Mais sans cesse l'Hymen est de mauvaise hemeur
,
Et l'on l'entend toûjours se plaindre
L'Hymen.
L'Amour cause tout mon ennui ,
De l'Amour seul j'ai tout à craindre ;
Et je në me plains que de lui .
I. Veh Cij
L'A
2746 MERCURE DE FRANCE
L'Amour.
Quel transport contre moi t'anime ?
Je ne blesse point de Mortels
Que ce ne soit une victime ,
Que je pare pour tes Autels.
L'Hymen.
Jous ce piege trompeur tu triomphes d'une ame ,
Dont tu surprens la foy :
Et pour l'asservir à ta loi ,
Sous les feux de l'Hymen tu déguises la Яâme ,
Que tu n'allumes que pour toi,
L'Amour.
Je ne réponds pas des caprices ,
D'un coeur qu'épouventent tes noeuds ;
Et je n'ai pas besoin de tous ces artifices ,
Pour faire triompher mes feux.
Le pouvoir de mes armes ,
Est dans mes seuls attraits ;
Je ne dois qu'à mes charmes ;
Les coeurs que je soumets ;
Le pouvoir de mes armes ,
Est dans mes seuls attraits.
L'Hymen.
Sous ton Empire redoutable ;
1. Vol.
Quel
DECEMBRE. 1731. 2747
}
Quel coeur peut vivre heureux ?
u lui fais éprouver des maux les plus affreux ,
La rigueur insupportable ;
L'Hymen plus favorable ,
Assure son bonheur et comble tous ses voeux.
Qui de nous deux est plus aimable
L'Amour et l'Hymen ensemble.
Sous ton Empire redoutable ,
Quel coeur peut vivre heureux ,
Tu lui fais ressentir des maux les plus affreux ,
La rigueur insupportable.
L'H.
LA.
L'Hymen plus favorable ,
L'Amour plus favorable ,
L'H. Assure son bonheur et comble tous see
voeux :
L'A. Assure ses plaisirs sans contraindre seg
feux :
Ens. Qui de nous deux est plus aimable,
L'Hymen.
L'Amour n'entend que les soupirs
Des Amans que ses loix ont rendus miserables
L'Amour.
Il n'est point sous mes loix de peines comparables
Aux ennuis , au dégout qui suivent tes plaisirs.
L'Hymen.
Tes biens sont imparfaits , mes plaisirs sont dua
rables Ciiij L'A2748
MERCURE DE FRANCE
L'Amour.
En peut- il être sans desirs.
L'Hymen.
Quand on possede ce qu'on aime
Que refte-t'il à desirer ?
L'Amour.
Qui ne desire rien , ne doit rien esperer ;
Et c'est un mal extrême .
De l'Amant le plus malheureux
L'espoir adoucit les allarmes ,
L'espoir assaisonne les charmes ,
Du bonheur qui comble nos voeux.
L'Hymen.
L'espoir et les desirs sont de vaines chimeres ,
Dont tu repais mille Amans abusez ;
Ce sont des biens imaginaires ,
Ou plutôt des maux déguisez.
L'Amour.
Les biens que promettent tes chaînes ,
Sont trop sujets aux repentirs ;
Mes maux deviennent des plaisirs ,
Tes plaisirs deviennent des peines .
Mais sur nos interêts pourquoi nous aigrir tant
Hymen, cessons de nous plaindre !
1. Vol.
L'Hymen
DECEMBRE 1731. 2742,
L'Hymen.
'Amour , cessons de nous craindre .
L'Hymen et l'Amour.
N'ayons jamais de different.
L'Amour.
L'Amour t'en presse.
L'H.
L'A.
L'Hymen
Et l'Hymen y consens.
L'Amour et l'Hymen ensemble.
Portons nos coups d'intelligence ,
NNee ffeerrmmoonnss que d'aimables noeuds.
N'allumons que d'aimables feux ;
Aux plus tendres liens attachons la constance.
L'A. Rendons tous les Amans heureux.
L'H. Rendons tous les Epoux heureux ;
Qu'ils soient toujours unis , et toûjours amou
reux.
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Résumé : L'HYMEN ET L'AMOUR, Cantate à deux voix,
Le texte présente une cantate intitulée 'L'Hymen et l'Amour', structurée sous forme de dialogue entre deux personnages : l'Hymen et l'Amour. L'Hymen exprime son désarroi et sa crainte face à l'Amour, qu'il considère comme la source de tous ses malheurs. Il reproche à l'Amour de troubler ses désirs et de causer son ennui. L'Amour, en réponse, affirme que ses charmes et ses attraits suffisent à conquérir les cœurs sans besoin de tromperie. L'Hymen accuse l'Amour de piéger les âmes et de les asservir, tandis que l'Amour rétorque que les liens de l'Hymen entraînent des maux affreux et une rigueur insupportable. Les deux personnages débattent ensuite des plaisirs et des peines qu'ils apportent. L'Hymen assure que ses plaisirs sont durables, tandis que l'Amour argue que ses désirs et ses espoirs adoucissent les alarmes des amants. Finalement, ils décident de cesser leurs plaintes et leurs craintes mutuelles et de collaborer pour rendre les amants et les époux heureux et unis.
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2
p. 1710-1713
L'AMOUR ET LA BEAUTÉ, CANTATE A DEUX VOIX, A mettre en Musique.
Début :
L'Amour. / C'est à toi, charmante Beauté, [...]
Mots clefs :
Amour, Beauté, Plaisirs
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texteReconnaissance textuelle : L'AMOUR ET LA BEAUTÉ, CANTATE A DEUX VOIX, A mettre en Musique.
L'AMOUR ET LA BEAUTE' ,
ANTATE A DEUX VOIX ,
3
"A mettre en Musique.
L'Amour, 200
C'Est à toi , charmante Beauté ,
Que je dois mon immense Empire ;
Par toi tout souffre mon martyre,
Ou goûte ma félicité.
J
Mortels, qui redoutés le pouvoir de mes armes
Redoutés plutôt ses attraits.
Ce sont là mes feux et mes traits ,
Mes chaînes , mon carquois , mes plaisirs et mes
larmes.
sirdangLaw Beautés sang rebus mus
Tendre et cruel Enfant , dont tout chérit les
fers ,
Si c'est de mes attraits que tu tiens ta puissance
,
N'est-ce pas par tes soins qu'à l'envi l'on m'encense
Sur la Terre , dans l'Onde , aux Cieux , dans
les Enfers ?
Jeunes
AOUST. 1733- 1711
Jeunes coeurs , venés rendre hommage
Au plus puissant des immortels .
Ignorer son tendre esclavage ,
C'est perdre les seuls biens réels.
L'Amour.
«Et vous , tendres Amans , qui vivés dans mes
chaînes ,
Sans cesse à la Beauté prodigués votre Encens
:
Ne vous piqués jamais de ces constances vaines
,
Qui font de mes plaisirs de trop cruels tourmens.
C'est à ses charmes seuls que je dois l'éxistence
;
Oû je ne les vois plus , j'expire dans l'instant.
Et ce n'est que par l'inconstance ,
Qu'un coeur peut devenir constant.
Beauté , porte par tout mes flammes ,
Prens soin d'un Dieu qui t'est soumis
C'est faire le bonheur des ames ,
Que d'y faire régner ton Fils.
Ensemble.
Unissons à jamais nos charmes ,
Partageons l'empire des coeurs ;
Leur pouvoir triomphe des armes
Des plus redoutables Vainqueurs.
B
i
La
1712 MERCURE
DE FRANCE
La Beauté.
Au succès de tes feux , mon bonheur s'inte
resse ;
Je m'immole moi même à leurs vives ardeurs.
Helas ! je ne serois , sans l'aimable tendresse ,
Qu'un Printems dépouillé de fleurs,
Vole sur mes traces ,
Vole , tendre Amour.
Les Jeux , et les Graces ,
Vont former ta Cour,
C'est moi qui t'appelle ,
Cours ; vienm'emflamer.]
Déja Philoméle
Me parle d'aimer.
Elle te prépare
Un nouveau flambeau ,
Tandis que je pare
Ton heureux bandeau.
L'Amour.
Comment pourrois- je füir le seul objet que
{ _j'aime ?
Sans relâche je suis à te suivre empressé.
Où tu portes tes pas , on y voit l'Amour même,
Je ne suis point ailleurs , ou j'y suis déguisé. ▲
Je
AOUST. 1733.
1713
Je trouverois des coeurs rébelles ,
Qui mépriseroient mon carquois ,
Si mes Conquêtes les plus belles ,
N'étoient celles que je te dois ,
Les beaux Lauriers qui me couronnent
Far toi seul ont été cueillis ;
Et tous les feux qui m'environnent ,
Par ton éclat sont réfléchis .
Ensemble.
L'Univers nous doit sa naissance
Ainsi que ses plus doux plaisirs ;
Et pour toute reconnoissance
Nous n'éxigeons que ses désirs.
Par M. de S. R.
ANTATE A DEUX VOIX ,
3
"A mettre en Musique.
L'Amour, 200
C'Est à toi , charmante Beauté ,
Que je dois mon immense Empire ;
Par toi tout souffre mon martyre,
Ou goûte ma félicité.
J
Mortels, qui redoutés le pouvoir de mes armes
Redoutés plutôt ses attraits.
Ce sont là mes feux et mes traits ,
Mes chaînes , mon carquois , mes plaisirs et mes
larmes.
sirdangLaw Beautés sang rebus mus
Tendre et cruel Enfant , dont tout chérit les
fers ,
Si c'est de mes attraits que tu tiens ta puissance
,
N'est-ce pas par tes soins qu'à l'envi l'on m'encense
Sur la Terre , dans l'Onde , aux Cieux , dans
les Enfers ?
Jeunes
AOUST. 1733- 1711
Jeunes coeurs , venés rendre hommage
Au plus puissant des immortels .
Ignorer son tendre esclavage ,
C'est perdre les seuls biens réels.
L'Amour.
«Et vous , tendres Amans , qui vivés dans mes
chaînes ,
Sans cesse à la Beauté prodigués votre Encens
:
Ne vous piqués jamais de ces constances vaines
,
Qui font de mes plaisirs de trop cruels tourmens.
C'est à ses charmes seuls que je dois l'éxistence
;
Oû je ne les vois plus , j'expire dans l'instant.
Et ce n'est que par l'inconstance ,
Qu'un coeur peut devenir constant.
Beauté , porte par tout mes flammes ,
Prens soin d'un Dieu qui t'est soumis
C'est faire le bonheur des ames ,
Que d'y faire régner ton Fils.
Ensemble.
Unissons à jamais nos charmes ,
Partageons l'empire des coeurs ;
Leur pouvoir triomphe des armes
Des plus redoutables Vainqueurs.
B
i
La
1712 MERCURE
DE FRANCE
La Beauté.
Au succès de tes feux , mon bonheur s'inte
resse ;
Je m'immole moi même à leurs vives ardeurs.
Helas ! je ne serois , sans l'aimable tendresse ,
Qu'un Printems dépouillé de fleurs,
Vole sur mes traces ,
Vole , tendre Amour.
Les Jeux , et les Graces ,
Vont former ta Cour,
C'est moi qui t'appelle ,
Cours ; vienm'emflamer.]
Déja Philoméle
Me parle d'aimer.
Elle te prépare
Un nouveau flambeau ,
Tandis que je pare
Ton heureux bandeau.
L'Amour.
Comment pourrois- je füir le seul objet que
{ _j'aime ?
Sans relâche je suis à te suivre empressé.
Où tu portes tes pas , on y voit l'Amour même,
Je ne suis point ailleurs , ou j'y suis déguisé. ▲
Je
AOUST. 1733.
1713
Je trouverois des coeurs rébelles ,
Qui mépriseroient mon carquois ,
Si mes Conquêtes les plus belles ,
N'étoient celles que je te dois ,
Les beaux Lauriers qui me couronnent
Far toi seul ont été cueillis ;
Et tous les feux qui m'environnent ,
Par ton éclat sont réfléchis .
Ensemble.
L'Univers nous doit sa naissance
Ainsi que ses plus doux plaisirs ;
Et pour toute reconnoissance
Nous n'éxigeons que ses désirs.
Par M. de S. R.
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Résumé : L'AMOUR ET LA BEAUTÉ, CANTATE A DEUX VOIX, A mettre en Musique.
Le texte 'L'AMOUR ET LA BEAUTE' est une antate à deux voix destinée à être mise en musique. Il présente un dialogue entre l'Amour et la Beauté. L'Amour reconnaît que son pouvoir et son empire proviennent de la Beauté, qui inspire à la fois souffrance et félicité. Il met en garde les mortels contre les attraits de l'amour plutôt que ses armes. La Beauté affirme que son bonheur dépend du succès des feux de l'Amour et se décrit comme un printemps fleuri grâce à la tendresse de l'Amour. L'Amour déclare qu'il ne peut fuir l'objet de son amour et suit la Beauté partout, même déguisé. Ensemble, ils reconnaissent que l'univers doit sa naissance et ses plaisirs à leur union et qu'ils n'exigent en retour que les désirs des hommes. Le texte est daté d'août 1733 et a été publié dans le Mercure de France en 1712.
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