Titre et contenu

Titre:

SÉANCE. de l'Académie Royale de Chirurgie.

Titre d'après la table:

Séance de l'Académie royale de Chirurgie,

Premiers mots: L'Académie Royale de Chirurgie tint sa séance publique le 10 Avril, à laquelle [...] Domaines: Médecine, chirurgie, pharmacieMots clefs: Académie royale de chirurgie, Chirurgie, Hernies, Maladies, Remède, Progrès

Forme et genre

Langue: FrançaisForme: Prose
Type d'écrit journalistique: Article / Nouvelle littéraire

Auteur et provenance du texte

Genre de l'auteur: Indéterminé

Résumé

Le 10 avril, l'Académie Royale de Chirurgie a organisé une séance publique dirigée par M. dela Faye et ouverte par M. Morand, Secrétaire perpétuel. M. Morand a prononcé un discours sur l'usage du feu en chirurgie, une pratique utilisée par les Grecs, les Romains et les Arabes pour traiter les maladies chirurgicales. Les Anciens ont observé les effets des brûlures accidentelles et en ont déduit les propriétés thérapeutiques du feu, notamment pour exciter la sensibilité, séparer les tissus morts des vivants, provoquer des suppurations salutaires et créer des ouvertures chirurgicales. Cependant, les Anciens ont abusé de cette méthode, transformant la chirurgie en pyrotechnie. Avec les progrès de l'anatomie et de la chimie, la chirurgie moderne a développé des techniques plus méthodiques et moins cruelles. Les notions anatomiques ont permis des interventions précises, comme l'ouverture de la poitrine ou l'arrêt des hémorragies. La chimie a fourni des topiques moins effrayants que le feu pour traiter les tumeurs. L'Académie a rejeté l'usage du feu pour des maladies comme la phtisie, l'empyème ou les luxations, bien que certains auteurs récents le recommandent encore. Les arts évoluent, et l'usage du feu en chirurgie a perdu de son crédit au profit de méthodes plus éclairées. Les modernes ont conservé l'usage du feu uniquement pour les os dénudés de leur périoste, laissant cette pratique à la médecine vétérinaire. L'Académie a proposé une question sur l'usage du feu en chirurgie pour le prix de 1755, offrant deux médailles d'or. Vingt-et-un mémoires ont été soumis, et le prix a été attribué au numéro 20. L'Académie a également annoncé un prix d'émulation pour les chirurgiens étrangers ou nationaux, ainsi que des médailles pour les académiciens ayant fourni des mémoires ou des observations intéressantes.

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Copie numérique :
1755, 07-09