Titre et contenu

Titre:

REFLEXIONS.

Titre d'après la table:

Refléxions,

Premiers mots: Nihil veritas erubescit, nisi solummodò abscondi. Il y a à [...] Domaines: PhilosophieMots clefs: Réflexions, Vertu, Vertus, Vol, Vérité, Moquer, Engendrer, Perfection, Épreuve, Raisons

Forme et genre

Langue: FrançaisForme: Prose
Type d'écrit journalistique: Article / Nouvelle littéraire

Auteur et provenance du texte

Genre de l'auteur: Indéterminé

Résumé

Le texte explore la complexité de la vérité et de la vertu, soulignant leurs aspects paradoxaux. À la Cour, quatre mères sont identifiées : la Vérité, qui engendre la haine ; la Prosperité, qui engendre l'orgueil ; la Sévérité, qui engendre les périls ; et la Familiarité, qui engendre le mépris. Les défenseurs de la vérité utilisent souvent des arguments simples mais efficaces, bien que leur manière de la défendre puisse parfois lui nuire. Une trop grande confiance en avoir trouvé la vérité empêche souvent de la découvrir réellement. Il est prudent de proportionner les vérités saintes à l'intelligence humaine et d'éviter d'exposer le langage divin aux profanes. Dans les narrations, un auteur doit rendre son récit croyable plutôt que de se contenter de dire la vérité. Les gens de bien ne disent rien de vrai mollement ni de faux hardiment. La vérité est inébranlable et ne peut être prescrite par le temps, les personnes ou les nations. Les vertus chrétiennes, bien que complémentaires, doivent être pratiquées avec justice et honnêteté. La vertu suprême est d'élever son esprit au-dessus des promesses et des menaces de la fortune. Pardonner aux autres et éviter de faire des fautes sont des signes de grande vertu. Le texte met en garde contre l'opposition à la pratique des vertus chrétiennes en se fondant sur l'impossibilité d'atteindre la perfection des saints. Les occasions de pratiquer la vertu sont toujours présentes. Les vertus des hommes sont souvent le triomphe d'une passion moins criminelle sur une autre plus criminelle. La pauvreté n'ôte pas les vertus, et les richesses ne les donnent pas. Les manières et l'attention aux détails sont cruciales pour être bien perçu. La véritable vertu est celle qui a été éprouvée et qui imprime des caractères de vénération dans les cœurs. Les hommes sont souvent plus empressés à paraître vertueux qu'à l'être réellement. Les vertus peuvent être dangereuses sans jugement. Conseiller la vertu aux autres renforce les raisons de la pratiquer soi-même. La vertu doit être sans excès et la perfection a ses limites. Les richesses peuvent soit entraver, soit favoriser la vertu. L'amour de la gloire et la crainte du blâme sont les motifs principaux de la vertu.

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Copie numérique :
1734, 05, 06, vol. 1-2