Titre et contenu
Titre:SUITE de la Lettre de M. D. B. contenant l'Analyse de la Dissertation sur la circulation de la Séve dans les Plantes.
Titre d'après la table:Suite de la Dissertation sur les Plantes,
Premiers mots: Dans le 12. Article pag. 57. M. de la Baïsse tâche de montrer qu'il résulte [...] Domaines: Histoire naturelleMots clefs: Air, Circulation de la sève dans les plantes, Sève, M. de la Baïsse, Plante, Plantes, Moelle, Animaux, Bois, Animaux, Poumons, Arbres, Suc, Eau, ActionForme et genre
Langue: FrançaisForme: ProseType d'écrit journalistique: Article / Nouvelle littéraire
Auteur et provenance du texte
Signature:D. B. *** à Paris ce 23 Novembre 1733.
Est rédigé par: D. B.***, M. D. B. Lieu indiqué: ParisDate de rédaction ou d'envoi du texte:Résumé
Le texte présente les observations de M. de la Baïsse sur la circulation de la sève dans les plantes, en établissant une analogie avec la physiologie animale. Selon M. de la Baïsse, le suc terrestre pénètre dans les racines par les pores de l'écorce, subissant une première digestion similaire à la mastication animale. Ce suc passe ensuite dans les fibres ligneuses de la racine, agissant comme des œsophages, pour atteindre l'estomac principal de la plante situé au nœud de la tige. À cet endroit, les fibres ligneuses repliées tourmentent le suc, lui donnant une deuxième digestion comparable à celle de l'estomac animal. Les liqueurs ajoutées causent des fermentations, et le bassin situé au milieu du nœud peut provoquer des mouvements vermiculaires similaires au péristaltisme intestinal. Les articulations des branches avec les tiges sont également des nœuds, fonctionnant comme des estomacs plus petits. Les duretés pierreuses nommées nœuds sont analogues aux pierres formées dans les viscères des animaux. Après digestion, le suc passe dans les fibres de la portion ligneuse où la digestion s'achève. Contrairement aux entrailles animales, les canaux ligneux des plantes se divisent en plusieurs branches et se terminent par des orifices imperceptibles pour évacuer les excréments. M. de la Baïsse observe que le suc nourricier des plantes, une fois digéré, se filtre dans les feuilles et les fleurs, passant ensuite par des canaux collatéraux dans les utricules voisins et la masse des liquides. Il conclut que la sève digérée circule dans la plante de manière similaire au chyle dans le sang animal. Il ajoute que la nutrition des plantes, comme celle des animaux, est moins nécessaire que la respiration. Les plantes sont des machines dont les mouvements sont régulés par une force similaire à celle d'un balancier, nécessitant une respiration continue. L'air entre avec le suc dans la plante et se sépare dès son entrée, se rendant dans les trachées qui aboutissent à la moelle. La moelle, spongieuse, semble jouer le rôle des poumons chez les animaux. Le suc digéré se mélange avec l'air dans la moelle, recevant une préparation similaire à celle du sang dans les poumons. M. de la Baïsse observe que certains nœuds de la plante fonctionnent comme le cœur, avec un nœud supérieur et un nœud inférieur jouant respectivement les rôles des ventricules droit et gauche. Les plantes exhalent l'air par les nouvelles feuilles et les fleurs, imitant la respiration alternative des animaux. L'action réciproque entre l'air extérieur et intérieur est essentielle pour la végétation des plantes. M. de la Baïsse explique les phénomènes de la végétation des plantes selon les saisons en fonction de la compression et de la dilatation de l'air intérieur et extérieur. Il conclut que les labours et le remuage de la terre fournissent aux plantes l'air nécessaire à leur croissance.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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