Titre et contenu
Titre:REPONSE de M. l'Abbé Trublet, à la Lettre de M. Simonnet, imprimée dans le Mercure de Novembre 1731. au sujet des Refléxions sur la Politesse, imprimées dans le second volume du Mercure de Juin de la même année.
Titre d'après la table:Réponse de M. l'Abbé Trublet, au sujet des Reflexions sur la Politesse,
Premiers mots: Je dois cette Réponse à M. Simonnet, parce que la [...] Mots clefs: Politesse, Réflexions, Critique, Penchant, Occasion, Civilité, DissimulationForme et genre
Langue: FrançaisForme: ProseType d'écrit journalistique: Article / Nouvelle littéraire
Auteur et provenance du texte
Est rédigé par: M. l'Abbé Trublet (Nicolas Charles Joseph Trublet)Résumé
L'abbé Trublet répond à la critique de M. Simonnet concernant ses 'Réflexions sur la Politesse', publiées dans le Mercure de Juin 1731. Trublet explique que ses réflexions ont été inspirées par une conversation avec une dame de lettres, qui l'a encouragé à compiler des pensées sur divers sujets littéraires. Il a choisi la politesse comme sujet, cherchant à rassembler des vérités éparses et à les présenter de manière concise et éclairante. Trublet reconnaît que son texte peut être obscur ou mal compris, notamment en raison de l'utilisation de termes dans des sens variés. Il répond aux trois principaux reproches de Simonnet : avoir élevé la politesse à un niveau inaccessible, l'avoir dégradée en la rendant vicieuse, et s'être trompé sur certains moyens pour l'acquérir. Trublet distingue la civilité, qui concerne le fond des choses, de la politesse, qui concerne la manière de les dire et de les faire. Il argue que la politesse ajoute un charme et des agréments fins aux manières et aux discours. Concernant la sincérité, Trublet affirme que la politesse exige souvent de la dissimulation, contrairement à ce que pense Simonnet. Il cite l'exemple du Pape Sixte Quint, qui a dû surmonter son naturel sincère pour devenir un habile politique. Trublet reconnaît que la politesse artificieuse et flatteuse n'est pas à approuver, mais il souligne que ses réflexions ne l'approuvent pas non plus. Le texte discute de l'importance du commerce des femmes dans l'apprentissage de la politesse. Il souligne que les femmes sont des maîtres sévères mais aimés, et que la nécessité de leur plaire est une motivation majeure pour acquérir la politesse. Cependant, l'auteur note que les hommes imitent souvent d'autres hommes polis plutôt que les femmes, dont la politesse diffère de la leur. Le texte aborde également la nécessité de se confronter à l'impolitesse pour perfectionner sa propre politesse. Il explique que les leçons théoriques sont insuffisantes face aux premières tentations d'impolitesse. L'expérience avec des gens impolis renforce une politesse plus robuste, capable de résister à l'impolitesse. Enfin, l'auteur répond à une critique de M. S. concernant une apparente contradiction dans ses réflexions sur la politesse. Il clarifie que la politesse attire l'estime et l'amour en raison des qualités de l'esprit et du cœur qu'elle suppose, mais qu'elle peut aussi être considérée comme un mérite agréable en soi. L'auteur remercie M. S. pour son examen détaillé mais note les difficultés de répondre à une critique sans tomber dans la redondance et l'ennui.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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