Titre et contenu

Titre:

MARIAGES des Moscovites.

Titre d'après la table:

Mariages des Moscovites.

Premiers mots: La volonté du grand Duc de Moscovie est la regle [...] Domaines: HistoireMots clefs: Funérailles, Soumission, Passeport, Mariages des Moscovites, Mort, Femmes

Forme et genre

Langue: FrançaisForme: Prose
Type d'écrit journalistique: Article / Nouvelle littéraire

Auteur et provenance du texte

Genre de l'auteur: Indéterminé

Résumé

Un mémoire concernant le mariage d'un parent du Czar a été envoyé, mais il était mal rédigé et les noms défigurés, rendant impossible sa publication. Cependant, le document contenait des particularités sur les mariages des Moscovites, jugées suffisamment curieuses pour être publiées séparément. Ces particularités révèlent que la volonté du grand Duc de Moscovie est la règle pour tous ses sujets, et son pouvoir absolu repose sur trois maximes principales. Premièrement, les Czars n'épousent que leurs sujets pour éviter les changements d'État causés par des alliances étrangères. Deuxièmement, il est interdit aux Moscovites de sortir du pays sans permission, accordée principalement à des marchands envoyés en ambassade. Troisièmement, les Moscovites sont maintenus dans l'ignorance, ne leur étant pas permis d'apprendre des sciences, ce qui entraîne une dépravation de la jeunesse et une ignorance des lois humaines et divines. Les cérémonies de mariage des Moscovites diffèrent des pratiques occidentales. Les personnes de qualité se marient la nuit, et les fiancés ne se voient pas avant la cérémonie car les filles sont voilées et renfermées. Après la cérémonie à l'église, les nouveaux mariés sont séparés par un tafetas rouge-cramoisi pendant le repas. Le prêtre offre trois pains au couple et leur demande s'ils s'aiment et s'ils s'épousent volontairement. La mariée se prosterne devant son époux pour marquer sa soumission. La chambre nuptiale est préparée avec des gerbes de seigle et des tonneaux de grains, symbolisant la fertilité. Les funérailles moscovites incluent des rites particuliers, comme pleurer le défunt et lui demander pourquoi il est mort, avant de l'enterrer avec un passeport signé par l'évêque ou le prêtre.

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