Reconnaissance textuelle : LETTRE écrite de Senlis, le premier Juillet 1731. sur un Fait singulier.
LETTRE écrite de Senlis , le premier
Juillet 173: 1 . sur un Fait singulier.
E vous ai promis , Monsieur , de vous
faire sçavoir ce qu'il y auroit de nou
veau dans cette Ville. Voici de quoi vous
divertir. Hier sur les onze heures du ma
tin , un nommé Moruë, fils d'un Couvreur
de Baron , jeune homme de vingt ans
et des pieds de hauteur environ , vint
prier le Sonneur de l'Eglise Cathédrale ,
de lui ouvrir la porte du grand Clocher
荆
II. Vol
celui
JUIN. 1731. 1623
eclui- cy , qui lui ouvrit , ne le put suivre
que de loin , à cause de la grande vitesse:
avec laquelle il monta . Parvenu à l'extré
mité de l'escalier , qui ne va tout au plus
qu'aux deux tiers du Clocher , il fut bien
surpris de ne plus voir celui qui l'avoit
précedé ; il l'appelle , il pâlit ; revenu un
peu de sa frayeur , il regarde par une
fenêtre , il voit dans la Place une grande
quantité de personnes qui lui paroissent
interdites et étonnées ; croyant à cette vûë
que cet inconnu s'étoit précipité , il des
cend avec d'autant plus d'affliction qu'il
craignoit qu'on ne l'accusât d'en avoir été
la cause. Mais qui peut se l'imaginer ! il
avoit sauté par la fenêtre sur une saillie:
voisine,etil grimpoit en dehors jusqu'à ce
qu'il parvint au Coq , et cela avec une
grande facilité , sans échelle et sans corde..
Ce témeraire remuoit la jambe , par bra
voure et chantoit en montant sur chaque
Corniche ou avance de pierre . Enfin quand
il fut à l'extrémité où il y a une pomme
de cuivre qui doit avoir 3. ou 4 pieds de
diamétre et qui est élevée environ 6. pieds.
au- dessus de la derniere Corniche sur la
quelle il étoit posé , il fut obligé de se
renverser en arriere pour attraper la bor
dure de la pomme et par un grand effort
qu'on lui vit faire , il y plaça un genou
et sauta dessus ..
1624 MERCURE DE FRANCE
1
C'est là que cet homme qui ne paroissoit
qu'un Pygmée, tant ce Clocher est élevé, fit
voir son adroite témerité ; il prit la Croix
de fer d'une main , et s'efforçant de l'au
tre d'en tirer le Coq , il n'y peut réüssir
qu'en faisant un saut pour y atteindre
au moyen duquel il le prit. Après avoir
fait sur ce Theatre plusieurs folies , il en
descendit son Coq à la main . Quand il
fut à la moitié de ce chemin étroit , fatigué
sans doute du fardeau qu'on dit peser 25.
livres , il mit un pied sur une Corniche
et un pied sur une autre , les jambes très
écartées , sa proye dans une main et de
l'autre tirant ses jaretieres , il lia ce Coq , le
mit sur son dos en forme de Carquois , et
descendit en cet état. Les Chanoines le fi-.
rent aussi-tôt enfermer dans la chambre du
Sonneur , de crainte qu'il ne s'enfuit , et
qu'on ne fût obligé de faire des dépenses
considerables pour les échafauds , les échel
les , &c. dont on seroit obligé de se ser
vir , dans le doute aussi qu'on pût trouver
un homme dans le Pays qui voulût mon
ter , puisque nos Couvreurs , nos Maçons.
et nos Charpentiers , ne sont point d'hu
meur à risquer ce voyage , même avec des
précautions. Tout le monde courut en fou
Je voir le Coq , moi- même je l'ai tenu et
mesuré , il a trois pieds un pouce depuis
1
II. Vol. l'ex
JUIN. 1731. 1625
l'extrémité de la tête jusqu'au bout de la
queue. Sur les 4. heures tout Senlis regar
dant son Clocher , vit remonter cet im
prudent avec une celerité admirable , il ne
fut pas une heure à faire son second
Voyage. Vous connoissez la grande éleva
tion de notre Clocher , on a toûjours crû
jusqu'à present qu'il étoit impossible au
plus agile des chats d'y grimper . Je ne
reviens point de ce que j'ai vû ; et ce qu'on
admire encore, c'est qu'il n'y eut ni gageu
re , ni espoir de gain dans cette entreprise;
et cette action à part , ce jeune homme ne
passe pas pour fou. Si quelqu'un doute
de ce que je vous écris , il sera aisé de le
convaincre , s'il veut venir jusqu'à Senlis
il verra par le moyen d'une Lunette d'ap
proche , un ruban que ce Grimpeur atta
cha au Coq , mais qu'on ne sçauroit voir
sans ce secours.
Le sicur Dugeron , ancien Chirurgien d'Ar
mée , continuë de donner avis qu'il a fait la dé
couverte du Remede sans gout qui préserve les
dents de se gâter et de tomber ; ceux qui en font
P'usage s'en trouvent bien . Il donne la maniere
facile de s'en servir , et mer son nom et le
prix sur les Boëtes ; il y en a de deux , de trois
et quatre livres . Sa demeure , avec Tableau , est
à Paris , ruë Comtesse d'Artois , au Dauphin ,
proche la Comedie Italienne.
Résumé : LETTRE écrite de Senlis, le premier Juillet 1731. sur un Fait singulier.
Le 1er juillet 1731, un jeune homme de vingt ans nommé Moruë réalisa un exploit remarquable en grimpant le clocher de la cathédrale de Senlis sans utiliser d'échelle ni de corde. Le sonneur de l'église, impressionné par sa vitesse, le perdit de vue et pensa qu'il s'était précipité dans le vide. En réalité, Moruë avait sauté sur une saillie et continué son ascension jusqu'au sommet, où il parvint à saisir un coq en cuivre. Il redescendit ensuite avec le coq, qu'il attacha sur son dos. Les chanoines l'enfermèrent pour éviter des dépenses de réparation. Plus tard dans la journée, Moruë remonta le clocher avec la même célérité, stupéfiant les habitants de Senlis qui ne croyaient pas une telle ascension possible. Le coq, mesuré à trois pieds et un pouce, portait un ruban attaché par le grimpeur, visible à la lunette. Par ailleurs, le sieur Dugeron, ancien chirurgien d'armée, annonça à Paris la découverte d'un remède contre les maux de dents.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
ECOND LOGOGRYPHE.
SeptLettres composent mon nom ;
Je suis d'une obscure naissance ;
Je vis sans gloire et sans renoms
Mais du sein de mon abondance ,
Avec l'aide du chiffre , un Lecteur curieux,
Pourra facilement tirer des noms fameux.
Cinq, six , un, sept , trois , deux, je passe dans l'Histoire
Pour un vaillant Héros , plein de force et de
gloire.
Quatre
740 MERCURE DE FRANCE
Quatre , cinq, six et deux, me rendent toûjours
..cher.
Un, trois , quatre , cinq , six , je sers pour le
voyage;
Mais il faut , pour me voir marcher ,
Ajouter à ma queue un nombre davantage ;
Cinq , trois , sept , six , tantôt je suis vil instru→
ment ,
Et tantôt je reçois le monde poliment.
Mes extrémes coupez , le timide Pilote ,
Craint ma rencontre avec raison.
Mon dernier membre ôté , je fais hater la note.
Quatre , trois , deux , le chien connoît mon son.
Quatre, cinq, trois et un , j'ai l'humeur martiale.
Et je réduis souvent un Guerrier aux abois.
Six et trois , je n'ai que la voix.
Cinq , trois , un, je suis bas , et sens un peu la
Hale.
Quatre , trois , sept et six , le Sexe feminin ,
De moi tire son origine.
Sept , cinq et six , on me prend le matin.
Sous differens états j'habite la Cuisine ;
Quatre , deux, trois et un , d'une étrange ma
niere ,
De m'y prendre on se fait unjeu.
Deux, trois et sept , une maia meurtriere;
M'y fait passer par le fer et le feu.
Retranchant mon membre premier ,
J'accompagne toujours un Evêque à l'Eglise.
Ajoutant
AVRIL. 17327 741
Ajoûtant mon membre dernier ,
A deux , trois , un , je suis utile en marchandise.
Six, un, trois , sept , au Cabaret ,
On me trouve toujours à la fin de la table ,
Deux , trois et sept , je rends un son desagréable.
Je finis ; si tu peux , devine mon secret.
Parun Ecclesiastique de Senlis.
HER Q
CANTAT E.
PRès des Murs de Sestos , sur cette antique
Rive ,
Que l'Hellespont blanchit de ses Flots écumeux
;*
Héro pâle , tremblante , et d'une voix plaine
tive ,
Déploroit d'un Amant le destin malheureux .
La nuit d'un sombre voile avoit couvert les
Ondes ;
Tous les Vents , échappez de leurs Grottes profondes
;
Sur l'humide Element exerçoient leur fureur ;
Quand cette triste Amante , en faveur de Léandre
,
Au Dieu de la mer fit entendre
Ces lugubres Accens que dictoit sa douleur.
Grand Dieu , si jadis dans ton ame ,
L'amour
FEVRIER:
247
1733-
L'amour alluma ses beaux feux ,
D'un Amant tendre et genereux ,
Seconde l'innocenté flame.
Des Aquilons impétueux
Retiens les bruyantes Haleines ;
Ne permets qu'aux Zéphirs heureux
D'agiter les humides Plaines.
VE
Tandis qu'aux noirs chagrins Héro livre son
coeur ,
Des fiers Enfans de l'Air la Cohorte insolente ,
Jusqu'au Sable profond va porter la terreur ,
Er du centre entr'ouvert de l'Onde turbulente
Eleve jusqu'aux Cieux la vague menaçante.
D'une effroyable nuit l'éclair perce l'horreur ;
L'affreux Tonnere gronde en une épaisse nuë ,
Le Rivage en fremit , la Terre en ést émuë ,
Les Tritons , sous les Eaux vont cacher leur
frayeur.
>
En vain , d'une intrépide ardeur ,
L'audacieux Léandre affronte la Tempête ;
Des Montagnes de Flots, s'écroulent sur sa tête ;
Il périt , et bien- tôt sensible à son malheur ,
Son Amante en ces mots , exhale sa fureur.
D'une agréable chaîne ,
Cij
Au
$48 MERCURE DE FRANCE
Au mépris de mes voeux ,
Ta fureur inhumaine
Vient de rompre les noeuds,
Divinité cruelle ,
Qu'une Amante fidele
De ta haine immortelle ,
Ressente tous les coups.
Tonne , frappe, Barbare ,
Contente ton courroux :
Quand on s'aime , il est doux
De s'unir au Tenare.
Déja le Dieu des Eaux , d'un coup de son Tris
dent ,
Avoit appaisé les orages ;
Dans les Antres profonds le Soleil en naissant,
Avoit précipité tous les sombres nuages ;
Lorsque sur les humides plages ,
Héro porta soudain ses regards amoureux .
Mais quel objet, Cieux ! quel Spectacle affreux
!
Quelle fureur ! quelle nouvelle rage !
Quand sur ce tragique Rivage
Elle apperçoit le corps d'un Amant malheureux.
Elle tremble , fremit , recule , arrête , avance ;
Dieux ennemis , Auteurs de mon tourment
Une victime encor manque à votre vengeance &
Elle
FEVRIER. 1733 . 249
Elle dit , et ses yeux fixez sur son Amant ,
Se jette dans la Mer pour le joindre en mourang
落
Amants intrépides ,
Ennemis du jour`,
Craignez de l'Amour ,
Les traits homicides.
Ses charmes trompeurs ,
Cachent ses rigueurs ,
A ceux qu'il engage ;
Les chagrins , les pleurs ,
Sont des tendres coeurs ,
Le triste partage.
M. HUART , Professeur à Senlisa
Le texte narre la tragédie d'Héro et Léandre. Héro, près des murs de Sestos sur la rive de l'Hellespont, déplore le destin malheureux de son amant Léandre. Une nuit orageuse, marquée par des vents furieux et des vagues menaçantes, menace Léandre qui tente de traverser l'Hellespont pour la rejoindre. Héro prie le dieu de la mer de protéger Léandre, mais en vain. Léandre périt sous les flots déchaînés. Désespérée, Héro exprime sa douleur et sa colère contre la cruauté divine. Après l'accalmie, Héro découvre le corps de Léandre sur le rivage et, accablée par le chagrin, se jette à la mer pour le rejoindre dans la mort. Le texte se conclut par une mise en garde sur les dangers de l'amour.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
ENIGM E.
UTile en tems de guerre , utile en tems de paix ;
Néceffaire au commerce ,
Quoique fouvent un chacun me traverse ,
Je ne me rebute jamais.
Auffi vieux que la terre & l'onde ,
Je ne fuis pas près de mafin ;
NOVEMBRE. 1754. 79
Car tel eft mon deftin
De ne finir qu'avec le monde.
Je fuis voifin des ports de mer ;
Très-fréquemment qui me tient me demande.
Vêtu de blanc j'embarraffe en hiver ;
A me trouver pour lors , Lecteur , ta peine eft
grande.
Par M. de V... de Senlis.
AUTRE.
Arbitres du bonheur ,
De plufieurs nous faiſons le plaifir , les délices.
Tel éprouve fouvent nos plus cruels caprices ,
Qui nous chérit avec le plus d'ardeur.
De couleur , de viſage ,
D'habit , de nom , de fexe différens ,
Parmi nous font des conquerans
Et des gens du plus bas étage .
On nous brouille aifément
Et réunit facilement .
Nous allons deux à deux , trois à trois , quatre à
quatre.
Plufieurs avecque nous ne perdent pas leur tems
Et ceux que nous rendons contens
Sont affez ingrats pour nous battre.
>
De tems en tems nous faifons de grands coups .
Mais de nos partifans admirez l'injuftice :
1
i
T
Diiij
So MERCURE DE FRANCE.
Après avoir rendu ſervice ,
On ne veut plus de nous.
Par le même.
Reconnaissance textuelle : EPITRE A M. L'Evêque de ..... qui avoit engagé l'auteur qu'il protégeoit à passer six mois dans la pension de .... pour se former à l'Ecriture. / FABLE. Le lierre avec le coudrier
EPITRE
A M. l'Evêque de..... qui avoit engagé
l'auteur qu'il protégeoit à paffer fix mois
dans la penfion de .
l'Ecriture.
.... pour se former à
PAR votre ordre , illuftre Prélat ,
Changeant d'exercice & d'Etat ,
Dans une folitude affreufe ,
Plus rigide qu'une Chartreuse ,
J'ai par anticipation ,
Pour mériter votre protection ,
Paffé dans le jeûne & la peine
Beaucoup plus rude quarantaine ,
Que celle que l'Eglife impofe tous les ans
Pour purifier fes enfans.
Des Peres du défert l'antique pénitence ,
De Citeaux l'étroite obfervance
N'ont fur nos jeunes accablans
Que la préférence du tems .
Notre boiffon n'eft qu'une eau pure ,
A laquelle on joint par figure ,
Quelque peu de vin frélaté ,
En fi petite quantité
Qu'à la Trape le folitaire
Sans fcrupule en feroit fa boiffon ordinaire.
OCTOBRE. 1755. 55
Le potage qui fait les trois quarts du repas ,
N'eft fouvent ni maigre ni gras ,
Et pour dire ce que j'en penfe ,
L'on peut en tout tems fans offenfe ,
Réſerver pour le vendredi
La foupe qu'on fert le jeudi .
Encor fi l'on paffoit , exempt de toute affaire ,
Le matin à dormir , le foir à ne rien faire .
Pour furcroit de mifere il faut le jour entier ,
Sans ceffe griffonner , barbouiller du papier.
Des maux qu'en ces lieux on endure ,
Ce n'est là , Monfeigneur , qu'une foible peinture
.
Devenu par raifon philofophe à quinze ans ,
Pour paffer une heure de tems ,
J'allois dans la forêt prochaine ,
A l'ombre d'un hêtre , ou d'un chêne ,
Cenfurer , Moliere à la main ,
Les travers de l'eſprit humain.
Illuftre Prince de l'Eglife ,
C'est là qu'un jour avec furpriſe ,
Fait rimeur , fans fçavoir comment ,
Je fis l'apologue fuivant.
FABLE .
LE lierre avec le condrier
Vivoient enſemble à l'ombre d'un grand chêne.
Depuis long- tems , le premier fur l'arene
Triftement ferpentoit , tandis que le dernier
Haut de dix pieds au plus , d'un air fat , pédantefque.
Cent fois par jour à fon voifin
Vantoit fa hauteur gigantefque.
Ton fort , lui difoit- il , ami , me paroît doux.
Tu peus , plus fortuné que nous
Le nez colé contre la terre ,
Braver & les vents furieux ,
Et le rédoutable tonnerre
Que lance le maître des Dieux.
Sans craindre les revers de la profpérité ,
Dans une heureuſe obſcurité
Tu paffes doucement la vie.
Ton état me fait preſque envie ;
Et pour t'ouvrir en voifin familier ,
Ici mon ame toute entiere ,
Si je n'étois pas coudrier ,
Je voudrois au moins être lierre,
Peu fenfible à ce compliment ,
Le pauvre arbuste cependant
Jufques au pied du chêne arrive en fe traînant .
D'un air refpectueux l'aborde , & le falue
OCTOBRE.
$ 7
1755 .
Fait fon compliment en deux mots ,
Puis grimpant le long de fon dos ,
Va bientôt avec lui fe cacher dans la nue.
Pour acquerir de l'honneur & des biens ,
De les talens une humble défiance ,
D'un Mécene puiffant l'efficace affiftance ,
Furent toujours d'infaillibles moyens.
H. C. A Senlis.
Résumé : EPITRE A M. L'Evêque de ..... qui avoit engagé l'auteur qu'il protégeoit à passer six mois dans la pension de .... pour se former à l'Ecriture. / FABLE. Le lierre avec le coudrier
L'auteur décrit un séjour de six mois dans une pension pour se former à l'écriture, à la demande de l'évêque qui le protégeait. Cette période fut marquée par une solitude austère, plus rigoureuse que celle d'une chartreuse, avec des jeûnes et des pénitences sévères. La nourriture était frugale : une boisson d'eau et de vin frelaté, et un potage ni maigre ni gras. La journée était entièrement dédiée à l'écriture, sans temps libre. À quinze ans, l'auteur se retirait dans la forêt pour lire Molière et réfléchir sur les travers humains. Il y composa une fable sur le lierre et le chêne, illustrant la modestie et la prudence nécessaires pour acquérir honneur et biens. La fable contraste l'arrogance du chêne avec l'humilité du lierre.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.