Résultats : 5 texte(s)
Détail
Liste
1
p. 153
PEINTURE. Vers pour être mis au bas du portrait de M. Boucher, dessiné par M. Cochin*.
Début :
Ses ouvrages charmans sont pleins de volupté. [...]
Mots clefs :
Portrait, Peintre
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : PEINTURE. Vers pour être mis au bas du portrait de M. Boucher, dessiné par M. Cochin*.
ARTS AGRÉABLES.
PEINTURE.
Vers pour être mis au bas du portrait de M.
Boucher , deffiné par M. Cochin *.
S.Es ouvrages charmans font pleins de volupté.
Rival de la nature , il marche fur fes traces :
C'eft le peintre de la beauté ;
Il embellit même les Graces.
SILEUIL.
PEINTURE.
Vers pour être mis au bas du portrait de M.
Boucher , deffiné par M. Cochin *.
S.Es ouvrages charmans font pleins de volupté.
Rival de la nature , il marche fur fes traces :
C'eft le peintre de la beauté ;
Il embellit même les Graces.
SILEUIL.
Fermer
2
p. 153-158
GRAVURE.
Début :
TEMPLE EN L'HONNEUR DE LA DEESSE VENUS, décoration en relief, qui a [...]
Mots clefs :
Gravure, Estampes, Vénus, Rembrandt, Graveur
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : GRAVURE.
GRAVURE.
EMPLE EN L'HONNEUR DE LA DEESSE
VENUS , décoration en relief , qui a
été exécutéé à Rome , dans la place Farnefe
, en 1747 , à l'occafion de la cérémo-
* On n'a pas cru pouvoir mieux commencer cet
article que par des vers confacrés à la gloire d'unfi
grand Peintre.
Gv
154 MERCURE DE FRANCE:
nie de l'hommage que le royaume de Naples
rend au Saint Siége ; dédié à M. le
Baron de Hutten , Miniftre de S. A. Mgr.
le Prince Evêque de Spire , à la Cour de
France ; gravé par P. Patte , & ſe vend
chez lui , rue des Noyers , la fixiéme porte
cochere à droite en entrant par la rue Saint
Jacques. Prix livre 10 fols , grandeur
de la feuille du Nom de Jefus.
On fçait que depuis long tems le royaume
de Naples paye un tribut au Saint Siége.
Cette cérémonie fe célébre tous les ans à
Rome la veille de la fête de S. Pierre , avecla
plus grande magnificence. Le Prince
Colonne , Grand Connétable de ce royaume
, accompagné de la plupart des Princes
Romains , va en grand frofque préfenter
au Pape , au nom du Roi fon maître , dans
l'Eglife de S. Pierre , une haquenée blanchequi
eft chargée d'une petite caffette , contenant
en cédules * la redevance que le
royaume de Naples paye chaque année au
Saint Siége . A l'occafion de cette cérémonie
on éleve en relief , au milieu de la place
Farneſe , une magnifique décoration d'architecture
, faifant allufion à quelqu'une
des antiquités qui fe voyent à Naples , ou
* Les cédules font des efpéces de billets d'Etat
ou de lettres de change qui ont cours dans l'Etat
Eccléfiaftique.
AVRIL. 1755 I'S'S
dans fes environs , à Pouzzol , à Bayes ,
& autres lieux . Meffieurs les Penfionnaires
du Roi de France à Rome , font fucceffivement
chargés de compofer cette décoration
, & à l'envi cherchent à fe fignaler
tous les ans par quelques penfées d'architecture
grande & fublime. C'eſt une
de ces compofitions qui a fait l'admiration
unanime des connoiffeurs , que l'on vient
de graver fur les deffeins qu'en fit , en
1747 , M. le Lorrain , aujourd'hui Peintre
du Roi , & pour lors Penfionnaire de S. M.
à fon Accadémie de Rome. On ne craint
point d'affurer que cette eftampe eft de
toute beauté pour l'architecture & les effets
piquans de fa perfpective : elle eft
gravée à l'aide d'une feule ligne,, fuivant
la nouvelle maniere de l'auteur , dont nous
avons parlé dans le Mercure du mois de
Février dernier , & elle mérite d'occuper
un rang diſtingué dans les cabinets des
curieux.; be but
LA PLACE DE LOUIS XV , que l'on
éxécute fur l'efplanade du Pont tournant ,
en face des Tuileries , d'après les deffeins
de M. Gabriel ; premier Architecte du Roi ,
dont la premiere pierre a été pofée par la
Ville le 22 Avril 1754 , fe vend gravée
chez le même P. Patte.
i
Gvj
156 MERCURE DE FRANCE.
PORTRAIT DE M. GRANDVAL , peint
par Lancret , Peintre du Roi , en 1742 , &
gravé par J. Le Bas , Graveur du cabinet
du Roi ; de même grandeur que celui de
Mlle Camargo. Prix 3 livres. On lit ces
quatre vers au bas du portrait.
D'attendrir , d'égayer , également capable ;
Tantôt héros , tantôt petit- maître galant :
Il repréſente l'un en copifte excellent ,
L'autre en original aimable.
COLLECTION DE SCULPTURES ANTIQUES
Grecques & Romaines , trouvées à Rome
dans les ruines du palais de Neron & de
Marius .
Cette collection eft rare & finguliere ,
tant par la beauté que par la variété des
morceaux qui la compofent. Les originaux
en marbre de Paros & de Salin , font chez
le fieur Adam l'aîné , Sculpteur ordinaire
du Roi , rue Baffe du chemin du Rempart 3
No. 13. derriere la place de Vendôme ,
entre la rue Saint Louis & la rue Neuve
des Capucines . La collection fe vend à Paris
, chez Joullain , Marchand d'eftampes ,
quai de la Megifferie , à l'enſeigne de la
ville de Rome. 1755.
La façon de graver du fameux Rem
AVRIL 17556
137
1
brandt , qui , fous un heureux defordre ,
peint fi fpirituellement les objets avec att
tant de force que de vérité , paroît avoir
été enfévelie avec fon inventeur ; les difficultés
dont elle eft remplie , ont fans doute
été un obftacle pour ceux qui ont
tenté de marcher fur les traces de cet habile
Peintre & Graveur ; heureufement
elles n'ont point effrayé M. de Marcenay ;
il vient de mettre au jour le portrait de
Rembrandt , peint par lui -même , dont
l'original haut de trois pieds & demi fur
trois de large , fe voit dans le cabinet de
M. le Comte de Vence. Ce Peintre y eft
repréſenté dans fa vieilleffe ; le tableau
ne fe reffent en aucune maniere du froid ,
trop ordinaire à cet âge , bien au contraire
touché à plein pinceau , il eft d'un relief
à étonner ; la lumiere qui vient d'en haut
eft habilement dégradée , ce qui répand.
beaucoup de repos & d'harmonie. Ce Peintre
ayant tout facrifié à la tête , s'eft fervi
d'un fond leger , mais éteint , fur lequel
elle fe détache merveilleufement ; & a af
fecté de négliger les mains , la palette , &
tous les acceffoires qui ne femblent qu'indiqués.
L'accueil favorable que les connoiffeurs
ont fait à ce portrait d'une exécution
très-difficile , & qu'on ofe dire qui
118 MERCURE DE FRANCE.
imite le Rembrandt à s'y tromper , a en
gagé cet artifte à graver le pendant , qui
eft le portrait du Teintoret , également
peint par lui-même ; mais celui- ci eft auffi
correct que l'autre eft négligé. L'un &
l'autre fe vendent chez l'auteur , rue des
Vieux Auguftins , près l'égout . Il donnera
dans peu une fuite de divers morceaux
du Rembrandt , & il grave actuellement
une piece capitale tirée du cabinet de M.
le Marquis de Voyer.
EMPLE EN L'HONNEUR DE LA DEESSE
VENUS , décoration en relief , qui a
été exécutéé à Rome , dans la place Farnefe
, en 1747 , à l'occafion de la cérémo-
* On n'a pas cru pouvoir mieux commencer cet
article que par des vers confacrés à la gloire d'unfi
grand Peintre.
Gv
154 MERCURE DE FRANCE:
nie de l'hommage que le royaume de Naples
rend au Saint Siége ; dédié à M. le
Baron de Hutten , Miniftre de S. A. Mgr.
le Prince Evêque de Spire , à la Cour de
France ; gravé par P. Patte , & ſe vend
chez lui , rue des Noyers , la fixiéme porte
cochere à droite en entrant par la rue Saint
Jacques. Prix livre 10 fols , grandeur
de la feuille du Nom de Jefus.
On fçait que depuis long tems le royaume
de Naples paye un tribut au Saint Siége.
Cette cérémonie fe célébre tous les ans à
Rome la veille de la fête de S. Pierre , avecla
plus grande magnificence. Le Prince
Colonne , Grand Connétable de ce royaume
, accompagné de la plupart des Princes
Romains , va en grand frofque préfenter
au Pape , au nom du Roi fon maître , dans
l'Eglife de S. Pierre , une haquenée blanchequi
eft chargée d'une petite caffette , contenant
en cédules * la redevance que le
royaume de Naples paye chaque année au
Saint Siége . A l'occafion de cette cérémonie
on éleve en relief , au milieu de la place
Farneſe , une magnifique décoration d'architecture
, faifant allufion à quelqu'une
des antiquités qui fe voyent à Naples , ou
* Les cédules font des efpéces de billets d'Etat
ou de lettres de change qui ont cours dans l'Etat
Eccléfiaftique.
AVRIL. 1755 I'S'S
dans fes environs , à Pouzzol , à Bayes ,
& autres lieux . Meffieurs les Penfionnaires
du Roi de France à Rome , font fucceffivement
chargés de compofer cette décoration
, & à l'envi cherchent à fe fignaler
tous les ans par quelques penfées d'architecture
grande & fublime. C'eſt une
de ces compofitions qui a fait l'admiration
unanime des connoiffeurs , que l'on vient
de graver fur les deffeins qu'en fit , en
1747 , M. le Lorrain , aujourd'hui Peintre
du Roi , & pour lors Penfionnaire de S. M.
à fon Accadémie de Rome. On ne craint
point d'affurer que cette eftampe eft de
toute beauté pour l'architecture & les effets
piquans de fa perfpective : elle eft
gravée à l'aide d'une feule ligne,, fuivant
la nouvelle maniere de l'auteur , dont nous
avons parlé dans le Mercure du mois de
Février dernier , & elle mérite d'occuper
un rang diſtingué dans les cabinets des
curieux.; be but
LA PLACE DE LOUIS XV , que l'on
éxécute fur l'efplanade du Pont tournant ,
en face des Tuileries , d'après les deffeins
de M. Gabriel ; premier Architecte du Roi ,
dont la premiere pierre a été pofée par la
Ville le 22 Avril 1754 , fe vend gravée
chez le même P. Patte.
i
Gvj
156 MERCURE DE FRANCE.
PORTRAIT DE M. GRANDVAL , peint
par Lancret , Peintre du Roi , en 1742 , &
gravé par J. Le Bas , Graveur du cabinet
du Roi ; de même grandeur que celui de
Mlle Camargo. Prix 3 livres. On lit ces
quatre vers au bas du portrait.
D'attendrir , d'égayer , également capable ;
Tantôt héros , tantôt petit- maître galant :
Il repréſente l'un en copifte excellent ,
L'autre en original aimable.
COLLECTION DE SCULPTURES ANTIQUES
Grecques & Romaines , trouvées à Rome
dans les ruines du palais de Neron & de
Marius .
Cette collection eft rare & finguliere ,
tant par la beauté que par la variété des
morceaux qui la compofent. Les originaux
en marbre de Paros & de Salin , font chez
le fieur Adam l'aîné , Sculpteur ordinaire
du Roi , rue Baffe du chemin du Rempart 3
No. 13. derriere la place de Vendôme ,
entre la rue Saint Louis & la rue Neuve
des Capucines . La collection fe vend à Paris
, chez Joullain , Marchand d'eftampes ,
quai de la Megifferie , à l'enſeigne de la
ville de Rome. 1755.
La façon de graver du fameux Rem
AVRIL 17556
137
1
brandt , qui , fous un heureux defordre ,
peint fi fpirituellement les objets avec att
tant de force que de vérité , paroît avoir
été enfévelie avec fon inventeur ; les difficultés
dont elle eft remplie , ont fans doute
été un obftacle pour ceux qui ont
tenté de marcher fur les traces de cet habile
Peintre & Graveur ; heureufement
elles n'ont point effrayé M. de Marcenay ;
il vient de mettre au jour le portrait de
Rembrandt , peint par lui -même , dont
l'original haut de trois pieds & demi fur
trois de large , fe voit dans le cabinet de
M. le Comte de Vence. Ce Peintre y eft
repréſenté dans fa vieilleffe ; le tableau
ne fe reffent en aucune maniere du froid ,
trop ordinaire à cet âge , bien au contraire
touché à plein pinceau , il eft d'un relief
à étonner ; la lumiere qui vient d'en haut
eft habilement dégradée , ce qui répand.
beaucoup de repos & d'harmonie. Ce Peintre
ayant tout facrifié à la tête , s'eft fervi
d'un fond leger , mais éteint , fur lequel
elle fe détache merveilleufement ; & a af
fecté de négliger les mains , la palette , &
tous les acceffoires qui ne femblent qu'indiqués.
L'accueil favorable que les connoiffeurs
ont fait à ce portrait d'une exécution
très-difficile , & qu'on ofe dire qui
118 MERCURE DE FRANCE.
imite le Rembrandt à s'y tromper , a en
gagé cet artifte à graver le pendant , qui
eft le portrait du Teintoret , également
peint par lui-même ; mais celui- ci eft auffi
correct que l'autre eft négligé. L'un &
l'autre fe vendent chez l'auteur , rue des
Vieux Auguftins , près l'égout . Il donnera
dans peu une fuite de divers morceaux
du Rembrandt , & il grave actuellement
une piece capitale tirée du cabinet de M.
le Marquis de Voyer.
Fermer
Résumé : GRAVURE.
Le texte présente plusieurs œuvres artistiques et événements historiques. En 1747, une décoration en relief honorant la déesse Vénus a été réalisée à Rome, sur la place Farnèse, à l'occasion d'une cérémonie annuelle où le royaume de Naples rend hommage au Saint-Siège. Cette cérémonie, dirigée par le Prince Colonne, se déroule la veille de la fête de Saint-Pierre et inclut la présentation d'une haquenée blanche portant une cassette contenant des cédules représentant la redevance annuelle. La décoration a été composée par un pensionnaire du Roi de France à Rome et gravée par P. Patte. Elle est disponible à la vente. Le texte mentionne également la place Louis XV, en construction à Paris. Il évoque aussi un portrait de M. Grandval peint par Lancret et gravé par J. Le Bas. Une collection de sculptures antiques grecques et romaines, découvertes dans les ruines du palais de Néron et de Marius, est présentée. Cette collection, composée de morceaux en marbre de Paros et de Salin, est disponible chez le sculpteur Adam l'aîné et chez Joullain, marchand d'estampes. Enfin, le texte évoque le travail de gravure de M. de Marcenay, qui a reproduit des portraits de Rembrandt et du Tintoret, peints par eux-mêmes. Ces gravures sont disponibles chez l'auteur, rue des Vieux Augustins.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
Fermer
3
p. 158-160
MUSIQUE.
Début :
Le sieur Lanzetti, Ordinaire de la musique de S. M. le Roi de Sardaigne, [...]
Mots clefs :
Violon, Flûte
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : MUSIQUE.
MUSIQUE.
E fieur Lanzetti , Ordinaire de la mu-
Lfique de S. M. le Roi de Sardaigne ,
fait graver préfentement un quatrième
oeuvre de fix nouvelles fonates pour le
violoncelle , & un cinquiéme oeuvre de
fix duo à parties féparées , pour le même
inftrument , dont le deuxième deffus peut
fe jouer fur le violon , baffe de viele , &
baffon. Il avertit le Public que les deuxiéme
& troifiéme oeuvres de fonates pour le
violoncelle qu'on a fait graver à Paris,
fous fon nom & à fon infçu , font pleins
de fautes , contiennent même quelques
piéces qui ne font point de lui , & qu'il
compte les redonner par la fuite corrigées
AVRIL. 1755.
& comme il les a faits. Il demeure rue des
Bons Enfans , à l'hôtel d'Orléans , vis- àvis
le paffage du Cloître S. Honoré , où
on trouvera inceffamment les fufdits cuvres.
METHODE RAISONNE'E , pour apprendre
la mufique d'une façon plus claire & plus
précife , à laquelle on joint l'étendue de
lá flûte traverfiere , du violon , du pardeffus
de viole , de la vielle & de la mufette
; leur accord , quelques obfervations
fur la touche defdits inftrumens , & des
leçons fimples , mefurées & variées , fuivies
d'un recueil de plus de cent airs en
duo , choifis , faciles , & connus pour la
plupart , propres pour la flûte traverſiere ,
le violon & le par- deffus de viole , & mis
à l'ufage de la vielle & de la mufette par
des clefs fuppofées de tranfpofitions. Ou
vrage fait pour la commodité des maîtres
& l'utilité des écoliers ; dédié à M. le
Marquis de Montpezat , Lieutenant de
Roi de la province de Languedoc , l'un
des quatre premiers Barons du Dauphiné ;
par M. Bordet , maître de flûte traverfiere.
Livre premier , gravé par Labaffée ; prix
en blanc 6 livres. A Paris , chez l'Auteur ,
rue du Ponceau , la deuxième porte à droite
en entrant par la rue Saint Denis ; Bayard ,
160 MERCURE DE FRANCE .
Marchand , rue Saint Honoré , à la Regle
d'or ; Vernadé , Marchand , rue du Roule ,
à la Croix d'or'; Mlle Caftagneri , rue des
Prouvaires , à la Mufique royale.
E fieur Lanzetti , Ordinaire de la mu-
Lfique de S. M. le Roi de Sardaigne ,
fait graver préfentement un quatrième
oeuvre de fix nouvelles fonates pour le
violoncelle , & un cinquiéme oeuvre de
fix duo à parties féparées , pour le même
inftrument , dont le deuxième deffus peut
fe jouer fur le violon , baffe de viele , &
baffon. Il avertit le Public que les deuxiéme
& troifiéme oeuvres de fonates pour le
violoncelle qu'on a fait graver à Paris,
fous fon nom & à fon infçu , font pleins
de fautes , contiennent même quelques
piéces qui ne font point de lui , & qu'il
compte les redonner par la fuite corrigées
AVRIL. 1755.
& comme il les a faits. Il demeure rue des
Bons Enfans , à l'hôtel d'Orléans , vis- àvis
le paffage du Cloître S. Honoré , où
on trouvera inceffamment les fufdits cuvres.
METHODE RAISONNE'E , pour apprendre
la mufique d'une façon plus claire & plus
précife , à laquelle on joint l'étendue de
lá flûte traverfiere , du violon , du pardeffus
de viole , de la vielle & de la mufette
; leur accord , quelques obfervations
fur la touche defdits inftrumens , & des
leçons fimples , mefurées & variées , fuivies
d'un recueil de plus de cent airs en
duo , choifis , faciles , & connus pour la
plupart , propres pour la flûte traverſiere ,
le violon & le par- deffus de viole , & mis
à l'ufage de la vielle & de la mufette par
des clefs fuppofées de tranfpofitions. Ou
vrage fait pour la commodité des maîtres
& l'utilité des écoliers ; dédié à M. le
Marquis de Montpezat , Lieutenant de
Roi de la province de Languedoc , l'un
des quatre premiers Barons du Dauphiné ;
par M. Bordet , maître de flûte traverfiere.
Livre premier , gravé par Labaffée ; prix
en blanc 6 livres. A Paris , chez l'Auteur ,
rue du Ponceau , la deuxième porte à droite
en entrant par la rue Saint Denis ; Bayard ,
160 MERCURE DE FRANCE .
Marchand , rue Saint Honoré , à la Regle
d'or ; Vernadé , Marchand , rue du Roule ,
à la Croix d'or'; Mlle Caftagneri , rue des
Prouvaires , à la Mufique royale.
Fermer
Résumé : MUSIQUE.
Le texte annonce deux publications musicales. Le sieur Lanzetti, musicien du Roi de Sardaigne, publie un quatrième ouvrage de six nouvelles sonates pour violoncelle et un cinquième ouvrage de six duos pour violoncelle, certains pouvant être joués sur d'autres instruments comme le violon, la basse de viole et le basson. Lanzetti corrige les erreurs et les pièces non authentiques des deuxième et troisième œuvres de sonates pour violoncelle, gravées à Paris, et prévoit de les republier. Ses œuvres sont disponibles rue des Bons Enfants, à l'hôtel d'Orléans. Par ailleurs, une 'Méthode raisonnée' pour apprendre la musique est présentée. Elle inclut l'étendue de divers instruments comme la flûte traversière, le violon, le pardeffus de viole, la vielle et la musette. Cette méthode propose des observations sur la touche des instruments et des leçons simples et variées, suivies d'un recueil de plus de cent airs en duo. Ces airs sont adaptés à plusieurs instruments et peuvent être joués sur la vielle et la musette grâce à des clefs de transposition. L'ouvrage, dédié au Marquis de Montpezat, est écrit par M. Bordet, maître de flûte traversière, et gravé par Labaffée. Il est vendu six livres et disponible chez plusieurs marchands à Paris.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
Fermer
4
p. 160-163
CLAVECIN OCULAIRE. LETTRE de M. Rondet, Maître de Mathématiques, sur un article de la réponse du R. P. Laugier, dans le Mercure d'Octobre dernier, aux remarques de M. Frezier, dans celui de Juillet 1754.
Début :
M. R. P. Il y a dix à douze ans que regardant le [...]
Mots clefs :
Clavecin, Couleurs, Mathématiques
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : CLAVECIN OCULAIRE. LETTRE de M. Rondet, Maître de Mathématiques, sur un article de la réponse du R. P. Laugier, dans le Mercure d'Octobre dernier, aux remarques de M. Frezier, dans celui de Juillet 1754.
CLAVECINOCULAIRE.
LETTRE de M. Rondet , Maître de Mathématiques
, fur un article de la réponse
du R. P. Laugier , dans le Mercure
d'Octobre dernier , aux remarques de M..
Frezier , dans celui de Juillet 1754.
Ik
M. R. P.
Ly a dix à douze ans que regardant le
R. P. Caftel comme un des plus grands
Phyficiens & des plus profonds Géometres
de l'Europe , vous voulûtes avoir un
maître de fa main pour une perfonne à laquelle
vous vous intéreffiez . Le choix tombafur
moi , & vous fûtes étonné des progrès
que je lui fis faire en quatre mois .
Cela me donna lieu d'avoir avec vous
quelques conférences , où vous ne cefliez
d'admirer la méthode de la Mathématique
univerfelle.
Vous me parliez même avec extafe de
l'invention du clavecin oculaire , & de la
maniere frappante dont l'auteur en avoit
AVRIL 1755. 161
démontré la théorie , fans doute après les
lettres que ce R. P. avoit écrites à l'illuftre
Préſident de Montefquieu , dans les Mercures
de 1735. Il avoit gagné le public
& les plus opiniâtres étoient convaincus.
Jugez quelle a été ma furpriſe , lorf
qu'en lifant votre réponſe aux remarques
de M. Frezier , j'ai trouvé ces mots : l'idée
d'un clavecin oculaire ne peut trouver place
que dans une imagination féconde en fingularité
, mais peu amie du vrai & du folide.
1
Sans doute , que le P, Caftel a une imagination
féconde en fingularité , c'eft un
don du Ciel affez rare pour être refpecté ;
mais il n'eft pas ami du vrai & du folide ,
& la preuve s'en tire de l'invention de fon
clavecin cependant cette imagination l'a
fait admettre dans la Société de Londres
quoiqu'adverfaire décidé du grand Newton.
Elle lui a attiré des éloges d'une
Académie plus reculée encore , & par là
mêmeplus impartiale , celle de Peterſbourg.
Elle a produit un cours de Phyfique qui
fe dicte publiquement à Paris & ailleurs ;
elle a réuni les fuffrages de plufieurs illuftres
de toutes les nations ; de M. de
Voltaire entr'autres , lui qui loue fi peu.
En quoi donc le clavecin oculaire décele-
t-il une imagination peu amie du vrai
& du folide ? N'eft- il pas vrai que les
162 MERCURE DE FRANCE:
couleurs ont entr'elles des rapports appré
ciables , auffi précisément que ceux des
fons ? C'eſt une fingularité démontrée :
n'eft- il pas vrai les couleurs vont enque
tr'elles par teintes , demi- teintes , & quarts
de teintes ; comme les fons par tons demi-
tons , & quarts de tons ? c'eſt encore
une fingularité demontrée : & ce qui eft
encore plus fingulier , même unique , quoiqu'également
démontré , qu'il y a juftement,
& ni plus ni moins de couleurs fenfibles
à la vûe que de fons fenfibles à
l'oreille . De plus n'eft- il pas vrai que la
variété des couleurs plaît comme la variété
des fons que ces fons ayant entr'eux des
rapports fixes , on y peut mettre de l'harmonie
? que ce n'eft donc plus qu'une affaire
de goût , de pratique , de méchanique
, de faire jouer les couleurs comme
les fons qu'un clavier peut produire cet
effet , tant pour le choix & le brillant des
couleurs , que pour la régularité & l'efpéce
des mouvemens ? & que ce jeu peut
être pouffé par les lumieres & les ténébres ,
artiftement ménagées, à une perfection furprenante
?
Il y aura donc très-réellement & à la
lettre une mufique vifible , comme il y en
a une acoustique. Quant au folide , il eft
le même que celui de la mufique ordiAVRI
L. 1755 163
naire , & c'eft un plaifir de plus dont l'inventeur
fait préfent aux hommes ; mais
il y a plus , c'eft aux Peintres , & fur-tout
aux Teinturiers que j'en appelle ; ceux qui
font plus intelligens peuvent dire de quel
avantage eft pour leur art la nouvelle
théorie des couleurs .
Je vous eftime trop . fincerement
pour
croire que ma franchiſe vous offenfe , & ce
n'eft que par la force de cette eftime que
j'ai cru devoir prévenir un certain public
contre le jugement d'un homme d'efprit
qui s'eſt fait un nom.
J'ai l'honneur d'être , & c.
RONDET.
LETTRE de M. Rondet , Maître de Mathématiques
, fur un article de la réponse
du R. P. Laugier , dans le Mercure
d'Octobre dernier , aux remarques de M..
Frezier , dans celui de Juillet 1754.
Ik
M. R. P.
Ly a dix à douze ans que regardant le
R. P. Caftel comme un des plus grands
Phyficiens & des plus profonds Géometres
de l'Europe , vous voulûtes avoir un
maître de fa main pour une perfonne à laquelle
vous vous intéreffiez . Le choix tombafur
moi , & vous fûtes étonné des progrès
que je lui fis faire en quatre mois .
Cela me donna lieu d'avoir avec vous
quelques conférences , où vous ne cefliez
d'admirer la méthode de la Mathématique
univerfelle.
Vous me parliez même avec extafe de
l'invention du clavecin oculaire , & de la
maniere frappante dont l'auteur en avoit
AVRIL 1755. 161
démontré la théorie , fans doute après les
lettres que ce R. P. avoit écrites à l'illuftre
Préſident de Montefquieu , dans les Mercures
de 1735. Il avoit gagné le public
& les plus opiniâtres étoient convaincus.
Jugez quelle a été ma furpriſe , lorf
qu'en lifant votre réponſe aux remarques
de M. Frezier , j'ai trouvé ces mots : l'idée
d'un clavecin oculaire ne peut trouver place
que dans une imagination féconde en fingularité
, mais peu amie du vrai & du folide.
1
Sans doute , que le P, Caftel a une imagination
féconde en fingularité , c'eft un
don du Ciel affez rare pour être refpecté ;
mais il n'eft pas ami du vrai & du folide ,
& la preuve s'en tire de l'invention de fon
clavecin cependant cette imagination l'a
fait admettre dans la Société de Londres
quoiqu'adverfaire décidé du grand Newton.
Elle lui a attiré des éloges d'une
Académie plus reculée encore , & par là
mêmeplus impartiale , celle de Peterſbourg.
Elle a produit un cours de Phyfique qui
fe dicte publiquement à Paris & ailleurs ;
elle a réuni les fuffrages de plufieurs illuftres
de toutes les nations ; de M. de
Voltaire entr'autres , lui qui loue fi peu.
En quoi donc le clavecin oculaire décele-
t-il une imagination peu amie du vrai
& du folide ? N'eft- il pas vrai que les
162 MERCURE DE FRANCE:
couleurs ont entr'elles des rapports appré
ciables , auffi précisément que ceux des
fons ? C'eſt une fingularité démontrée :
n'eft- il pas vrai les couleurs vont enque
tr'elles par teintes , demi- teintes , & quarts
de teintes ; comme les fons par tons demi-
tons , & quarts de tons ? c'eſt encore
une fingularité demontrée : & ce qui eft
encore plus fingulier , même unique , quoiqu'également
démontré , qu'il y a juftement,
& ni plus ni moins de couleurs fenfibles
à la vûe que de fons fenfibles à
l'oreille . De plus n'eft- il pas vrai que la
variété des couleurs plaît comme la variété
des fons que ces fons ayant entr'eux des
rapports fixes , on y peut mettre de l'harmonie
? que ce n'eft donc plus qu'une affaire
de goût , de pratique , de méchanique
, de faire jouer les couleurs comme
les fons qu'un clavier peut produire cet
effet , tant pour le choix & le brillant des
couleurs , que pour la régularité & l'efpéce
des mouvemens ? & que ce jeu peut
être pouffé par les lumieres & les ténébres ,
artiftement ménagées, à une perfection furprenante
?
Il y aura donc très-réellement & à la
lettre une mufique vifible , comme il y en
a une acoustique. Quant au folide , il eft
le même que celui de la mufique ordiAVRI
L. 1755 163
naire , & c'eft un plaifir de plus dont l'inventeur
fait préfent aux hommes ; mais
il y a plus , c'eft aux Peintres , & fur-tout
aux Teinturiers que j'en appelle ; ceux qui
font plus intelligens peuvent dire de quel
avantage eft pour leur art la nouvelle
théorie des couleurs .
Je vous eftime trop . fincerement
pour
croire que ma franchiſe vous offenfe , & ce
n'eft que par la force de cette eftime que
j'ai cru devoir prévenir un certain public
contre le jugement d'un homme d'efprit
qui s'eſt fait un nom.
J'ai l'honneur d'être , & c.
RONDET.
Fermer
Résumé : CLAVECIN OCULAIRE. LETTRE de M. Rondet, Maître de Mathématiques, sur un article de la réponse du R. P. Laugier, dans le Mercure d'Octobre dernier, aux remarques de M. Frezier, dans celui de Juillet 1754.
La lettre de M. Rondet, Maître de Mathématiques, répond à un article du R. P. Laugier publié dans le Mercure d'octobre 1754, qui critiquait les remarques de M. Frezier de juillet 1754. Rondet rappelle que le R. P. Laugier l'avait autrefois admiré pour ses compétences en mathématiques et son travail avec une personne recommandée par lui. Ils avaient discuté de la méthode de la mathématique universelle et de l'invention du clavecin oculaire, dont la théorie avait été démontrée par le R. P. Castel. Rondet exprime sa surprise face à la critique du R. P. Laugier, qui décrivait l'idée du clavecin oculaire comme une singularité peu amie du vrai et du solide. Rondet défend l'invention en soulignant les reconnaissances obtenues par le R. P. Castel, notamment son admission à la Société de Londres et les éloges de l'Académie de Petersbourg. Il mentionne également les cours de physique dictés par Castel et les suffrages de plusieurs illustres personnes, y compris Voltaire. Rondet argue que les couleurs ont des rapports appréciables entre elles, tout comme les sons, et que cette singularité a été démontrée. Il explique que les couleurs et les sons suivent des rapports fixes permettant l'harmonie et que le clavecin oculaire peut produire un effet similaire à celui d'un clavier musical. Il conclut en affirmant que cette invention offre un plaisir supplémentaire et un avantage pour les peintres et les teinturiers, tout en appelant à un jugement plus éclairé sur la nouvelle théorie des couleurs.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
Fermer
5
p. 163-166
MÉDAILLES. Devises pour les Jettons du premier Janvier 1755.
Début :
TRESOR ROYAL. Un grand fleuve qui se divise en plusieurs [...]
Mots clefs :
Jetons, Médailles, Trésor royal, Parties casuelles, Maison de la reine, Madame la Dauphine, Chambre aux deniers, Marine, Guerres, Artillerie, Colonies françaises en Amérique, Bâtiments du roi, Extraordinaire des guerres, Ordinaire des guerres, Affaires de la chambre
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : MÉDAILLES. Devises pour les Jettons du premier Janvier 1755.
MÉDAILLES.
Devifes pour les Jettons du premier Janvier
1755.
TRESOR ROYAL.
UNgrand fleuve qui fe diviſe en plufieurs
canaux.
Légende . Divifus prodeft.
Exergue.
Tréfor royal.
1755.
164 MERCURE DE FRANCE.
PARTIES CASUELLES .
Des greffes qu'on ente fur un arbre
effepé .
Legende. Carpent tua poma nepotes.
Exergue.
Parties cafuelles .
1755 .
MAISON DE LA REIN E.
Des lys plantés dans un parterre avec
fymmétrie.
Légende.
Exergue.
Novum ex ferie decus.
Maifon de la Reine.
1755 .
MAISON DE MADAME LA DAUPHINE.
Un foleil , dont la lumiere peinte dans
des nuées voisines , forme trois autres foleils
ou parhélies , qui font les emblêmes
de Mgr le Dauphin , & de Mgrs les Ducs
de Bourgogne & de Berri.
Légende.
Exergue.
Cali Decus.
Maifon de Madame la Dauphine.
1755.
CHAMBRE AUX DENIERS .
Une chambre au milieu de laquelle il y
a une table avec plufieurs facs d'argent deffus
, & quelques - uns de ces facs d'argent
monnoyé répandus fur la table .
Légende. Regali fuppetit ufui.
Exergue.
Chambre aux Deniers.
1755.
EXTRAORDINAIRE DES GUERRES .
Deux Chevaliers armés joûtant dans une
lice .
Légende. Et ludus in armis .
Exergue.
Extraordinaire des guerres.
1755 .
ORDINAIRE DES GUERRES.
Un cheval couché , levant fierement la
tête,
Légende. Dum ad pralia furgat.
Exergue.
Ordinaire des Guerres.
1755 .
MARINE.
Jafon rapportant la toifon d'or .
Légende. Juvat nunc parta tueri.
Exergue.
Marine .
1755.
COLONIES FRANÇOISES EN AMÉRIQUE.
Le navire Argo , avec des peaux de caftor
fufpendues à la place de la toifon d'or.
Legende. Non vilius aures.
166 MERCURE DE FRANCE.
Exergue . Colonies françoiſes en.
Amérique.
1755.
BATIMENS DU ROY.
Minerve , avec l'égide & la cuiraffe , tenant
d'une main des inftrumens d'architecture
; dans le lointain un bâtiment commence
à s'élever .
་
Légende.
Exergue.
Condit quas incolet ades.
Bâtimens du Roi.
1755.
ARTILLERIE .
Des canons fur leurs affuts , liés enſemble
& enchaînés par des branches d'olivier
qui ferpentent à l'entour.
Légende. Va quibus has rupiffe catenas
contigerit.
1755.
MENUS PLAISIRS ET AFFAIRES
DE LA CHAMBRE.
Therpficore , Melpomene & Thalie.
Légende. Latitia lacrymaque decora .
Exergue. Argenterie & menus plaifirs.
1755
Devifes pour les Jettons du premier Janvier
1755.
TRESOR ROYAL.
UNgrand fleuve qui fe diviſe en plufieurs
canaux.
Légende . Divifus prodeft.
Exergue.
Tréfor royal.
1755.
164 MERCURE DE FRANCE.
PARTIES CASUELLES .
Des greffes qu'on ente fur un arbre
effepé .
Legende. Carpent tua poma nepotes.
Exergue.
Parties cafuelles .
1755 .
MAISON DE LA REIN E.
Des lys plantés dans un parterre avec
fymmétrie.
Légende.
Exergue.
Novum ex ferie decus.
Maifon de la Reine.
1755 .
MAISON DE MADAME LA DAUPHINE.
Un foleil , dont la lumiere peinte dans
des nuées voisines , forme trois autres foleils
ou parhélies , qui font les emblêmes
de Mgr le Dauphin , & de Mgrs les Ducs
de Bourgogne & de Berri.
Légende.
Exergue.
Cali Decus.
Maifon de Madame la Dauphine.
1755.
CHAMBRE AUX DENIERS .
Une chambre au milieu de laquelle il y
a une table avec plufieurs facs d'argent deffus
, & quelques - uns de ces facs d'argent
monnoyé répandus fur la table .
Légende. Regali fuppetit ufui.
Exergue.
Chambre aux Deniers.
1755.
EXTRAORDINAIRE DES GUERRES .
Deux Chevaliers armés joûtant dans une
lice .
Légende. Et ludus in armis .
Exergue.
Extraordinaire des guerres.
1755 .
ORDINAIRE DES GUERRES.
Un cheval couché , levant fierement la
tête,
Légende. Dum ad pralia furgat.
Exergue.
Ordinaire des Guerres.
1755 .
MARINE.
Jafon rapportant la toifon d'or .
Légende. Juvat nunc parta tueri.
Exergue.
Marine .
1755.
COLONIES FRANÇOISES EN AMÉRIQUE.
Le navire Argo , avec des peaux de caftor
fufpendues à la place de la toifon d'or.
Legende. Non vilius aures.
166 MERCURE DE FRANCE.
Exergue . Colonies françoiſes en.
Amérique.
1755.
BATIMENS DU ROY.
Minerve , avec l'égide & la cuiraffe , tenant
d'une main des inftrumens d'architecture
; dans le lointain un bâtiment commence
à s'élever .
་
Légende.
Exergue.
Condit quas incolet ades.
Bâtimens du Roi.
1755.
ARTILLERIE .
Des canons fur leurs affuts , liés enſemble
& enchaînés par des branches d'olivier
qui ferpentent à l'entour.
Légende. Va quibus has rupiffe catenas
contigerit.
1755.
MENUS PLAISIRS ET AFFAIRES
DE LA CHAMBRE.
Therpficore , Melpomene & Thalie.
Légende. Latitia lacrymaque decora .
Exergue. Argenterie & menus plaifirs.
1755
Fermer
Résumé : MÉDAILLES. Devises pour les Jettons du premier Janvier 1755.
En 1755, des médailles et jetons ont été émis pour diverses institutions et maisons royales françaises. Chaque médaille possède une légende et un exergue spécifiques. Pour le Trésor Royal, la médaille montre un fleuve se divisant en canaux, avec la légende 'Divifus prodeft' et l'exergue 'Trésor royal'. La médaille des Parties Casuelles représente des greffes sur un arbre effepé, avec la légende 'Carpent tua poma nepotes' et l'exergue 'Parties casuelles'. La Maison de la Reine est illustrée par des lys plantés symétriquement, avec la légende 'Novum ex ferie decus' et l'exergue 'Maison de la Reine'. La Maison de Madame la Dauphine présente un soleil formant trois autres soleils, symbolisant le Dauphin et les Ducs de Bourgogne et de Berry, avec la légende 'Cali Decus' et l'exergue 'Maison de Madame la Dauphine'. La Chambre aux Deniers montre une table avec des sacs d'argent défaits et des pièces monnoyées, avec la légende 'Regali fuppetit ufui' et l'exergue 'Chambre aux Deniers'. L'Extraordinaire des Guerres illustre deux chevaliers armés joutant dans une lice, avec la légende 'Et ludus in armis' et l'exergue 'Extraordinaire des guerres'. L'Ordinare des Guerres montre un cheval couché levant fièrement la tête, avec la légende 'Dum ad pralia furgat' et l'exergue 'Ordinare des Guerres'. La Marine représente Jason rapportant la toison d'or, avec la légende 'Juvat nunc parta tueri' et l'exergue 'Marine'. Les Colonies Françaises en Amérique montrent le navire Argo avec des peaux de castor suspendues, avec la légende 'Non vilius aures' et l'exergue 'Colonies françoises en Amérique'. Les Bâtimens du Roi présentent Minerve tenant des instruments d'architecture, avec la légende 'Condit quas incolet ades' et l'exergue 'Bâtimens du Roi'. L'Artillerie illustre des canons liés par des branches d'olivier, avec la légende 'Va quibus has rupiffe catenas contigerit' et l'exergue 'Artillerie'. Enfin, les Menus Plaisirs et Affaires de la Chambre montrent les muses Thespiscore, Melpomène et Thalie, avec la légende 'Latitia lacrymaque decora' et l'exergue 'Argenterie & menus plaifirs'.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
Fermer