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1
p. 145-165
REFLEXIONS sur les Observations du Flux & du Reflux de la Mer, faites à Dunkerque, & au Havre de Grace, avec quelques Regles pour determiner dans ces deux Ports les temps de la haute & pleine Mer.
Début :
Les Observations du Flux & du Reflux de la Mer [...]
Mots clefs :
Flux, Reflux, Marées, Lune, Pleine mer, Haute mer, Pleines lunes, Dunkerque, Le Havre, Mouvement, Ports
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texteReconnaissance textuelle : REFLEXIONS sur les Observations du Flux & du Reflux de la Mer, faites à Dunkerque, & au Havre de Grace, avec quelques Regles pour determiner dans ces deux Ports les temps de la haute & pleine Mer.
REFLEXIONS
sur lesObservations
duFlux e5duReflux
de la Mer,faites à
Dunkerque
,
f5 au
HavredeGrâce, avec
quelques Regles pour
determiner dans ces
deux Ports les temps
de la haute f5 pleine
Mer,
L
es Observations du
Flux & du Reflux de la
Mer estant d'une grande
importance pourla seureté
de la navigation, & pour
choisirlestemps les plus
propres pour entrer dans
les Ports de lOcéan, ou
pour en sortir; estantd'ailleurs
avantageuxpour la
Physique de connoistre si
les periodes du Flux & du
Reflux ont quelque liaison
avec le mouvement de la
Lune, Ôc si elles sont [uc.
ceptibles de quelques Regles
: Mr le Comte de Ponchartrain
donna ordre aux
Professeurs d'Hydrographie
d'observer pendant
quelque temps le Flux &le
Reflux de laMer.
Mrs Baert & du Bocageen
ont fait des observations
pendant plus d'une
année avectoute l'exactitude
possible
,
le premier
à Dunkerque, & le second
au Havre de Grace:ils en
ont dressé un Journal qu'ils
ont envoyé à l'Académie
des Sciences, qui, par l'examen
qu'elle en a faite, a
trouvé des regles plus exactes
que celles que l'on
avoit eu jusqu'à present
pour déterminer dans ces
deux Ports l'heure de la
- haute ou pleine Mer,& les
- jours des grandes ôc petites
Marées.
On sçait déja que la
Mer monte deux fois Ôc
descend deuxfois chaque
jour ; qu'il est haute Mer
ou pleine Mer lorsquela
Mer cesse de monter ,
ôç
qu'il est basse Mer, lorsqu'elle
cesse de descendre.
On appelle les grandes Marées
celles auxquelles la
Mer monte plus haut qu'à
Msaornéesocredlilneasiraeus,qu&ellpeestsitaes
hauteurest moinsconsîderable.
On suppose aussi com- -
munement qu'au jour des
nouvelles & pleines Lunes,
la- haute ou pleine Mer arrive
dans un mesme Port à
la mesme heure du jour;
& en divers Ports à diverses
heures du jour;
c'est ce que nous avons eu
occasiondeverifieràDun
kerque & au Havre de
Grace; & nous avons trouvé
que le jour des nouvel- ;
les & pleines Lunes, la
',1 pleine Mer arrivoit à Dunkerque
vers le midy,&aiî
Havre sur les neuf heures
& demi du matin. Le tems
dela pleine Mer dans ces
deux Ports n'arrive pas
pourtant toutes les nouvelles
&pleines Lunes précisément
àlamesmeheure
& minute du jour, mais
il anticipe ou retarde souvent
de plusieurs minutes
de sorte que nous avons
estéobligez d'establir un
temps moyen de la pleine
Mer au jour des nouvelles
& pleines Lunes qu'on a
déterminé à Dunkerque à
11.heures54. minutes, ôc
au Havre à 9. h. 1c. m, du
matin,
La variation du temps
des Marées aux jours des
nouvelles & pleines Lunes
paroist dépendre en partie
de la scituation & de la
force desVents,de la disposition
des costes ôc du lit
de la Mer , qui peuvent
contribuer à accclercr ou
retarder le mouvement de
la Mer &: à l'élever a une
hauteur plus grande que
celle qu'elle avoit naturellement
ou à faire comprimer
les eaux & les faire
descendre au dessous de
leur estat naturel
: mais entre
ces causes dont il seroit
difficile de donner des reglesexactes
, nous attribuons
cet effet,du moins
en partie, à l'heure de la
nouvelle ou pleine Lune
qui peut arriver le matin
ou lesoir.
Lorsque la pleine arrive
, par exemple à Dunkerque
vers le midy,alors
l'heure de la pleine Lune
concours avec l'heure de la
hauteMer déterminée cydessus
à
11. h. 54. m. &
par consequent le temps
moyen de la pleine Mer
ne doit point differer du
temps veritable. Mais lorfque
la pleine Lune arrive
dés lematin,alors la Lune
est déja endecours sur le
midy, & par consequent si
l'on suppose que le mouvement
de la Maréeaquelque
rapport avec la phase
de la Lune, il doit y avoir
ce jour là un retardement
dans l'heure de la haute
Mer. Aucontrairelorsque
la nouvelle Lune arrive sur
le foir, la Lune estoit en
croissant dans le temps de
la haute Mer, & par consequens
il doit y avoir par lamesmecauseune acceleration
dans le tems de la
Marée. En effet cette regle iD s'accorde aux observations
de forte qu'on les peut concilier
ensemble
,
& connoistre
le mouvement de
la haute Mer assez exa<5tement,
car nous avons remarqué
qu'il faut ajoûter
au tems moyen establi cydessus
deux minutes pour
chaque heure,que le temps
de la nouvelle ou pleine
Lune anticipe le temps
moyen de la pleine Mer ;
& retrancher au contraire
deux minutes pour chaque
heure pour le temps que la
nouvelle ou pleine Mer retarde
à l'égard du temps
moyen de la pleine Mer.
Non feulement la pleine
Mer arrive à la mesme
heure du jour dans les nouvelles
& pleines Lunes , mais nous avons remarqué
que la pleine Mer arrive
auOE le jour des Quadratures
à peu prés à la mesme
heure avec des variations
presque semblables
: de
forte que nous avonsaussi
establi pour le jour des
Quadratures le temps
moyen de la pleine Mer
que nous avons déterminé àDunkerque à 5. h. 6. m.
du soir, & au Havre de
Grace à 2. h. 40. m. du
foir. Nous avons employé
les mesmesregles que cydessus
pour trouver le vray
temps de la pleine Mer au
jour desQuadratures ayant
égard au temps que l'heure
des Quadratures antici.
ene ou retardent à l'égard
dutemps moyen de la
4einc Lune déterminée
cy-dessus par le jour des
Quadratures.
L'intervale qui est entre
le temps de la pleine
Mer au jourdesnouvelles
& pleines Lunes, & le
temps de la pleine Mer au
our des Quadratures est
de
5.
h. 12. m. à Dunkerque,&
de ,,,
h. 14. m. au
1"vre de Grace, c'est-àiire
environ5.h. un quart,
d'où l'on croit qu'il y a
dans ces deux Ports une
uniformité dans le retardement
des Marées. Mais
ce qu'il y a de plus remarquable
c'est que depuis
les Quadratures jusqu'aux
nouvelles & pleines Lunes,
le retardement de la Marée
d'un jourà l'autre est plus
grand que depuis les nouvelles
& pleines Lunes jusqu'aux
Quadratures
, ce
qui se fait par une espece
de progressionreglée
de sorte qu'on , a déterminé
le retardement journalier
à mesure qu'elles
s'éloignent des nouvelles
-& pleines Lunes,& des
Quadratures avec autant
d'exactitude qu'on pouvoit
l'esperer dansunematiere
physique sujetteà des
irregularitez. Cette progression
qui s'est dernierement
observée à Dunkerque
&au Havre de Grace
se trouve aussi uniforme
que les observations faites
:'
en 1679. &1680. par Mrs
de la Hir & Puard à Brest
& à Bayonne, de forte
qu'ily a apparence qu'il y
a à peu prés la mesme dans
tous les Ports de l'Ocean.
On peut attribuer la raison
de cette progression à
ce que les Maréesestant
plus petites vers les Quadratures
que vers les pleines
Lunes, la Mer qui augmente
de hauteur d'un jour
à l'autre à mesure qu'on
approche de la nouvelle ou
pleine Lune,employe plus
detemps pour surmonter
la hauteur du jour precedent
au lieu que depuis la
nouvelle & pleine Lune
jusqu'aux Quadratures, la
Merestant comprimée par
son propre poids descend
avec
avec plus de vitesse
, &
rend par consequent les
intervafes entre les Marées
plus grandes.
Divers Auteurs ont déja
remarqué que les grandes
Marées n'arrivoient
pas le jour desnouvelles &
pleines Lunes, mais pour
l'ordinaire deux jours aprés,
ce quiest vérifié par
les observations faites à
- Dunkerque & au Havre
où nous avons observé que
les petites Marées n'arrivoient
pas non plus le jour
des Quadratures, mais
pour l'ordinaire deux jours
aprés.
Pour ce qui est des plus
grandes Marées qui arrivent
dans une année, &
que la pluspart supposent
estrecelles qui suivent imme
diatement les Equinoxes
, & dont on s'est efforcé
de donner des raisons
nous n'avons rien trouvé
dans la comparaison de nos
observations qui puisse
conserver cette opinion, &
il paroist assezévident qu'-
elles ne suivent point cette
regle du moins àDunkerque
&au Havre de Grace.
Mais nous avons observé
que dans les grandes Ma-
~rées qui arrivent aprés les
nouvelles & les pleines
Lunes,la Mer monte plus
haut lorsque la Lune est
dans son Perigée que lorsqu'elle
est dans son Apogée.
On a aussi observé
que dans les petites Marées
qui sont aprés les Quadratures
,
la Mer monte
plus haut lorsque la Lune
est dans son Perigée que
lorsqu'elle est dans son Apogé1
evdd'ou,r'<1);n peutconjecturer
que la hauteur des
Marées dépend du moins
en partie dela diverse distance
de la Luneàla Terre.
Sur ces observations, on
a establi des regles pour
trouver dans ces deuxPorts
le temps de la pleine Mer
pour tous les jours de l'année
avec plus de précisionqu'on
n'avoit fait jusques
a present, & l'on a dressé
dans ce dessein une Table
qui fera inserée dans la
connoissance des tem ps, ôc
où l'on a marqué le retardement
desMarées de deux
heures en deux heures, tant
après la nouvelle & pleine
Lune, qu'après les Quadratures.
On pourra examiner, fl
les regles qui conviennent
à Dunkerque&au Havre
de Grâce,peuvent s'appliquer
aux autres Ports de
l'Océan, pourveu qu'on
sçache dans chacun de ces
Ports le temps moyen de
la pleine Mer au jour des
nouvelles & pleines Lunes.
& des Quadratures.
Lea par MrCassini le
sur lesObservations
duFlux e5duReflux
de la Mer,faites à
Dunkerque
,
f5 au
HavredeGrâce, avec
quelques Regles pour
determiner dans ces
deux Ports les temps
de la haute f5 pleine
Mer,
L
es Observations du
Flux & du Reflux de la
Mer estant d'une grande
importance pourla seureté
de la navigation, & pour
choisirlestemps les plus
propres pour entrer dans
les Ports de lOcéan, ou
pour en sortir; estantd'ailleurs
avantageuxpour la
Physique de connoistre si
les periodes du Flux & du
Reflux ont quelque liaison
avec le mouvement de la
Lune, Ôc si elles sont [uc.
ceptibles de quelques Regles
: Mr le Comte de Ponchartrain
donna ordre aux
Professeurs d'Hydrographie
d'observer pendant
quelque temps le Flux &le
Reflux de laMer.
Mrs Baert & du Bocageen
ont fait des observations
pendant plus d'une
année avectoute l'exactitude
possible
,
le premier
à Dunkerque, & le second
au Havre de Grace:ils en
ont dressé un Journal qu'ils
ont envoyé à l'Académie
des Sciences, qui, par l'examen
qu'elle en a faite, a
trouvé des regles plus exactes
que celles que l'on
avoit eu jusqu'à present
pour déterminer dans ces
deux Ports l'heure de la
- haute ou pleine Mer,& les
- jours des grandes ôc petites
Marées.
On sçait déja que la
Mer monte deux fois Ôc
descend deuxfois chaque
jour ; qu'il est haute Mer
ou pleine Mer lorsquela
Mer cesse de monter ,
ôç
qu'il est basse Mer, lorsqu'elle
cesse de descendre.
On appelle les grandes Marées
celles auxquelles la
Mer monte plus haut qu'à
Msaornéesocredlilneasiraeus,qu&ellpeestsitaes
hauteurest moinsconsîderable.
On suppose aussi com- -
munement qu'au jour des
nouvelles & pleines Lunes,
la- haute ou pleine Mer arrive
dans un mesme Port à
la mesme heure du jour;
& en divers Ports à diverses
heures du jour;
c'est ce que nous avons eu
occasiondeverifieràDun
kerque & au Havre de
Grace; & nous avons trouvé
que le jour des nouvel- ;
les & pleines Lunes, la
',1 pleine Mer arrivoit à Dunkerque
vers le midy,&aiî
Havre sur les neuf heures
& demi du matin. Le tems
dela pleine Mer dans ces
deux Ports n'arrive pas
pourtant toutes les nouvelles
&pleines Lunes précisément
àlamesmeheure
& minute du jour, mais
il anticipe ou retarde souvent
de plusieurs minutes
de sorte que nous avons
estéobligez d'establir un
temps moyen de la pleine
Mer au jour des nouvelles
& pleines Lunes qu'on a
déterminé à Dunkerque à
11.heures54. minutes, ôc
au Havre à 9. h. 1c. m, du
matin,
La variation du temps
des Marées aux jours des
nouvelles & pleines Lunes
paroist dépendre en partie
de la scituation & de la
force desVents,de la disposition
des costes ôc du lit
de la Mer , qui peuvent
contribuer à accclercr ou
retarder le mouvement de
la Mer &: à l'élever a une
hauteur plus grande que
celle qu'elle avoit naturellement
ou à faire comprimer
les eaux & les faire
descendre au dessous de
leur estat naturel
: mais entre
ces causes dont il seroit
difficile de donner des reglesexactes
, nous attribuons
cet effet,du moins
en partie, à l'heure de la
nouvelle ou pleine Lune
qui peut arriver le matin
ou lesoir.
Lorsque la pleine arrive
, par exemple à Dunkerque
vers le midy,alors
l'heure de la pleine Lune
concours avec l'heure de la
hauteMer déterminée cydessus
à
11. h. 54. m. &
par consequent le temps
moyen de la pleine Mer
ne doit point differer du
temps veritable. Mais lorfque
la pleine Lune arrive
dés lematin,alors la Lune
est déja endecours sur le
midy, & par consequent si
l'on suppose que le mouvement
de la Maréeaquelque
rapport avec la phase
de la Lune, il doit y avoir
ce jour là un retardement
dans l'heure de la haute
Mer. Aucontrairelorsque
la nouvelle Lune arrive sur
le foir, la Lune estoit en
croissant dans le temps de
la haute Mer, & par consequens
il doit y avoir par lamesmecauseune acceleration
dans le tems de la
Marée. En effet cette regle iD s'accorde aux observations
de forte qu'on les peut concilier
ensemble
,
& connoistre
le mouvement de
la haute Mer assez exa<5tement,
car nous avons remarqué
qu'il faut ajoûter
au tems moyen establi cydessus
deux minutes pour
chaque heure,que le temps
de la nouvelle ou pleine
Lune anticipe le temps
moyen de la pleine Mer ;
& retrancher au contraire
deux minutes pour chaque
heure pour le temps que la
nouvelle ou pleine Mer retarde
à l'égard du temps
moyen de la pleine Mer.
Non feulement la pleine
Mer arrive à la mesme
heure du jour dans les nouvelles
& pleines Lunes , mais nous avons remarqué
que la pleine Mer arrive
auOE le jour des Quadratures
à peu prés à la mesme
heure avec des variations
presque semblables
: de
forte que nous avonsaussi
establi pour le jour des
Quadratures le temps
moyen de la pleine Mer
que nous avons déterminé àDunkerque à 5. h. 6. m.
du soir, & au Havre de
Grace à 2. h. 40. m. du
foir. Nous avons employé
les mesmesregles que cydessus
pour trouver le vray
temps de la pleine Mer au
jour desQuadratures ayant
égard au temps que l'heure
des Quadratures antici.
ene ou retardent à l'égard
dutemps moyen de la
4einc Lune déterminée
cy-dessus par le jour des
Quadratures.
L'intervale qui est entre
le temps de la pleine
Mer au jourdesnouvelles
& pleines Lunes, & le
temps de la pleine Mer au
our des Quadratures est
de
5.
h. 12. m. à Dunkerque,&
de ,,,
h. 14. m. au
1"vre de Grace, c'est-àiire
environ5.h. un quart,
d'où l'on croit qu'il y a
dans ces deux Ports une
uniformité dans le retardement
des Marées. Mais
ce qu'il y a de plus remarquable
c'est que depuis
les Quadratures jusqu'aux
nouvelles & pleines Lunes,
le retardement de la Marée
d'un jourà l'autre est plus
grand que depuis les nouvelles
& pleines Lunes jusqu'aux
Quadratures
, ce
qui se fait par une espece
de progressionreglée
de sorte qu'on , a déterminé
le retardement journalier
à mesure qu'elles
s'éloignent des nouvelles
-& pleines Lunes,& des
Quadratures avec autant
d'exactitude qu'on pouvoit
l'esperer dansunematiere
physique sujetteà des
irregularitez. Cette progression
qui s'est dernierement
observée à Dunkerque
&au Havre de Grace
se trouve aussi uniforme
que les observations faites
:'
en 1679. &1680. par Mrs
de la Hir & Puard à Brest
& à Bayonne, de forte
qu'ily a apparence qu'il y
a à peu prés la mesme dans
tous les Ports de l'Ocean.
On peut attribuer la raison
de cette progression à
ce que les Maréesestant
plus petites vers les Quadratures
que vers les pleines
Lunes, la Mer qui augmente
de hauteur d'un jour
à l'autre à mesure qu'on
approche de la nouvelle ou
pleine Lune,employe plus
detemps pour surmonter
la hauteur du jour precedent
au lieu que depuis la
nouvelle & pleine Lune
jusqu'aux Quadratures, la
Merestant comprimée par
son propre poids descend
avec
avec plus de vitesse
, &
rend par consequent les
intervafes entre les Marées
plus grandes.
Divers Auteurs ont déja
remarqué que les grandes
Marées n'arrivoient
pas le jour desnouvelles &
pleines Lunes, mais pour
l'ordinaire deux jours aprés,
ce quiest vérifié par
les observations faites à
- Dunkerque & au Havre
où nous avons observé que
les petites Marées n'arrivoient
pas non plus le jour
des Quadratures, mais
pour l'ordinaire deux jours
aprés.
Pour ce qui est des plus
grandes Marées qui arrivent
dans une année, &
que la pluspart supposent
estrecelles qui suivent imme
diatement les Equinoxes
, & dont on s'est efforcé
de donner des raisons
nous n'avons rien trouvé
dans la comparaison de nos
observations qui puisse
conserver cette opinion, &
il paroist assezévident qu'-
elles ne suivent point cette
regle du moins àDunkerque
&au Havre de Grace.
Mais nous avons observé
que dans les grandes Ma-
~rées qui arrivent aprés les
nouvelles & les pleines
Lunes,la Mer monte plus
haut lorsque la Lune est
dans son Perigée que lorsqu'elle
est dans son Apogée.
On a aussi observé
que dans les petites Marées
qui sont aprés les Quadratures
,
la Mer monte
plus haut lorsque la Lune
est dans son Perigée que
lorsqu'elle est dans son Apogé1
evdd'ou,r'<1);n peutconjecturer
que la hauteur des
Marées dépend du moins
en partie dela diverse distance
de la Luneàla Terre.
Sur ces observations, on
a establi des regles pour
trouver dans ces deuxPorts
le temps de la pleine Mer
pour tous les jours de l'année
avec plus de précisionqu'on
n'avoit fait jusques
a present, & l'on a dressé
dans ce dessein une Table
qui fera inserée dans la
connoissance des tem ps, ôc
où l'on a marqué le retardement
desMarées de deux
heures en deux heures, tant
après la nouvelle & pleine
Lune, qu'après les Quadratures.
On pourra examiner, fl
les regles qui conviennent
à Dunkerque&au Havre
de Grâce,peuvent s'appliquer
aux autres Ports de
l'Océan, pourveu qu'on
sçache dans chacun de ces
Ports le temps moyen de
la pleine Mer au jour des
nouvelles & pleines Lunes.
& des Quadratures.
Lea par MrCassini le
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Résumé : REFLEXIONS sur les Observations du Flux & du Reflux de la Mer, faites à Dunkerque, & au Havre de Grace, avec quelques Regles pour determiner dans ces deux Ports les temps de la haute & pleine Mer.
Le texte 'Réflexions sur les Observations du Flux et du Reflux de la Mer' met en lumière l'importance des observations des marées pour la navigation et la physique. Sous l'ordre du Comte de Ponchartrain, les Professeurs d'Hydrographie ont observé le flux et le reflux de la mer à Dunkerque et au Havre de Grâce pendant plus d'une année. Les observations de Baert et du Bocage ont permis de dresser un journal envoyé à l'Académie des Sciences, qui a établi des règles plus exactes pour déterminer les heures de haute mer et les jours des grandes et petites marées dans ces ports. Les marées montent et descendent deux fois par jour. Les grandes marées se produisent lorsque la mer monte plus haut que d'habitude, tandis que les petites marées ont une hauteur moins considérable. Les observations ont montré que la haute mer arrive à Dunkerque vers midi et au Havre vers neuf heures et demie du matin lors des nouvelles et pleines lunes. Cependant, cette heure peut varier en fonction de divers facteurs, notamment la position et la force des vents, la disposition des côtes et le lit de la mer. Les variations des marées dépendent également de la phase de la lune. Par exemple, si la pleine lune arrive le matin, la haute mer est retardée, tandis que si elle arrive le soir, la haute mer est accélérée. Des règles ont été établies pour ajuster le temps moyen de la haute mer en fonction de l'heure de la nouvelle ou pleine lune. Les observations ont également révélé que la haute mer arrive à la même heure lors des quadratures, avec des variations similaires. Des temps moyens de la haute mer ont été établis pour les jours des quadratures à Dunkerque et au Havre. L'intervalle entre les temps de haute mer lors des nouvelles lunes et des quadratures est d'environ cinq heures et un quart, indiquant une uniformité dans le retardement des marées. Les auteurs ont noté que les grandes marées n'arrivent pas le jour des nouvelles et pleines lunes, mais généralement deux jours après. De même, les petites marées n'arrivent pas le jour des quadratures, mais deux jours après. Les observations ont également montré que la hauteur des marées dépend de la distance de la lune à la Terre, la mer montant plus haut lorsque la lune est dans son périgée. Enfin, des règles et une table ont été établies pour déterminer le temps de la haute mer pour tous les jours de l'année avec plus de précision, et il est suggéré que ces règles pourraient s'appliquer à d'autres ports de l'océan.
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2
p. 209-210
GRANDE-BRETAGNE.
Début :
L'Amiral Holborne fit voile de Portsmouth le 10 de ce mois avec [...]
Mots clefs :
Londres, Amiral, Compagnie des Indes orientales, Vaisseaux, Ports
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texteReconnaissance textuelle : GRANDE-BRETAGNE.
GRANDE - BRETAGNE.
DE LONDRES , le 15 Mai.
L'Amiral Holborne fit voile de Portſmouth le
10 de ce mois avec fix vaiffeaux de guerre. Il eſt
allé à Plymouth en prendre quatre autres , & il
doit enfuite fe remettre en mer pour aller joindre
l'efcadre de l'Amiral Boscawen. Le 8 , on enleva
de force fur la Tamife près de mille Matelots .
On en a enlevé auffi ces jours derniers un grand
nombre dans tous les ports le long de la côte
particulierement à Portfmouth , à Cowes &
Southampton. La Compagnie des Indes orientales
attend fept vaiffeaux de la Chine , un de Sainte-
Heleine , cinq de la Baye , & trois de Bombay.
Elle en a reçu trois de Bengale richement chargés
, par lefquels on a été informé que l'Eſcadre
partie l'année derniere fous les ordres de l'Amiral
Watson , étoit arrivé à Madras.
On a publié en Irlande une proclamation contre
les perfonnes qui s'enrôlent au ſervice des
Puiffances étrangeres.
Le vaiffeau le Montford , appartenant à la Compagnie
des Indes orientales , eft arrivé de Bengale ,
richement chargé. Il a fait en neuf ſemaines &
110 MERCURE DÈ FRANCE.
deux jours le trajet depuis Sainte-Heleine , où il
laiffé huit autres vaiffeaux qui fe difpofoient à
remettre bientôt à la voile pour le fuivre en Europe.
Selon les nouvelles apportées par ce bâtiment
, M. Godeheu , Gouverneur de Pondichery,
avoit conclu le 11 Octobre une trève de trois
mois avec le Gouverneur de Madras. Les mêmes
avis ajoutent qu'il y a eu dans le mois de Décembre
un violent ouragan à Bengale. Dans cette
tempête , onze Navires Hollandois ont été forcés
à terre , & il en a péri deux. Quelques bâtimens
Anglois ont été auffi très- conſidérablement endommagés
.
DE LONDRES , le 15 Mai.
L'Amiral Holborne fit voile de Portſmouth le
10 de ce mois avec fix vaiffeaux de guerre. Il eſt
allé à Plymouth en prendre quatre autres , & il
doit enfuite fe remettre en mer pour aller joindre
l'efcadre de l'Amiral Boscawen. Le 8 , on enleva
de force fur la Tamife près de mille Matelots .
On en a enlevé auffi ces jours derniers un grand
nombre dans tous les ports le long de la côte
particulierement à Portfmouth , à Cowes &
Southampton. La Compagnie des Indes orientales
attend fept vaiffeaux de la Chine , un de Sainte-
Heleine , cinq de la Baye , & trois de Bombay.
Elle en a reçu trois de Bengale richement chargés
, par lefquels on a été informé que l'Eſcadre
partie l'année derniere fous les ordres de l'Amiral
Watson , étoit arrivé à Madras.
On a publié en Irlande une proclamation contre
les perfonnes qui s'enrôlent au ſervice des
Puiffances étrangeres.
Le vaiffeau le Montford , appartenant à la Compagnie
des Indes orientales , eft arrivé de Bengale ,
richement chargé. Il a fait en neuf ſemaines &
110 MERCURE DÈ FRANCE.
deux jours le trajet depuis Sainte-Heleine , où il
laiffé huit autres vaiffeaux qui fe difpofoient à
remettre bientôt à la voile pour le fuivre en Europe.
Selon les nouvelles apportées par ce bâtiment
, M. Godeheu , Gouverneur de Pondichery,
avoit conclu le 11 Octobre une trève de trois
mois avec le Gouverneur de Madras. Les mêmes
avis ajoutent qu'il y a eu dans le mois de Décembre
un violent ouragan à Bengale. Dans cette
tempête , onze Navires Hollandois ont été forcés
à terre , & il en a péri deux. Quelques bâtimens
Anglois ont été auffi très- conſidérablement endommagés
.
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Résumé : GRANDE-BRETAGNE.
Le 10 mai, l'Amiral Holborne a quitté Portsmouth avec six vaisseaux de guerre, en ajoutant quatre à Plymouth, pour rejoindre l'escadre de l'Amiral Boscawen. Le 8 mai, près de mille matelots ont été enrôlés de force sur la Tamise et dans divers ports côtiers comme Portsmouth, Cowes et Southampton. La Compagnie des Indes orientales attend plusieurs vaisseaux de la Chine, de Sainte-Hélène, de la Baie et de Bombay, et a déjà reçu trois vaisseaux de Bengale chargés de marchandises. Ces vaisseaux ont rapporté que l'escadre de l'Amiral Watson est arrivée à Madras. En Irlande, une proclamation a été publiée contre les enrôlements au service de puissances étrangères. Le vaisseau Montford, de la Compagnie des Indes orientales, est arrivé de Bengale après neuf semaines et deux jours de trajet depuis Sainte-Hélène. Huit autres vaisseaux se préparaient à le suivre en Europe. Selon le Montford, M. Godeheu, Gouverneur de Pondichéry, a conclu une trève de trois mois avec le Gouverneur de Madras le 11 octobre. En décembre, un ouragan a endommagé onze navires hollandais et deux navires anglais au Bengale.
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3
p. 236-237
AVIS.
Début :
Le sieur Macary, Machiniste, Privilégié du Roi pour la sûreté de la Navigation, [...]
Mots clefs :
Invention , Machine à récurer, Rivères, Ports, Profondeur, Sieur Macary
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texteReconnaissance textuelle : AVIS.
AVIS.
LEsieur
Macary
,
Machiniste
,
Privilégié du
Roi pour la sûrcté de la Navigation
, a fait le
du mois de Juin 1756, une épreuve publique de la
Machine par lui inventée pour le récurrement
des Ports & Rivieres avec laquelle il a enlevé du
fond de la Riviere de Seine
,
derrière le Pont de
Charenton
, en cinq minutes de temps 71 pieds
cubes de sable à sept à huit pieds de profondeur ,
& il a répété ses expériences plusieurs fois au
contentement de tous les Spectateurs, Ministres
Etrangers qui se trouvent présentement à la Cour
de ^France, Ingénieurs
,
Architette de Paris
, &
autres Seigneurs & Gens respectables. Cette Machine
creuse dix-huit pieds de face en largeur
,
Se
peut donner telle profondeur qu'on voudra pour,
enlever le sable & attérissemens qui se trouvent
dans le fond des Forts & Rivieres. Elle est compofée
de quatre cuillieres : quand deux montent pieu
nés ,
les deux autres s'en retournent vuides
, & le
mouvement se fait par deux simples roues.
L'adresse du sieur Macary est au Café de Conty,
au coin de la rue Dauphine, en fàce du Pont-
N,euf. '
i Ceux qui voudront, lui écrire
,
affranchiront le
port des Lettres.
LEsieur
Macary
,
Machiniste
,
Privilégié du
Roi pour la sûrcté de la Navigation
, a fait le
du mois de Juin 1756, une épreuve publique de la
Machine par lui inventée pour le récurrement
des Ports & Rivieres avec laquelle il a enlevé du
fond de la Riviere de Seine
,
derrière le Pont de
Charenton
, en cinq minutes de temps 71 pieds
cubes de sable à sept à huit pieds de profondeur ,
& il a répété ses expériences plusieurs fois au
contentement de tous les Spectateurs, Ministres
Etrangers qui se trouvent présentement à la Cour
de ^France, Ingénieurs
,
Architette de Paris
, &
autres Seigneurs & Gens respectables. Cette Machine
creuse dix-huit pieds de face en largeur
,
Se
peut donner telle profondeur qu'on voudra pour,
enlever le sable & attérissemens qui se trouvent
dans le fond des Forts & Rivieres. Elle est compofée
de quatre cuillieres : quand deux montent pieu
nés ,
les deux autres s'en retournent vuides
, & le
mouvement se fait par deux simples roues.
L'adresse du sieur Macary est au Café de Conty,
au coin de la rue Dauphine, en fàce du Pont-
N,euf. '
i Ceux qui voudront, lui écrire
,
affranchiront le
port des Lettres.
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Résumé : AVIS.
En juin 1756, le sieur Macary, machiniste privilégié du Roi pour la sécurité de la navigation, a présenté publiquement sa machine conçue pour le curage des ports et rivières. Lors d'une démonstration sur la Seine, derrière le pont de Charenton, il a extrait 71 pieds cubes de sable en cinq minutes à une profondeur de sept à huit pieds. Cette expérience a été répétée avec succès devant divers spectateurs, y compris des ministres étrangers, des ingénieurs et des architectes. La machine de Macary peut creuser sur une largeur de dix-huit pieds et atteindre la profondeur nécessaire pour enlever le sable et les atterrissements. Elle fonctionne grâce à quatre cuillères alternées et deux roues simples. Pour contacter Macary, son adresse est au Café de Conty, au coin de la rue Dauphine, face au Pont-Neuf. Les correspondances doivent être affranchies.
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4
p. 213-214
AVIS.
Début :
Le sieur Theveu Architecte, a fait plusieurs machine méchaniques pour curer les ports [...]
Mots clefs :
Architecte, Machines mécaniques, Ports, Canaux, Curage, Efficacité, Satisfaction, Creuser
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texteReconnaissance textuelle : AVIS.
AVIS.
E fieur Theveu Architecte , a fait plufieurs.
machines méchaniques pour curer les ports des
mers , rivieres & canaux , fans que perfonne ne ſe
mouille. Leur diligence & leur promptitude l'emportent
fur toutes celles qui ont parues juſqu'à
préfent. Il a fait faire des travaux à Rouen
pour curer les ports qui étoient remplis de pier.
res , vafes & pilots qu'il a enlevés avec promptirude
, fuivant les certificats qu'il a de M. l'Inten-'
dant , de MM. de l'Hôtel de Ville & des mariniers
: il vient de faire des curages au port faint
Paul à Paris , à la fatisfaction de tous les marchands
; l'enlérement de 70 milliers de fer qui
étoient perdus aux pieux du moulin de Conflans-
Charenton , à 20 pieds de profondeur d'eau , & ce
après que tous les mariniers , plongeurs , machiniftes
, y ont travaillé pendant un an fans aucun
fuccès : il les a enlevés en 24 jours , dans le mois
de Décembre , pendant un temps fort peu conve
nable & très-incommode pour les opérations.
Il a fait le curage des fables au moulin Dan-'
dé fur la Seine , qui combloient ledit moulin ; il
vient de faire faire une autre machine pour curer
les canaux d'Arcueil , qui font remplis , où il ne
faut que peu de monde pour la faire manoeuvrer.
Dans tous les ports des mers , rivieres , canaux ,
où il fera befoin de curer ou creufer , enlever des
blocs de pierres , marbres , pilots & lieux à telle
profondeur que ce foit , fuflent- ils récepés ou aralés
à fleur d'eau & du terrein , & fans prife de 20
à 24 pieds en fiche , & même davantage , il le feral
à la fatisfaction de tous les connoiffeurs , & des
perfonnes qui voudront l'employer à cet effet,
214 MERCURE DE FRANCE.
11 peut réceper les pilots ( comme il l'a fait exécuter
) à la hauteur demandée , entre la fuperficie
des eaux & celle du terrein , foit pour faciliter la
navigation , ou établir des ouvrages fur lesdits
pilots. Il demeure rue des Barres , derriere Saint
Gervais , à Paris.
E fieur Theveu Architecte , a fait plufieurs.
machines méchaniques pour curer les ports des
mers , rivieres & canaux , fans que perfonne ne ſe
mouille. Leur diligence & leur promptitude l'emportent
fur toutes celles qui ont parues juſqu'à
préfent. Il a fait faire des travaux à Rouen
pour curer les ports qui étoient remplis de pier.
res , vafes & pilots qu'il a enlevés avec promptirude
, fuivant les certificats qu'il a de M. l'Inten-'
dant , de MM. de l'Hôtel de Ville & des mariniers
: il vient de faire des curages au port faint
Paul à Paris , à la fatisfaction de tous les marchands
; l'enlérement de 70 milliers de fer qui
étoient perdus aux pieux du moulin de Conflans-
Charenton , à 20 pieds de profondeur d'eau , & ce
après que tous les mariniers , plongeurs , machiniftes
, y ont travaillé pendant un an fans aucun
fuccès : il les a enlevés en 24 jours , dans le mois
de Décembre , pendant un temps fort peu conve
nable & très-incommode pour les opérations.
Il a fait le curage des fables au moulin Dan-'
dé fur la Seine , qui combloient ledit moulin ; il
vient de faire faire une autre machine pour curer
les canaux d'Arcueil , qui font remplis , où il ne
faut que peu de monde pour la faire manoeuvrer.
Dans tous les ports des mers , rivieres , canaux ,
où il fera befoin de curer ou creufer , enlever des
blocs de pierres , marbres , pilots & lieux à telle
profondeur que ce foit , fuflent- ils récepés ou aralés
à fleur d'eau & du terrein , & fans prife de 20
à 24 pieds en fiche , & même davantage , il le feral
à la fatisfaction de tous les connoiffeurs , & des
perfonnes qui voudront l'employer à cet effet,
214 MERCURE DE FRANCE.
11 peut réceper les pilots ( comme il l'a fait exécuter
) à la hauteur demandée , entre la fuperficie
des eaux & celle du terrein , foit pour faciliter la
navigation , ou établir des ouvrages fur lesdits
pilots. Il demeure rue des Barres , derriere Saint
Gervais , à Paris.
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Résumé : AVIS.
L'architecte Theveu a conçu des machines mécaniques innovantes pour le curage des ports, rivières et canaux, sans intervention humaine dans l'eau. Ces machines se distinguent par leur efficacité et rapidité. À Rouen, Theveu a enlevé des pierres, vases et pilots des ports, satisfaisant les autorités locales et les mariniers. À Paris, il a curé le port Saint-Paul et récupéré 70 milliers de fer près du moulin de Conflans-Charenton en 24 jours, malgré des conditions défavorables. Il a également curé les sables au moulin Dandé sur la Seine et conçu une machine pour les canaux d'Arcueil. Theveu propose ses services pour curer ou creuser à diverses profondeurs, enlever des blocs de pierres, marbres et pilots, et ajuster la hauteur des pilots pour faciliter la navigation ou établir des ouvrages. Il réside rue des Barres, derrière Saint-Gervais, à Paris.
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5
p. 204-205
De Londres, le 12. Novembre.
Début :
Les dernieres Lettres de Philadelphie, en date du 28. Septembre, [...]
Mots clefs :
Philadelphie, Expédition, Ohio, Lord Forbes, Garnison, Combats, Amiral, Escadre, Ports, Commerce, Hollande
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texteReconnaissance textuelle : De Londres, le 12. Novembre.
De Londres , le 12. Novembre.
>
Les dernieres Lettres de Philadelphie , en date
du 28. Septembre , parlent d'une maniere peu
avantageufe , de la conduite du Lord Forbes ,
dans l'expédition dont il étoit chargé fur l'Ohio.
Le 12. du même mois , il fit marcher en avant
ún Détachement de 900 hommes aux ordres
du fieur Grant , fans ſe mettre en état de le foutenir
, le fieur Grant s'avança jufqu'à la portée
du canon du Fort du Quelne , pour reconnoître
l'état de la Place , & pour obferver les mancuvres
de la Garniſon . Il paffa la nuit du 13. fous
les Armes. Le lendemain , dès la pointe du jour ,
l'Officier qui commandoit dans le Fort , fit fur
lui une fortie , & l'attaqua à la tête de 1000 hommes
, prefque tous Canadiens . Le Détachement
Anglois , après une courte réfiftance , fe voyant
fur le point d'être enveloppé & entierement détruit
, fut contraint de fe replier vers les bagages ,
& de les emmener précipitamment. Il a perdu
dans ce combat trois cens hommes tués ou
bleffés , parmi lesquels on compte plus de vingt
Officiers.
L'Amiral Boscawen arriva ici le 4. Il fut le
lendemain faire fa cour au Roi qui l'accueillit
avec toute la diftinction due à fes fervices. On a
JANVIER. 1759. 205
appris par le compte que cet Amiral a rendu
du fuccès de l'entrepriſe formée contre Louifbourg
, que la conquête de cette Place étoit due
principalement an mauvais état de les fortifications.
Les anciennes bréches n'étoient pas entierement
réparées , & les murs des revêtillemens
avoient été ſi négligés , qu'il en tomboit des toiſes
entieres , par le feul ébranlement que caufoit
le canon du rempart.
Du 21 .
L'Efcadre du fieur Keppel , & celle du fieur
Hughes , ont mis à la voile pour aller exécuter
féparément deux entrepriſes dont on ſe promet
les meilleurs effets . Quoique cette faifon foit celle
des ouragans & des tempêtes , on affecte de publier
que le départ des deux Eſcadres a eu lieu
dans le temps convenable. On joint à cela le projet
d'une Expédition plus contidérable , qui doit
s'exécuter au Printems prochain .
Du 1. Décembre.
On continue d'amener dans nos Ports quantité
de prifes faites fur les Hollandois . On n'a pu découvrir
juſqu'à préfent le principe de droit qui
donne lieu à une pratique fi nouvelle . Tous les
gens fenfés la jugent contraire à nos vrais intérêts
; & ils font perſuadés qu'elle tournera tôt ou
tard au préjudice de notre Commerce.
>
Les dernieres Lettres de Philadelphie , en date
du 28. Septembre , parlent d'une maniere peu
avantageufe , de la conduite du Lord Forbes ,
dans l'expédition dont il étoit chargé fur l'Ohio.
Le 12. du même mois , il fit marcher en avant
ún Détachement de 900 hommes aux ordres
du fieur Grant , fans ſe mettre en état de le foutenir
, le fieur Grant s'avança jufqu'à la portée
du canon du Fort du Quelne , pour reconnoître
l'état de la Place , & pour obferver les mancuvres
de la Garniſon . Il paffa la nuit du 13. fous
les Armes. Le lendemain , dès la pointe du jour ,
l'Officier qui commandoit dans le Fort , fit fur
lui une fortie , & l'attaqua à la tête de 1000 hommes
, prefque tous Canadiens . Le Détachement
Anglois , après une courte réfiftance , fe voyant
fur le point d'être enveloppé & entierement détruit
, fut contraint de fe replier vers les bagages ,
& de les emmener précipitamment. Il a perdu
dans ce combat trois cens hommes tués ou
bleffés , parmi lesquels on compte plus de vingt
Officiers.
L'Amiral Boscawen arriva ici le 4. Il fut le
lendemain faire fa cour au Roi qui l'accueillit
avec toute la diftinction due à fes fervices. On a
JANVIER. 1759. 205
appris par le compte que cet Amiral a rendu
du fuccès de l'entrepriſe formée contre Louifbourg
, que la conquête de cette Place étoit due
principalement an mauvais état de les fortifications.
Les anciennes bréches n'étoient pas entierement
réparées , & les murs des revêtillemens
avoient été ſi négligés , qu'il en tomboit des toiſes
entieres , par le feul ébranlement que caufoit
le canon du rempart.
Du 21 .
L'Efcadre du fieur Keppel , & celle du fieur
Hughes , ont mis à la voile pour aller exécuter
féparément deux entrepriſes dont on ſe promet
les meilleurs effets . Quoique cette faifon foit celle
des ouragans & des tempêtes , on affecte de publier
que le départ des deux Eſcadres a eu lieu
dans le temps convenable. On joint à cela le projet
d'une Expédition plus contidérable , qui doit
s'exécuter au Printems prochain .
Du 1. Décembre.
On continue d'amener dans nos Ports quantité
de prifes faites fur les Hollandois . On n'a pu découvrir
juſqu'à préfent le principe de droit qui
donne lieu à une pratique fi nouvelle . Tous les
gens fenfés la jugent contraire à nos vrais intérêts
; & ils font perſuadés qu'elle tournera tôt ou
tard au préjudice de notre Commerce.
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Résumé : De Londres, le 12. Novembre.
Le document du 12 novembre décrit des événements militaires et navals. Le 12 septembre, le Lord Forbes envoya 900 hommes sous le commandement du lieutenant Grant pour reconnaître le Fort Duquesne. Le 13 septembre, Grant fut attaqué par environ 1 000 hommes, principalement des Canadiens, et dut se replier, subissant des pertes de 300 hommes, dont plus de vingt officiers. L'amiral Boscawen arriva à Londres le 4 janvier 1759 et fut reçu par le roi. Il attribua la conquête de Louisbourg à l'état délabré des fortifications. Le 21 janvier, les escadres des lieutenants Keppel et Hughes partirent pour des missions séparées, malgré la saison des tempêtes. Une expédition plus importante est prévue pour le printemps. Par ailleurs, des prises de navires hollandais continuent d'être amenées dans les ports britanniques, une pratique jugée contraire aux intérêts commerciaux du pays.
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6
p. 215-217
DE LONDRES, le 15 Mai.
Début :
Le Corsaire François le Maréchal de Belle-Isle, qui a hiverné a [...]
Mots clefs :
Corsaires , Amiral, Escadre, Martinique, Troupes, Commerce, Côtes, Expédition, Ports
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : DE LONDRES, le 15 Mai.
DE LONDRES , le 15 Mai.
Le Corfaire François le Maréchal de Belle- Iſle ,
qui a hiverné a Gottenbourg , vient de reparoître
dans fon ancienne ſtation , & nous a déja fait
quelques prifes . On a reçu avis que l'Amiral Bofcawen
eft arrivé a Gibraltar avec fon Eſcadre. On
compte qu'il a dû fe joindre depuis à l'Amiral
Broderick , qui croiſe à la hauteur de Toulon . On
fonde ici de grandes efpérances fur les opérations
que ces deux Efcadres réunies doivent exécuter.
Elles agiront tout l'été fur les côtes de Provence.
Nous avons appris dernierement que l'Eſcadre
commandée par le fieur de Bompart étoit arrivée
à la Martinique , & que le Chef d'Efcadre
More étoit parti de la Guadeloupe pour aller
combattre le fieur de Bompart . Telle eſt la nouvelle
qu'on répand depuis quelques jours , pour
pallier le mauvais fuccès du débarquement de
nos Troupes à Baffeterre. Tout le monde ſçair
ici qu'elles ont été contraintes d'évacuer entie
rement l'lfle de la Guadeloupe , après y avoir
eſſuyé la perte de plus de deux mille hommes
tués ou morts de maladie..
216 MERCURE DE FRANCE.
Du 30 .
Le Commerce fouffre infiniment du malheur
qui a rendu parmi nous les eſpéces très -rares . On
eft obligé de faire des emprunts chez l'Etranger à
gros intérêts , ce qui augmente néceſſairement la
difficulté de fournir à l'Etat les fecours dont il
aura befoin fi la guerre continue.
Les ordres font donnés pour repartir fur nos
Côtes toutes les troupes qui font reftées dans les
trois Royaumes. On prépare à Wolwich plufieurs
trains d'artillerie qui feront diftribués dans les
différens cantonnemens de ces troupes . On prend
ces précautions pour empêcher les defcentes que
les François pourroient avoir deffein de tenter.
Leur armement de Breft caufe ici beaucoup d'inquiétude.
Du 2 Juin.
On affure que la flotte commandée par les
Amiraux Hawke & Hardy eſt allée ſur les côtes
de France ; que ces Amiraux ont ordre d'obferver
foigneufement ce qui fe paffe dans le Port
de Breft , d'empêcher la fortie de la flotte Françoiſe
, ou fi elle échappe à leur vigilance , de la
pourfuivre fans relâche , & de lui livrer combat
en quelque endroit qu'ils la rencontrent.
L'Amiral Hawke a informé la Cour qu'il avoit
détaché une chaloupe pour aller reconnoître le
Port de Breft ; qu'elle y avoit découvert onze
vaifeaux en rade , plufieurs Frégates, & un grand
nombre de Bâtimens de tranfport.
Du 15 Juin.
On affure que l'expédition qui devoit s'exécuter
fur les côtes de France n'aura point lieu cette
année. Toute l'attention fe porte à là néceſſité
de nous garantir de l'invafion que nous appréhendons
JUILLET. 1759. 217
hendons. On prépare une petite Elcadre qui doit
aller croifer dans la Manche , afin d'obſerver plus
exactement les mouvemens des François.
Le bruit fe répand depuis quelques jours que
le fieur de Lally s'eft emparé dans l'Inde de
Trichenapoly , l'une des principales Villes de la
Nababie d'Arcate , & où nous avions un de nos
plas riches Comptoirs. Si la nouvelle eft vraie ,
nous devons tout craindre pour Madras.
Le Corfaire François le Maréchal de Belle- Iſle ,
qui a hiverné a Gottenbourg , vient de reparoître
dans fon ancienne ſtation , & nous a déja fait
quelques prifes . On a reçu avis que l'Amiral Bofcawen
eft arrivé a Gibraltar avec fon Eſcadre. On
compte qu'il a dû fe joindre depuis à l'Amiral
Broderick , qui croiſe à la hauteur de Toulon . On
fonde ici de grandes efpérances fur les opérations
que ces deux Efcadres réunies doivent exécuter.
Elles agiront tout l'été fur les côtes de Provence.
Nous avons appris dernierement que l'Eſcadre
commandée par le fieur de Bompart étoit arrivée
à la Martinique , & que le Chef d'Efcadre
More étoit parti de la Guadeloupe pour aller
combattre le fieur de Bompart . Telle eſt la nouvelle
qu'on répand depuis quelques jours , pour
pallier le mauvais fuccès du débarquement de
nos Troupes à Baffeterre. Tout le monde ſçair
ici qu'elles ont été contraintes d'évacuer entie
rement l'lfle de la Guadeloupe , après y avoir
eſſuyé la perte de plus de deux mille hommes
tués ou morts de maladie..
216 MERCURE DE FRANCE.
Du 30 .
Le Commerce fouffre infiniment du malheur
qui a rendu parmi nous les eſpéces très -rares . On
eft obligé de faire des emprunts chez l'Etranger à
gros intérêts , ce qui augmente néceſſairement la
difficulté de fournir à l'Etat les fecours dont il
aura befoin fi la guerre continue.
Les ordres font donnés pour repartir fur nos
Côtes toutes les troupes qui font reftées dans les
trois Royaumes. On prépare à Wolwich plufieurs
trains d'artillerie qui feront diftribués dans les
différens cantonnemens de ces troupes . On prend
ces précautions pour empêcher les defcentes que
les François pourroient avoir deffein de tenter.
Leur armement de Breft caufe ici beaucoup d'inquiétude.
Du 2 Juin.
On affure que la flotte commandée par les
Amiraux Hawke & Hardy eſt allée ſur les côtes
de France ; que ces Amiraux ont ordre d'obferver
foigneufement ce qui fe paffe dans le Port
de Breft , d'empêcher la fortie de la flotte Françoiſe
, ou fi elle échappe à leur vigilance , de la
pourfuivre fans relâche , & de lui livrer combat
en quelque endroit qu'ils la rencontrent.
L'Amiral Hawke a informé la Cour qu'il avoit
détaché une chaloupe pour aller reconnoître le
Port de Breft ; qu'elle y avoit découvert onze
vaifeaux en rade , plufieurs Frégates, & un grand
nombre de Bâtimens de tranfport.
Du 15 Juin.
On affure que l'expédition qui devoit s'exécuter
fur les côtes de France n'aura point lieu cette
année. Toute l'attention fe porte à là néceſſité
de nous garantir de l'invafion que nous appréhendons
JUILLET. 1759. 217
hendons. On prépare une petite Elcadre qui doit
aller croifer dans la Manche , afin d'obſerver plus
exactement les mouvemens des François.
Le bruit fe répand depuis quelques jours que
le fieur de Lally s'eft emparé dans l'Inde de
Trichenapoly , l'une des principales Villes de la
Nababie d'Arcate , & où nous avions un de nos
plas riches Comptoirs. Si la nouvelle eft vraie ,
nous devons tout craindre pour Madras.
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Résumé : DE LONDRES, le 15 Mai.
Le 15 mai, le maréchal de Belle-Isle a repris ses activités à Göteborg et effectué quelques prises. L'amiral Boscawen est arrivé à Gibraltar pour se joindre à l'amiral Broderick au large de Toulon. Les opérations conjointes de ces deux escadres sont attendues tout l'été sur les côtes de Provence. En Martinique, l'escadre de Bompart a été confrontée par celle de Morest, envoyé de la Guadeloupe pour compenser l'échec d'un débarquement. Les troupes ont dû évacuer la Guadeloupe après avoir perdu plus de deux mille hommes. Le 30 mai, la rareté des espèces a contraint à contracter des emprunts à l'étranger à des taux élevés. Des ordres ont été donnés pour rapatrier les troupes et préparer des trains d'artillerie à Woolwich. L'armement de Brest suscite de l'inquiétude. Le 2 juin, les amiraux Hawke et Hardy ont quitté les côtes de France pour observer Brest et empêcher la sortie de la flotte française. Le 15 juin, l'expédition contre les côtes de France a été annulée. Les préparatifs se concentrent sur la défense contre une invasion. Une rumeur indique que le sieur de Lally s'est emparé de Trichinopoly en Inde, mettant en danger Madras.
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7
p. 212
« Le sieur Macary, Machiniste privilégié du Roi, pour le recurement des ports & [...] »
Début :
Le sieur Macary, Machiniste privilégié du Roi, pour le recurement des ports & [...]
Mots clefs :
Machiniste, Machine à récurer, Ports, Rivières, Nettoyage, Inventions
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texteReconnaissance textuelle : « Le sieur Macary, Machiniste privilégié du Roi, pour le recurement des ports & [...] »
Le fieur Macary , Machinifte privilégié du Roi,
pour le recurement des ports & des rivieres ,
annonce au Public que tous ceux qui auront
des rivieres , ruiſſeaux , étangs & piéces d'eau à
recurer & à nettoyer , peuvent s'adreſſer à lui . Ilfera
l'entrepriſe de ces ouvrages par le moyen
des différentes machines qu'il a inventées , &
dont il a un privilége exclufif , fans mettre les
parties à fec , ce qui évitera le dépériſſement du
poiffon & le chaumage des moulins. Ledit fieur
Macary entreprendra auffi de deffécher les marais
, le tout avec plus de diligence & à meilleur
marché que tout autre. Son adreſſe eſt au Caffé
Conty au bout du Pont - neuf à Paris. Il recevra
toutes les Lettres & Paquets , pourvu qu'ils foient
affranchis.
pour le recurement des ports & des rivieres ,
annonce au Public que tous ceux qui auront
des rivieres , ruiſſeaux , étangs & piéces d'eau à
recurer & à nettoyer , peuvent s'adreſſer à lui . Ilfera
l'entrepriſe de ces ouvrages par le moyen
des différentes machines qu'il a inventées , &
dont il a un privilége exclufif , fans mettre les
parties à fec , ce qui évitera le dépériſſement du
poiffon & le chaumage des moulins. Ledit fieur
Macary entreprendra auffi de deffécher les marais
, le tout avec plus de diligence & à meilleur
marché que tout autre. Son adreſſe eſt au Caffé
Conty au bout du Pont - neuf à Paris. Il recevra
toutes les Lettres & Paquets , pourvu qu'ils foient
affranchis.
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Résumé : « Le sieur Macary, Machiniste privilégié du Roi, pour le recurement des ports & [...] »
Le sieur Macary, machiniste du Roi, se spécialise dans le curage des ports et rivières. Il propose ses services pour le nettoyage des rivières, ruisseaux, étangs et marais. Ses machines exclusives évitent les dommages aux poissons et moulins. Il offre des prix compétitifs et peut être contacté au Café Conty à Paris.
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8
p. 198
DE PETERSBOURG, le 16 Mars 1760.
Début :
L'armement des Anglois pour la mer Baltique, se confirme de plus en plus ; [...]
Mots clefs :
Armements, Mer baltique, Anglais, Ports, Vaisseaux, Campagne militaire, Maréchal, Forces armées, Diligence
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texteReconnaissance textuelle : DE PETERSBOURG, le 16 Mars 1760.
De PETERSBOURG , le 16 Mars 1760 .
L'ARMEME 'ARMEMENT des Anglois pour la mer Balti
que , fe confirme de plus en plus ; on prend ici
les mcfures les plus férieufes pour s'y oppofer.
On travaille en diligence dans nos ports, à équiper
des vailleaux . Nous aurons inceffament une flotte
allez puillante , pour leur difputer le paffage
du Sund. On dit que te fieur Keith , Miniftre de
Sa Majesté Britannique dans cette Cour , eft fur le
point de fe retirer.
Le plan de la campagne prochaine , eft arrêté.
Le Maréchal Comte de Soltikoff , ſe diſpoſe à
partir dans peu pour l'armée.
Il paroît ici , un état des forces de cet Empire.
Elles montent à 28284133 hommes.
L'ARMEME 'ARMEMENT des Anglois pour la mer Balti
que , fe confirme de plus en plus ; on prend ici
les mcfures les plus férieufes pour s'y oppofer.
On travaille en diligence dans nos ports, à équiper
des vailleaux . Nous aurons inceffament une flotte
allez puillante , pour leur difputer le paffage
du Sund. On dit que te fieur Keith , Miniftre de
Sa Majesté Britannique dans cette Cour , eft fur le
point de fe retirer.
Le plan de la campagne prochaine , eft arrêté.
Le Maréchal Comte de Soltikoff , ſe diſpoſe à
partir dans peu pour l'armée.
Il paroît ici , un état des forces de cet Empire.
Elles montent à 28284133 hommes.
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Résumé : DE PETERSBOURG, le 16 Mars 1760.
Le 16 mars 1760, des informations révèlent l'armement anglais en mer Baltique. La Russie prépare sa flotte pour contrer cette menace. Le ministre britannique Keith quitte la cour. Le maréchal comte de Soltikoff se prépare pour la campagne. L'Empire russe compte 28 284 133 hommes.
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p. 197
DE MADRID, le 27 Mai.
Début :
Le Roi Très-Chrétien, ayant nommé le Prince des Asturies Chevalier de l'Ordre [...]
Mots clefs :
Roi Très-Chrétien, Prince des Asturies, Chevalier, Ordre, Nomination, Marquis, Vaisseaux, Ports, Frégates
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texteReconnaissance textuelle : DE MADRID, le 27 Mai.
De MADRID , le 27 Mai.
Le Roi Très- Chrétien , ayant nommé le Prince.
des Afturies Chevalier de l'Ordre du Saint ECprit
; Sa Majesté revêtit , le 18 de ce mois , ce
Prince du Collier de cet Ordre, qui lui fut renfis
par le Marquis d'Offun , Ambaffadeur extraordinaire
du Roi de France en cette Cour ,
Il y a préfentement dans nos Ports quarantehuit
Vaiffeaux de ligne , douze Frégates & quinzo
Schebecs armés & en état de partir aux premiers
ordres.
Le Roi Très- Chrétien , ayant nommé le Prince.
des Afturies Chevalier de l'Ordre du Saint ECprit
; Sa Majesté revêtit , le 18 de ce mois , ce
Prince du Collier de cet Ordre, qui lui fut renfis
par le Marquis d'Offun , Ambaffadeur extraordinaire
du Roi de France en cette Cour ,
Il y a préfentement dans nos Ports quarantehuit
Vaiffeaux de ligne , douze Frégates & quinzo
Schebecs armés & en état de partir aux premiers
ordres.
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