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1
p. 145-165
REFLEXIONS sur les Observations du Flux & du Reflux de la Mer, faites à Dunkerque, & au Havre de Grace, avec quelques Regles pour determiner dans ces deux Ports les temps de la haute & pleine Mer.
Début :
Les Observations du Flux & du Reflux de la Mer [...]
Mots clefs :
Flux, Reflux, Marées, Lune, Pleine mer, Haute mer, Pleines lunes, Dunkerque, Le Havre, Mouvement, Ports
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texteReconnaissance textuelle : REFLEXIONS sur les Observations du Flux & du Reflux de la Mer, faites à Dunkerque, & au Havre de Grace, avec quelques Regles pour determiner dans ces deux Ports les temps de la haute & pleine Mer.
REFLEXIONS
sur lesObservations
duFlux e5duReflux
de la Mer,faites à
Dunkerque
,
f5 au
HavredeGrâce, avec
quelques Regles pour
determiner dans ces
deux Ports les temps
de la haute f5 pleine
Mer,
L
es Observations du
Flux & du Reflux de la
Mer estant d'une grande
importance pourla seureté
de la navigation, & pour
choisirlestemps les plus
propres pour entrer dans
les Ports de lOcéan, ou
pour en sortir; estantd'ailleurs
avantageuxpour la
Physique de connoistre si
les periodes du Flux & du
Reflux ont quelque liaison
avec le mouvement de la
Lune, Ôc si elles sont [uc.
ceptibles de quelques Regles
: Mr le Comte de Ponchartrain
donna ordre aux
Professeurs d'Hydrographie
d'observer pendant
quelque temps le Flux &le
Reflux de laMer.
Mrs Baert & du Bocageen
ont fait des observations
pendant plus d'une
année avectoute l'exactitude
possible
,
le premier
à Dunkerque, & le second
au Havre de Grace:ils en
ont dressé un Journal qu'ils
ont envoyé à l'Académie
des Sciences, qui, par l'examen
qu'elle en a faite, a
trouvé des regles plus exactes
que celles que l'on
avoit eu jusqu'à present
pour déterminer dans ces
deux Ports l'heure de la
- haute ou pleine Mer,& les
- jours des grandes ôc petites
Marées.
On sçait déja que la
Mer monte deux fois Ôc
descend deuxfois chaque
jour ; qu'il est haute Mer
ou pleine Mer lorsquela
Mer cesse de monter ,
ôç
qu'il est basse Mer, lorsqu'elle
cesse de descendre.
On appelle les grandes Marées
celles auxquelles la
Mer monte plus haut qu'à
Msaornéesocredlilneasiraeus,qu&ellpeestsitaes
hauteurest moinsconsîderable.
On suppose aussi com- -
munement qu'au jour des
nouvelles & pleines Lunes,
la- haute ou pleine Mer arrive
dans un mesme Port à
la mesme heure du jour;
& en divers Ports à diverses
heures du jour;
c'est ce que nous avons eu
occasiondeverifieràDun
kerque & au Havre de
Grace; & nous avons trouvé
que le jour des nouvel- ;
les & pleines Lunes, la
',1 pleine Mer arrivoit à Dunkerque
vers le midy,&aiî
Havre sur les neuf heures
& demi du matin. Le tems
dela pleine Mer dans ces
deux Ports n'arrive pas
pourtant toutes les nouvelles
&pleines Lunes précisément
àlamesmeheure
& minute du jour, mais
il anticipe ou retarde souvent
de plusieurs minutes
de sorte que nous avons
estéobligez d'establir un
temps moyen de la pleine
Mer au jour des nouvelles
& pleines Lunes qu'on a
déterminé à Dunkerque à
11.heures54. minutes, ôc
au Havre à 9. h. 1c. m, du
matin,
La variation du temps
des Marées aux jours des
nouvelles & pleines Lunes
paroist dépendre en partie
de la scituation & de la
force desVents,de la disposition
des costes ôc du lit
de la Mer , qui peuvent
contribuer à accclercr ou
retarder le mouvement de
la Mer &: à l'élever a une
hauteur plus grande que
celle qu'elle avoit naturellement
ou à faire comprimer
les eaux & les faire
descendre au dessous de
leur estat naturel
: mais entre
ces causes dont il seroit
difficile de donner des reglesexactes
, nous attribuons
cet effet,du moins
en partie, à l'heure de la
nouvelle ou pleine Lune
qui peut arriver le matin
ou lesoir.
Lorsque la pleine arrive
, par exemple à Dunkerque
vers le midy,alors
l'heure de la pleine Lune
concours avec l'heure de la
hauteMer déterminée cydessus
à
11. h. 54. m. &
par consequent le temps
moyen de la pleine Mer
ne doit point differer du
temps veritable. Mais lorfque
la pleine Lune arrive
dés lematin,alors la Lune
est déja endecours sur le
midy, & par consequent si
l'on suppose que le mouvement
de la Maréeaquelque
rapport avec la phase
de la Lune, il doit y avoir
ce jour là un retardement
dans l'heure de la haute
Mer. Aucontrairelorsque
la nouvelle Lune arrive sur
le foir, la Lune estoit en
croissant dans le temps de
la haute Mer, & par consequens
il doit y avoir par lamesmecauseune acceleration
dans le tems de la
Marée. En effet cette regle iD s'accorde aux observations
de forte qu'on les peut concilier
ensemble
,
& connoistre
le mouvement de
la haute Mer assez exa<5tement,
car nous avons remarqué
qu'il faut ajoûter
au tems moyen establi cydessus
deux minutes pour
chaque heure,que le temps
de la nouvelle ou pleine
Lune anticipe le temps
moyen de la pleine Mer ;
& retrancher au contraire
deux minutes pour chaque
heure pour le temps que la
nouvelle ou pleine Mer retarde
à l'égard du temps
moyen de la pleine Mer.
Non feulement la pleine
Mer arrive à la mesme
heure du jour dans les nouvelles
& pleines Lunes , mais nous avons remarqué
que la pleine Mer arrive
auOE le jour des Quadratures
à peu prés à la mesme
heure avec des variations
presque semblables
: de
forte que nous avonsaussi
establi pour le jour des
Quadratures le temps
moyen de la pleine Mer
que nous avons déterminé àDunkerque à 5. h. 6. m.
du soir, & au Havre de
Grace à 2. h. 40. m. du
foir. Nous avons employé
les mesmesregles que cydessus
pour trouver le vray
temps de la pleine Mer au
jour desQuadratures ayant
égard au temps que l'heure
des Quadratures antici.
ene ou retardent à l'égard
dutemps moyen de la
4einc Lune déterminée
cy-dessus par le jour des
Quadratures.
L'intervale qui est entre
le temps de la pleine
Mer au jourdesnouvelles
& pleines Lunes, & le
temps de la pleine Mer au
our des Quadratures est
de
5.
h. 12. m. à Dunkerque,&
de ,,,
h. 14. m. au
1"vre de Grace, c'est-àiire
environ5.h. un quart,
d'où l'on croit qu'il y a
dans ces deux Ports une
uniformité dans le retardement
des Marées. Mais
ce qu'il y a de plus remarquable
c'est que depuis
les Quadratures jusqu'aux
nouvelles & pleines Lunes,
le retardement de la Marée
d'un jourà l'autre est plus
grand que depuis les nouvelles
& pleines Lunes jusqu'aux
Quadratures
, ce
qui se fait par une espece
de progressionreglée
de sorte qu'on , a déterminé
le retardement journalier
à mesure qu'elles
s'éloignent des nouvelles
-& pleines Lunes,& des
Quadratures avec autant
d'exactitude qu'on pouvoit
l'esperer dansunematiere
physique sujetteà des
irregularitez. Cette progression
qui s'est dernierement
observée à Dunkerque
&au Havre de Grace
se trouve aussi uniforme
que les observations faites
:'
en 1679. &1680. par Mrs
de la Hir & Puard à Brest
& à Bayonne, de forte
qu'ily a apparence qu'il y
a à peu prés la mesme dans
tous les Ports de l'Ocean.
On peut attribuer la raison
de cette progression à
ce que les Maréesestant
plus petites vers les Quadratures
que vers les pleines
Lunes, la Mer qui augmente
de hauteur d'un jour
à l'autre à mesure qu'on
approche de la nouvelle ou
pleine Lune,employe plus
detemps pour surmonter
la hauteur du jour precedent
au lieu que depuis la
nouvelle & pleine Lune
jusqu'aux Quadratures, la
Merestant comprimée par
son propre poids descend
avec
avec plus de vitesse
, &
rend par consequent les
intervafes entre les Marées
plus grandes.
Divers Auteurs ont déja
remarqué que les grandes
Marées n'arrivoient
pas le jour desnouvelles &
pleines Lunes, mais pour
l'ordinaire deux jours aprés,
ce quiest vérifié par
les observations faites à
- Dunkerque & au Havre
où nous avons observé que
les petites Marées n'arrivoient
pas non plus le jour
des Quadratures, mais
pour l'ordinaire deux jours
aprés.
Pour ce qui est des plus
grandes Marées qui arrivent
dans une année, &
que la pluspart supposent
estrecelles qui suivent imme
diatement les Equinoxes
, & dont on s'est efforcé
de donner des raisons
nous n'avons rien trouvé
dans la comparaison de nos
observations qui puisse
conserver cette opinion, &
il paroist assezévident qu'-
elles ne suivent point cette
regle du moins àDunkerque
&au Havre de Grace.
Mais nous avons observé
que dans les grandes Ma-
~rées qui arrivent aprés les
nouvelles & les pleines
Lunes,la Mer monte plus
haut lorsque la Lune est
dans son Perigée que lorsqu'elle
est dans son Apogée.
On a aussi observé
que dans les petites Marées
qui sont aprés les Quadratures
,
la Mer monte
plus haut lorsque la Lune
est dans son Perigée que
lorsqu'elle est dans son Apogé1
evdd'ou,r'<1);n peutconjecturer
que la hauteur des
Marées dépend du moins
en partie dela diverse distance
de la Luneàla Terre.
Sur ces observations, on
a establi des regles pour
trouver dans ces deuxPorts
le temps de la pleine Mer
pour tous les jours de l'année
avec plus de précisionqu'on
n'avoit fait jusques
a present, & l'on a dressé
dans ce dessein une Table
qui fera inserée dans la
connoissance des tem ps, ôc
où l'on a marqué le retardement
desMarées de deux
heures en deux heures, tant
après la nouvelle & pleine
Lune, qu'après les Quadratures.
On pourra examiner, fl
les regles qui conviennent
à Dunkerque&au Havre
de Grâce,peuvent s'appliquer
aux autres Ports de
l'Océan, pourveu qu'on
sçache dans chacun de ces
Ports le temps moyen de
la pleine Mer au jour des
nouvelles & pleines Lunes.
& des Quadratures.
Lea par MrCassini le
sur lesObservations
duFlux e5duReflux
de la Mer,faites à
Dunkerque
,
f5 au
HavredeGrâce, avec
quelques Regles pour
determiner dans ces
deux Ports les temps
de la haute f5 pleine
Mer,
L
es Observations du
Flux & du Reflux de la
Mer estant d'une grande
importance pourla seureté
de la navigation, & pour
choisirlestemps les plus
propres pour entrer dans
les Ports de lOcéan, ou
pour en sortir; estantd'ailleurs
avantageuxpour la
Physique de connoistre si
les periodes du Flux & du
Reflux ont quelque liaison
avec le mouvement de la
Lune, Ôc si elles sont [uc.
ceptibles de quelques Regles
: Mr le Comte de Ponchartrain
donna ordre aux
Professeurs d'Hydrographie
d'observer pendant
quelque temps le Flux &le
Reflux de laMer.
Mrs Baert & du Bocageen
ont fait des observations
pendant plus d'une
année avectoute l'exactitude
possible
,
le premier
à Dunkerque, & le second
au Havre de Grace:ils en
ont dressé un Journal qu'ils
ont envoyé à l'Académie
des Sciences, qui, par l'examen
qu'elle en a faite, a
trouvé des regles plus exactes
que celles que l'on
avoit eu jusqu'à present
pour déterminer dans ces
deux Ports l'heure de la
- haute ou pleine Mer,& les
- jours des grandes ôc petites
Marées.
On sçait déja que la
Mer monte deux fois Ôc
descend deuxfois chaque
jour ; qu'il est haute Mer
ou pleine Mer lorsquela
Mer cesse de monter ,
ôç
qu'il est basse Mer, lorsqu'elle
cesse de descendre.
On appelle les grandes Marées
celles auxquelles la
Mer monte plus haut qu'à
Msaornéesocredlilneasiraeus,qu&ellpeestsitaes
hauteurest moinsconsîderable.
On suppose aussi com- -
munement qu'au jour des
nouvelles & pleines Lunes,
la- haute ou pleine Mer arrive
dans un mesme Port à
la mesme heure du jour;
& en divers Ports à diverses
heures du jour;
c'est ce que nous avons eu
occasiondeverifieràDun
kerque & au Havre de
Grace; & nous avons trouvé
que le jour des nouvel- ;
les & pleines Lunes, la
',1 pleine Mer arrivoit à Dunkerque
vers le midy,&aiî
Havre sur les neuf heures
& demi du matin. Le tems
dela pleine Mer dans ces
deux Ports n'arrive pas
pourtant toutes les nouvelles
&pleines Lunes précisément
àlamesmeheure
& minute du jour, mais
il anticipe ou retarde souvent
de plusieurs minutes
de sorte que nous avons
estéobligez d'establir un
temps moyen de la pleine
Mer au jour des nouvelles
& pleines Lunes qu'on a
déterminé à Dunkerque à
11.heures54. minutes, ôc
au Havre à 9. h. 1c. m, du
matin,
La variation du temps
des Marées aux jours des
nouvelles & pleines Lunes
paroist dépendre en partie
de la scituation & de la
force desVents,de la disposition
des costes ôc du lit
de la Mer , qui peuvent
contribuer à accclercr ou
retarder le mouvement de
la Mer &: à l'élever a une
hauteur plus grande que
celle qu'elle avoit naturellement
ou à faire comprimer
les eaux & les faire
descendre au dessous de
leur estat naturel
: mais entre
ces causes dont il seroit
difficile de donner des reglesexactes
, nous attribuons
cet effet,du moins
en partie, à l'heure de la
nouvelle ou pleine Lune
qui peut arriver le matin
ou lesoir.
Lorsque la pleine arrive
, par exemple à Dunkerque
vers le midy,alors
l'heure de la pleine Lune
concours avec l'heure de la
hauteMer déterminée cydessus
à
11. h. 54. m. &
par consequent le temps
moyen de la pleine Mer
ne doit point differer du
temps veritable. Mais lorfque
la pleine Lune arrive
dés lematin,alors la Lune
est déja endecours sur le
midy, & par consequent si
l'on suppose que le mouvement
de la Maréeaquelque
rapport avec la phase
de la Lune, il doit y avoir
ce jour là un retardement
dans l'heure de la haute
Mer. Aucontrairelorsque
la nouvelle Lune arrive sur
le foir, la Lune estoit en
croissant dans le temps de
la haute Mer, & par consequens
il doit y avoir par lamesmecauseune acceleration
dans le tems de la
Marée. En effet cette regle iD s'accorde aux observations
de forte qu'on les peut concilier
ensemble
,
& connoistre
le mouvement de
la haute Mer assez exa<5tement,
car nous avons remarqué
qu'il faut ajoûter
au tems moyen establi cydessus
deux minutes pour
chaque heure,que le temps
de la nouvelle ou pleine
Lune anticipe le temps
moyen de la pleine Mer ;
& retrancher au contraire
deux minutes pour chaque
heure pour le temps que la
nouvelle ou pleine Mer retarde
à l'égard du temps
moyen de la pleine Mer.
Non feulement la pleine
Mer arrive à la mesme
heure du jour dans les nouvelles
& pleines Lunes , mais nous avons remarqué
que la pleine Mer arrive
auOE le jour des Quadratures
à peu prés à la mesme
heure avec des variations
presque semblables
: de
forte que nous avonsaussi
establi pour le jour des
Quadratures le temps
moyen de la pleine Mer
que nous avons déterminé àDunkerque à 5. h. 6. m.
du soir, & au Havre de
Grace à 2. h. 40. m. du
foir. Nous avons employé
les mesmesregles que cydessus
pour trouver le vray
temps de la pleine Mer au
jour desQuadratures ayant
égard au temps que l'heure
des Quadratures antici.
ene ou retardent à l'égard
dutemps moyen de la
4einc Lune déterminée
cy-dessus par le jour des
Quadratures.
L'intervale qui est entre
le temps de la pleine
Mer au jourdesnouvelles
& pleines Lunes, & le
temps de la pleine Mer au
our des Quadratures est
de
5.
h. 12. m. à Dunkerque,&
de ,,,
h. 14. m. au
1"vre de Grace, c'est-àiire
environ5.h. un quart,
d'où l'on croit qu'il y a
dans ces deux Ports une
uniformité dans le retardement
des Marées. Mais
ce qu'il y a de plus remarquable
c'est que depuis
les Quadratures jusqu'aux
nouvelles & pleines Lunes,
le retardement de la Marée
d'un jourà l'autre est plus
grand que depuis les nouvelles
& pleines Lunes jusqu'aux
Quadratures
, ce
qui se fait par une espece
de progressionreglée
de sorte qu'on , a déterminé
le retardement journalier
à mesure qu'elles
s'éloignent des nouvelles
-& pleines Lunes,& des
Quadratures avec autant
d'exactitude qu'on pouvoit
l'esperer dansunematiere
physique sujetteà des
irregularitez. Cette progression
qui s'est dernierement
observée à Dunkerque
&au Havre de Grace
se trouve aussi uniforme
que les observations faites
:'
en 1679. &1680. par Mrs
de la Hir & Puard à Brest
& à Bayonne, de forte
qu'ily a apparence qu'il y
a à peu prés la mesme dans
tous les Ports de l'Ocean.
On peut attribuer la raison
de cette progression à
ce que les Maréesestant
plus petites vers les Quadratures
que vers les pleines
Lunes, la Mer qui augmente
de hauteur d'un jour
à l'autre à mesure qu'on
approche de la nouvelle ou
pleine Lune,employe plus
detemps pour surmonter
la hauteur du jour precedent
au lieu que depuis la
nouvelle & pleine Lune
jusqu'aux Quadratures, la
Merestant comprimée par
son propre poids descend
avec
avec plus de vitesse
, &
rend par consequent les
intervafes entre les Marées
plus grandes.
Divers Auteurs ont déja
remarqué que les grandes
Marées n'arrivoient
pas le jour desnouvelles &
pleines Lunes, mais pour
l'ordinaire deux jours aprés,
ce quiest vérifié par
les observations faites à
- Dunkerque & au Havre
où nous avons observé que
les petites Marées n'arrivoient
pas non plus le jour
des Quadratures, mais
pour l'ordinaire deux jours
aprés.
Pour ce qui est des plus
grandes Marées qui arrivent
dans une année, &
que la pluspart supposent
estrecelles qui suivent imme
diatement les Equinoxes
, & dont on s'est efforcé
de donner des raisons
nous n'avons rien trouvé
dans la comparaison de nos
observations qui puisse
conserver cette opinion, &
il paroist assezévident qu'-
elles ne suivent point cette
regle du moins àDunkerque
&au Havre de Grace.
Mais nous avons observé
que dans les grandes Ma-
~rées qui arrivent aprés les
nouvelles & les pleines
Lunes,la Mer monte plus
haut lorsque la Lune est
dans son Perigée que lorsqu'elle
est dans son Apogée.
On a aussi observé
que dans les petites Marées
qui sont aprés les Quadratures
,
la Mer monte
plus haut lorsque la Lune
est dans son Perigée que
lorsqu'elle est dans son Apogé1
evdd'ou,r'<1);n peutconjecturer
que la hauteur des
Marées dépend du moins
en partie dela diverse distance
de la Luneàla Terre.
Sur ces observations, on
a establi des regles pour
trouver dans ces deuxPorts
le temps de la pleine Mer
pour tous les jours de l'année
avec plus de précisionqu'on
n'avoit fait jusques
a present, & l'on a dressé
dans ce dessein une Table
qui fera inserée dans la
connoissance des tem ps, ôc
où l'on a marqué le retardement
desMarées de deux
heures en deux heures, tant
après la nouvelle & pleine
Lune, qu'après les Quadratures.
On pourra examiner, fl
les regles qui conviennent
à Dunkerque&au Havre
de Grâce,peuvent s'appliquer
aux autres Ports de
l'Océan, pourveu qu'on
sçache dans chacun de ces
Ports le temps moyen de
la pleine Mer au jour des
nouvelles & pleines Lunes.
& des Quadratures.
Lea par MrCassini le
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Résumé : REFLEXIONS sur les Observations du Flux & du Reflux de la Mer, faites à Dunkerque, & au Havre de Grace, avec quelques Regles pour determiner dans ces deux Ports les temps de la haute & pleine Mer.
Le texte 'Réflexions sur les Observations du Flux et du Reflux de la Mer' met en lumière l'importance des observations des marées pour la navigation et la physique. Sous l'ordre du Comte de Ponchartrain, les Professeurs d'Hydrographie ont observé le flux et le reflux de la mer à Dunkerque et au Havre de Grâce pendant plus d'une année. Les observations de Baert et du Bocage ont permis de dresser un journal envoyé à l'Académie des Sciences, qui a établi des règles plus exactes pour déterminer les heures de haute mer et les jours des grandes et petites marées dans ces ports. Les marées montent et descendent deux fois par jour. Les grandes marées se produisent lorsque la mer monte plus haut que d'habitude, tandis que les petites marées ont une hauteur moins considérable. Les observations ont montré que la haute mer arrive à Dunkerque vers midi et au Havre vers neuf heures et demie du matin lors des nouvelles et pleines lunes. Cependant, cette heure peut varier en fonction de divers facteurs, notamment la position et la force des vents, la disposition des côtes et le lit de la mer. Les variations des marées dépendent également de la phase de la lune. Par exemple, si la pleine lune arrive le matin, la haute mer est retardée, tandis que si elle arrive le soir, la haute mer est accélérée. Des règles ont été établies pour ajuster le temps moyen de la haute mer en fonction de l'heure de la nouvelle ou pleine lune. Les observations ont également révélé que la haute mer arrive à la même heure lors des quadratures, avec des variations similaires. Des temps moyens de la haute mer ont été établis pour les jours des quadratures à Dunkerque et au Havre. L'intervalle entre les temps de haute mer lors des nouvelles lunes et des quadratures est d'environ cinq heures et un quart, indiquant une uniformité dans le retardement des marées. Les auteurs ont noté que les grandes marées n'arrivent pas le jour des nouvelles et pleines lunes, mais généralement deux jours après. De même, les petites marées n'arrivent pas le jour des quadratures, mais deux jours après. Les observations ont également montré que la hauteur des marées dépend de la distance de la lune à la Terre, la mer montant plus haut lorsque la lune est dans son périgée. Enfin, des règles et une table ont été établies pour déterminer le temps de la haute mer pour tous les jours de l'année avec plus de précision, et il est suggéré que ces règles pourraient s'appliquer à d'autres ports de l'océan.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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2
p. 477-482
DIFFICULTÉ sur le mouvement annuel du Flux et Reflux de la Mer.
Début :
Il est surprenant que les Philosophes qui se picquent d'une si grande exactitude [...]
Mots clefs :
Flux et reflux, Mer, Lune, Tropiques, Équateur, Nouvelles lunes, Pleines lunes, Lunes, Mouvement, Explication, Solstices, Annuel, Menstruel, Terre, Cercles
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texteReconnaissance textuelle : DIFFICULTÉ sur le mouvement annuel du Flux et Reflux de la Mer.
DIFFICULT E' sur le mouvement
annuel du Flux et Reflux de la Mer.
L est surprenant que les Philosophes
Iquise piequent d'une si grande prac
titude dans l'explication de tous les mouvemens
de la Mer , qu'ils défient de proposer
aucune difficulté contre leur sistême
, qu'ils ne dissipent aussi -tôt , n'en
ayent pas encore apperçu une qui saute
aux yeux dans l'explication qu'ils donnent
du mouvement annuel : c'est qu'elle
paroît fondée sur un principe dont tout
le monde convient, que l'Equateur est le
plus grand de tous les cercles de laTerre ,
et que les deux Tropiques lui sont considérablement
inférieurs , principe incontestable
, mais qui est mal appliqué dans
leur systême. Pour le démontrer , il ne
faut que l'examiner et l'application qu'ils
en font . Mais auparavant il est bon d'établir
l'état de la question.
478 MERCURE DE FRANCE
On distingue trois sortes de mouvements
différents dans les eaux de la Mer,
le Diurne , le Menstruel , et l'annuel.
Le Diurne est celui par lequel les eaux
de la Mer se débordent sur nos Rivages
et s'en retirent deux fois le jour , ensorte
toutefois que ces inondations arrivent
tous les jours près de 48 min. plus tard
que le jour précédent.
Le mouvement Menstruel est ainsi
appellé , parce que les Marées sont plus
fortes aux nouvelles et pleines Lunes de
chaque mois que dans les Quadratures.
Enfin le mouvement annuel est celui
par lequel les eaux de la Mer se gonflent
plus considérablement aux nouvelles et
pleines Lunes des Equinoxes, qu'aux nouvelles
et pleines Lunes des Solstices.
Il ne s'agit ici que du mouvement annuel
, et c'est précisément l'explication
qu'on en donne communément que je
me propose de refuter icy . Voici donc
comme on l'explique.
•
Dans les nouvelles et pleines Lunes des
Equinoxes, la Lune répond à l'Equateur
terrestre qui est le plus grand de tous
les cercles de la Terre. Dans les nouvelles
et pleines Lunes des Solstices elle répond
aux deux Tropiques qui sont de beaucoup
plus petits que l'Equateur ; par
conMARS.
1734 479
conséquent quand la Lune se trouve directement
sur l'Equateur , il y a une
plus grande convexité sur la terre par
rapport à la Lune , une bosse plus considérable
, que quand elle répond aux
Tropiques, ainsi la distance qui se trouve
depuis la circonférence de l'Equateur
jusqu'à la partie inférieure de la Lune ,
étant beaucoup moins grande que celle
qui se trouve entre les Tropiques et la
même partie inférieure de la Lune
lit se trouve plus retréci dans cet endroit
que
que si elle répondoit aux Tropiques ;
donc la matiere céleste a beaucoup plus
de peine à passer donc elle comprime
davantage les eaux , et par conséquent
les Marées doivent être plus grandes dans
les nouvelles et pleines Lunes des Equi
noxes que dans celles des Solstices.
و
, le
Cette explication seroit merveilleuse
si elle ne péchoit point , comme je l'ai
dit dans l'application du principe. Il est
bien vrai que l'Equateur est le plus grand
de tous les cercles de la terre que les
Tropiques lui cédent en grandeur , mais
il est faux d'en conclure que la Lune
répond à un moindre cercle quand elle
se trouve sur les Tropiques que quand
elle se trouve sur l'Equateur , et je soutiens
, de l'aveu même des Auteurs du
systême
480 MERCURE DE FRANCE.
systême , que dans l'un et l'autre cas
la Lune répond à des cercles égaux entr'eux.
Pour le prouver il ne faut
que considerer
la situation des Tropiques par
rapport à la Lune dans les nouvelles et
pleines Lunes des Solstices , et faire attention
que pour lors elle ne répond pas
précisément au centre des Tropiques , mais
à un cercle dont le centre est la terre ,
et que ce cercle se prend d'un Tropique
à l'autre , c'est - à - dire , d'un point , par
exemple,du Tropique du Cancer sur nô
tre horizon au point duCapricorne qui lui
est directement opposé chez nos Antipodes;
la raison en est qu'en quelqu'endroit
que se trouve la Lune , elle presse toujours
vers la partie qui lui est directement
opposée : or quand elle se trouve
sur un Tropique , le cercle que je viens
de décrire lui est directement opposé ; et
c'est dont ces Auteurs du systême conwiennent
eux -mêmes , et dont ils se servent
pour expliquer pourquoi nous
avons aussi -tôt la Marée , quand la Lune
se trouve au Tropique du Capicorne
sous nôtre horizon , que quand elle se
rencontre au Tropique du Cancer sur
nôtre horizon ; ils en conviennent donc
eux-mêmes : or le cercle que je viens de
déMARS
1734. 481
, que
décrire, etl'Equateur sont égaux entr'eux;
car ils coupent tous deux la terre
nous supposons avec eux ronde , en deux
parties égales : suivant les principes de
Geométrie deux cercles qui coupent un
même Globe en deux parties égales sont
égaux entr'eux ; donc de l'aveu méme de
nos adversaires , l'Equateur et le Cercle
que je viens de décrire et auquel ils
avotient que répond la Lune aux nouvelles
et pleines Lunes des Solstices , sont
égaux entr'eux ; donc il n'y a point de
plus grande convexité sur la surface de
la terre par rapport à la Lune dans l'un
que
dans l'autre cas ; d'où il s'ensuit
que
la matiere céleste ne se trouvant point
plus gênée , ne doit pas davantage comprimer
les eaux de la Mer ; et ainsi suivant
cette explication , les Marées ne
doivent pas être plus grandes dans les
nouvelles Lunes des Equinoxes que dans
celles des Solstices ; ce systême ne vaut
donc rien pour expliquer le mouvement
annuel . J'avoue qu'il peut arriver qu'on
donne une véritable et solide explication
de ce mouvement ; mais je soutiens que
celle que je viens de refuter est insoutenable
; et cependant elle est à la mode
chez tous les Philosophes , qui toujours
accoutumez à distinguer un Equateur et
D des
482 MERCURE DE FRANCE
des Tropiques ; ne font nulle attention
à la situation respective de ces cercles par
rapport
à la Lune.
annuel du Flux et Reflux de la Mer.
L est surprenant que les Philosophes
Iquise piequent d'une si grande prac
titude dans l'explication de tous les mouvemens
de la Mer , qu'ils défient de proposer
aucune difficulté contre leur sistême
, qu'ils ne dissipent aussi -tôt , n'en
ayent pas encore apperçu une qui saute
aux yeux dans l'explication qu'ils donnent
du mouvement annuel : c'est qu'elle
paroît fondée sur un principe dont tout
le monde convient, que l'Equateur est le
plus grand de tous les cercles de laTerre ,
et que les deux Tropiques lui sont considérablement
inférieurs , principe incontestable
, mais qui est mal appliqué dans
leur systême. Pour le démontrer , il ne
faut que l'examiner et l'application qu'ils
en font . Mais auparavant il est bon d'établir
l'état de la question.
478 MERCURE DE FRANCE
On distingue trois sortes de mouvements
différents dans les eaux de la Mer,
le Diurne , le Menstruel , et l'annuel.
Le Diurne est celui par lequel les eaux
de la Mer se débordent sur nos Rivages
et s'en retirent deux fois le jour , ensorte
toutefois que ces inondations arrivent
tous les jours près de 48 min. plus tard
que le jour précédent.
Le mouvement Menstruel est ainsi
appellé , parce que les Marées sont plus
fortes aux nouvelles et pleines Lunes de
chaque mois que dans les Quadratures.
Enfin le mouvement annuel est celui
par lequel les eaux de la Mer se gonflent
plus considérablement aux nouvelles et
pleines Lunes des Equinoxes, qu'aux nouvelles
et pleines Lunes des Solstices.
Il ne s'agit ici que du mouvement annuel
, et c'est précisément l'explication
qu'on en donne communément que je
me propose de refuter icy . Voici donc
comme on l'explique.
•
Dans les nouvelles et pleines Lunes des
Equinoxes, la Lune répond à l'Equateur
terrestre qui est le plus grand de tous
les cercles de la Terre. Dans les nouvelles
et pleines Lunes des Solstices elle répond
aux deux Tropiques qui sont de beaucoup
plus petits que l'Equateur ; par
conMARS.
1734 479
conséquent quand la Lune se trouve directement
sur l'Equateur , il y a une
plus grande convexité sur la terre par
rapport à la Lune , une bosse plus considérable
, que quand elle répond aux
Tropiques, ainsi la distance qui se trouve
depuis la circonférence de l'Equateur
jusqu'à la partie inférieure de la Lune ,
étant beaucoup moins grande que celle
qui se trouve entre les Tropiques et la
même partie inférieure de la Lune
lit se trouve plus retréci dans cet endroit
que
que si elle répondoit aux Tropiques ;
donc la matiere céleste a beaucoup plus
de peine à passer donc elle comprime
davantage les eaux , et par conséquent
les Marées doivent être plus grandes dans
les nouvelles et pleines Lunes des Equi
noxes que dans celles des Solstices.
و
, le
Cette explication seroit merveilleuse
si elle ne péchoit point , comme je l'ai
dit dans l'application du principe. Il est
bien vrai que l'Equateur est le plus grand
de tous les cercles de la terre que les
Tropiques lui cédent en grandeur , mais
il est faux d'en conclure que la Lune
répond à un moindre cercle quand elle
se trouve sur les Tropiques que quand
elle se trouve sur l'Equateur , et je soutiens
, de l'aveu même des Auteurs du
systême
480 MERCURE DE FRANCE.
systême , que dans l'un et l'autre cas
la Lune répond à des cercles égaux entr'eux.
Pour le prouver il ne faut
que considerer
la situation des Tropiques par
rapport à la Lune dans les nouvelles et
pleines Lunes des Solstices , et faire attention
que pour lors elle ne répond pas
précisément au centre des Tropiques , mais
à un cercle dont le centre est la terre ,
et que ce cercle se prend d'un Tropique
à l'autre , c'est - à - dire , d'un point , par
exemple,du Tropique du Cancer sur nô
tre horizon au point duCapricorne qui lui
est directement opposé chez nos Antipodes;
la raison en est qu'en quelqu'endroit
que se trouve la Lune , elle presse toujours
vers la partie qui lui est directement
opposée : or quand elle se trouve
sur un Tropique , le cercle que je viens
de décrire lui est directement opposé ; et
c'est dont ces Auteurs du systême conwiennent
eux -mêmes , et dont ils se servent
pour expliquer pourquoi nous
avons aussi -tôt la Marée , quand la Lune
se trouve au Tropique du Capicorne
sous nôtre horizon , que quand elle se
rencontre au Tropique du Cancer sur
nôtre horizon ; ils en conviennent donc
eux-mêmes : or le cercle que je viens de
déMARS
1734. 481
, que
décrire, etl'Equateur sont égaux entr'eux;
car ils coupent tous deux la terre
nous supposons avec eux ronde , en deux
parties égales : suivant les principes de
Geométrie deux cercles qui coupent un
même Globe en deux parties égales sont
égaux entr'eux ; donc de l'aveu méme de
nos adversaires , l'Equateur et le Cercle
que je viens de décrire et auquel ils
avotient que répond la Lune aux nouvelles
et pleines Lunes des Solstices , sont
égaux entr'eux ; donc il n'y a point de
plus grande convexité sur la surface de
la terre par rapport à la Lune dans l'un
que
dans l'autre cas ; d'où il s'ensuit
que
la matiere céleste ne se trouvant point
plus gênée , ne doit pas davantage comprimer
les eaux de la Mer ; et ainsi suivant
cette explication , les Marées ne
doivent pas être plus grandes dans les
nouvelles Lunes des Equinoxes que dans
celles des Solstices ; ce systême ne vaut
donc rien pour expliquer le mouvement
annuel . J'avoue qu'il peut arriver qu'on
donne une véritable et solide explication
de ce mouvement ; mais je soutiens que
celle que je viens de refuter est insoutenable
; et cependant elle est à la mode
chez tous les Philosophes , qui toujours
accoutumez à distinguer un Equateur et
D des
482 MERCURE DE FRANCE
des Tropiques ; ne font nulle attention
à la situation respective de ces cercles par
rapport
à la Lune.
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Résumé : DIFFICULTÉ sur le mouvement annuel du Flux et Reflux de la Mer.
Le texte traite des mouvements annuels des marées, soulignant une difficulté dans l'explication courante de ce phénomène. Les philosophes, bien qu'ils aient expliqué avec précision les mouvements diurnes et mensuels des eaux marines, n'ont pas résolu la question du mouvement annuel. Les trois types de mouvements des marées sont le mouvement diurne, le mouvement mensuel et le mouvement annuel. Le mouvement diurne se caractérise par des marées qui se produisent deux fois par jour, avec un décalage de 48 minutes chaque jour. Le mouvement mensuel est marqué par des marées plus fortes aux nouvelles et pleines lunes de chaque mois. Le mouvement annuel, quant à lui, se manifeste par des marées plus importantes aux équinoxes qu'aux solstices. L'explication traditionnelle du mouvement annuel repose sur le principe que l'équateur est le plus grand cercle de la Terre, tandis que les tropiques sont plus petits. Selon cette explication, la Lune, en se trouvant sur l'équateur aux équinoxes, crée une plus grande convexité terrestre, comprimant ainsi davantage les eaux et augmentant les marées. Cependant, le texte conteste cette explication en affirmant que la Lune répond à des cercles égaux, que ce soit sur l'équateur ou sur les tropiques. Ainsi, la différence de convexité et de compression des eaux ne peut expliquer les variations des marées entre les équinoxes et les solstices. Le texte conclut que cette explication est insoutenable et qu'une autre explication doit être trouvée pour le mouvement annuel des marées.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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