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1
p. 1-17
ODE Sur la Naissance de Monseigneur le Duc de Bretagne en 1707.
Début :
Descend de la double colline [...]
Mots clefs :
Dieu, Guerre, Duc de Bretagne, Dieux, Paix
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texteReconnaissance textuelle : ODE Sur la Naissance de Monseigneur le Duc de Bretagne en 1707.
ODE
Sur la Naiffance de
Monfeigneur le Duc
de Bretagne en 1707 .
Defcend de la double colline
Nimphe , dont le fils amou
reux ,
Février
1711 . X
PIECES
•
Du fombre Epoux de Proferpine
Sceur fléchir le coeur rigoureux
.
Viens fervir l'ardeur qui
m'inſpire ;
Décffe , prefte moy ta Lire ,
Ou celle de ce Grec * vanté,
Dont , par le fuperbe Alexandre
Au milieu de Thebes en
cendre
,
Leféjour fut feul refpecté.
Quel Dieu propice nous
ramene ,
Pindare.
FUGITIVES.
L'efpoir que nous avions
perdu ?
Un fils de Thetis ou d'Alcmene
,, -
Par les Dieux nous cft il
rendu ?
N'en doutons point ; le Ċiel
fenfible ,
Veut réparer le coup terrible
,
Qui nous fit verfer tant de
pleurs.
Hâtez vous ,ô chafte Lucine!
Jamais plus illuftre origine
,
Ne fut digne de vos faveurs.
Xij C
7
PIECES
Peuple , voici le premier
gage ,
Des biens qui vous font
préparez ,
Cet Enfant eft l'heureux
préfage ,
I
Durepos que vous defirez .
Les premiers inftans de fa
vie ,
De la Difcorde & de l'Envie
,
Verront éteindre le flambeau
;
Il renverfera leurs Tro
phées ,
Et leurs couleuvres étouf
fées
FUUGGIITIVES.
Seront les jeux de fon berceau.
Ainfi durant la nuit obfcure
,
De Venus l'Etoile nous
luit ;
Favorable & brillante augure
,
De l'Eclat du jour qui la
fuir.
Ainfi dans le fort des tempeſtes
,
Nous voïont briller fur nos
reftes ,
Ces feux amis des Matclots,
Préfage de la Paix profonde :
X iij
PIECESC
Que le Dieu qui regne fur
l'Onde ,
Va rendre à l'Empire des
flots.:
強
Quel monftre , de carnage
avide
S'eft emparé de l'Univers ?
Quelle impitoiable Eumenide
De fes feux infecte les airs ?
Quel Dieu foufle en tous
lieux la guerre
,
Et femble à dépeupler la
terre
Exciter nos fanglantes
mains a
FUGITIVES.
7 .
Megere des Enfers bannic ,
Eit elle aujourd'huy legenie,
Qui prefide au fort des
humains ?
Arrefte , Furie implacable,
Le Ciel veut calmer fes
rigueurs ;
Les feux d'une guerre cou
> pable
N'ont trop que trop
embrafé
nos coeurs.
Aimable Paix , Vierge facrée
,
Defcends de la voûte azurée;
Viens voir les Temples
relevez
,
X
iiijj
8 PIECES
Et ramene at fein de nos
Villes
Les Dieux bien faifans &
tranquilles ,
Que nos crimes ont foulevez.
維
Mais où fuis- je ? quel trait
de flame
M'échaufe d'une fainte horreur
?
Quel Dieu fait entrer dans
mon ame ,
Une profetique fureur ?
Loin d'ici prophane vulgaire
;
FUGITIVES.
Apollon m'infpire & m'éclaire,
C'est luy , je le vois , je le
lens ;
Mon coeur cede à fa violence
:
Mortels refpectez la pres
fence ;
Prétez l'orreille à mes
accens.
Les temps prédits par la
Sibille ,
A leurs termes font par
venus ,
Nous touchons au regne
tranquille ,
To PIECES
Du vieux Saturne & de
Janus.
Voici la faifon defirée ,
Où Themis & fa foeur
Aftrée ,
Rétabli fans leurs faints
Autels ,
Vont ramener ces jours
infignes ,
Où nos vertus nous rendoient
dignes
Du commerce des Immortels.
Que vois - je ! quel nouveau
miracle ,
Tient encor , mes fens enchantez
?
FUGITIVES. *
Quel vafte , quel pompeux
Lpectacle ,
Frappe mes yeux épous
vantez ?
Un nouveau monde vient
d'éclore ,
L'Univers fe reforme ens
core ,
Dans les abîmes du Chaos ;
Et pour reparer les ruines ,
Je vois des demeures divines
,
Defcendre un peuple de
Heros.
Les elemens ceffent leur
guerre ,
PIECES
Les Cieux ont repris leur
azur
Un feu facré purge la ter
rc ,
De tout ce qu'elle avoit
d'impur.
On ne craint plus l'herbe
mortelle
;
Etle crocodile infidele
Du Nil ne trouble plus les
eaux
Les Lions dépouillent leur
rage ,
Et dans le même pâturage ,
Bondiffent avec les troupeaux.
J
FUGITIVES. 1
C'eft ainfi que la main des
Parques ,
Va nous filer le fiecle heureux
Qui du plus puiffant des
Monarques ,
Doit couronner les juftes
voeux .
Efperons des jours plus pai
fibles
,
Les Dieux ne font point
inflexibles
Puifqu'ils puniffent nos
forfaits.
Dans leurs rigueurs les plus
aufteres ,
Souvent leurs Acaux falutaires
,
14 PIECES
Sont un gage de leurs bienfaits.
Le Ciel dans une nuit
fonde
pro-
Se plaift à nous cacher fes
loix ;
Les Rois font les Mailtres
du monde ,
Les Dieux font les Maitres
des Rois ;
La valeur , le foip , la prudence
,
Des decrets de la Providen
ce .
Ne changent point l'ordre
arrefté ;
Et leur regle conſtante &
fûre
FUGITIVES . 15
Fait feule icy bas la meſure
Des biens & de l'adverfité.
Mais
que
fais - cu , Mufe infenfée
?
Ou tend ce vol ambitieux ?
Ole-tu porter ta penſée
Jufques dans le Confeil des
Dicux ?
Reprime une ardeur perilleufe
,
Ne va point d'une alle ore
güeilleufe
Chercher ta perte dans les
airs ;
Et par des routes inconnuës
,
1.6 PIECES
-4
Suivant Icare au haut des
-nuës ,
Crains de tomber au fond
des Mers.
Si pourtant quelque Esprit
timide ,
Du Pinde ignorant les détours
,
Oppofoit les regles d'Euclide
Aux defordres de mes difcours
;
Qu'il fçache qu'autrefois
Virgile
Fit même aux Mufes de Sicile
FUGITIVES . 17
Approuver de pareils tranf
ports
Et qu'enfin cet heureux dé .
lire
Des plus grands Maiftres de
la Lire
Immortalife les accords.
Sur la Naiffance de
Monfeigneur le Duc
de Bretagne en 1707 .
Defcend de la double colline
Nimphe , dont le fils amou
reux ,
Février
1711 . X
PIECES
•
Du fombre Epoux de Proferpine
Sceur fléchir le coeur rigoureux
.
Viens fervir l'ardeur qui
m'inſpire ;
Décffe , prefte moy ta Lire ,
Ou celle de ce Grec * vanté,
Dont , par le fuperbe Alexandre
Au milieu de Thebes en
cendre
,
Leféjour fut feul refpecté.
Quel Dieu propice nous
ramene ,
Pindare.
FUGITIVES.
L'efpoir que nous avions
perdu ?
Un fils de Thetis ou d'Alcmene
,, -
Par les Dieux nous cft il
rendu ?
N'en doutons point ; le Ċiel
fenfible ,
Veut réparer le coup terrible
,
Qui nous fit verfer tant de
pleurs.
Hâtez vous ,ô chafte Lucine!
Jamais plus illuftre origine
,
Ne fut digne de vos faveurs.
Xij C
7
PIECES
Peuple , voici le premier
gage ,
Des biens qui vous font
préparez ,
Cet Enfant eft l'heureux
préfage ,
I
Durepos que vous defirez .
Les premiers inftans de fa
vie ,
De la Difcorde & de l'Envie
,
Verront éteindre le flambeau
;
Il renverfera leurs Tro
phées ,
Et leurs couleuvres étouf
fées
FUUGGIITIVES.
Seront les jeux de fon berceau.
Ainfi durant la nuit obfcure
,
De Venus l'Etoile nous
luit ;
Favorable & brillante augure
,
De l'Eclat du jour qui la
fuir.
Ainfi dans le fort des tempeſtes
,
Nous voïont briller fur nos
reftes ,
Ces feux amis des Matclots,
Préfage de la Paix profonde :
X iij
PIECESC
Que le Dieu qui regne fur
l'Onde ,
Va rendre à l'Empire des
flots.:
強
Quel monftre , de carnage
avide
S'eft emparé de l'Univers ?
Quelle impitoiable Eumenide
De fes feux infecte les airs ?
Quel Dieu foufle en tous
lieux la guerre
,
Et femble à dépeupler la
terre
Exciter nos fanglantes
mains a
FUGITIVES.
7 .
Megere des Enfers bannic ,
Eit elle aujourd'huy legenie,
Qui prefide au fort des
humains ?
Arrefte , Furie implacable,
Le Ciel veut calmer fes
rigueurs ;
Les feux d'une guerre cou
> pable
N'ont trop que trop
embrafé
nos coeurs.
Aimable Paix , Vierge facrée
,
Defcends de la voûte azurée;
Viens voir les Temples
relevez
,
X
iiijj
8 PIECES
Et ramene at fein de nos
Villes
Les Dieux bien faifans &
tranquilles ,
Que nos crimes ont foulevez.
維
Mais où fuis- je ? quel trait
de flame
M'échaufe d'une fainte horreur
?
Quel Dieu fait entrer dans
mon ame ,
Une profetique fureur ?
Loin d'ici prophane vulgaire
;
FUGITIVES.
Apollon m'infpire & m'éclaire,
C'est luy , je le vois , je le
lens ;
Mon coeur cede à fa violence
:
Mortels refpectez la pres
fence ;
Prétez l'orreille à mes
accens.
Les temps prédits par la
Sibille ,
A leurs termes font par
venus ,
Nous touchons au regne
tranquille ,
To PIECES
Du vieux Saturne & de
Janus.
Voici la faifon defirée ,
Où Themis & fa foeur
Aftrée ,
Rétabli fans leurs faints
Autels ,
Vont ramener ces jours
infignes ,
Où nos vertus nous rendoient
dignes
Du commerce des Immortels.
Que vois - je ! quel nouveau
miracle ,
Tient encor , mes fens enchantez
?
FUGITIVES. *
Quel vafte , quel pompeux
Lpectacle ,
Frappe mes yeux épous
vantez ?
Un nouveau monde vient
d'éclore ,
L'Univers fe reforme ens
core ,
Dans les abîmes du Chaos ;
Et pour reparer les ruines ,
Je vois des demeures divines
,
Defcendre un peuple de
Heros.
Les elemens ceffent leur
guerre ,
PIECES
Les Cieux ont repris leur
azur
Un feu facré purge la ter
rc ,
De tout ce qu'elle avoit
d'impur.
On ne craint plus l'herbe
mortelle
;
Etle crocodile infidele
Du Nil ne trouble plus les
eaux
Les Lions dépouillent leur
rage ,
Et dans le même pâturage ,
Bondiffent avec les troupeaux.
J
FUGITIVES. 1
C'eft ainfi que la main des
Parques ,
Va nous filer le fiecle heureux
Qui du plus puiffant des
Monarques ,
Doit couronner les juftes
voeux .
Efperons des jours plus pai
fibles
,
Les Dieux ne font point
inflexibles
Puifqu'ils puniffent nos
forfaits.
Dans leurs rigueurs les plus
aufteres ,
Souvent leurs Acaux falutaires
,
14 PIECES
Sont un gage de leurs bienfaits.
Le Ciel dans une nuit
fonde
pro-
Se plaift à nous cacher fes
loix ;
Les Rois font les Mailtres
du monde ,
Les Dieux font les Maitres
des Rois ;
La valeur , le foip , la prudence
,
Des decrets de la Providen
ce .
Ne changent point l'ordre
arrefté ;
Et leur regle conſtante &
fûre
FUGITIVES . 15
Fait feule icy bas la meſure
Des biens & de l'adverfité.
Mais
que
fais - cu , Mufe infenfée
?
Ou tend ce vol ambitieux ?
Ole-tu porter ta penſée
Jufques dans le Confeil des
Dicux ?
Reprime une ardeur perilleufe
,
Ne va point d'une alle ore
güeilleufe
Chercher ta perte dans les
airs ;
Et par des routes inconnuës
,
1.6 PIECES
-4
Suivant Icare au haut des
-nuës ,
Crains de tomber au fond
des Mers.
Si pourtant quelque Esprit
timide ,
Du Pinde ignorant les détours
,
Oppofoit les regles d'Euclide
Aux defordres de mes difcours
;
Qu'il fçache qu'autrefois
Virgile
Fit même aux Mufes de Sicile
FUGITIVES . 17
Approuver de pareils tranf
ports
Et qu'enfin cet heureux dé .
lire
Des plus grands Maiftres de
la Lire
Immortalife les accords.
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Résumé : ODE Sur la Naissance de Monseigneur le Duc de Bretagne en 1707.
Le texte est une ode célébrant la naissance du Duc de Bretagne en 1707, écrite en février 1711. L'auteur commence par invoquer les muses et les dieux pour inspirer son écriture, comparant son œuvre à celle du poète antique Pindare. Il exprime l'espoir renouvelé apporté par la naissance de l'enfant, perçu comme un signe de paix et de prospérité future. Le peuple est encouragé à voir en cet enfant un présage de jours meilleurs, où la discorde et l'envie seront vaincues. L'auteur décrit une vision apocalyptique suivie d'une renaissance, où la nature et les éléments retrouvent leur harmonie. Il évoque ensuite la justice et la vertu qui doivent régner, rappelant que les dieux et la providence dirigent le destin des rois et des hommes. Conscient de l'audace de ses pensées, l'auteur se reprend et rappelle que même les grands poètes comme Virgile ont osé des transports similaires dans leurs œuvres.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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2
p. 133-144
MARIAGE.
Début :
Le 6. de ce mois M. le Comte du Brossay [...]
Mots clefs :
Mariage, Comte du Brossay, Fille naturelle, Duc de Bretagne, Barons de Montmartin, Députation
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : MARIAGE.
JldARiAGE,
Le6.de cemoisM. le
Comte du Brossay ,frere
de M. le Marquis du Brosfay!
yéppufsLau châteaude
_Mau,ryo Madame la Mi rjqujfç 4eIfCh.ainelaye, de
lamaison de Sacour-Beldfoerrirere.
Elle étqit veuve Roumilly,MarquisdelaÇbaiiIP4c,
Gou.
verneur deFougerres, 6c estmereduMarquis de cc
moiselleRanchein,&
de
Madame la Duchesse de
Gévres.
-
M.le Comte duBrossay
s'appelleJoseph-Joachim
du Maz, maison trés-noble
très-ancienne sortie de
cellede Matsellon,quidans
tous les temps s'est distinguée
;
&sans entreprendre
den faire la genealogie,
je dirayfeulement que fous
les Ducs de Bourgogne elle
a donné un Jacques du Maz
grand Etendard de ce Duché,
dont les actions font
-écrites dans plusieurs histoires;
Ce fut lefils, de ce Jacques
qui ayant été envoyé
ambassadeur au Duc de
Bretagne par le Duc de
Bourgogne, quitta quelque
tems après le service
de ce Duc pour celui du
premier, qui le voulant établir
en Bretagne, le maria
à sa fille naturelle nommée
Madame de Baucours. Le
contrat qu'on garde dans
cette maison est trop singulier
pour nêtre pas mis
ici.
Je baille imd filleJeanne
U Terre & Seigneurie d
Broufiajy y gravée
,
à bonne
condition que je pourrons
quand je voudrons y hétreZ
{? hebergeZenpiesance.Depuis
ce temps cette maison
a eu de grandes alliances en
iBrctagne.
Ilya plus de cinq cens
ans qu'unGuyondeLaval-
Monmorency, dont la femme
étoit de la maison de
Matfellon
j te parconseqiUent
:partide. celle du
Mz) faisantson testament
pour partir pour la Terre
^ntCyii^Upue pour en êbe
lescxçcuceursl'Evê» s que
que de Rennes, l'Abbé
de Clermont prés Laval,
& Raoul du Maz & Geoffroy
de Monburchier
qualifiez désce , temps de
Chevaliers.
Cette maison, originaire
d'Anjou, y a long-tems
possedé la Terre de Durtal,
tombée à present dans
celle de Messieurs de la
Rochefoucault & celle de
la Vesousiere , ou dans le
bourg de Boirre. Leurs anciens
tombeaux y sont encore.
Le dernier qui fut
Seigneur de ces Terres étoit
Evêque de DolJ»t:ro
Sous Louis onze Jean
du Maz étoit Grand Maître
des. Eaux & Forêts de
France
,
Charge crés.,.confiderable
dans ce tempslà.
Cette maison a eu deux
branches en Bretagne;celle
de l'aîné, qui est celle du
Brossay.
Et celle des Barons de
Montmartin,Comte de
-
Terchands. Cette derniere
est distinguée, puis qu'ils
étoient Gouverneurs de
Vittray fous les Ducsde
Bretagne; Gouvernement
qu'ils rendirent quand cette
Terre tomba aux Ducs de
la Tremoille.
Les Comtes de Terchands
étoient Gentilshommes
de la Chambre
fous François Premier, & laBretagne honora Jean
du Maz de sa deputation
,
avec un de la maison de
Guemadeve, aux Estats generaux
de Blois.
, Depuis ils ont eu les
mêmes Charges fous Henry
quatre ,
qui les honoroit
si fort de ses bontez
) -
qu'on y conserveencore
des lettres de ce grand
Roy, dont l'intitulé estde sa
main en ces termesPourmon
amile BarondeMontmartin.
Cette maison a été de tous
les tems si attachée au Roy,
quesa devise est, Crains
Dieu,honore le Roy. Cequi
se voit encore écrit au château
de Terchands dans
tous les endroits les plus
remarquables.
Cette branche est finie;
la derniere femme de cette
maison étoit Elisabeth - de
Baumanoir. Lavardin, qui
il.eut que des filles, l'aînée
desquelles fut mariée à M.
le Comte de Marcé
)
de la
maison, de Goujon de la
Moussaye.
La seconde à M.le Comte
de Dussé Montgommery
y
dont étoit fille MadamelaComtesse
de Quinlin
, depuis Madame la
.CIonlteùè de Mortagne.
Il ne restedonc plus que
celledu Brossay, & sans
parler d'avantage, je irai
feulement que René du
Maz, ayeul de Messieursdu
BrofTayd'aujourd'iiui^mou;
rut Maréchal de Camp
après avoir été envoyé de la»
Reine Mcre en Angleterre,
où il étoit lorsque Charles
premier eut le cou coupé;
& avoit épousé Gillone de
la Marfelliere, fille de François
Marquis de ce nom, & de Françoised'Harcour,
soeur de M. le Marquis de
Beuvron, Gouverneur de
Rouën. l ',. Elle épousa en secondes
noces M. le Ducde Bouillon-
la-Marcq. Elle avoir
trois filles. L'aînée épousa
le Marquis de Coesquin,
la seconde le Marquis du
Brossay, dont nous parlons
; & la troisiéme le
Marquis du Bellay, & en
secondes noces M. le Presidentde
Thou,âmbaflàdeur
en Hollande.
René du Mazeut de
Gilonnede la Marselliere
Charlesdu Maz, qui épousaHelene
du Guesclin, de
la maison de(Bertranddu
GuesclinConnêtable sie
France,dont sont nez Monsieur,
le Marquis du Brossay
,quiaépousé Marie-
Yolande de la Baume de
la Valiere; & M.leComte
du Brossay, dont on vient
de parler. Leurs grandes
alliances, qui les font appartenir
àMessieurs d'Harcour,
de Matignon, de
Rieux &autres,ic le rang
queleur maisonatoujours
tcnuJeiïllreoagne, où les
Estats les onthonorez tant
de fois de leurs grandes
deputations , ne doivent
paspermettreàpersonne
d'en parlerautrement
Le6.de cemoisM. le
Comte du Brossay ,frere
de M. le Marquis du Brosfay!
yéppufsLau châteaude
_Mau,ryo Madame la Mi rjqujfç 4eIfCh.ainelaye, de
lamaison de Sacour-Beldfoerrirere.
Elle étqit veuve Roumilly,MarquisdelaÇbaiiIP4c,
Gou.
verneur deFougerres, 6c estmereduMarquis de cc
moiselleRanchein,&
de
Madame la Duchesse de
Gévres.
-
M.le Comte duBrossay
s'appelleJoseph-Joachim
du Maz, maison trés-noble
très-ancienne sortie de
cellede Matsellon,quidans
tous les temps s'est distinguée
;
&sans entreprendre
den faire la genealogie,
je dirayfeulement que fous
les Ducs de Bourgogne elle
a donné un Jacques du Maz
grand Etendard de ce Duché,
dont les actions font
-écrites dans plusieurs histoires;
Ce fut lefils, de ce Jacques
qui ayant été envoyé
ambassadeur au Duc de
Bretagne par le Duc de
Bourgogne, quitta quelque
tems après le service
de ce Duc pour celui du
premier, qui le voulant établir
en Bretagne, le maria
à sa fille naturelle nommée
Madame de Baucours. Le
contrat qu'on garde dans
cette maison est trop singulier
pour nêtre pas mis
ici.
Je baille imd filleJeanne
U Terre & Seigneurie d
Broufiajy y gravée
,
à bonne
condition que je pourrons
quand je voudrons y hétreZ
{? hebergeZenpiesance.Depuis
ce temps cette maison
a eu de grandes alliances en
iBrctagne.
Ilya plus de cinq cens
ans qu'unGuyondeLaval-
Monmorency, dont la femme
étoit de la maison de
Matfellon
j te parconseqiUent
:partide. celle du
Mz) faisantson testament
pour partir pour la Terre
^ntCyii^Upue pour en êbe
lescxçcuceursl'Evê» s que
que de Rennes, l'Abbé
de Clermont prés Laval,
& Raoul du Maz & Geoffroy
de Monburchier
qualifiez désce , temps de
Chevaliers.
Cette maison, originaire
d'Anjou, y a long-tems
possedé la Terre de Durtal,
tombée à present dans
celle de Messieurs de la
Rochefoucault & celle de
la Vesousiere , ou dans le
bourg de Boirre. Leurs anciens
tombeaux y sont encore.
Le dernier qui fut
Seigneur de ces Terres étoit
Evêque de DolJ»t:ro
Sous Louis onze Jean
du Maz étoit Grand Maître
des. Eaux & Forêts de
France
,
Charge crés.,.confiderable
dans ce tempslà.
Cette maison a eu deux
branches en Bretagne;celle
de l'aîné, qui est celle du
Brossay.
Et celle des Barons de
Montmartin,Comte de
-
Terchands. Cette derniere
est distinguée, puis qu'ils
étoient Gouverneurs de
Vittray fous les Ducsde
Bretagne; Gouvernement
qu'ils rendirent quand cette
Terre tomba aux Ducs de
la Tremoille.
Les Comtes de Terchands
étoient Gentilshommes
de la Chambre
fous François Premier, & laBretagne honora Jean
du Maz de sa deputation
,
avec un de la maison de
Guemadeve, aux Estats generaux
de Blois.
, Depuis ils ont eu les
mêmes Charges fous Henry
quatre ,
qui les honoroit
si fort de ses bontez
) -
qu'on y conserveencore
des lettres de ce grand
Roy, dont l'intitulé estde sa
main en ces termesPourmon
amile BarondeMontmartin.
Cette maison a été de tous
les tems si attachée au Roy,
quesa devise est, Crains
Dieu,honore le Roy. Cequi
se voit encore écrit au château
de Terchands dans
tous les endroits les plus
remarquables.
Cette branche est finie;
la derniere femme de cette
maison étoit Elisabeth - de
Baumanoir. Lavardin, qui
il.eut que des filles, l'aînée
desquelles fut mariée à M.
le Comte de Marcé
)
de la
maison, de Goujon de la
Moussaye.
La seconde à M.le Comte
de Dussé Montgommery
y
dont étoit fille MadamelaComtesse
de Quinlin
, depuis Madame la
.CIonlteùè de Mortagne.
Il ne restedonc plus que
celledu Brossay, & sans
parler d'avantage, je irai
feulement que René du
Maz, ayeul de Messieursdu
BrofTayd'aujourd'iiui^mou;
rut Maréchal de Camp
après avoir été envoyé de la»
Reine Mcre en Angleterre,
où il étoit lorsque Charles
premier eut le cou coupé;
& avoit épousé Gillone de
la Marfelliere, fille de François
Marquis de ce nom, & de Françoised'Harcour,
soeur de M. le Marquis de
Beuvron, Gouverneur de
Rouën. l ',. Elle épousa en secondes
noces M. le Ducde Bouillon-
la-Marcq. Elle avoir
trois filles. L'aînée épousa
le Marquis de Coesquin,
la seconde le Marquis du
Brossay, dont nous parlons
; & la troisiéme le
Marquis du Bellay, & en
secondes noces M. le Presidentde
Thou,âmbaflàdeur
en Hollande.
René du Mazeut de
Gilonnede la Marselliere
Charlesdu Maz, qui épousaHelene
du Guesclin, de
la maison de(Bertranddu
GuesclinConnêtable sie
France,dont sont nez Monsieur,
le Marquis du Brossay
,quiaépousé Marie-
Yolande de la Baume de
la Valiere; & M.leComte
du Brossay, dont on vient
de parler. Leurs grandes
alliances, qui les font appartenir
àMessieurs d'Harcour,
de Matignon, de
Rieux &autres,ic le rang
queleur maisonatoujours
tcnuJeiïllreoagne, où les
Estats les onthonorez tant
de fois de leurs grandes
deputations , ne doivent
paspermettreàpersonne
d'en parlerautrement
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Résumé : MARIAGE.
Le document présente la famille du Comte du Brossay, Joseph-Joachim du Maz, issue d'une maison noble et ancienne d'Anjou. La famille du Maz a joué des rôles significatifs dans l'histoire, notamment en Bourgogne et en Bretagne. Jacques du Maz, ancêtre de Joseph-Joachim, fut grand Etendard du Duché de Bourgogne. Son fils devint ambassadeur et se maria à une fille naturelle du Duc de Bretagne. La maison du Maz a établi de grandes alliances en Bretagne, notamment avec la famille Laval-Monmorency. Elle a possédé des terres comme Durtal, actuellement dans les domaines de la Rochefoucault et de la Vesousiere. Jean du Maz fut Grand Maître des Eaux et Forêts sous Louis XI. La famille a eu deux branches en Bretagne : celle du Brossay et celle des Barons de Montmartin, gouverneurs de Vitre sous les Ducs de Bretagne. Les Comtes de Terchands étaient Gentilshommes de la Chambre sous François Ier et Henri IV. La devise de la maison est 'Crains Dieu, honore le Roy'. La branche des Barons de Montmartin s'est éteinte avec Elisabeth de Baumanoir. René du Maz, aïeul des Comtes du Brossay actuels, fut Maréchal de Camp et épousa Gillone de la Marfelliere. Leur fils Charles du Maz épousa Hélène du Guesclin, issue de la maison de Bertrand du Guesclin. Les Comtes du Brossay ont des alliances prestigieuses, notamment avec les familles d'Harcour, de Matignon et de Rieux, et ont été honorés par les États de Bretagne.
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