Titre et contenu
Titre:RELATION de ce qui s'est passé cette année en Canada, avec le journal historique du siege des Forts de Chouëguen ou Oswego, commencé le 11 Août 1756, & fini le 14 par la prise de ces Forts.
Titre d'après la table:France. Relation de ce qui s'est passé au Canada, &c.
Premiers mots: Les nouveaux préparatifs que les Anglois ont faits pour envahir nos possessions [...] Domaines: Sciences politiques, Sciences de la guerreMots clefs: Amérique, Anglais, Canada, Français, Montréal, Marquis de Montcalm, Défense des frontières, Les sauvages, Marquis de Vaudreuil, Forts, Lac Ontario, Gouverneurs, Troupes, Mouvements des troupes, Bataillons, Régiments, Officiers, Rivières, MortsForme et genre
Langue: FrançaisForme: ProseType d'écrit journalistique: Relation / Nouvelle politique
Auteur et provenance du texte
Résumé
En 1756, les Britanniques préparaient une invasion des possessions françaises en Amérique. En réponse, le roi de France envoya des renforts commandés par le Marquis de Montcalm. Le Marquis de Vaudreuil, gouverneur de la Nouvelle-France, avait déjà pris des mesures pour défendre les frontières et harceler les colonies britanniques. Des détachements français opérèrent durant l'hiver, perturbant les projets britanniques par des attaques sur les colons, le bétail et les maisons. Vaudreuil organisa la défense des forts et la protection des Acadiens déplacés. Il plaça des troupes stratégiquement, notamment sur la rivière Saint-Jean pour défendre le Fort du Quêne et l'Ohio, et observa les mouvements ennemis près du Fort Lydius. Les bataillons de la Reine et de Languedoc campaient près du Fort Carrillon, tandis que ceux de Bearn et de Guyenne étaient destinés aux forts Niagara et Frontenac. En mars, le Sieur de Léry attaqua et détruisit un fort britannique près du lac Ontario, capturant des munitions. Le Gouverneur général envoya ensuite 700 hommes sous les ordres du Sieur de Villiers pour observer les mouvements ennemis et intercepter leurs transports. Les Britanniques avaient établi trois forts à Choueguen (Oswego) sur le lac Ontario, violant les accords de paix et cherchant à contrôler le commerce des lacs et couper les communications françaises. À l'arrivée des troupes françaises commandées par Montcalm en mai, les préparatifs français étaient déjà en place. Le bataillon de Royal Roussillon fut envoyé sur le lac Saint-Sacrement, et celui de la Sarre à Frontenac. Le Chevalier de Lévis commanda sur le lac Saint-Sacrement, tandis que Montcalm se dirigea vers les zones menacées. En juin, des rapports indiquèrent que les Britanniques préparaient une offensive près du lac Saint-Sacrement. Les Français décidèrent de lancer une diversion sur le lac Ontario pour attirer les forces ennemies. Montcalm proposa de s'en charger et de tenter une attaque sur les établissements britanniques, notamment les forts de Choueguen. Le siège des forts de Choueguen fut résolu, mais les préparatifs nécessitaient du temps et de la discrétion. Le Sieur Bigot organisa les munitions et les convois. Le Sieur Rigaud de Vaudreuil prit le commandement du camp du Sieur de Villiers, et le Sieur de Bourlamaque commença les préparatifs à Frontenac. Le Sieur de Combles, ingénieur, fut envoyé en reconnaissance à Choueguen. Le 4 août, Montcalm s'embarqua à Frontenac avec la première division de ses troupes, composée des bataillons de la Sarre et de Guyenne, ainsi que quatre pièces de canon. Le 11 août, les Canadiens et les Sauvages investirent Fort Ontario. Le 12 août, le bataillon de Béarn arriva avec l'artillerie et les vivres. Une tranchée fut ouverte malgré les obstacles, et la garnison évacua Fort Ontario, abandonnant huit pièces de canon et quatre mortiers. Le 14 août, les assiégés arborèrent le drapeau blanc et acceptèrent la capitulation. La garnison ennemie perdit 152 hommes et plus de 620 prisonniers furent faits, incluant 80 officiers. Sept bâtiments de guerre et 200 bâtiments de transport furent capturés. Montcalm perdit trois hommes et environ vingt blessés légers. Le 21 août, après avoir achevé les démolitions et transporté les prisonniers, l'artillerie et les vivres, Montcalm se rembarqua avec les troupes. Cette expédition fut perçue comme un succès majeur, délivrant la colonie des inquiétudes causées par l'établissement de Choueguen et permettant de réunir les forces pour la défense des frontières.
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