Titre et contenu

Titre:

LETTRE A L'AUTEUR DU MERCURE.

Titre d'après la table:

Lettre de Lisbonne

Premiers mots: Vous serez sans doute informé, Monsieur, du malheur que vient [...] Domaines: Histoire naturelleMots clefs: Tremblement de terre, Portugal, Effondrements, Incendie, Tsunami, Lisbonne, Dégâts, MortsDestinataire ou dédicataire: Louis de Boissy

Forme et genre

Langue: FrançaisForme: Prose
Type d'écrit journalistique: Relation / Nouvelle politique

Auteur et provenance du texte

Signature:

Pedegache.

Est rédigé par: Pedegache (Pierre Baptiste Pedegache ?) Genre de l'auteur: HommeLieu indiqué: LisbonneDate de rédaction ou d'envoi du texte:

Résumé

Le 1er novembre 1755, Lisbonne a été frappée par un violent tremblement de terre à 9 heures 45 du matin, par un temps calme et un ciel serein. Le séisme s'est manifesté en trois secousses principales. La première, faible et de courte durée, n'a pas causé de dégâts majeurs. La deuxième, beaucoup plus violente, a duré environ huit à dix minutes et a provoqué l'effondrement de nombreuses maisons. Une troisième secousse a suivi, augmentant la confusion et l'horreur. Après environ dix à douze minutes, le séisme s'est calmé, mais des incendies ont éclaté dans divers quartiers, alimentés par un vent violent. Les habitants, terrifiés, ont fui vers la campagne. La mer, en flux et reflux violents, a également causé des ravages, détruisant des navires et menaçant de submerger la ville. Les secousses se sont poursuivies, avec des pics d'intensité à la sortie de la Lune et au crépuscule du matin. Le 8 novembre et le 16 novembre, des secousses supplémentaires ont été ressenties. Le tremblement de terre et les incendies ont détruit 18 paroisses, de nombreux couvents, palais royaux et privés, ainsi que des infrastructures publiques. Les environs de Lisbonne ont également été ravagés, et plusieurs villes du Royaume des Algarves ont été inondées. La bibliothèque de São Domingos et celles des comtes d'Ériceira et de Vimieiro ont été détruites. Le nombre de morts est estimé entre 30 000 et 40 000 personnes. En raison des destructions, depuis le roi jusqu'au dernier membre de la République, tout le monde a dû camper.

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Copie numérique :
1756, 01, vol. 1-2, 02-03