Titre et contenu

Titre:

LETTRE écrite de Marseille, le 1. Juillet 1731. A M. de la R. au sujet des Discours du P. le Brun sur la Comédie.

Titre d'après la table:

Lettre au sujet des Discours sur la Comedie,

Position sur la page: 1Premiers mots: Je n'ay pû lire sans étonnement, Monsieur, les Eloges avec lesquels [...] Domaines: Belles-lettres, théâtreMots clefs: Comédie, Éloges, Molière, Nourriture des passions, Assemblage des ruses, Obscènes, Profanes, Anathèmes, Tolérance, ConcilesDestinataire ou dédicataire: Antoine de La Roque

Forme et genre

Langue: FrançaisForme: Prose
Type d'écrit journalistique: Article / Nouvelle littéraire

Auteur et provenance du texte

Signature:

P. D. L. L.

Est rédigé par: P. D. L. L. Genre de l'auteur: IndéterminéLieu indiqué: MarseilleDate de rédaction ou d'envoi du texte:

Résumé

La lettre datée du 1er juillet 1731 critique les éloges du Père le Brun sur la comédie, publiés dans le Mercure de mai précédent. L'auteur exprime son étonnement face à la contradiction entre les discours rigoristes du Père le Brun et les analyses détaillées des pièces de théâtre dans le Mercure, qui encouragent les lecteurs à assister à des spectacles que le Père le Brun considère comme pernicieux. L'auteur soutient que la comédie, telle qu'elle est représentée depuis Molière, n'est pas intrinsèquement mauvaise. Il argue que les Pères de l'Église et les Conciles ont condamné les comédies en raison de leur impudicité et de leur immoralité, mais que les comédies modernes sont épurées et peuvent même corriger des vices. Le Père Caffaro, qui a justifié les comédies, a comparé les anciennes comédies aux modernes, notant que les premières étaient des assemblées d'impudicité, tandis que les secondes sont modérées et divertissantes. Le Père le Brun, connu pour son zèle et sa piété, n'a pas réussi à réfuter solidement les arguments du Père Caffaro. L'auteur critique également le Père le Brun pour son manque de raisonnement par principes et son recours au démon pour expliquer des phénomènes naturels. La lettre conclut en affirmant que la comédie, sous certaines conditions, est indifférente et même utile. Elle souligne que les autorités religieuses et civiles en France tolèrent et soutiennent la comédie, ce qui montre qu'elle n'est pas considérée comme une invention pernicieuse du démon.

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Copie numérique :
1731, 07-08