Titre et contenu

Titre:

EXTRAIT d'une Lettre d'un Curieux de Province à un ami de Paris, sur quelques restes de la Fête de Bacchus.

Titre d'après la table:

Lettre sur quelques restes de la Fête de Bacchus,

Premiers mots: L'Annonce d'un volume in folio sur les Bacchanales, que je viens de lire [...] Mots clefs: Bacchus, Bacchanales, Paganisme

Forme et genre

Langue: FrançaisForme: Prose
Type d'écrit journalistique: Article / Nouvelle littéraire

Auteur et provenance du texte

Signature:

18. Septembre 1730.

Est rédigé par: Un Curieux de Province Genre de l'auteur: IndéterminéDate de rédaction ou d'envoi du texte:

Résumé

Dans une lettre, un auteur décrit une coutume locale liée aux vendanges, rappelant des pratiques païennes antiques. En 1793, un savant avait observé dans certains cantons près de Paris que, lors des vendanges, une statue de Bacchus était placée dans les pressoirs. Les personnes entrant dans le pressoir devaient saluer cette statue et, le jour de la Saint-Denis, faire une génuflexion. Le non-respect de ces rites entraînait une punition corporelle, administrée par sept individus et choisie par un parrain. L'auteur, ayant visité ces lieux en octobre 1730, confirme la persistance de la cérémonie, bien que les détails aient évolué. La statue de Bacchus est désormais placée au sommet d'un arbre du pressoir. Les termes utilisés dans le pressoir ont également changé, avec des noms spécifiques pour les outils, sous peine de punition. La lettre soulève la question de savoir si ces usages locaux sont des vestiges du paganisme. Elle note que les coutumes païennes ont souvent persisté plus longtemps à la campagne qu'en ville. L'auteur mentionne un concile de Constantinople qui condamnait certaines pratiques lors de la vinification, invoquant Bacchus. La lettre discute également de la possibilité que les fêtes des saints aient été fixées pour remplacer les fêtes païennes. Elle cite l'exemple d'une montagne près de Lutèce, où une église dédiée à Saint-Bacque a été remplacée par une église dédiée à Saint-Benoît. L'auteur conclut en mentionnant des coutumes païennes persistantes, comme la mise d'une pièce de monnaie dans la main ou la bouche des défunts pour payer le passage de la barque de Caron.

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Copie numérique :
1730, 09-10