Titre et contenu

Titre:

EXTRAIT de la dissertation sur l'utilité de la soye des Araignées, par Mr Bon, Associé Honoraire de la Societé Royale des Sciences, & Premier President en survivance de la Cour des Comptes de Montpellier.

Premiers mots: On sera surpris d'apprendre que les Araignées font une [...] Domaines: Histoire naturelle, Métiers, arts mécaniquesMots clefs: Vers à soie, Araignées, Bon, Découverte, Soie, Manufactures

Forme et genre

Langue: FrançaisForme: Prose
Type d'écrit journalistique: Article / Nouvelle littéraire

Auteur et provenance du texte

Genre de l'auteur: Indéterminé

Résumé

Le texte de Monsieur Bon, Associé Honoraire de la Société Royale des Sciences et Premier Président en survivance de la Cour des Comptes de Montpellier, examine l'utilité de la soie produite par les araignées. Monsieur Bon note que, malgré ses qualités esthétiques et sa solidité, la soie d'araignée est peu connue en raison des préjugés contre cet insecte. Il compare cette situation à l'ignorance initiale des Romains concernant la production de soie par les vers à soie, qui étaient perçus comme précieux et rares. La découverte de la soie par les Romains est attribuée à Pamphilia, fille de Platis, sur l'île de Cos. Les Romains, bien que conscients de la soie, ne comprenaient pas sa production et la considéraient comme extrêmement rare et chère. Cette rareté persista jusqu'à ce que des moines apportent des œufs de vers à soie en Grèce sous le règne de l'empereur Justinien. En France, l'utilisation de la soie se développa tardivement. Henri II introduisit les premiers bas de soie lors des noces de sa fille et de sa sœur. Les manufactures de Tours et de Lyon, encouragées par Henri II et ses successeurs, rendirent les étoffes de soie courantes. Monsieur Bon souligne que les araignées, comme les vers à soie et les abeilles, sont des insectes admirables et nécessaires. Il décrit les différentes espèces d'araignées et leurs mécanismes de déplacement, utilisant des fils de soie pour se déplacer. Il affirme que les araignées produisent une quantité de soie supérieure à celle des vers à soie et présente des expériences pour prouver cette affirmation. L'Académie Royale des Sciences, intéressée par ces découvertes, chargea Monsieur de Reaumur d'examiner la viabilité économique de l'exploitation de la soie d'araignée. Monsieur de Reaumur, après avoir loué les travaux de Monsieur Bon, poursuivit les observations pour évaluer les coûts et les bénéfices potentiels.

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