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p. 197-199
SUPPLÉMENT à l'Art. des Sciences MÉDECINE. Gouttes sciatiques & Rhumatismes.
Début :
AUTANT le traitement de la Goutte effrayoit ceux qui en font affligés, [...]
Mots clefs :
Goutte, Remède, Maux, Soulagement, Poudre balsamique, Baume végétal, Effets positifs, Fièvre
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texteReconnaissance textuelle : SUPPLÉMENT à l'Art. des Sciences MÉDECINE. Gouttes sciatiques & Rhumatismes.
SUPPLÉMENT à l'Art . des Sciences
MÉDECINE.
Gouttes fciatiques & Rhumatifmes.
AUTANT UTANT le traitement de la Goutte
éffrayoit ceux qui en font affligés , &
trouvoit des contradicteurs , autant les
fuccès répétés depuis dix années d'une
pratique auffi douce que fimple & méthodique,
portent le calme & la confiance
dans les efprits prévenus. Les maux des
Goutteux ne fe bornoient pas à la feule
violence des tourmens & des révolutions
les plus funeffes ; le plus cruel de tous
étoit le défaut d'aucune efpéce de foulagement
. Je dois leur mettre fous les
yeux ce que l'expérience m'a appris
en leur faveur.
La Poudre balfantique infufée dans de
l'eau , en forme de thé , ou dans une
eau de veau conformément au tempé
rament de chacun , calme les accès les
plus vifs , & agit uniquement par les
urines & par une tranfpiration un peu
augmentée fans fueur ; les fuccès plus
I iij
198 MERCURE DE FRANCE .
,
ou moins prompts dépendent de l'ad
miniftration propre à chacun. Ce réméde
empêche que les nodofités fe
forment & s'oppofe aux révolutions
fuivant l'attention qu'on apporte dans
fon ufage. Le Baume végétal , par fes
qualités propres à l'eftomach , rend les
digeftions parfaites forme un fang
bien travaillé & donne du reffort ; c'eſt
par ce moyen qu'il éloigne les accès ;
fon action n'échauffe point , & il eſt
parfait anti - fcorbutique. Ceux qui ne
peuvent fe gêner fur rien pendant qu'ils
en font ufage , ou qui ont des complications
qu'ils ne déclarent point
font dans le cas d'en recevoir peu d'effets.
Le fruit que j'ai tiré de ma pratique
, eft une connoiffance particulière
des effets des différens remédes employés
en Europe ; leur danger , leur
inutilité , ou leurs vrais moyens , ce qui
forme l'objet le plus intéreffant par les
funeftes accidens qui en résultent. Je
me flatte par mes foins continués de
rendre de jour en jour le traitement
de la Goutte auffi familier que celui
des fiévres intermittentes ; c'est -à - dire ,
d'affurer les moyens calmans dans tous
les cas , & ceux d'éloigner les accès ; ·
c'est tout ce que l'on peut propo fer
NOVEMBRE. 1764. 199
il faut être précis & net fur fon état
en me confultant. Je ne reçois que les
Lettres affranchies. Je loge rue du Gros
Chenet , Quartier Montmartre , à Paris.
C. DE MONGERBET , Médecin du
Roi & Ordinaire de fes Bâtimens .
MÉDECINE.
Gouttes fciatiques & Rhumatifmes.
AUTANT UTANT le traitement de la Goutte
éffrayoit ceux qui en font affligés , &
trouvoit des contradicteurs , autant les
fuccès répétés depuis dix années d'une
pratique auffi douce que fimple & méthodique,
portent le calme & la confiance
dans les efprits prévenus. Les maux des
Goutteux ne fe bornoient pas à la feule
violence des tourmens & des révolutions
les plus funeffes ; le plus cruel de tous
étoit le défaut d'aucune efpéce de foulagement
. Je dois leur mettre fous les
yeux ce que l'expérience m'a appris
en leur faveur.
La Poudre balfantique infufée dans de
l'eau , en forme de thé , ou dans une
eau de veau conformément au tempé
rament de chacun , calme les accès les
plus vifs , & agit uniquement par les
urines & par une tranfpiration un peu
augmentée fans fueur ; les fuccès plus
I iij
198 MERCURE DE FRANCE .
,
ou moins prompts dépendent de l'ad
miniftration propre à chacun. Ce réméde
empêche que les nodofités fe
forment & s'oppofe aux révolutions
fuivant l'attention qu'on apporte dans
fon ufage. Le Baume végétal , par fes
qualités propres à l'eftomach , rend les
digeftions parfaites forme un fang
bien travaillé & donne du reffort ; c'eſt
par ce moyen qu'il éloigne les accès ;
fon action n'échauffe point , & il eſt
parfait anti - fcorbutique. Ceux qui ne
peuvent fe gêner fur rien pendant qu'ils
en font ufage , ou qui ont des complications
qu'ils ne déclarent point
font dans le cas d'en recevoir peu d'effets.
Le fruit que j'ai tiré de ma pratique
, eft une connoiffance particulière
des effets des différens remédes employés
en Europe ; leur danger , leur
inutilité , ou leurs vrais moyens , ce qui
forme l'objet le plus intéreffant par les
funeftes accidens qui en résultent. Je
me flatte par mes foins continués de
rendre de jour en jour le traitement
de la Goutte auffi familier que celui
des fiévres intermittentes ; c'est -à - dire ,
d'affurer les moyens calmans dans tous
les cas , & ceux d'éloigner les accès ; ·
c'est tout ce que l'on peut propo fer
NOVEMBRE. 1764. 199
il faut être précis & net fur fon état
en me confultant. Je ne reçois que les
Lettres affranchies. Je loge rue du Gros
Chenet , Quartier Montmartre , à Paris.
C. DE MONGERBET , Médecin du
Roi & Ordinaire de fes Bâtimens .
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