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p. 78-84
Lettre de M. Gentil en réponse à la Lettre de M. le Tellier, [titre d'après la table]
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LETTRE de M. Gentil, Docteur en Médecine de la Faculté de Paris, en réponse [...]
Mots clefs :
Docteur en médecine, Histoire universelle, Académie des enfants
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texteReconnaissance textuelle : Lettre de M. Gentil en réponse à la Lettre de M. le Tellier, [titre d'après la table]
LETTRE ETTRE de M. Gentil , Docteur en
Médecine de la Faculté de Paris , en réponſe
à la Lettre de M. le Thellier , Docteur
en Médecine de la Faculté de Montpellier
, réfidant à Peronne , au fujet d'un
ouvrage nouveau , intitulé Epoques élémentaires
d'hiftoire univerſelle ſuivant la chronologie
vulgaire; par le Sr Mahaux , Maître
affocié de la maifon nommée Académie des
Enfans , rue de Seine , Fauxbourg S.Victor.
En conféquence de ce que vous avez lû ,
Monfieur & cher Confrere , dans la feuille
34° de l'Année littéraire du 18 Décembre
1754 , & dans le Mercure de France d'Avril
1755 , au fujet de l'ouvrage de M.
Mahaux , vous vous êtes adreffé à moi
pour vous déterminer au jugement que
vous en devez porter , & fçavoir fi cet
ouvrage mérite effectivement le bien qu'on
en a dit , fur-tout quels progrès il fait faire
JUIN. 1755. 79
aux enfans dans la maifon des fieurs Viart
& Mahaux , annoncée , il y a plus de deux
ans , par un Profpectus qui a fait beaucoup
de bruit dans fon tems ; enfin fi cette Académie
eft telle qu'il foit raifonnable d'y
envoyer des enfans du fond d'une province
, comment ils y font tenus & nourris ,
& fi l'on y exécute ponctuellement tout ce
qui a été promis à ces différens égards ,
le tout parce que vous fçavez que je fuis
l'ami & le médecin de cette maifon. 1 °.
Je vous crois fort en état de juger par vousmême
de l'ouvrage en queftion ; je vous
l'ai envoyé , effaiez -en fur des enfans qui
yous font chers , & fuivez exactement la
méthode aifée qui y eft prefcrite : vous
verrez bientôt qu'il n'y a rien d'exagéré
dans les éloges qu'on lui a donnés à Paris ,
& qu'il en obtient de plus grands à meſure
qu'il eft plus connu & pratiqué. 2 ° . Je ne
puis ni ne dois refufer mon témoignage
en pareille occafion à quiconque me le
demande , encore moins à vous , Monfieur,
qui m'honorez de votre confiance. Sans
être juge né de cette partie de la littérature
& des méthodes d'éducation en général ,
je conviendrai fans peine que rien n'empêchant
un Médecin de connoître & de
fuivre les différens progrès des arts & des
fciences , il est toujours cenfé n'en fçavoir
Diiij
80 MERCURE DE FRANCE.
pas affez peu dans ces fortes de chofes
pour y être trompé , du moins à un certain
point , ou fe laiffer aveugler par trop
de prévention. Ce que j'ai vu depuis deux
ans ne me permet pas de le déclarer foiblement.
Il y a dans cette maiſon , qui eſt
dans l'air le plus pur , & dont le bâtiment
eft magnifique & fpacieux , féparé feulement
par un mur du Jardin du Roi , fecond
avantage qui fe fait affez fentir fans le dire ,
deux Maîtres en chef , fçavoir le Sr Viart ,
Avocat en Parlement , qui donne des notions
de jurifprudence romaine & françoife
; le Sr Mahaux des leçons d'hiftoire ,
de chronologie , géographie , généalogie 5
blafon , & c. trois Précepteurs pour le
latin ; un Maître de mathématique & de
phyfique expérimentale ; un pour la langue
allemande ; un de deffein , de danfe ,
pour les armes , exercices & évolutions
militaires , de mufique & pour les inftrumens
; enfin un Prêtre de la Paroiffe pour
le catéchifme. La nourriture y est trèsbonne
& très-faine : on accoutume les enfans
à la plus grande propreté , & à avoir
toujours l'air arrangé comme s'ils étoient
dans le monde , fur- tout à une très- grande
politeſſe entr'eux ; ' jamais de termes durs
& choquans , même de la part des Maîtres
lorfqu'ils font forcés d'employer la répri-
-
JUIN. 17556 SE
mande ; le plus grand châtiment eft la
privation des exercices ordinaires qui fervent
toujours de récompenfe de l'un à
l'autre . Ces enfans ne montrent jamais
plus de gaieté & d'empreffement que lorfqu'on
les y appelle ; ils quittent leurs jeux
& fe plaignent ordinairement du peu de
tems que durent les inftructions. Il n'y a
gueres de femaines où il n'ayent à parler
trois ou quatre fois devant des compagnies
nombreufes que la curiofité attire ,
d'où il arrive que ce font des efpeces
d'actes publics qu'ils foutiennent fans
autre préparation , & que fans rien per
dre du côté de l'émulation , ils ne tombent
pas dans l'inconvénient de la préfomption
& de la vaine gloire C'eſt tout
vous dire , Monfieur , que je ne fors jamais
de cette maiſon fans en être comme
enchanté , & vous fçavez que je ne fuis
pas de caractere à commettre légerement
mon eftime & mon fuffrage . Ce que j'y
dois ajouter , & qui peut vous engager le
plus à ne pas y refufer le vôtre , c'est que,
je ne vous écris ceci de concert
pas tout
avec eux ; je les regarde comme des gens
vraiment modeftes , animés du motif de
l'honneur véritable, & nullement avides de
plus de gain & de confidération qu'il ne leur
en eft dû s'ils craignent quelque chofe
Dv
$ 2 MERCURE DE FRANCE.
c'eft de donner à penfer à bien des gens
qu'ils ayent voulu s'annoncer comme plus
capables que tous leurs confreres . La grace
qu'ils demandent , eft que l'on daigne fe
fouvenir de ce qu'ils ont déclaré dans leur
Profpectus ; fçavoir que leur but unique eft
de mettre en ufage tous les bons moyens ,
tant anciens que nouveaux, qu'ils ont trouvés
établis dans les colleges , les penfions ,
& lieux publics & particuliers où l'on
éleve avec fuccès la jeuneffe , marque non
équivoque du vrai mérite & du noble
defir de bien fervir la fociété . Ainfi ils
ufent de la typographie de feu M. Dumas ,
de la méthode de MM . Rollin , Dumarfais
, Pluche & autres ; outre cela , d'une
méthode hiftorique dont les époques élémentaires
principales font partie ; mais
fur- tout de la géographie féculaire , ouvrage
tout neuf de leur façon , & que j'ai
déja vû applaudir hautement des connoiffeurs.
Imaginez-vous autant de cartes ou
de mappe - mondes que les fujets d'histoire
en comportent à chaque fiecle , & où le
point d'intérêt principal & particulier
s'offre auffi- tôt à la vue par la différente
colorifation , & met en état de borner ,
confronter & comparer tous les lieux de
chaque fcène , avec les noms qu'elle avoit
en différens tems , ce qui fait retenir fans
JUIN. 1755.
83
peine la géographie ancienne & moderne.
A l'égard des trois feuilles d'Époques élémentaires
qui ont donné lieu à votre lettre
& à ma réponſe , tout ce que je me contenterai
d'en dire , c'eft qu'il n'y a perfonne
à qui je ne confeillaffe d'en avoir
dans fon cabinet , comme le moyen le plus
propre à mettre fans aucun effort un vrai
plan dans l'efprit en moins de deux heures
de lecture . J'ai l'honneur d'être , &c.
On fçait que cet ouvrage ne fe vend
que 3 liv . & qu'on le trouve à Paris , chez
l'Auteur , & les Libraires Piffot , quai de
Conti , & Lambert , rue de la Comédie .
DICTIONNAIRE D'ARCHITECTURE
civile & hydraulique , & des arts qui en
dépendent ; comme la maçonnerie , la
charpenterie , la menuiferie , la ferrurerie ,
le jardinage , &c. la conftruction des ponts
& chauffées , des éclufes , & de tous les
ouvrages hydrauliques ; par Aug. Charles
d'Aviler ouvrage fervant de fuite au
cours d'architecture du même auteur .
Nouvelle édition , corrigée , & confidérablement
augmentée. A Paris , chez Ch . A.
Jombert, Imprimeur- Libraire du Roi pour
l'Artillerie & pour le Génie , rue Dauphi
ne , à l'Image Notre- Dame. 1755. 1 vol.
in-4°.grand papier. Prix 15 liv . relié.
D vj
84 MERCURE DE FRANCE.
RECUEIL de divers ouvrages fur la
peinture & le coloris ; par M. de Piles ,
de l'Académie royale de Peinture & de
Sculpture . A Paris , chez le même Libraire
, i vol . in- 12 . 2 liv . 10 fols.
Le TRIOMPHE DES DAMES , ou le
nouvel Empire littéraire . A Paris , 1755.
Cette brochure , qui ne contient que 22
pages , fe trouve chez Prault , quai des
Auguftins. Pour montrer dans quel goût
elle eft écrite , il fuffit de citer la prédic
tion qui fonde ce triomphe.
J'étois , dit l'auteur , à l'Obfervatoire ...
je vis une nouvelle conftellation conçue en
ces termes : les hommes abufent de l'empire
des lettres , les femmes le partageront au moins
avec eux dès la rentrée des claffes , c'eſt- àdire
qu'elles régenteront dans les colleges.
Rien n'eft plus galant.
Médecine de la Faculté de Paris , en réponſe
à la Lettre de M. le Thellier , Docteur
en Médecine de la Faculté de Montpellier
, réfidant à Peronne , au fujet d'un
ouvrage nouveau , intitulé Epoques élémentaires
d'hiftoire univerſelle ſuivant la chronologie
vulgaire; par le Sr Mahaux , Maître
affocié de la maifon nommée Académie des
Enfans , rue de Seine , Fauxbourg S.Victor.
En conféquence de ce que vous avez lû ,
Monfieur & cher Confrere , dans la feuille
34° de l'Année littéraire du 18 Décembre
1754 , & dans le Mercure de France d'Avril
1755 , au fujet de l'ouvrage de M.
Mahaux , vous vous êtes adreffé à moi
pour vous déterminer au jugement que
vous en devez porter , & fçavoir fi cet
ouvrage mérite effectivement le bien qu'on
en a dit , fur-tout quels progrès il fait faire
JUIN. 1755. 79
aux enfans dans la maifon des fieurs Viart
& Mahaux , annoncée , il y a plus de deux
ans , par un Profpectus qui a fait beaucoup
de bruit dans fon tems ; enfin fi cette Académie
eft telle qu'il foit raifonnable d'y
envoyer des enfans du fond d'une province
, comment ils y font tenus & nourris ,
& fi l'on y exécute ponctuellement tout ce
qui a été promis à ces différens égards ,
le tout parce que vous fçavez que je fuis
l'ami & le médecin de cette maifon. 1 °.
Je vous crois fort en état de juger par vousmême
de l'ouvrage en queftion ; je vous
l'ai envoyé , effaiez -en fur des enfans qui
yous font chers , & fuivez exactement la
méthode aifée qui y eft prefcrite : vous
verrez bientôt qu'il n'y a rien d'exagéré
dans les éloges qu'on lui a donnés à Paris ,
& qu'il en obtient de plus grands à meſure
qu'il eft plus connu & pratiqué. 2 ° . Je ne
puis ni ne dois refufer mon témoignage
en pareille occafion à quiconque me le
demande , encore moins à vous , Monfieur,
qui m'honorez de votre confiance. Sans
être juge né de cette partie de la littérature
& des méthodes d'éducation en général ,
je conviendrai fans peine que rien n'empêchant
un Médecin de connoître & de
fuivre les différens progrès des arts & des
fciences , il est toujours cenfé n'en fçavoir
Diiij
80 MERCURE DE FRANCE.
pas affez peu dans ces fortes de chofes
pour y être trompé , du moins à un certain
point , ou fe laiffer aveugler par trop
de prévention. Ce que j'ai vu depuis deux
ans ne me permet pas de le déclarer foiblement.
Il y a dans cette maiſon , qui eſt
dans l'air le plus pur , & dont le bâtiment
eft magnifique & fpacieux , féparé feulement
par un mur du Jardin du Roi , fecond
avantage qui fe fait affez fentir fans le dire ,
deux Maîtres en chef , fçavoir le Sr Viart ,
Avocat en Parlement , qui donne des notions
de jurifprudence romaine & françoife
; le Sr Mahaux des leçons d'hiftoire ,
de chronologie , géographie , généalogie 5
blafon , & c. trois Précepteurs pour le
latin ; un Maître de mathématique & de
phyfique expérimentale ; un pour la langue
allemande ; un de deffein , de danfe ,
pour les armes , exercices & évolutions
militaires , de mufique & pour les inftrumens
; enfin un Prêtre de la Paroiffe pour
le catéchifme. La nourriture y est trèsbonne
& très-faine : on accoutume les enfans
à la plus grande propreté , & à avoir
toujours l'air arrangé comme s'ils étoient
dans le monde , fur- tout à une très- grande
politeſſe entr'eux ; ' jamais de termes durs
& choquans , même de la part des Maîtres
lorfqu'ils font forcés d'employer la répri-
-
JUIN. 17556 SE
mande ; le plus grand châtiment eft la
privation des exercices ordinaires qui fervent
toujours de récompenfe de l'un à
l'autre . Ces enfans ne montrent jamais
plus de gaieté & d'empreffement que lorfqu'on
les y appelle ; ils quittent leurs jeux
& fe plaignent ordinairement du peu de
tems que durent les inftructions. Il n'y a
gueres de femaines où il n'ayent à parler
trois ou quatre fois devant des compagnies
nombreufes que la curiofité attire ,
d'où il arrive que ce font des efpeces
d'actes publics qu'ils foutiennent fans
autre préparation , & que fans rien per
dre du côté de l'émulation , ils ne tombent
pas dans l'inconvénient de la préfomption
& de la vaine gloire C'eſt tout
vous dire , Monfieur , que je ne fors jamais
de cette maiſon fans en être comme
enchanté , & vous fçavez que je ne fuis
pas de caractere à commettre légerement
mon eftime & mon fuffrage . Ce que j'y
dois ajouter , & qui peut vous engager le
plus à ne pas y refufer le vôtre , c'est que,
je ne vous écris ceci de concert
pas tout
avec eux ; je les regarde comme des gens
vraiment modeftes , animés du motif de
l'honneur véritable, & nullement avides de
plus de gain & de confidération qu'il ne leur
en eft dû s'ils craignent quelque chofe
Dv
$ 2 MERCURE DE FRANCE.
c'eft de donner à penfer à bien des gens
qu'ils ayent voulu s'annoncer comme plus
capables que tous leurs confreres . La grace
qu'ils demandent , eft que l'on daigne fe
fouvenir de ce qu'ils ont déclaré dans leur
Profpectus ; fçavoir que leur but unique eft
de mettre en ufage tous les bons moyens ,
tant anciens que nouveaux, qu'ils ont trouvés
établis dans les colleges , les penfions ,
& lieux publics & particuliers où l'on
éleve avec fuccès la jeuneffe , marque non
équivoque du vrai mérite & du noble
defir de bien fervir la fociété . Ainfi ils
ufent de la typographie de feu M. Dumas ,
de la méthode de MM . Rollin , Dumarfais
, Pluche & autres ; outre cela , d'une
méthode hiftorique dont les époques élémentaires
principales font partie ; mais
fur- tout de la géographie féculaire , ouvrage
tout neuf de leur façon , & que j'ai
déja vû applaudir hautement des connoiffeurs.
Imaginez-vous autant de cartes ou
de mappe - mondes que les fujets d'histoire
en comportent à chaque fiecle , & où le
point d'intérêt principal & particulier
s'offre auffi- tôt à la vue par la différente
colorifation , & met en état de borner ,
confronter & comparer tous les lieux de
chaque fcène , avec les noms qu'elle avoit
en différens tems , ce qui fait retenir fans
JUIN. 1755.
83
peine la géographie ancienne & moderne.
A l'égard des trois feuilles d'Époques élémentaires
qui ont donné lieu à votre lettre
& à ma réponſe , tout ce que je me contenterai
d'en dire , c'eft qu'il n'y a perfonne
à qui je ne confeillaffe d'en avoir
dans fon cabinet , comme le moyen le plus
propre à mettre fans aucun effort un vrai
plan dans l'efprit en moins de deux heures
de lecture . J'ai l'honneur d'être , &c.
On fçait que cet ouvrage ne fe vend
que 3 liv . & qu'on le trouve à Paris , chez
l'Auteur , & les Libraires Piffot , quai de
Conti , & Lambert , rue de la Comédie .
DICTIONNAIRE D'ARCHITECTURE
civile & hydraulique , & des arts qui en
dépendent ; comme la maçonnerie , la
charpenterie , la menuiferie , la ferrurerie ,
le jardinage , &c. la conftruction des ponts
& chauffées , des éclufes , & de tous les
ouvrages hydrauliques ; par Aug. Charles
d'Aviler ouvrage fervant de fuite au
cours d'architecture du même auteur .
Nouvelle édition , corrigée , & confidérablement
augmentée. A Paris , chez Ch . A.
Jombert, Imprimeur- Libraire du Roi pour
l'Artillerie & pour le Génie , rue Dauphi
ne , à l'Image Notre- Dame. 1755. 1 vol.
in-4°.grand papier. Prix 15 liv . relié.
D vj
84 MERCURE DE FRANCE.
RECUEIL de divers ouvrages fur la
peinture & le coloris ; par M. de Piles ,
de l'Académie royale de Peinture & de
Sculpture . A Paris , chez le même Libraire
, i vol . in- 12 . 2 liv . 10 fols.
Le TRIOMPHE DES DAMES , ou le
nouvel Empire littéraire . A Paris , 1755.
Cette brochure , qui ne contient que 22
pages , fe trouve chez Prault , quai des
Auguftins. Pour montrer dans quel goût
elle eft écrite , il fuffit de citer la prédic
tion qui fonde ce triomphe.
J'étois , dit l'auteur , à l'Obfervatoire ...
je vis une nouvelle conftellation conçue en
ces termes : les hommes abufent de l'empire
des lettres , les femmes le partageront au moins
avec eux dès la rentrée des claffes , c'eſt- àdire
qu'elles régenteront dans les colleges.
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Résumé : Lettre de M. Gentil en réponse à la Lettre de M. le Tellier, [titre d'après la table]
M. Gentil, Docteur en Médecine de la Faculté de Paris, répond à M. Thellier, Docteur en Médecine de la Faculté de Montpellier, concernant l'ouvrage 'Époques élémentaires d'histoire universelle' du Sr Mahaux et l'Académie des Enfants, dirigée par les Srs Viart et Mahaux, située rue de Seine, Faubourg Saint-Victor. M. Thellier avait demandé l'avis de M. Gentil sur ces sujets. M. Gentil confirme la qualité de l'ouvrage et des méthodes éducatives de l'Académie. Il décrit les installations et les méthodes pédagogiques, soulignant la propreté, la politesse et la discipline des élèves. Les enseignements couvrent divers domaines, tels que la jurisprudence, l'histoire, la chronologie, la géographie, les mathématiques, les langues, la musique, et les exercices militaires. La nourriture est bonne et saine, et les enfants sont encouragés à la propreté et à la politesse. M. Gentil mentionne les méthodes pédagogiques utilisées, telles que celles de MM. Rollin, Dumarsais, et Pluche, ainsi qu'une méthode historique et une géographie séculaire nouvellement développée. Il recommande vivement l'ouvrage 'Époques élémentaires' pour sa capacité à structurer rapidement les connaissances historiques. Enfin, M. Gentil assure que son témoignage est indépendant et qu'il considère les directeurs de l'Académie comme des personnes modestes et honorables, motivées par le désir de bien servir la société.
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