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1
p. 233-262
EGLOGUE.
Début :
LA Bergere Dorise, & la Bergere Aminte, [...]
Mots clefs :
Bergère, Amour, Amitié, Cœurs, Confidences, Rivalité, Troupeaux, Curiosité, Mystères, Bagatelle
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texteReconnaissance textuelle : EGLOGUE.
EGLO GUE.
LA Bergere Dortsi9 &,'
ItlBergtrAminte
S'cntretenoitnt un your
feulesy &sans contrtVnte,
Et fou* LtappaJ trompeur
d'une longue amitié
Feignantd'ouvrir leurs
coeurs>en cachaient la
',,1 , moitié..
Sijamaison a vu lasaussè ->confidence :.
- .;
./)t la finmitc ménager
l'apparence,
Sijamais en amour onJfi
1 ; bien .., Tour piller un ftcret,en
xonferwantlefîen,
jiwzc Hnfô.ill:lgall'unc&
l'autreBtrgere
JFitpvur\y>réussir tout ce."
qu'Ufalloitfaire.
Lfutie&Vautre ejl&itbçUe
-
';.; & croyokmevi'fc#*-*
Leprix quellefeigrioïtde
rtèpétntdiJj?atèK^
'o' (
_r 'Jr,
rI une&l*auW£*tifàret
déférantcfojtffîàiïkétf*
¡.Je ne point aimer brx-M
-
guérit*la renommée>
Z)<%nsle ménagementd'a.
nefanjferigueur,
N?ccupoitfin esprit qu'"
déguiserson coeur:
Donse efl-oitplusfine,
4.mmteplusdiscrete, 4cela prés aufond3 att*
tant.qu'eUe coquette. j£)éj&pour enjuger cepvr*
traitfaute auxyeux,
Maisfatfon$4esparler,om
enjugeramieux.
01 uofis qui connoificT^ le
fenckant de vas lImel'
at nous njoukzj garder le
secret de o vosfamés,
Parle'l^discretementyle
feu de vos amours
Sam cela brillerapar tout
dans vos discours,
Le coeur pour se cacher ni
prend qu'un foinfrivole*
On négligé14Idue& le
secrets'envole.
De cent mots ambigus h
1
voile decevant
Offreuneseureté qui man**
que tres-fbuventy
El four dijjimliler,qvot
— —
*
quel. nimagine>
La grande obfcurtté fait
meme quondevtne.
De cette vente ton ne
pourra douter
En lf;antl'entretienqueje
, vais raconter.
Lejourefloitferaln&la
plaineriante
jîux^Troupeaux réjouis
montroit l'herbe naif-
JaNtt
Etles Zepbirscueillant les
- fremices desfleurs* -
Repandoient danslesairs
de nouvellesodeurs
Sur le cojleauprochain les
";,
Bcrgeres sjjifçs, <. Dufoi dese connût[Ire
également éprises,
<j
Aprê'.s avo,irunpeu^ve,
pris des détours,
Dorife lapreȔieree?ztame.
lediicours.
DvO RI S&.
NNoass... BB~e,rrog-ers amoureuxs'ajemblenf.
dans la
xiÇlaine,, , » !Ir. l Map ce ncjt p/ç. fein
desTroupeaux qui les
mtiney
Les Rcrgeres en foule y
cowrent à leurtour.
Qtton-ejttfungrandloifîr
quandonnapoint d'a-
- m,o.uAr!MI-NTE...,on fait entrer l'amo-u' fr
dans toutes- lesaffaires.
Des foins les pluÀcom-
.t muns on e%sais
mijleres>
Ilen e{titoutefois•quantité
v
•
,;JinnOlMns.l -.
Maisje n'enpuujuger
que par ce que le tells.
DORISE.
Je vous enîensy Amintt;
&vois la consequence.
Ce que t'ay dit pourtant
nejïpointce quejepen- se
Ma bouche auroit trahy
moncoeur&sans raif
son Évezeinterprete à
cette trahison.
AMINTE.
Çcjtsans 4:f;&HIJ'.dçjfew
qm
quej'ay ditmapesse
Etjenycroyoïs pas Don-
Jeinteressee>
Maü-vous partez* d'un
air, afairepresumer
Que vous nignorez* pas
cequecejlqued'aimer.
DORISE.
Je* connût* de l'amour ce
que fen entens dIre.
Pour,ensêntir les.feux cela.
peut-tLftfjine?
AminteJapreneZ-moy-Ce
, que vous enpenp
Peut-estrepourmmfiruire
enfçaveT-vous aJftZj.
AMINTE.
La defaite ejtadroite, &
dtgnedeDonse.
fNejt-cfpoint Dorilasqui.
"vous l'auroit apprise?
Par le* foins qu'il rvOUJ
rend ilsefait remar-
:. quer
JEtquelquefoùpeut-estre il
aimeàs*expliquer.
DORISE.
Tous les foinsqu'il me
rend) ne me font rien vvcomprendre,
1 'Mliis çeux de Telàmon,
ruous les devez,entendrt)
Ce Bergerfris de ruous est
afiezjajjidu;
Tout le temps qutlypaffe,
jiminte, /f-il perdu?
AMINTE.
J'entiens compte, Dorifl
& rftn ajpoint de
honte;
Maiseft-ce À tamourfeul
que l'on doit rendre
compte?
FAut-il absolument qu'il
femjledetout?
Ne âecide-t-on rien que
surce quilrefout ?
DORISE.
Vostre coeur vous diratout
ce qu'ilenfaut croire,
Et vous voulez, en vain
en déguiser l'hifloires
JMaispourmoy,la-dessus
faypeud'attention,
L'on a beau menparler, je rinfçaùque lenom.
AMINTE.
Que le nom! c.cft troppeu ;
moy sen sçay davantage
J Car je vois bien au moins
que L'amour rieft pas
,(age,
EtJije vous disois, Dorj.
se> que cessvous
R::J me l'avez,appris,
vous mettrois-je en cour*
roux?
DORISE.
Point du tout; mais enfin
d'où vous vient lapenfee,
Que des traits de Famour
mon amefoit blessèe?
Sur quoy devinez,-vous.
ma(enfibihté?
Trouve{- vous DoriUf
par moysibientraité?
AMINTE.
Non pas tanten effetqu'il
mérité de l'estre
Mais quefert la froideur
que vous faites paroitre?
Sans cesse & sans raison
par tout vous le bLâmeZ,
Vous le maltraitez* trop?
Dortfe, vous laimeZj,
DORISE.
Le nom de Telamon
vous mpofesilences
On ne (roit pourtant pas
que ce nomvous ojfen.
(è,
Des qu'on parle de luy3
vous c,,'jîneeZd'ebtretien.
N'en di:es-vous point
trop J
quand vous ne
dites rien?
AMIN TE.
Malheureux Dorilas,
ta jlame qu'on mcpr/
je 1
Se devroit rebuter, mais
quelle est masurprise,
Devoir, quand on revient
lejoir dans le
Hamau,
Dorift te charger dufoin
de (On Troupeau! DORISE.
AmintcJ Te/Amon, avec indifférence
Entendparlerde tOYJfanJ
rompre le silence.
Dans cet étatglacé, d'où
vient doncqueje vois
Que ton chienfiaitfi bien
obéir asis volx?
AMINTE.
Uautrejour quon railloit
de vofire amour, Bergert
Vousfussessur le point de
vous mettre en co.lere ;
Mais un moment après,
avecque Dorilas
JeJcay q.'4'on VOUJ vitrire>
& lui parlertout bas.
D ORISE.
elamon pour rester à
l'écartJe retires
O) quon dije de lu,J
vousnAverIen à
dtre,
Mais toutefois vos yeuxs
sije les entens bien,
Luj fontraijon detout3
quand vous ne ditet
rien.
AMINTE.
r Dorije>ilfautenfinque
je vous dcfabufe;
Nemenageplus tantm
coeur que ton refafe.
Dt/a depuis long-temps
Dúrtlas s'offre à moj>
Matspourrois-je l'aimer
s'il vous manque dt
.fiy?
DORISE.
AhJvous meprevenez,
01 commencez* à
croire
Que Telamon sur vous
me donne la Victoire>
De cette trahi/onjeferois
de moitié,
Sifofois lâchement tra
hir noffre amitié.
AMINTE.
Vne telle amitiésans
douteejlprçcieujes
si ne la crojois paspourtant
sigenereuse,
Je la menagtray, Bergère,
apurement,
Et vous conferverayvos
droits survofire
Ornant.
DORISE.
Je n'auray pas ce foin>
car vous tftes si belle
Que vous fçanreZj aJJt
guenr un injidel/e.
Mais je le vois venir, ce
malheureux Bergzr.
Sans doute qu'il vous
cherche, & ne vent
pas changer.
& AMIN TE.
Quoy9 vous le voye
Jeul?ouvrez^, Usyeuxè
Bergere,
Dorilas taccompagne; a
quoy bon ce mtftcre;
Sice nom prononcévous
met dans l'embarras,
Je diray bien aussi que Je
neDleO"voRis pIaSs. E.
Vous pouvez.., le nommer,
& le voirsans
contrainte,
Vosyeux & vojire coeur
y - ptrdrount trop,
Aminte.
De tout cet embarras je
evais vous délivrer>
Ilarrive9 & je voisqu'il
faut vous le livrer.
TELAMON.
toutes deux à Fécarts &
silong-temps3 Birgeres!
Fourrions-nousdemander
quelles douces affaires
Ontpu vous occuper dans
ce lona;entretien?
Et DorilÓas, & moj ,
n'y
sommes nous de rien?
AMINTE.
Je vous laijje a pensèr,
demandez*-le a Dorifes
Horsdeparler de vous,
qne voulez-vousquGn
dift?
Maisce qu'on en disoit
nous pouleroit trop
loiny.
Songeons à nos Troupeaux
il en faut
prendrefoin.
DORILAS.
Quoyy vous vous retu
rez, si promptement,
cruelles?
Vnpeu plus de hontépour
desBefgtrS fidel/es;
Chacune pour loeijferpaîtreencore
Ion Troupeau
; La partie efl heureuft
& le jourejtsi beau.
DO RISE.
Si vous entT*tprenieZde faire la partie
Vous aurteZ de la peine
a larendreajjortic.
Ouand le coeur riejl pas
Lhre àfuivrefindejïr3
Il est bon d'éditer l'embabarras
de choisir.
DORILAS.
Voilà ce qui s'appelle
un Enigme parfaite.
En avez-vous la clef,
Telamon?
TEL A MON.
Jesouhaite
Q-uaumoins Aminte, 4- rluianet quue.de quitter ce
AMINTE.
Je nay rien a vous dires
adieUJ Bcrgtreadieu.
Les Bergeres alors du coteau
défendirent.
Inquieti, & rêveurs, les
Bergers lesfutvirent,
On neJe parla plue qu'en
mots ntrecoupeZJ#
Les coeurs de l'avanture
tjJoient trop occupet
On amassa desfleurs dans
la Plainefleurie,
Viatmes du dépit, & de
la resverie ;
On en jetta soudain les
feuilles à l'écart,
Les rameaux, du chagrin
eurent aussi leur part;
Toutce quise trouvafous
la rnainilu passa:ge)
Fut brifepar l'effetd'une
secrette rage>
Chacun Je separa pour
joindrefon Troupeau,
Quoy qu'ilne fust point
tard on gagna le Hameau
} Mais malheuren chemin
aux Brebis écartées,
Elles riavoient jamais
,
estesi mal traitées,
On repoussa du pied les carefics
deschiens9
On eujtdïtquechacun ml--
connoijJÕtt lesfiens.
D'un airsi froid enfin on
finit lajournée»
eu'on<vtîbienqu'onalloit
changerdedejlwe'e.
Sans doute les Bergersfié
raccommoderonty
On lés écouterafî-tofiqu'ils
f parleront*
Maissur leur amitié3 Je
croy que les Bereres,
'd , -1
9
Aprés ce déméfié, ne compterontplusgueres.
tlal'une avec Cautre on
les voit rarement>
Uarjcrfion s'augmente en
cet éloignement.
Que l'on apprenne donc,
qu'une amitiéfideLlc
Finit aJjèz., souvent sur
une bagatelley
Etque sil'on prétendqu*
elle dure toujours
JIne faUt point troubler
les secrettes amours.
Quandon veuttrop avant
foüillerdanJ ces misteres
y La curiofitéfaitdegrandes
affaires.
LA Bergere Dortsi9 &,'
ItlBergtrAminte
S'cntretenoitnt un your
feulesy &sans contrtVnte,
Et fou* LtappaJ trompeur
d'une longue amitié
Feignantd'ouvrir leurs
coeurs>en cachaient la
',,1 , moitié..
Sijamaison a vu lasaussè ->confidence :.
- .;
./)t la finmitc ménager
l'apparence,
Sijamais en amour onJfi
1 ; bien .., Tour piller un ftcret,en
xonferwantlefîen,
jiwzc Hnfô.ill:lgall'unc&
l'autreBtrgere
JFitpvur\y>réussir tout ce."
qu'Ufalloitfaire.
Lfutie&Vautre ejl&itbçUe
-
';.; & croyokmevi'fc#*-*
Leprix quellefeigrioïtde
rtèpétntdiJj?atèK^
'o' (
_r 'Jr,
rI une&l*auW£*tifàret
déférantcfojtffîàiïkétf*
¡.Je ne point aimer brx-M
-
guérit*la renommée>
Z)<%nsle ménagementd'a.
nefanjferigueur,
N?ccupoitfin esprit qu'"
déguiserson coeur:
Donse efl-oitplusfine,
4.mmteplusdiscrete, 4cela prés aufond3 att*
tant.qu'eUe coquette. j£)éj&pour enjuger cepvr*
traitfaute auxyeux,
Maisfatfon$4esparler,om
enjugeramieux.
01 uofis qui connoificT^ le
fenckant de vas lImel'
at nous njoukzj garder le
secret de o vosfamés,
Parle'l^discretementyle
feu de vos amours
Sam cela brillerapar tout
dans vos discours,
Le coeur pour se cacher ni
prend qu'un foinfrivole*
On négligé14Idue& le
secrets'envole.
De cent mots ambigus h
1
voile decevant
Offreuneseureté qui man**
que tres-fbuventy
El four dijjimliler,qvot
— —
*
quel. nimagine>
La grande obfcurtté fait
meme quondevtne.
De cette vente ton ne
pourra douter
En lf;antl'entretienqueje
, vais raconter.
Lejourefloitferaln&la
plaineriante
jîux^Troupeaux réjouis
montroit l'herbe naif-
JaNtt
Etles Zepbirscueillant les
- fremices desfleurs* -
Repandoient danslesairs
de nouvellesodeurs
Sur le cojleauprochain les
";,
Bcrgeres sjjifçs, <. Dufoi dese connût[Ire
également éprises,
<j
Aprê'.s avo,irunpeu^ve,
pris des détours,
Dorife lapreȔieree?ztame.
lediicours.
DvO RI S&.
NNoass... BB~e,rrog-ers amoureuxs'ajemblenf.
dans la
xiÇlaine,, , » !Ir. l Map ce ncjt p/ç. fein
desTroupeaux qui les
mtiney
Les Rcrgeres en foule y
cowrent à leurtour.
Qtton-ejttfungrandloifîr
quandonnapoint d'a-
- m,o.uAr!MI-NTE...,on fait entrer l'amo-u' fr
dans toutes- lesaffaires.
Des foins les pluÀcom-
.t muns on e%sais
mijleres>
Ilen e{titoutefois•quantité
v
•
,;JinnOlMns.l -.
Maisje n'enpuujuger
que par ce que le tells.
DORISE.
Je vous enîensy Amintt;
&vois la consequence.
Ce que t'ay dit pourtant
nejïpointce quejepen- se
Ma bouche auroit trahy
moncoeur&sans raif
son Évezeinterprete à
cette trahison.
AMINTE.
Çcjtsans 4:f;&HIJ'.dçjfew
qm
quej'ay ditmapesse
Etjenycroyoïs pas Don-
Jeinteressee>
Maü-vous partez* d'un
air, afairepresumer
Que vous nignorez* pas
cequecejlqued'aimer.
DORISE.
Je* connût* de l'amour ce
que fen entens dIre.
Pour,ensêntir les.feux cela.
peut-tLftfjine?
AminteJapreneZ-moy-Ce
, que vous enpenp
Peut-estrepourmmfiruire
enfçaveT-vous aJftZj.
AMINTE.
La defaite ejtadroite, &
dtgnedeDonse.
fNejt-cfpoint Dorilasqui.
"vous l'auroit apprise?
Par le* foins qu'il rvOUJ
rend ilsefait remar-
:. quer
JEtquelquefoùpeut-estre il
aimeàs*expliquer.
DORISE.
Tous les foinsqu'il me
rend) ne me font rien vvcomprendre,
1 'Mliis çeux de Telàmon,
ruous les devez,entendrt)
Ce Bergerfris de ruous est
afiezjajjidu;
Tout le temps qutlypaffe,
jiminte, /f-il perdu?
AMINTE.
J'entiens compte, Dorifl
& rftn ajpoint de
honte;
Maiseft-ce À tamourfeul
que l'on doit rendre
compte?
FAut-il absolument qu'il
femjledetout?
Ne âecide-t-on rien que
surce quilrefout ?
DORISE.
Vostre coeur vous diratout
ce qu'ilenfaut croire,
Et vous voulez, en vain
en déguiser l'hifloires
JMaispourmoy,la-dessus
faypeud'attention,
L'on a beau menparler, je rinfçaùque lenom.
AMINTE.
Que le nom! c.cft troppeu ;
moy sen sçay davantage
J Car je vois bien au moins
que L'amour rieft pas
,(age,
EtJije vous disois, Dorj.
se> que cessvous
R::J me l'avez,appris,
vous mettrois-je en cour*
roux?
DORISE.
Point du tout; mais enfin
d'où vous vient lapenfee,
Que des traits de Famour
mon amefoit blessèe?
Sur quoy devinez,-vous.
ma(enfibihté?
Trouve{- vous DoriUf
par moysibientraité?
AMINTE.
Non pas tanten effetqu'il
mérité de l'estre
Mais quefert la froideur
que vous faites paroitre?
Sans cesse & sans raison
par tout vous le bLâmeZ,
Vous le maltraitez* trop?
Dortfe, vous laimeZj,
DORISE.
Le nom de Telamon
vous mpofesilences
On ne (roit pourtant pas
que ce nomvous ojfen.
(è,
Des qu'on parle de luy3
vous c,,'jîneeZd'ebtretien.
N'en di:es-vous point
trop J
quand vous ne
dites rien?
AMIN TE.
Malheureux Dorilas,
ta jlame qu'on mcpr/
je 1
Se devroit rebuter, mais
quelle est masurprise,
Devoir, quand on revient
lejoir dans le
Hamau,
Dorift te charger dufoin
de (On Troupeau! DORISE.
AmintcJ Te/Amon, avec indifférence
Entendparlerde tOYJfanJ
rompre le silence.
Dans cet étatglacé, d'où
vient doncqueje vois
Que ton chienfiaitfi bien
obéir asis volx?
AMINTE.
Uautrejour quon railloit
de vofire amour, Bergert
Vousfussessur le point de
vous mettre en co.lere ;
Mais un moment après,
avecque Dorilas
JeJcay q.'4'on VOUJ vitrire>
& lui parlertout bas.
D ORISE.
elamon pour rester à
l'écartJe retires
O) quon dije de lu,J
vousnAverIen à
dtre,
Mais toutefois vos yeuxs
sije les entens bien,
Luj fontraijon detout3
quand vous ne ditet
rien.
AMINTE.
r Dorije>ilfautenfinque
je vous dcfabufe;
Nemenageplus tantm
coeur que ton refafe.
Dt/a depuis long-temps
Dúrtlas s'offre à moj>
Matspourrois-je l'aimer
s'il vous manque dt
.fiy?
DORISE.
AhJvous meprevenez,
01 commencez* à
croire
Que Telamon sur vous
me donne la Victoire>
De cette trahi/onjeferois
de moitié,
Sifofois lâchement tra
hir noffre amitié.
AMINTE.
Vne telle amitiésans
douteejlprçcieujes
si ne la crojois paspourtant
sigenereuse,
Je la menagtray, Bergère,
apurement,
Et vous conferverayvos
droits survofire
Ornant.
DORISE.
Je n'auray pas ce foin>
car vous tftes si belle
Que vous fçanreZj aJJt
guenr un injidel/e.
Mais je le vois venir, ce
malheureux Bergzr.
Sans doute qu'il vous
cherche, & ne vent
pas changer.
& AMIN TE.
Quoy9 vous le voye
Jeul?ouvrez^, Usyeuxè
Bergere,
Dorilas taccompagne; a
quoy bon ce mtftcre;
Sice nom prononcévous
met dans l'embarras,
Je diray bien aussi que Je
neDleO"voRis pIaSs. E.
Vous pouvez.., le nommer,
& le voirsans
contrainte,
Vosyeux & vojire coeur
y - ptrdrount trop,
Aminte.
De tout cet embarras je
evais vous délivrer>
Ilarrive9 & je voisqu'il
faut vous le livrer.
TELAMON.
toutes deux à Fécarts &
silong-temps3 Birgeres!
Fourrions-nousdemander
quelles douces affaires
Ontpu vous occuper dans
ce lona;entretien?
Et DorilÓas, & moj ,
n'y
sommes nous de rien?
AMINTE.
Je vous laijje a pensèr,
demandez*-le a Dorifes
Horsdeparler de vous,
qne voulez-vousquGn
dift?
Maisce qu'on en disoit
nous pouleroit trop
loiny.
Songeons à nos Troupeaux
il en faut
prendrefoin.
DORILAS.
Quoyy vous vous retu
rez, si promptement,
cruelles?
Vnpeu plus de hontépour
desBefgtrS fidel/es;
Chacune pour loeijferpaîtreencore
Ion Troupeau
; La partie efl heureuft
& le jourejtsi beau.
DO RISE.
Si vous entT*tprenieZde faire la partie
Vous aurteZ de la peine
a larendreajjortic.
Ouand le coeur riejl pas
Lhre àfuivrefindejïr3
Il est bon d'éditer l'embabarras
de choisir.
DORILAS.
Voilà ce qui s'appelle
un Enigme parfaite.
En avez-vous la clef,
Telamon?
TEL A MON.
Jesouhaite
Q-uaumoins Aminte, 4- rluianet quue.de quitter ce
AMINTE.
Je nay rien a vous dires
adieUJ Bcrgtreadieu.
Les Bergeres alors du coteau
défendirent.
Inquieti, & rêveurs, les
Bergers lesfutvirent,
On neJe parla plue qu'en
mots ntrecoupeZJ#
Les coeurs de l'avanture
tjJoient trop occupet
On amassa desfleurs dans
la Plainefleurie,
Viatmes du dépit, & de
la resverie ;
On en jetta soudain les
feuilles à l'écart,
Les rameaux, du chagrin
eurent aussi leur part;
Toutce quise trouvafous
la rnainilu passa:ge)
Fut brifepar l'effetd'une
secrette rage>
Chacun Je separa pour
joindrefon Troupeau,
Quoy qu'ilne fust point
tard on gagna le Hameau
} Mais malheuren chemin
aux Brebis écartées,
Elles riavoient jamais
,
estesi mal traitées,
On repoussa du pied les carefics
deschiens9
On eujtdïtquechacun ml--
connoijJÕtt lesfiens.
D'un airsi froid enfin on
finit lajournée»
eu'on<vtîbienqu'onalloit
changerdedejlwe'e.
Sans doute les Bergersfié
raccommoderonty
On lés écouterafî-tofiqu'ils
f parleront*
Maissur leur amitié3 Je
croy que les Bereres,
'd , -1
9
Aprés ce déméfié, ne compterontplusgueres.
tlal'une avec Cautre on
les voit rarement>
Uarjcrfion s'augmente en
cet éloignement.
Que l'on apprenne donc,
qu'une amitiéfideLlc
Finit aJjèz., souvent sur
une bagatelley
Etque sil'on prétendqu*
elle dure toujours
JIne faUt point troubler
les secrettes amours.
Quandon veuttrop avant
foüillerdanJ ces misteres
y La curiofitéfaitdegrandes
affaires.
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Résumé : EGLOGUE.
Le texte relate une conversation entre deux bergères, Dorise et Aminthe, et deux bergers, Dorilas et Télamon, dans un cadre pastoral. Dorise et Aminthe expriment leurs sentiments amoureux tout en cachant leurs véritables émotions derrière une façade de confiance et de discrétion. Aminthe accuse Dorise de dissimuler ses sentiments envers Télamon, mais Dorise nie toute implication amoureuse. Cette discussion révèle des tensions et des malentendus entre les personnages. Lorsque Télamon et Dorilas interviennent, les bergères restent évasives sur leurs sentiments. La journée se conclut sur une note amère, avec les bergères et les bergers se séparant froidement. Le texte souligne les complications et les malentendus qui peuvent surgir dans les relations amoureuses et amicales, insistant sur l'importance de la discrétion et de la prudence dans les affaires de cœur.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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2
p. 559-563
Extrait de la Comedie des Etrennes ou la Bagatelle, représentée le 19. Janvier sur le Théatre Italien.
Début :
Après l'annonce que nous avons déja faite de cette ingénieuse Piece, il [...]
Mots clefs :
Étrennes, Bagatelle, Théâtre, Monde, Cour, Dame, Colifichet
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : Extrait de la Comedie des Etrennes ou la Bagatelle, représentée le 19. Janvier sur le Théatre Italien.
EXTRAIT de la Comedie des Etrennes
ou la Bagatelle , représentée le 19.
Janvier sur le Théatre Italien.
A
Près l'annonce que nous avons déja
faite de cette ingénieuse Piece , il
reste pour remplir nos engagemens , à
en donner une idée au Lecteur . C'est
Janus , Dieu des Etrennes , qui fait l'exposition
; il parle ainsi à la Déesse de la
Bagatelle.
G iiij Voicy
560 MERCURE DE FRANCE
Voicy le nouvel an , brillante Bagatelle ;
Dans ce Palais je viens vous installer ,
Qu'aujourd'hui notre Fête ici se renouvelle ;
Aux regards curieux , hâtez - vous d'étaler ,
Les chefs- d'oeuvres nouveaux qu'a produits l'industrie.
Dans ces lieux où vos mains vous dressent tant
d'Autels ,
Recevez les tributs qu'imposent aux Mortels ,
Le Caprice , l'Orgueil , la Mode et la Folie ;
Vendez cher vos faveurs dans ces jours solemnels
;
Il vous sont consacrez par le Dieu des Etrennes ;
Profitez avec moi des sottises humaines .
La Raison crie en vain contre de tels abus ;
Elle ne peut abolir ces Tributs ,
Ni des Humains séduits nous enlever l'hom
mage ,
Quand nous avons pour nous leurs Maîtres ab→
solus ,
La Vanité , l'Amour , l'Interêt et l'Usage.
Janus , après avoir parlé de tout ce
qui se pratique à la Ville le jour des
Etrennes , dit un mot de ce qui se passe
à la Cour à pareil jour, et s'exptime ainsi :
C'est peu qu'un tel délire ait pour nous des appas;
Je me propose encor un plaisir plus sensible ;
C'est d'aller à la Cour , Théatre du fracas ,
Pour
MARS.
560 1733.
Pour y jouir du Spectacle visible ,
De voir des Concurrens précipiter leurs pas ,
Pour s'embrasser tout haut et s'étouffer tout bas.
Cette premiere Scene , qui sert à l'exposition
du sujet , est suivie d'une autre
qui promet beaucoup plus de plaisir et
qui tient ce qu'elle promet ; il suffit
pour en persuader le Lecteur , de dire
que la Dile Sylvia y joue un Rôle de
Chevalier Colifichet , cy devant Abbé
Bagatelle. Voici quelques tirades qu'elle
débite avec cette grace qu'elle met à
tout ce qui sort de sa bouche. Elle parled'un
Ouvrage en cinq volumes ; voici
le titre du premier : Traité des Riens , avec
une Dissertation sur la Babiole , dédiez aux
Dames , par M. l'Abbé Bagatelle , premier
volume. Elle poursuit ainsi en parlant
du Rien :
De tout ce qui se fait , c'est la source féconde ;
Tout consiste en des Riens ; heureux qui les
saisit ;
Ils décident de tout , ils sont l'ame du monde ;
C'est un rien qui nous place , un rien qui nou
détruit ;
Un Amant pour un Rien révolte une Maî
tresse ,
Et par un Rien un autre la séduit ,
G v U
562 MERCURE
DE FRANCE
Un Rien fait tomber une Piece ;
Un' Rien fait qu'elle réussit.
Voici le titre du second volume : l'A:
B. C. du grand Monde , ou l'Art de soutenir
la conversation à peu de frais. Le Chevalier
Colifichet dit à la Bagatelle.
Un bon jour , dit de bonne grace ,
Deux ou trois complimens polis ,
Qu'on se renvoye et qu'on ressasse ,
Avec un air de tête et des gestes choisis.
Un jargon décoré de phrases joliettes ,
Et de vingt termes favoris ,
Qu'on accompagne d'un soûris ;
Sçavoir des intrigues secrettes ,
Et de la Ville et de la Cour ;
Posseder l'Histoire du jour ;
En poche avoir toujours brevets et chanson
nettes ,
Et repetter aux Dames tour - à-tour ,
Mille tendres sornettes
Que l'on a soin d'orner de mots à double sens ;
Parler éloquemment cornettes ,
Et prononcer sur des rubans ;
De tout ce qui paroît juger sans connoissance ;
Hors de propos prodiguer son encens ,
Et placer bien sa médisance;
Voilà
MARS. 1733.
563
Voilà des Aimables du temps ,
Ce qui fait le mérite et toute la science.
Nous passcrions les bornes d'un Extrait
si nous citions tous les jolis traits dont
cette Piece est semée , nous finissons par
quatre Vers que tout le monde a retenus
par coeurs ils portent leur titre avec
eux et s'adressent à un grand partisan
de l'Opera
.
Au Théatre chantant ,
Avis très-important ,
Veux -tu fixer la Fortune qui flotte ,
Et te voir de nouveau couru !
Fais au plutôt redanser la Vertu ;
Et remeis l'Amour en culotte.
Personne n'ignore que ces vers regardent
les Dlles Sallé et le Maure.
Cette Piece , dont la premiere Edition
a été enlevée dans peu , paroît imprimée
pour la seconde fois chez Prault , Quay
de Gêvres , avec des prédictions nouvelles
sur quelques Ouvrages qui ont parû
depuis peu.
ou la Bagatelle , représentée le 19.
Janvier sur le Théatre Italien.
A
Près l'annonce que nous avons déja
faite de cette ingénieuse Piece , il
reste pour remplir nos engagemens , à
en donner une idée au Lecteur . C'est
Janus , Dieu des Etrennes , qui fait l'exposition
; il parle ainsi à la Déesse de la
Bagatelle.
G iiij Voicy
560 MERCURE DE FRANCE
Voicy le nouvel an , brillante Bagatelle ;
Dans ce Palais je viens vous installer ,
Qu'aujourd'hui notre Fête ici se renouvelle ;
Aux regards curieux , hâtez - vous d'étaler ,
Les chefs- d'oeuvres nouveaux qu'a produits l'industrie.
Dans ces lieux où vos mains vous dressent tant
d'Autels ,
Recevez les tributs qu'imposent aux Mortels ,
Le Caprice , l'Orgueil , la Mode et la Folie ;
Vendez cher vos faveurs dans ces jours solemnels
;
Il vous sont consacrez par le Dieu des Etrennes ;
Profitez avec moi des sottises humaines .
La Raison crie en vain contre de tels abus ;
Elle ne peut abolir ces Tributs ,
Ni des Humains séduits nous enlever l'hom
mage ,
Quand nous avons pour nous leurs Maîtres ab→
solus ,
La Vanité , l'Amour , l'Interêt et l'Usage.
Janus , après avoir parlé de tout ce
qui se pratique à la Ville le jour des
Etrennes , dit un mot de ce qui se passe
à la Cour à pareil jour, et s'exptime ainsi :
C'est peu qu'un tel délire ait pour nous des appas;
Je me propose encor un plaisir plus sensible ;
C'est d'aller à la Cour , Théatre du fracas ,
Pour
MARS.
560 1733.
Pour y jouir du Spectacle visible ,
De voir des Concurrens précipiter leurs pas ,
Pour s'embrasser tout haut et s'étouffer tout bas.
Cette premiere Scene , qui sert à l'exposition
du sujet , est suivie d'une autre
qui promet beaucoup plus de plaisir et
qui tient ce qu'elle promet ; il suffit
pour en persuader le Lecteur , de dire
que la Dile Sylvia y joue un Rôle de
Chevalier Colifichet , cy devant Abbé
Bagatelle. Voici quelques tirades qu'elle
débite avec cette grace qu'elle met à
tout ce qui sort de sa bouche. Elle parled'un
Ouvrage en cinq volumes ; voici
le titre du premier : Traité des Riens , avec
une Dissertation sur la Babiole , dédiez aux
Dames , par M. l'Abbé Bagatelle , premier
volume. Elle poursuit ainsi en parlant
du Rien :
De tout ce qui se fait , c'est la source féconde ;
Tout consiste en des Riens ; heureux qui les
saisit ;
Ils décident de tout , ils sont l'ame du monde ;
C'est un rien qui nous place , un rien qui nou
détruit ;
Un Amant pour un Rien révolte une Maî
tresse ,
Et par un Rien un autre la séduit ,
G v U
562 MERCURE
DE FRANCE
Un Rien fait tomber une Piece ;
Un' Rien fait qu'elle réussit.
Voici le titre du second volume : l'A:
B. C. du grand Monde , ou l'Art de soutenir
la conversation à peu de frais. Le Chevalier
Colifichet dit à la Bagatelle.
Un bon jour , dit de bonne grace ,
Deux ou trois complimens polis ,
Qu'on se renvoye et qu'on ressasse ,
Avec un air de tête et des gestes choisis.
Un jargon décoré de phrases joliettes ,
Et de vingt termes favoris ,
Qu'on accompagne d'un soûris ;
Sçavoir des intrigues secrettes ,
Et de la Ville et de la Cour ;
Posseder l'Histoire du jour ;
En poche avoir toujours brevets et chanson
nettes ,
Et repetter aux Dames tour - à-tour ,
Mille tendres sornettes
Que l'on a soin d'orner de mots à double sens ;
Parler éloquemment cornettes ,
Et prononcer sur des rubans ;
De tout ce qui paroît juger sans connoissance ;
Hors de propos prodiguer son encens ,
Et placer bien sa médisance;
Voilà
MARS. 1733.
563
Voilà des Aimables du temps ,
Ce qui fait le mérite et toute la science.
Nous passcrions les bornes d'un Extrait
si nous citions tous les jolis traits dont
cette Piece est semée , nous finissons par
quatre Vers que tout le monde a retenus
par coeurs ils portent leur titre avec
eux et s'adressent à un grand partisan
de l'Opera
.
Au Théatre chantant ,
Avis très-important ,
Veux -tu fixer la Fortune qui flotte ,
Et te voir de nouveau couru !
Fais au plutôt redanser la Vertu ;
Et remeis l'Amour en culotte.
Personne n'ignore que ces vers regardent
les Dlles Sallé et le Maure.
Cette Piece , dont la premiere Edition
a été enlevée dans peu , paroît imprimée
pour la seconde fois chez Prault , Quay
de Gêvres , avec des prédictions nouvelles
sur quelques Ouvrages qui ont parû
depuis peu.
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Résumé : Extrait de la Comedie des Etrennes ou la Bagatelle, représentée le 19. Janvier sur le Théatre Italien.
Le texte présente un extrait de la comédie 'La Comédie des Étrennes ou la Bagatelle', représentée le 19 janvier au Théâtre Italien. Janus, le Dieu des Étrennes, s'adresse à la Déesse de la Bagatelle pour annoncer l'arrivée du nouvel an et l'exposition des nouveaux chefs-d'œuvre produits par l'industrie. Il encourage la Déesse à recevoir les tributs imposés par le Caprice, l'Orgueil, la Mode et la Folie, soulignant que la Raison est impuissante contre ces abus. Janus mentionne également les pratiques à la Cour le jour des Étrennes, où les gens se précipitent pour s'embrasser et s'étouffer. La pièce se poursuit avec une scène où Sylvia joue le rôle de Chevalier Colifichet, anciennement Abbé Bagatelle. Elle parle d'un ouvrage en cinq volumes. Le premier volume s'intitule 'Traité des Riens, avec une Dissertation sur la Babiole' et est dédié aux Dames. Sylvia explique que les riens sont la source de tout et décident de nombreuses situations. Le second volume, 'L'A.B.C. du grand Monde', traite de l'art de soutenir la conversation à peu de frais, en utilisant des compliments, des phrases jolies et des gestes choisis. Le texte se termine par des vers adressés à un partisan de l'Opéra, l'encourageant à remettre la Vertu et l'Amour en honneur. La pièce, dont la première édition a été rapidement épuisée, est réimprimée chez Prault avec des prédictions sur des ouvrages récents.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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3
p. 563-564
VERS de M. de Boissy, à la Dlle Sallé, en lui envoyant sa Piece.
Début :
La Bagatelle au jour vient de paroître, [...]
Mots clefs :
Bagatelle
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : VERS de M. de Boissy, à la Dlle Sallé, en lui envoyant sa Piece.
VERS de M. de Boissy , à la Dlle Sallė ,
en lui envoyant sa Piece .
LA Bagatelle au jour vient de paroître,
Et son Auteur ose te l'envoyer.
G vj Vers
364 MERCURE DE FRANCE
Vertueuse Sallé , par le titre peut- être ,
Que l'Ouvrage va t'effrayer !
Rassure-toi , l'enjoûment l'a fait naître ,
Mais j'y respecte la vertu.
Je t'y rends sous son nom l'hommage qui t'es dû.
Pâris avec plaisir a sçû t'y reconnoître ;
Je n'eus jamais que le vrai seul pour Maître;
J'y fais ton Portrait d'après lui ;
J'en demande un Prix aujourd'hui :
C'est le bonheur de te connoître.
en lui envoyant sa Piece .
LA Bagatelle au jour vient de paroître,
Et son Auteur ose te l'envoyer.
G vj Vers
364 MERCURE DE FRANCE
Vertueuse Sallé , par le titre peut- être ,
Que l'Ouvrage va t'effrayer !
Rassure-toi , l'enjoûment l'a fait naître ,
Mais j'y respecte la vertu.
Je t'y rends sous son nom l'hommage qui t'es dû.
Pâris avec plaisir a sçû t'y reconnoître ;
Je n'eus jamais que le vrai seul pour Maître;
J'y fais ton Portrait d'après lui ;
J'en demande un Prix aujourd'hui :
C'est le bonheur de te connoître.
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Résumé : VERS de M. de Boissy, à la Dlle Sallé, en lui envoyant sa Piece.
M. de Boissy adresse un poème et son œuvre 'La Bagatelle' à Mademoiselle Sallé. Il assure la vertu de son contenu, inspiré par l'enjouement tout en respectant la vertu. Il la nomme Pâris dans son œuvre, affirmant suivre la vérité pour la décrire. Il souhaite que son prix soit la connaissance et le bonheur de connaître Mademoiselle Sallé.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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4
p. 130-131
LOGOGRIPHE.
Début :
Je ne suis presque rien, pour me bien définir ; [...]
Mots clefs :
Bagatelle