Titre et contenu

Titre:

NOTES.

Premiers mots: ( a ) Quand un Ecclésiastique est assez heureux, après vingt ans de travaux, de miséres, [...] Domaines: Théologie, religionMots clefs: Ecclésiastique, Fortune, Somme, Curé, Curés

Forme et genre

Langue: FrançaisForme: Vers et prose
Type d'écrit journalistique: Article / Nouvelle littéraire

Auteur et provenance du texte

Est rédigé par: A. D. d. P. Activité de l'auteur: Curé du N..Genre de l'auteur: HommeDate de rédaction ou d'envoi du texte:

Résumé

Au XVIIIe siècle en France, les ecclésiastiques et d'autres professions connaissaient une situation économique difficile. Un ecclésiastique pouvait obtenir une petite cure de quatre à cinq cents livres après vingt ans de travail, le plaçant parmi les plus pauvres de la paroisse. Le texte compare cette situation à celle d'autres métiers : le vigneron buvait un cidre imbuvable, le laboureur se nourrissait d'orge et d'avoine, et le soldat, après avoir bravé les dangers de la guerre, finissait souvent dans un hôpital, couvert de gloire mais aussi de vermine. Dans le diocèse de N..., sur environ 250 cures, un tiers étaient franches, où les titulaires ne recevaient que la portion congrue, fixée à 300 livres par an. Après déduction des décimes, de l'entretien de la chaumière pastorale et du salaire d'un domestique, il restait seulement 100 livres par an pour la table, l'ameublement et le vêtement du curé, soit environ 5 sous par jour. Le curé ne pouvait pas compter sur des honoraires pour les enterrements et devait souvent faire face à des veuves et des enfants affamés réclamant du pain.

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Copie numérique :
1763, 04, vol. 1, 05