Titre et contenu

Titre:

LETTRE écrite à M. de L. R. au sujet du Provençal qui a combattu le Livre du P. le Brun sur la Comédie, avec quelques Remarques sur un des Discours de M. l'Abbé Fleury, nouvellement imprimé.

Titre d'après la table:

Lettre sur le Livre du Pere Le Brun, sur les Spectacles.

Premiers mots: Ce n'est pas , Monsieur , un si grand mal que vous pourriez le penser  [...] Domaines: Belles-lettres, théâtreMots clefs: Comédie, Spectacles, Neutralité littéraire, Langue vulgaire, Piété chrétienne, Messe, PrologueDestinataire ou dédicataire: Antoine de La Roque Concerne une oeuvre: Discours sur la comédie, où l'on voit la réponse au théologien qui la déffend, avec l'histoire du théâtre et les sentiments des docteurs de l'Église depuis le premier siècle jusqu'à présent

Forme et genre

Langue: FrançaisForme: Prose
Type d'écrit journalistique: Article / Nouvelle littéraire

Auteur et provenance du texte

Signature:

A Auxerre, ce 15. Novembre 1731.

Genre de l'auteur: IndéterminéLieu indiqué: AuxerreDate de rédaction ou d'envoi du texte:

Résumé

La lettre aborde la controverse suscitée par le livre du Père le Brun contre la comédie, notamment en réponse à un Provençal. L'auteur mentionne que l'Abbé Fleury, dans un récent discours, appuie les arguments du Père le Brun. Cependant, l'auteur conteste une affirmation de l'Abbé Fleury selon laquelle il n'existait pas de poésie vulgaire pieuse aux XIIe et XIIIe siècles, à l'exception de quelques chansons et noëls. Pour prouver le contraire, l'auteur présente des exemples de manuscrits du XIIIe siècle en langue vulgaire traitant de sujets pieux. Il cite des fragments de ces manuscrits pour illustrer leur contenu moral et religieux. L'auteur revient ensuite sur la comédie, affirmant que les troubadours provençaux et les jongleurs, à l'origine de la poésie moderne, étaient des débauchés vagabonds dont les œuvres étaient immorales. Il conclut en rappelant que les autorités religieuses ont toujours condamné les poésies profanes et les comédies. Il cite un exemple récent où les comédiens français ont été refusés l'absolution lors du grand Jubilé de 1701.

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Copie numérique :
1731, 11, 12, vol. 1-2