Titre et contenu
Titre:Du Camp de Nider-Ense près de Corbach, le 11 Juillet.
Premiers mots: Le Maréchal de Broglie, ayant eu l'avis, que le Comte de S. Germain [...] Domaines: Sciences de la guerreMots clefs: Maréchal de Broglie, Comte, Marche, Ennemis, Équipages, Armée, Lieutenants, Escarmouche, Baron, Marquis, Prince de Condé, Forces armées, Infanterie, Alliés, Régiments, Mouvements des troupes, Attaque, Brigades, Escarmouche, Colonel, Canons, Artillerie, Prince héréditaireForme et genre
Langue: FrançaisForme: ProseType d'écrit journalistique: Relation / Nouvelle politique
Auteur et provenance du texte
Résumé
Du 1er au 10 juillet, le Maréchal de Broglie mène une série d'opérations militaires en vue de prévenir les ennemis et de rejoindre le Comte de Saint-Germain à Corbach. Le 8 juillet, l'armée quitte Neustadt pour Frankenberg, tandis que divers détachements avancent vers Sachsenberg et Radern. La réserve, sous le Comte de Luface, assure l'arrière-garde. Le 9 juillet, le Baron de Clausen est envoyé à Saxenhaufen pour obtenir des informations sur les mouvements ennemis, qui se dirigent vers l'Eder. Les colonnes françaises traversent la rivière et se dirigent vers Imminghaufen. Le Maréchal de Broglie, accompagné du Prince de Condé, se poste à Corbach et reconnaît les forces ennemies sur une hauteur avantageuse. Le 10 juillet, une escarmouche oppose les hussards français aux troupes légères ennemies. Le Comte de Saint-Germain arrive avec des renforts d'infanterie, mais son artillerie est en retard. Le Maréchal de Broglie organise la défense, plaçant les Volontaires de Flandre dans un bois face aux ennemis, soutenus par les brigades de la Tour-du-Pin et de la Couronne. Les brigades de Royal Suédois et de Castellas arrivent en soutien. Les Volontaires de Flandre sont attaqués et doivent céder une partie du bois, mais des renforts français permettent de lancer une contre-attaque. Les brigades de Navarre et du Roi, commandées par le Comte de Guerchy, avancent et capturent une batterie ennemie. Les ennemis sont chassés du bois et se retirent en désordre. L'action dure quatre heures, marquée par des escarmouches intenses et un feu de canon. Les pertes françaises sont légères, avec six à sept cents hommes tués ou blessés. Les ennemis laissent cinq à six cents blessés sur le champ de bataille, ainsi que douze pièces de canon et quatre obusiers capturés. Après l'action, l'armée française campe sur le terrain conquis, tandis que l'armée ennemie se replie sur les hauteurs de Saxenhaufen. On apprend que le Prince héréditaire de Brunswick a été blessé.
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