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1
p. 709-715
CONJECTURE sur l'un des noms qui ont été donnés chez les anciens Romains aux pleureuses des Funerailles. Extrait d'une Lettre de Province du 28. Fevrier 1730.
Début :
Les Auteurs des Journaux de Trévoux m'ont paru faire une reflexion trés-judicieuse [...]
Mots clefs :
Femmes, Anciens romains, Pleureuses, Funérailles, Romains
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texteReconnaissance textuelle : CONJECTURE sur l'un des noms qui ont été donnés chez les anciens Romains aux pleureuses des Funerailles. Extrait d'une Lettre de Province du 28. Fevrier 1730.
CONJECTURE fur l'un des noms
qui ont été donnés chez les anciens Romains
aux pleureufes des Funerailles.
Extrait d'une Lettre de Province du 28.
Fevrier 1730.
Es Auteurs des Journaux de Trévoux .
Lm'ont parti faire une reflexion trésjudicieufe
fur les trois differentes explications
qu'on a données du nom latin
Reputatrices , attribué aux Pleureufes des
anciens Enterremens ; ils déclarent ingenument
dans la page 144. de leurs Mémoires
de l'année 1730. qu'aucune des
Explications rapportées par M. Baruffaldi
de Ferrare , foit celle de Sopranus , foit
celle de Menochius , leur Confrere , foit,
enfin celle qu'il donne lui - même , n'eſt
la veritable, & je le penfe de même qu'eux.
Mais comme ils ne produifent point celle
qu'ils croyent devoir l'emporter , leur filence
m'a donné occafion de réflechir fur
la nature de ce terme & fur les differentes
lectures qui peuvent fe trouver dans
les Manufcrits des Auteurs qui s'en font
fervi , & ce font ces Reflexions dont je
vous fais part aujourd'hui , me flattant
que plus d'une perfonne pourra les trou-
D iij
ver
710 MERCURE DE FRANCE
ver legitimement appuyées.
Il n'y a qui que ce foit qui ne convien
ne que ces Pleureufes étoient des femmes
gagées , lefquelles dans la cerémonie
des Funerailles difoient du défunt ce
qu'elles en fçavoient & ce qu'elles n'en
fçavoient pas (toujours en bien ) afin d'exciter
l'Affemblée à commiferation . Mais
la difficulté eft de trouver dans les anciens
Auteurs un fondement fuffifant pour appuyer
cette dénomination , puifque rien
ne fe faifoit parmi les Romains fans une
bonne raifon. Sopranus prétend que ce
nom de Reputatrix convenoit à ces femmes
, à caufe que leurs Difcours remettoient
à l'efprit des affiftans tous les beaux
faits de la perfonne décedée , & Menochius
tire la nature de ce mot de fon éti-
י
mologie , qui approcha de la maniere
de parler ufitée parmi nous autres François,
comme fi on vouloit dire des femmes
gagées pour donner aux Funerailles un air
de Nobleffe , & qui reffente les gens de
qualité,ou qui veulent foutenir leur réputation
. Ces deux explications me paroif
fent trop tirées , & la feconde encore plus
que la premiere ; de forte que je n'ai pas
de peine à avouer qu'il faut chercher ailleurs
le veritable fens de ce mot , ou faire
connoître qu'il eft un de ceux qui fonť
corrompus de longue main dans ce qui
6
aft
AV TIL. 1730. 711
eft parvenu jufqu'à nous d'Auteurs profanes.
Je n'incline pas davantage du côté
de l'idée qui eft venue à M. Baruffaldi ,
que ce nom de Reputatrix a été donné à
ces Pleureufes , à caufe qu'en faifant le détail
des actions du défunt , il femble
qu'elles les couchoient toutes en ligne de
compte ; enforte qu'on diroit qu'elles en
auroient eu pardevers elles un état duëment
fupputé & calculé. Ce qui eft renfermé
dans les Propofitions que ces trois
Auteurs avancent pour foutenir leur étimologie
eft veritable ; & cependant il ne
s'enfuit point delà que le nom de Reputatrixait
étéformé par le rapport qu'ils trouvent
entre ce mot & la maniere d'exprimer
ce que l'on avoue avoir été pratiqué
par ces femmes. Je dis donc en premier
lieu, que quand même veritablement tous
les Manufcrits des anciens Auteurs auroient
le terme de Reputatrix , le fens que
je croirois convenir davantage à ce nom,
eft que ces femmes étoient pour tenir lieu
par leur contenance , leurs geftes & leurs
pleurs , de tout ce que les parens ou les
plus proches du défunt auroient dû faire ,
comme étant les veritables perfonnages du
dueil , ad quos luctus pertinet , dit Efope
dans la Fable du Riche ; & fans chercher
une étimologie forcée , je ne vois d'autre
miftere dans ce nom de Reputatrix , finon
D iiij que
712 MERCURE DE FRANCE
que par là on a voulu dire que ces femmes
étoient réputées agir au nom de ceux
qui auroient dû paroître fur la Scene.
C'étoient des Actrices gagées pour fuppléer
à ce que certaines circonftances empêchoient
qu'on ne laiffât faire aux parens
du défunt , acteurs naturels de la
cerémonie ; de même qu'on dit qu'un tel
eft pere putatif d'un autre , parce qu'il
eft reputé pour tel dans le monde & aux
yeux des hommes . J'ajoûterai cependant
à tout cela que je ne produis avec confiance
cette explication , toute naturelle
qu'elle cft , qu'autant que l'on me garantira
pour chofe fûre & certaine , que les
Auteurs qui ont les premiers écrit fur les
Pleureufes , ou Comédiennes Funeraires
ont employé le mot Reputatrix , & que.
ce ne font pas leurs Copiftes qui , en abregeant
un mot trop long , auroient écrit
Reputatrix au lieu de Repritatrix ; c'eft ce
qui feroit une grande difference pour la
netteté de l'expreffion , fi on y lifoit l'un
au lieu de l'autre . Et peut- être cela a-t'il
été ainfi ab initio ; au moins il y a tout
lieu de conjecturer que quelques anciens
Copiſtes trouvant le mot de Repræfentatrix
d'une trop grande étendue , ils en ont
fupprimé quelques lettres felon les regles
que nous tenons encore d'eux pour les
abbreviations des mots præfens , prafentia
&
AVRIL. 1730. 713.
& de leurs dérivés ,& que de même qu'on
écrit præfens en trois lettres de cette forte
pis , & prafentia en cinq pfitia , quelque
Copiſte des premiers tems aura écrit Repntatrix
; enfuite comme les lettres n & u
fe reffemblent très fort , d'autres Ecrivains
pofterieurs s'y feront mépris , & auront
crû devoir lire Reputatrix où il y avoit
Repritatrix. L'exemple de Caienaire pris
pour Caienaire , ainfi qu'il a été remarqué
dans le penultiéme Volume des Mémoires
de l'Académie des Belles- Lettres , eft
tout-à-fait favorable à ma conjecture ; &
même fans fortir de la matiere en queſtion,
certains Copiſtes de nos anciens Grammairiens
Latins ont quelquefois appellé
du nom de Venia pour Nania , par erreur
´d'une lettre , les Chanfons Funeraires des
Pleureuſes .Voyez Kirchman , page 154. Il
eft certain fi l'un des noms de ces an
que
ciennes Lamentatrices étoit celui de Reprafentatrix
, il n'y a plus à fe donner la
torture pour en chercher la raifon . Elle
eft fi naturelle qu'il eft inutile de s'étèndre
à en faire fentir la fignification . C'étoient
de vrayes Comédiennes qui repréfentoient
en badinant la douleur réelle des
affligés , & qui fe répandoient en differens
narrés qu'elles entreméloient de larmes
feintes & de fanglots fimulés fur l'excellence
du défunt , groffiffant par là la
D , v perte
714 MERCURE DE FRANCE
perte que le Public faifoit à fa mort
qu'elles difent faux ou vrai , elles n'en
étoient pas moins de veritables Actricespubliques.
Je laiffe le Public fçavant entierement
juge de mon explication ; quelqu'un
'un lui fera peut- être un jour grande
fête de la découverte de quelque Manuf
crit où il y aura clairement Repræfentatrix
ou Repitatrix , & non pas Reputatrix.
Quant au nom de Pfaltrie qu'on donne
auffi à ces femmes , felon M. Baruffal
di , je le trouve très - compatible avec la
qualité de Repréfentatrices qui étoit fi
naturelle à leur fonction ; & fi nous avions;
tous les Ouvrages qu'ont écrit les Auteurs
profanes , peut- être y rencontrerionsnous
auffi ce nom employé quelquefois
pour defigner des Pleureufes d'entre les
Payens. Il ne faut pas déterminer le fens
du Verbe Pfallere à ne fignifier uniquement
que les louanges du vrai Dieu ; Spartien
nous apprend de l'Empereur Hadrien
qu'il étoit Pfalmifte & bon Chantre ::
Pfallendi & cantandi fcientiam præ fe ferebator
jamais on ne s'eſt aviſé " de croire
que ce Prince Payen air employé dans fes :
chants les louanges du Dieu des Chré--
tiens. Ainfi les femmes qui ont conduit
le dueil chez les Payens ont pû fort bien
être appellées Pfaltria , & il n'eft pas nes
ceffaire de prendre celles à qui on a don
nế
AVRIL 1730. 715
ně ce nom pour des Chrétiennes qui fuffent
uniquement deftinées à chanter les
Pleaumes de David , ou autres Cantiques
de la compofition des premiens Chrétiens.
qui ont été donnés chez les anciens Romains
aux pleureufes des Funerailles.
Extrait d'une Lettre de Province du 28.
Fevrier 1730.
Es Auteurs des Journaux de Trévoux .
Lm'ont parti faire une reflexion trésjudicieufe
fur les trois differentes explications
qu'on a données du nom latin
Reputatrices , attribué aux Pleureufes des
anciens Enterremens ; ils déclarent ingenument
dans la page 144. de leurs Mémoires
de l'année 1730. qu'aucune des
Explications rapportées par M. Baruffaldi
de Ferrare , foit celle de Sopranus , foit
celle de Menochius , leur Confrere , foit,
enfin celle qu'il donne lui - même , n'eſt
la veritable, & je le penfe de même qu'eux.
Mais comme ils ne produifent point celle
qu'ils croyent devoir l'emporter , leur filence
m'a donné occafion de réflechir fur
la nature de ce terme & fur les differentes
lectures qui peuvent fe trouver dans
les Manufcrits des Auteurs qui s'en font
fervi , & ce font ces Reflexions dont je
vous fais part aujourd'hui , me flattant
que plus d'une perfonne pourra les trou-
D iij
ver
710 MERCURE DE FRANCE
ver legitimement appuyées.
Il n'y a qui que ce foit qui ne convien
ne que ces Pleureufes étoient des femmes
gagées , lefquelles dans la cerémonie
des Funerailles difoient du défunt ce
qu'elles en fçavoient & ce qu'elles n'en
fçavoient pas (toujours en bien ) afin d'exciter
l'Affemblée à commiferation . Mais
la difficulté eft de trouver dans les anciens
Auteurs un fondement fuffifant pour appuyer
cette dénomination , puifque rien
ne fe faifoit parmi les Romains fans une
bonne raifon. Sopranus prétend que ce
nom de Reputatrix convenoit à ces femmes
, à caufe que leurs Difcours remettoient
à l'efprit des affiftans tous les beaux
faits de la perfonne décedée , & Menochius
tire la nature de ce mot de fon éti-
י
mologie , qui approcha de la maniere
de parler ufitée parmi nous autres François,
comme fi on vouloit dire des femmes
gagées pour donner aux Funerailles un air
de Nobleffe , & qui reffente les gens de
qualité,ou qui veulent foutenir leur réputation
. Ces deux explications me paroif
fent trop tirées , & la feconde encore plus
que la premiere ; de forte que je n'ai pas
de peine à avouer qu'il faut chercher ailleurs
le veritable fens de ce mot , ou faire
connoître qu'il eft un de ceux qui fonť
corrompus de longue main dans ce qui
6
aft
AV TIL. 1730. 711
eft parvenu jufqu'à nous d'Auteurs profanes.
Je n'incline pas davantage du côté
de l'idée qui eft venue à M. Baruffaldi ,
que ce nom de Reputatrix a été donné à
ces Pleureufes , à caufe qu'en faifant le détail
des actions du défunt , il femble
qu'elles les couchoient toutes en ligne de
compte ; enforte qu'on diroit qu'elles en
auroient eu pardevers elles un état duëment
fupputé & calculé. Ce qui eft renfermé
dans les Propofitions que ces trois
Auteurs avancent pour foutenir leur étimologie
eft veritable ; & cependant il ne
s'enfuit point delà que le nom de Reputatrixait
étéformé par le rapport qu'ils trouvent
entre ce mot & la maniere d'exprimer
ce que l'on avoue avoir été pratiqué
par ces femmes. Je dis donc en premier
lieu, que quand même veritablement tous
les Manufcrits des anciens Auteurs auroient
le terme de Reputatrix , le fens que
je croirois convenir davantage à ce nom,
eft que ces femmes étoient pour tenir lieu
par leur contenance , leurs geftes & leurs
pleurs , de tout ce que les parens ou les
plus proches du défunt auroient dû faire ,
comme étant les veritables perfonnages du
dueil , ad quos luctus pertinet , dit Efope
dans la Fable du Riche ; & fans chercher
une étimologie forcée , je ne vois d'autre
miftere dans ce nom de Reputatrix , finon
D iiij que
712 MERCURE DE FRANCE
que par là on a voulu dire que ces femmes
étoient réputées agir au nom de ceux
qui auroient dû paroître fur la Scene.
C'étoient des Actrices gagées pour fuppléer
à ce que certaines circonftances empêchoient
qu'on ne laiffât faire aux parens
du défunt , acteurs naturels de la
cerémonie ; de même qu'on dit qu'un tel
eft pere putatif d'un autre , parce qu'il
eft reputé pour tel dans le monde & aux
yeux des hommes . J'ajoûterai cependant
à tout cela que je ne produis avec confiance
cette explication , toute naturelle
qu'elle cft , qu'autant que l'on me garantira
pour chofe fûre & certaine , que les
Auteurs qui ont les premiers écrit fur les
Pleureufes , ou Comédiennes Funeraires
ont employé le mot Reputatrix , & que.
ce ne font pas leurs Copiftes qui , en abregeant
un mot trop long , auroient écrit
Reputatrix au lieu de Repritatrix ; c'eft ce
qui feroit une grande difference pour la
netteté de l'expreffion , fi on y lifoit l'un
au lieu de l'autre . Et peut- être cela a-t'il
été ainfi ab initio ; au moins il y a tout
lieu de conjecturer que quelques anciens
Copiſtes trouvant le mot de Repræfentatrix
d'une trop grande étendue , ils en ont
fupprimé quelques lettres felon les regles
que nous tenons encore d'eux pour les
abbreviations des mots præfens , prafentia
&
AVRIL. 1730. 713.
& de leurs dérivés ,& que de même qu'on
écrit præfens en trois lettres de cette forte
pis , & prafentia en cinq pfitia , quelque
Copiſte des premiers tems aura écrit Repntatrix
; enfuite comme les lettres n & u
fe reffemblent très fort , d'autres Ecrivains
pofterieurs s'y feront mépris , & auront
crû devoir lire Reputatrix où il y avoit
Repritatrix. L'exemple de Caienaire pris
pour Caienaire , ainfi qu'il a été remarqué
dans le penultiéme Volume des Mémoires
de l'Académie des Belles- Lettres , eft
tout-à-fait favorable à ma conjecture ; &
même fans fortir de la matiere en queſtion,
certains Copiſtes de nos anciens Grammairiens
Latins ont quelquefois appellé
du nom de Venia pour Nania , par erreur
´d'une lettre , les Chanfons Funeraires des
Pleureuſes .Voyez Kirchman , page 154. Il
eft certain fi l'un des noms de ces an
que
ciennes Lamentatrices étoit celui de Reprafentatrix
, il n'y a plus à fe donner la
torture pour en chercher la raifon . Elle
eft fi naturelle qu'il eft inutile de s'étèndre
à en faire fentir la fignification . C'étoient
de vrayes Comédiennes qui repréfentoient
en badinant la douleur réelle des
affligés , & qui fe répandoient en differens
narrés qu'elles entreméloient de larmes
feintes & de fanglots fimulés fur l'excellence
du défunt , groffiffant par là la
D , v perte
714 MERCURE DE FRANCE
perte que le Public faifoit à fa mort
qu'elles difent faux ou vrai , elles n'en
étoient pas moins de veritables Actricespubliques.
Je laiffe le Public fçavant entierement
juge de mon explication ; quelqu'un
'un lui fera peut- être un jour grande
fête de la découverte de quelque Manuf
crit où il y aura clairement Repræfentatrix
ou Repitatrix , & non pas Reputatrix.
Quant au nom de Pfaltrie qu'on donne
auffi à ces femmes , felon M. Baruffal
di , je le trouve très - compatible avec la
qualité de Repréfentatrices qui étoit fi
naturelle à leur fonction ; & fi nous avions;
tous les Ouvrages qu'ont écrit les Auteurs
profanes , peut- être y rencontrerionsnous
auffi ce nom employé quelquefois
pour defigner des Pleureufes d'entre les
Payens. Il ne faut pas déterminer le fens
du Verbe Pfallere à ne fignifier uniquement
que les louanges du vrai Dieu ; Spartien
nous apprend de l'Empereur Hadrien
qu'il étoit Pfalmifte & bon Chantre ::
Pfallendi & cantandi fcientiam præ fe ferebator
jamais on ne s'eſt aviſé " de croire
que ce Prince Payen air employé dans fes :
chants les louanges du Dieu des Chré--
tiens. Ainfi les femmes qui ont conduit
le dueil chez les Payens ont pû fort bien
être appellées Pfaltria , & il n'eft pas nes
ceffaire de prendre celles à qui on a don
nế
AVRIL 1730. 715
ně ce nom pour des Chrétiennes qui fuffent
uniquement deftinées à chanter les
Pleaumes de David , ou autres Cantiques
de la compofition des premiens Chrétiens.
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Résumé : CONJECTURE sur l'un des noms qui ont été donnés chez les anciens Romains aux pleureuses des Funerailles. Extrait d'une Lettre de Province du 28. Fevrier 1730.
Le texte traite de l'origine du terme 'Reputatrices', utilisé pour désigner les pleureuses lors des funérailles romaines. Une lettre de 1730 présente trois explications différentes proposées par Sopranus, Menochius et Baruffaldi, mais les auteurs des Journaux de Trévoux les jugent toutes incorrectes. Ils soulignent que les pleureuses étaient des femmes engagées pour susciter la compassion en parlant du défunt, mais ils ne trouvent pas de fondement suffisant dans les anciens auteurs pour expliquer ce terme. Sopranus suggère que 'Reputatrix' vient du fait que les discours des pleureuses rappelaient les beaux faits du défunt. Menochius propose une étymologie liée à la noblesse et à la réputation. Baruffaldi pense que le nom vient du fait que les pleureuses détaillaient les actions du défunt comme un état comptable. Cependant, ces explications sont jugées trop tirées par l'auteur de la lettre. L'auteur de la lettre propose que 'Reputatrix' pourrait venir de 'Repræfentatrix', signifiant que ces femmes représentaient les proches du défunt dans le deuil. Il conjecture que des copistes ont abrégé ou modifié le mot au fil du temps, ce qui expliquerait la forme actuelle. Il mentionne également le nom 'Pfaltrie' pour ces femmes, compatible avec leur rôle de représentantes, et note que ce terme ne doit pas être limité aux louanges du Dieu chrétien.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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