L ETT Riz-de M. Betttand , Médecin ;
à M. Deidier, Conseiller Médecin du‘
Roygôcc. et premier Médecin des Ga
feres. A‘ Avignon, P47 la S ocieté , 1731..
Produire in 12v. de 3o. pages.
" Cette Lettre écrite à Marseille le 2 5.‘
Novembre 173zuroule sur une ancienne
querelle entre PAuteur et M. Deidicr ,1
l'un des Médecins envoyez à Marseille
par orälrei dan" Roy , en Pannée 1721p.
tem s e a etniere conta on; uere e 1
renditveliée par ce dernier ,g1et de (sliivieil
le date, que M. Betttand , ‘aussi bon Ju.‘
risconsulte ‘ue ‘bon Médecin ', ennemi
iäillleurs deq toute dispute outrée, ap
el c âison secours la L0 de la res
Ëtiption. y ‘ P
V »Vous le sçavez , Monsieur, lui dit-il,‘
Il. ar que ne. sgavez-vous pas? que les
‘u F il zaLoix
l
l
114. MERCURE nr FRANCE ‘
nLoiî ne donnent‘ qu’un an à ‘uneper-I i
" sonne oflnsée pour tirer raison de Pin
» jure qu’elle a reçûë. On a crû que» pout
99 le repos de la Société, il ‘falloir fixer
n un terme au ressentiment des injures
n pour ne pas perpétuer leshaines et les
nquerclles. Après ce temps-là la plainte
nn’est plus écoutée, et la personne offeng
nsée ne peut plus demander de réparaæ
u tion, HM 2min, dit J ustinien , dissi
n mulmione uboletur. De quel droit venez
» vous donc après douze ans. faire revivre
ï‘ une querelle déja éteinte, et dféchat-Ï
:2 ger route la vivacité de votre ressenti.
n ment sur une personne qui est sous
n la protection des Loix; etiqwune presg
acriprion légitime a mis à’ couvert de
arvos recherches? Les. disparesLitrerai-i‘
a; res auront-eleles plus de privilege que
n. les autres? ôte. - e
La Peste de Marseille, et urne Relation
Historique de cet Evenement, attribué: l
à M. Bettrand , font le suiet de la que- l
selle dans ilysïexgir ici._ La Relation est: i
attaquée par Deidiergnt M, Bertrand ‘
nepousse les attaques dqgson Adversaire,
qnrlquefois un peu vivement , à l'exem
ple e son Antagoniste. il y a cependant
tout lieude croire ‘que c’est ici la der
niere Piece de >ce.Pre5è-S «I-Îîîfilaairq, suif
' . . ‘i. e
J‘ A N V I E R.- 1733. n;
le Jugement quigppartient aux Lecteurs
intelligens et desinreressez. Qwiquïl en
soir, M. Bertrand proteste sur la fin de
sa Lettre ,que c'est pour la dz-rnierc Fois
qu’il mettra la main à la plume sur ce
sujet. Le Public y‘ gagnera par lïapplica
tion que cet habile Médecin continuera
de lui donner, et son silence pourra proa
duire le même effet à Fégardde M. Doi
dier , qui est en état de rendre de grands
services â la Médecine et à larChirure
gie, dans le poste qu’il occupe.