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1
p. 158-165
Lettre d'une Dame infirme qui ne pouvoit faire réponse.
Début :
L'émulation, qui peut-estre est chez moy un composé de [...]
Mots clefs :
Infirme, Migraine, Vers, Constance
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texteReconnaissance textuelle : Lettre d'une Dame infirme qui ne pouvoit faire réponse.
Lettre d'une Dame
infirme qui nepouvoit
faire réponse.
L'émulation , qui
peut-eftre eft chez moy
GALANT. 159
uncompofé de la vanité,
& de l'amitié que jay
pour vous , l'émulation
dis-je, eft l'éguillon le plus
propre à reveiller l'ima
gination ; j'avois cru
que vos vers feroient
cet effet fur la mienne ;
maisunemigraine continuelle y amis bon ordre,
je fuis tombée dans une
telle langueur , que vos
vers n'ont pû tirer de
moy qu'une admiration
muette, car la langueur
160 MERCURE
T
&la pareffe n'ôtent point
la faculté d'admirer, t
Qui le pouroit imaginer
Vif efprit veut m'abandonner
Qu'il prend mal for
temps pour magloire
Point nefçaurois luypardonner
Jevoulois ton los entonner
Par vers dignes de toy
mais voir
Qui le pouroit.
Cette migraine me
rendpeut- eftre un grand
GALANT. 161
fervice , en m'épargnant
la honte de répondre
mal , tout ce que je puis
faire c'eft de donner à
quelques amis de longs
& d'agreables dînez, car
vous en connoiſſez deux
qui ont tout l'efprit du
monde, ils chantent vos
louanges le verre en main
celà ne vaut-il pas bien
les vers froids , d'un
malade.
Qui les pouroit aßaifonner.
Juin 1712.
O
162 MERCURE
Nos repas &les guer
wedonner
De ta prefence, peut-on
croire
Que tu daignes abandonner
Ce lieu charmant dont la
memoire
Doit encore t'éguillouner
Mais tu promets trop
pour tagloire
Grandes promeßes frais
donner
Tu voudrais les tenie,
mais voire
GALANT. 163
Qui le pouroit.
de
Une malade rens pour
vous ces petits voya
ges auffi difficiles que
feroient pour moy ceux
l'Amerique , la plaine
de Vileneuve vous paroît
plus feche & plus longue que les Landes de
Bordeaux , & la riviere
de Paris à Vileneuve
vous paroift un Ocean
impraticable.
Qui le pouroit imaginer
O ij
164 MERCURE
Que Conftance pût Se
borner
Autrefois l' Amour&fes
aîles
Pour voguer vousfervoit
de voiles
Nulperil n'eutpú t'étonner
Mais pourquoy me tant
chagriner
Je fuis encore dans ta
memoire
Tu m'écris, c'eft chofe
notoire
GALANT. 165
Onedevroit pluftoft
s'étonner
Que conftance on ne put
borner
Tous les Amants , il le
faut croire
Pour leur plaifir &pour
leur gloire
Voudroienteftreconftants
mais voire
Qui le pouroit
infirme qui nepouvoit
faire réponse.
L'émulation , qui
peut-eftre eft chez moy
GALANT. 159
uncompofé de la vanité,
& de l'amitié que jay
pour vous , l'émulation
dis-je, eft l'éguillon le plus
propre à reveiller l'ima
gination ; j'avois cru
que vos vers feroient
cet effet fur la mienne ;
maisunemigraine continuelle y amis bon ordre,
je fuis tombée dans une
telle langueur , que vos
vers n'ont pû tirer de
moy qu'une admiration
muette, car la langueur
160 MERCURE
T
&la pareffe n'ôtent point
la faculté d'admirer, t
Qui le pouroit imaginer
Vif efprit veut m'abandonner
Qu'il prend mal for
temps pour magloire
Point nefçaurois luypardonner
Jevoulois ton los entonner
Par vers dignes de toy
mais voir
Qui le pouroit.
Cette migraine me
rendpeut- eftre un grand
GALANT. 161
fervice , en m'épargnant
la honte de répondre
mal , tout ce que je puis
faire c'eft de donner à
quelques amis de longs
& d'agreables dînez, car
vous en connoiſſez deux
qui ont tout l'efprit du
monde, ils chantent vos
louanges le verre en main
celà ne vaut-il pas bien
les vers froids , d'un
malade.
Qui les pouroit aßaifonner.
Juin 1712.
O
162 MERCURE
Nos repas &les guer
wedonner
De ta prefence, peut-on
croire
Que tu daignes abandonner
Ce lieu charmant dont la
memoire
Doit encore t'éguillouner
Mais tu promets trop
pour tagloire
Grandes promeßes frais
donner
Tu voudrais les tenie,
mais voire
GALANT. 163
Qui le pouroit.
de
Une malade rens pour
vous ces petits voya
ges auffi difficiles que
feroient pour moy ceux
l'Amerique , la plaine
de Vileneuve vous paroît
plus feche & plus longue que les Landes de
Bordeaux , & la riviere
de Paris à Vileneuve
vous paroift un Ocean
impraticable.
Qui le pouroit imaginer
O ij
164 MERCURE
Que Conftance pût Se
borner
Autrefois l' Amour&fes
aîles
Pour voguer vousfervoit
de voiles
Nulperil n'eutpú t'étonner
Mais pourquoy me tant
chagriner
Je fuis encore dans ta
memoire
Tu m'écris, c'eft chofe
notoire
GALANT. 165
Onedevroit pluftoft
s'étonner
Que conftance on ne put
borner
Tous les Amants , il le
faut croire
Pour leur plaifir &pour
leur gloire
Voudroienteftreconftants
mais voire
Qui le pouroit
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Résumé : Lettre d'une Dame infirme qui ne pouvoit faire réponse.
En juin 1712, une dame infirme écrit une lettre exprimant son admiration pour les vers d'un destinataire. Elle est empêchée de répondre adéquatement en raison d'une migraine continue qui la plonge dans une grande langueur. Cette migraine lui évite la honte de mal répondre, mais elle regrette de ne pouvoir exprimer ses louanges par des vers dignes de lui. Elle se contente d'organiser des dîners agréables avec quelques amis qui chantent les louanges du destinataire. La dame évoque également les difficultés de voyage, comparant les distances et les rivières à des obstacles impraticables. Elle exprime son chagrin et sa surprise que l'amour et la confiance puissent se borner, tout en affirmant que le destinataire reste dans sa mémoire. La lettre se conclut par une réflexion sur la constance des amants, qui cherchent toujours à plaire et à glorifier leurs sentiments.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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2
p. 1132-1135
Enfant illustre par son sçavoir, [titre d'après la table]
Début :
On apprend d'Allemagne, que M. Martini, donne dans une Brochure qu'il a publiée, quelques [...]
Mots clefs :
Brochure, Raisons naturelles, Illustre enfant, Syllabes, Maisons de l'Europe, Ecriture Sainte, Infirme, Lait, Précepteur
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texteReconnaissance textuelle : Enfant illustre par son sçavoir, [titre d'après la table]
On apprend d'Allemagne , que M. Martini ,
donne dans une Brochure qu'il a publiée , quelques
raisons naturelles de l'extraordinaire сара-
Cité de l'illustre enfant, Chrétien- Henry Heinecken
, né à Lubeck en 1721. et mort en 1725.
Il parloit à dix mois ; et ayant observé les
mouvemens de ceux qui lui expliquoient diverses
figures , suivant le désir qu'il en avoit marqué , il
prononçoit d'après eux les sillabes ; à un an , il
sçavoit les principaux évenemens du Pentateuque
; à treize mois , l'histoire de l'ancien Testament
; à quatorze , celle du Nouveau ; à deux
ans et demi il répondoit pertinemment aux
questions de la Géographie et de l'Histoire ancienne
et moderne ; il parla bien - tôt Latin avec
facilité, puis le François passablement , et à la fin
de sa troisième année , il connoissoit les Généa–
logies des principales Maisons de l'Europe ; il expliquoit
avec esprit et avec jugement les Passages
et les Sentences de l'Ecriture Sainte. Il voyagea en
Dannemack pendant une bonne partie de sa quatriéme
année , et il y harangua de fort bonne
grace le Roy et les Princes du Sang. Au retour
il apprit à écrire , pouvant à peine tenir la Plume.
Il étoit délicat , infirme , souvent malade , et
même dangereusement , il haïssoit tout autre aliment
que le lait , et que celui de sa nourrice ; il ne
fut sevré que peu de mois avant sa mort , qui arriva
MAY. 1731 .
1133
riva le 27 Juin 1725.et qu'il envisagea d'une ma
niere si chrétienne , qu'il étonna encore plus par
cette fermeté, que par l'immensité de ses progrès
pendant une si courte vie. M. Chrétien jde Schoneich
, son Précepteur , a écrit sa vie. M.Behm
aussi publié une Brochure sur son sujet. M. Seclen
a parlé de lui dans un article de ses Selecte
Litteraria.
a
D'Upsal. Que le Docteur Wallin , expose dans
une Dissertation , l'Art d'écrire avec du feu : De
Arte trithemiana scribendi per ignem.
De Dresde. Que M. Faesch , Major des Ingénieurs
, au service du Roy de Pologne , compose
en Allemand , une Bibliotheque Militaire , où il
traitera de tous les Livres qui parlent de ce qui
appartient à cet Art , avec ses observations sur
ceux qu'il a vûs.
De Nuremberg. Que l'on publie la Traduction
en Allemand des Ouvrages du fameux Gerard de
Lairesse , sur le Dessein et la Peinture , écrits en
Hollandois.
Que M. Jean-Jacques Schubler a fait imprimer
depuis peu, quelques Traitez Allemands, sur
la construction des Colomnes , des Fourneaux à
échaufer les Poëles ; et sur une nouvelle maniere
de placer avantageusement de grandes Lucarnes
dans les Gréniers , &c.
De Rostock. Que M. Schultz a publié une longue
Dissertation sur l'usage de la Musique , dans
'Eglise Chrétienne.
L'Académie Royale des Belles-Lettres , établie
1134 MERCURE DE FRANCE
à Marseille , a donné dans le mois d'Avril dernier,
les deux Prix d'Eloquence et de Poësie qu'elle
avoit a distribuer . M. d'Ardene , Associé
étranger, de la même Académie , a remporté l'un
et l'autre .
Cette Académie nous prie d'avertir , que le
Prix d'Eloquence qu'elle distribuera le premier
Mercredy après le Dimanche de Quasimodo , de
l'année prochaine , 1732. a pour sujet ce passage
de Séneque : Que l'adversité n'abat que ceux que
la prosperité avoit aveuglez. Neminem adversa
fortuna comminuit , nisi quem secunda decepit.
Lib. de Const. ad Helv . cap 1. On sçait
que ce Prix consiste en une Médaille d'or , de la
valeur de trois cent livres .
Le Mercredi , onze Avril , Mess. Maraldi et
Grand-Jean ont été élus à l'Académie Royale
des Sciences , pour remplir la place d'Ajoint Astronome
, vacante par M. Gaudin , devenu Associé
depuis quelque temps. Ces deux sujets ont
été choisis par le Roy , l'un pour remplir la place
vácante , et l'autre pour tenir lieu de M. Delisle
de la Croyere , absent depuis plusieurs années ,
par congé de la Cour , sans néanmoins que ce
dernier cesse d'être de l'Académie , mais la premiere
place d'Ajoint Astronome qui viendra à
vaquer , ne sera point remplie.
Le Mercredi 18. Mess. Borave et Morgagni ,
ont été élus , pour remplir la place d'Associé
étranger , vacante par la mort du Comte de
Marsigli. Le choix du Roy est tombé sur Monsieur
Borave .
Le Samedy 28. M. Bourdelin , Ajoint Chimiste
, et M. Grost , externe , ont été élus pour
remplir la place d'Associé Chimiste , vacante
" par
MAY.
1731. ་ ་ ༣ ་
par M. Dufay , devenu Pensionaire depuis quel
que temps. Le choix du Roy est tombé sur Monsieur
Bourdelin.
On écrit de Londres que le 9. de ce mois , le
sieur Wood fit ses expériences pour tirer du Fer de
la Mine de Charbon de terre , en présence du
Comte d'Islay , du Chevalier Charles Wager , du
Chevalier Jean Eyles , et d'autres personnes que
le Conseil Privé du Roy avoit nommées . Il employa
172 livres de cette Mine , et il en retira une
Barre de 35 liy. qui parut être de tres - bon fer .
Ces Lettres ajoutent que le 13 de ce mois , le
Marquis de Braekly , fils aîné du Duc de Brigewater
, âgé d'environ 7 ans , mourut de la petite
Verole , dont on lui avoit fait l'insertion quel
ques jours auparavant, comme à son frere le Lord
Jean , qui est à present hors de danger.
donne dans une Brochure qu'il a publiée , quelques
raisons naturelles de l'extraordinaire сара-
Cité de l'illustre enfant, Chrétien- Henry Heinecken
, né à Lubeck en 1721. et mort en 1725.
Il parloit à dix mois ; et ayant observé les
mouvemens de ceux qui lui expliquoient diverses
figures , suivant le désir qu'il en avoit marqué , il
prononçoit d'après eux les sillabes ; à un an , il
sçavoit les principaux évenemens du Pentateuque
; à treize mois , l'histoire de l'ancien Testament
; à quatorze , celle du Nouveau ; à deux
ans et demi il répondoit pertinemment aux
questions de la Géographie et de l'Histoire ancienne
et moderne ; il parla bien - tôt Latin avec
facilité, puis le François passablement , et à la fin
de sa troisième année , il connoissoit les Généa–
logies des principales Maisons de l'Europe ; il expliquoit
avec esprit et avec jugement les Passages
et les Sentences de l'Ecriture Sainte. Il voyagea en
Dannemack pendant une bonne partie de sa quatriéme
année , et il y harangua de fort bonne
grace le Roy et les Princes du Sang. Au retour
il apprit à écrire , pouvant à peine tenir la Plume.
Il étoit délicat , infirme , souvent malade , et
même dangereusement , il haïssoit tout autre aliment
que le lait , et que celui de sa nourrice ; il ne
fut sevré que peu de mois avant sa mort , qui arriva
MAY. 1731 .
1133
riva le 27 Juin 1725.et qu'il envisagea d'une ma
niere si chrétienne , qu'il étonna encore plus par
cette fermeté, que par l'immensité de ses progrès
pendant une si courte vie. M. Chrétien jde Schoneich
, son Précepteur , a écrit sa vie. M.Behm
aussi publié une Brochure sur son sujet. M. Seclen
a parlé de lui dans un article de ses Selecte
Litteraria.
a
D'Upsal. Que le Docteur Wallin , expose dans
une Dissertation , l'Art d'écrire avec du feu : De
Arte trithemiana scribendi per ignem.
De Dresde. Que M. Faesch , Major des Ingénieurs
, au service du Roy de Pologne , compose
en Allemand , une Bibliotheque Militaire , où il
traitera de tous les Livres qui parlent de ce qui
appartient à cet Art , avec ses observations sur
ceux qu'il a vûs.
De Nuremberg. Que l'on publie la Traduction
en Allemand des Ouvrages du fameux Gerard de
Lairesse , sur le Dessein et la Peinture , écrits en
Hollandois.
Que M. Jean-Jacques Schubler a fait imprimer
depuis peu, quelques Traitez Allemands, sur
la construction des Colomnes , des Fourneaux à
échaufer les Poëles ; et sur une nouvelle maniere
de placer avantageusement de grandes Lucarnes
dans les Gréniers , &c.
De Rostock. Que M. Schultz a publié une longue
Dissertation sur l'usage de la Musique , dans
'Eglise Chrétienne.
L'Académie Royale des Belles-Lettres , établie
1134 MERCURE DE FRANCE
à Marseille , a donné dans le mois d'Avril dernier,
les deux Prix d'Eloquence et de Poësie qu'elle
avoit a distribuer . M. d'Ardene , Associé
étranger, de la même Académie , a remporté l'un
et l'autre .
Cette Académie nous prie d'avertir , que le
Prix d'Eloquence qu'elle distribuera le premier
Mercredy après le Dimanche de Quasimodo , de
l'année prochaine , 1732. a pour sujet ce passage
de Séneque : Que l'adversité n'abat que ceux que
la prosperité avoit aveuglez. Neminem adversa
fortuna comminuit , nisi quem secunda decepit.
Lib. de Const. ad Helv . cap 1. On sçait
que ce Prix consiste en une Médaille d'or , de la
valeur de trois cent livres .
Le Mercredi , onze Avril , Mess. Maraldi et
Grand-Jean ont été élus à l'Académie Royale
des Sciences , pour remplir la place d'Ajoint Astronome
, vacante par M. Gaudin , devenu Associé
depuis quelque temps. Ces deux sujets ont
été choisis par le Roy , l'un pour remplir la place
vácante , et l'autre pour tenir lieu de M. Delisle
de la Croyere , absent depuis plusieurs années ,
par congé de la Cour , sans néanmoins que ce
dernier cesse d'être de l'Académie , mais la premiere
place d'Ajoint Astronome qui viendra à
vaquer , ne sera point remplie.
Le Mercredi 18. Mess. Borave et Morgagni ,
ont été élus , pour remplir la place d'Associé
étranger , vacante par la mort du Comte de
Marsigli. Le choix du Roy est tombé sur Monsieur
Borave .
Le Samedy 28. M. Bourdelin , Ajoint Chimiste
, et M. Grost , externe , ont été élus pour
remplir la place d'Associé Chimiste , vacante
" par
MAY.
1731. ་ ་ ༣ ་
par M. Dufay , devenu Pensionaire depuis quel
que temps. Le choix du Roy est tombé sur Monsieur
Bourdelin.
On écrit de Londres que le 9. de ce mois , le
sieur Wood fit ses expériences pour tirer du Fer de
la Mine de Charbon de terre , en présence du
Comte d'Islay , du Chevalier Charles Wager , du
Chevalier Jean Eyles , et d'autres personnes que
le Conseil Privé du Roy avoit nommées . Il employa
172 livres de cette Mine , et il en retira une
Barre de 35 liy. qui parut être de tres - bon fer .
Ces Lettres ajoutent que le 13 de ce mois , le
Marquis de Braekly , fils aîné du Duc de Brigewater
, âgé d'environ 7 ans , mourut de la petite
Verole , dont on lui avoit fait l'insertion quel
ques jours auparavant, comme à son frere le Lord
Jean , qui est à present hors de danger.
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Résumé : Enfant illustre par son sçavoir, [titre d'après la table]
Le texte relate les exploits exceptionnels de Chrétien-Henry Heinecken, né à Lübeck en 1721 et décédé en 1725. Dès l'âge de dix mois, il parlait et prononçait des syllabes en observant des figures. À un an, il connaissait les principaux événements du Pentateuque. À deux ans et demi, il répondait à des questions de géographie et d'histoire. Il maîtrisait plusieurs langues, y compris le latin et le français, et connaissait les généalogies des principales maisons d'Europe. Il voyagea et harangua le roi et les princes du sang à Dannemack. Malade et délicat, il ne se sevrait que peu avant sa mort en mai 1731. M. Chrétien de Schoneich, son précepteur, et M. Behm ont écrit sur sa vie. Le texte mentionne également diverses publications et activités académiques. À Dresde, M. Faesch compose une Bibliothèque Militaire. À Nuremberg, des traductions des œuvres de Gerard de Lairesse sont publiées. À Rostock, M. Schultz publie une dissertation sur l'usage de la musique dans l'Église chrétienne. L'Académie Royale des Belles-Lettres de Marseille a décerné des prix d'éloquence et de poésie, avec un sujet pour l'année suivante sur un passage de Sénèque. L'Académie Royale des Sciences a élu de nouveaux membres pour des postes vacants. À Londres, le sieur Wood a réalisé des expériences pour extraire du fer de la mine de charbon en présence de dignitaires. Le marquis de Braekly, fils du duc de Brigewater, est mort de la petite vérole à l'âge de sept ans.
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