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1
p. 129-136
OBSERVATION sur un vice éssentiel des charrues, & Éssai fur la construction d'une nouvelle qui fera plus d'ouvrage sans augmenter la dépense. Par M. PIOGER, Gentilhomme, demeurant à Andrezy.
Début :
LA nécessité des labours est reconnue des anciens Cultivateurs & des modernes [...]
Mots clefs :
Pouces, Terre, Charrues, Chevaux, Cylindres, Tirage
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texteReconnaissance textuelle : OBSERVATION sur un vice éssentiel des charrues, & Éssai fur la construction d'une nouvelle qui fera plus d'ouvrage sans augmenter la dépense. Par M. PIOGER, Gentilhomme, demeurant à Andrezy.
AGRICULTURE.
OBSERVATION fur un vice éffentiel
des charrues , & Éſai fur la conftruction
d'une nouvelle qui fera plus d'ouvrage
fans augmenter la dépenfe. Par
M. PIOGER , Gentilhomme , demes
rant à Andrezy.
LA néceffité des labours eft reconnue
des anciens Cultivateurs & des mot
dernes ; cependant les Fermiers les plus
intelligens & les plus actifs ne peuven
pas en donner à toutes leurs terres au
Fv
130 MERCURE DE FRANCE .
tant qu'elles en auroient befoin . La
plûpart de leurs bleds ne reçoivent que
trois façons & leurs mars une , & quelquefois
deux pour les orges.
Ce défaut dans l'état actuel vient du
temps , parce que l'on ne peut labourer
lorfque la terre eft humide. Ainfi les ,
pluies , les neiges , interrompent les
travaux pour long-temps. La gelée &
la trop grande féchereffe y forment auffi
un obftacle , parce que la terre ne peut
alors être entamée & ce manque
de labours en général diminue de beaucoup
toutes les récoltes.
il
Pour parer à ces inconvéniens ,
faudroit avoir toujours une température
à fouhait , ce qui ne peut arriver
ou bien que chaque Fermier doublât
fes harnois , ce qui eft impoffible encore
, parce que cela pourroit lui occafionner
plus de dépenfe que de profit ,
fuivant fa culture actuelle ; ou enfin
que l'on rectifiât les charrues,ce qui n'eſt
pas impoffible , & fur quoi je vais faire
des obfervations & propofer mes idées ;
enforte que fans nouvelle dépenſe elles
puiffent doubler & tripler leurs befognes
ordinaires lorfqu'on le fouhaitera.
La charrue à tourne - oreille eft montée
fur deux roues de vingt- quatre à
JANVIER. 1763. 131
vingt-fix pouces , & eft tirée par deux
chevaux , & fon foc ouvre à chaque
raye fix pouces ou environ , & cette
charrue ne fait pas fon arpent par jour
ordinairement .
Celle que l'on nomme à verfoir eft
pareillement montée fur deux roues de
vingt-fix pouces. Son foc ouvre neuf ,
dix & onze pouces par raye , & eft attelée
de trois chevaux , & elle ne fait
guère plus de fon arpent par jour.
Comme ces deux charrues font les
moins défectueufes de toutes , je parlerai
feulement de celles-ci ; pour en faire
voir le vice radical , & indiquer les
moyens de les rectifier.
Les roues ont été pratiquées pour fervir
de leviers & faciliter le tirage ; &
plus les leviers font longs , plus ils
donnent de force contre la puiffance ,
& le tirage en eft plus facile.
Si nos charrues ne font pas plus expéditives
, c'eft que les leviers qui y.
font joints n'ont que douze à treize
pouces de haut , & voilà le vice radi
cal. Doublez ou triplez la longueur des
leviers , vous aurez facilité pour le travail
du double ou du triple.
pas Si jufqu'à préfent l'on n'a
rectifié ce défaut , c'est que l'on a
F vj
132 MERCURE DE FRANCE .
craint apparemment de ne pouvoir plus
remuer la charrue avec la même facilité.
Mais je vais lever cet obftacle
un nouvel avantage pour la
facilité du tirage.
avec
Lorfque l'on triplera la hauteur des
roues , les chevaux pourront tirer trois
focs avec autant de facilité que le feul
qu'ils tirent à préfent , fur- tout s'ils font
tels que ceux de Meffieurs Duhamel
de Chateauvieux & de la Leverie , qui
ouvrent dix pouces à chaque raye. Ainfi
voilà déja le moyen de tripler l'ouvrage
fans nouvelle dépenfe ; mais j'ai encore
d'autres ajuftemens à propofer qui en
faciliteront le travail .
Pour y parvenir, j'ajouterai deux brancards
& deux roues de derriere pareilles
à celles de devant. Les brancards & les
éffieux feront de longueur néceffaire
pour contenir au dedans le batis de la
charrue à fix focs , & fur le devant l'on
mettra un timon fixe , afin de la faire
manoeuvrer à volonté par les quatre
chevaux qui la tiveront. Et enfin pour
procurer un tirage plus aifé, j'ajouterai
aux roues la force des poulies ; dans
le moyeu de chaque roue l'on pofera
trois cylindres de cuivre roulans fur
eux-mêmes , & fixant par un triangle
JANVIER 1763.. 133
parfait l'effieu qui traverſe le moyeu ;
enforte que le tirage de chaque roue
en fera diminué confidérablement.
-Les travaillans de cette charrue peuvent
être ajustés de différentes maniè
res ; mais il est toujours indifpenfable
de mettre des coultres en avant à qua
tre pouces l'un de l'autre , & je vou- .
drois qu'ils priffent les focs par les côtés
plutôt que par les milieux ; enfuite
je mettrois fur deux lignes les pattesd'oyes
de M. de Chateauvieux , qui
portent un coutre en avant. Ces pattesd'oye
plus étroites que les fiennes
fouilleront & fouleveront aifément une
terre bien coupée par les coutres , &
enfuite les focs que j'ai indiqués renver
feroient la terre avec facilité ; ou encore
après la ligne des coutres je mettrois
les pattes-d'oyes par étage fur deux
lignes , & chaque ligne foulevant la .
terre à deux , à trois pouces feulement ,
les focs qui viendroient enfuire renverferoient
fix pouces de terre , fans qu'il
en coutât plus de force que pour trois
ou quatre pouces ; ou bien j'établirois
fimplement fix focs de M. de la Leverie.
avec leurs coutres fur deux lignes , qui
renverferoient de même cinq pieds de
terre d'un feul trait.
134 MERCURE DE FRANCE .
1
Sous les brancards de cette charrue
& par-devant , des tenons recevront les
bras ronds de différens cylindres de
groffeur & percés de maniere à recevoir
les haies des coutres , pattes- d'oye
& focs. Comme je retranche les manches
à dix-huit pouces de leur naiffance,
il feroit placé néanmoins dans ces dixhuit
pouces , en-dedans & en dehors
de forts anneaux : à ceux du dedans feroit
attachée une corde d'un pouce de
circonférence , qui garniroit fur le devant
un treuil dont les leviers iroient à
la main du chartier , qui appuyant deffus
, tiendroit en terre à la profondeur
qu'il jugeroit à propos , les travaillans
de cette charrue. Aux anneaux , en -dehors
, feroient attachées pareilles cordes
, qui garniffans un treuil fur le derrière
, dont les leviers pourroient d'un
feul coup élever tous les travaillans de
cette machine , qui feroit conduite où
on le defireroit , fans que rien touchât à
terre .
Je ne décris pas plufieurs autres ajuftemens
particuliers , que chacun peut
faire fuivant fa volonté.
Pour ménager les forces & la peine
du charretier , & pour que l'ouvrage
allât plus vîte , l'ou pourroit fur le der- .
JANVIER. 1763. 135
rière ajufter une fcellette , fur laquelle
il feroit affis : mais comme il y auroit à
craindre qu'après s'être amufé il ne furmenât
les chevaux , chacun fera auffi
fur cet article ce qu'il jugera à propos.
Comme cette charrue ne pourroit pas
travailler fur des côtes un peu roides ou
autres endroits difficiles , l'on pourra
alors employer le tourne- oreille ; mais je
voudrois que dans les moyeux des roues
fuffent placés les trois cylindres de la
manière que j'ai recommandé : cette
charrue ayant moins de tirage , feroit
plus expéditive.
Batte à grains.
J'imaginai il y a deux ans une batte
à grains très-fimple , qui auroit'expédié
beaucoup. J'ai négligé jufqu'au mois de
Juillet dernier cette machine , dont j'ai
envoyé le modéle à Meffieurs de la Société
de Bretagne ; mais comme différentes
perfonnes en ont conftruit de
bonnes , je n'en dirai rien ici . Si MM.
de Bretagne la trouvent de quelque
utilité , ils en parleront.
136 MERCURE DE FRANCE .
Caroffes & autres voitures .
Il feroit poffible de rendre légéres
toutes fortes de voitures en plaçant les
cylindres dans le moyeu des roues ,
comme je l'ai remarqué , ou bien de
faire tourner l'effieu fur les cylindres :
deux chevaux f roient aifément l'ouvrage
de quatre..
OBSERVATION fur un vice éffentiel
des charrues , & Éſai fur la conftruction
d'une nouvelle qui fera plus d'ouvrage
fans augmenter la dépenfe. Par
M. PIOGER , Gentilhomme , demes
rant à Andrezy.
LA néceffité des labours eft reconnue
des anciens Cultivateurs & des mot
dernes ; cependant les Fermiers les plus
intelligens & les plus actifs ne peuven
pas en donner à toutes leurs terres au
Fv
130 MERCURE DE FRANCE .
tant qu'elles en auroient befoin . La
plûpart de leurs bleds ne reçoivent que
trois façons & leurs mars une , & quelquefois
deux pour les orges.
Ce défaut dans l'état actuel vient du
temps , parce que l'on ne peut labourer
lorfque la terre eft humide. Ainfi les ,
pluies , les neiges , interrompent les
travaux pour long-temps. La gelée &
la trop grande féchereffe y forment auffi
un obftacle , parce que la terre ne peut
alors être entamée & ce manque
de labours en général diminue de beaucoup
toutes les récoltes.
il
Pour parer à ces inconvéniens ,
faudroit avoir toujours une température
à fouhait , ce qui ne peut arriver
ou bien que chaque Fermier doublât
fes harnois , ce qui eft impoffible encore
, parce que cela pourroit lui occafionner
plus de dépenfe que de profit ,
fuivant fa culture actuelle ; ou enfin
que l'on rectifiât les charrues,ce qui n'eſt
pas impoffible , & fur quoi je vais faire
des obfervations & propofer mes idées ;
enforte que fans nouvelle dépenſe elles
puiffent doubler & tripler leurs befognes
ordinaires lorfqu'on le fouhaitera.
La charrue à tourne - oreille eft montée
fur deux roues de vingt- quatre à
JANVIER. 1763. 131
vingt-fix pouces , & eft tirée par deux
chevaux , & fon foc ouvre à chaque
raye fix pouces ou environ , & cette
charrue ne fait pas fon arpent par jour
ordinairement .
Celle que l'on nomme à verfoir eft
pareillement montée fur deux roues de
vingt-fix pouces. Son foc ouvre neuf ,
dix & onze pouces par raye , & eft attelée
de trois chevaux , & elle ne fait
guère plus de fon arpent par jour.
Comme ces deux charrues font les
moins défectueufes de toutes , je parlerai
feulement de celles-ci ; pour en faire
voir le vice radical , & indiquer les
moyens de les rectifier.
Les roues ont été pratiquées pour fervir
de leviers & faciliter le tirage ; &
plus les leviers font longs , plus ils
donnent de force contre la puiffance ,
& le tirage en eft plus facile.
Si nos charrues ne font pas plus expéditives
, c'eft que les leviers qui y.
font joints n'ont que douze à treize
pouces de haut , & voilà le vice radi
cal. Doublez ou triplez la longueur des
leviers , vous aurez facilité pour le travail
du double ou du triple.
pas Si jufqu'à préfent l'on n'a
rectifié ce défaut , c'est que l'on a
F vj
132 MERCURE DE FRANCE .
craint apparemment de ne pouvoir plus
remuer la charrue avec la même facilité.
Mais je vais lever cet obftacle
un nouvel avantage pour la
facilité du tirage.
avec
Lorfque l'on triplera la hauteur des
roues , les chevaux pourront tirer trois
focs avec autant de facilité que le feul
qu'ils tirent à préfent , fur- tout s'ils font
tels que ceux de Meffieurs Duhamel
de Chateauvieux & de la Leverie , qui
ouvrent dix pouces à chaque raye. Ainfi
voilà déja le moyen de tripler l'ouvrage
fans nouvelle dépenfe ; mais j'ai encore
d'autres ajuftemens à propofer qui en
faciliteront le travail .
Pour y parvenir, j'ajouterai deux brancards
& deux roues de derriere pareilles
à celles de devant. Les brancards & les
éffieux feront de longueur néceffaire
pour contenir au dedans le batis de la
charrue à fix focs , & fur le devant l'on
mettra un timon fixe , afin de la faire
manoeuvrer à volonté par les quatre
chevaux qui la tiveront. Et enfin pour
procurer un tirage plus aifé, j'ajouterai
aux roues la force des poulies ; dans
le moyeu de chaque roue l'on pofera
trois cylindres de cuivre roulans fur
eux-mêmes , & fixant par un triangle
JANVIER 1763.. 133
parfait l'effieu qui traverſe le moyeu ;
enforte que le tirage de chaque roue
en fera diminué confidérablement.
-Les travaillans de cette charrue peuvent
être ajustés de différentes maniè
res ; mais il est toujours indifpenfable
de mettre des coultres en avant à qua
tre pouces l'un de l'autre , & je vou- .
drois qu'ils priffent les focs par les côtés
plutôt que par les milieux ; enfuite
je mettrois fur deux lignes les pattesd'oyes
de M. de Chateauvieux , qui
portent un coutre en avant. Ces pattesd'oye
plus étroites que les fiennes
fouilleront & fouleveront aifément une
terre bien coupée par les coutres , &
enfuite les focs que j'ai indiqués renver
feroient la terre avec facilité ; ou encore
après la ligne des coutres je mettrois
les pattes-d'oyes par étage fur deux
lignes , & chaque ligne foulevant la .
terre à deux , à trois pouces feulement ,
les focs qui viendroient enfuire renverferoient
fix pouces de terre , fans qu'il
en coutât plus de force que pour trois
ou quatre pouces ; ou bien j'établirois
fimplement fix focs de M. de la Leverie.
avec leurs coutres fur deux lignes , qui
renverferoient de même cinq pieds de
terre d'un feul trait.
134 MERCURE DE FRANCE .
1
Sous les brancards de cette charrue
& par-devant , des tenons recevront les
bras ronds de différens cylindres de
groffeur & percés de maniere à recevoir
les haies des coutres , pattes- d'oye
& focs. Comme je retranche les manches
à dix-huit pouces de leur naiffance,
il feroit placé néanmoins dans ces dixhuit
pouces , en-dedans & en dehors
de forts anneaux : à ceux du dedans feroit
attachée une corde d'un pouce de
circonférence , qui garniroit fur le devant
un treuil dont les leviers iroient à
la main du chartier , qui appuyant deffus
, tiendroit en terre à la profondeur
qu'il jugeroit à propos , les travaillans
de cette charrue. Aux anneaux , en -dehors
, feroient attachées pareilles cordes
, qui garniffans un treuil fur le derrière
, dont les leviers pourroient d'un
feul coup élever tous les travaillans de
cette machine , qui feroit conduite où
on le defireroit , fans que rien touchât à
terre .
Je ne décris pas plufieurs autres ajuftemens
particuliers , que chacun peut
faire fuivant fa volonté.
Pour ménager les forces & la peine
du charretier , & pour que l'ouvrage
allât plus vîte , l'ou pourroit fur le der- .
JANVIER. 1763. 135
rière ajufter une fcellette , fur laquelle
il feroit affis : mais comme il y auroit à
craindre qu'après s'être amufé il ne furmenât
les chevaux , chacun fera auffi
fur cet article ce qu'il jugera à propos.
Comme cette charrue ne pourroit pas
travailler fur des côtes un peu roides ou
autres endroits difficiles , l'on pourra
alors employer le tourne- oreille ; mais je
voudrois que dans les moyeux des roues
fuffent placés les trois cylindres de la
manière que j'ai recommandé : cette
charrue ayant moins de tirage , feroit
plus expéditive.
Batte à grains.
J'imaginai il y a deux ans une batte
à grains très-fimple , qui auroit'expédié
beaucoup. J'ai négligé jufqu'au mois de
Juillet dernier cette machine , dont j'ai
envoyé le modéle à Meffieurs de la Société
de Bretagne ; mais comme différentes
perfonnes en ont conftruit de
bonnes , je n'en dirai rien ici . Si MM.
de Bretagne la trouvent de quelque
utilité , ils en parleront.
136 MERCURE DE FRANCE .
Caroffes & autres voitures .
Il feroit poffible de rendre légéres
toutes fortes de voitures en plaçant les
cylindres dans le moyeu des roues ,
comme je l'ai remarqué , ou bien de
faire tourner l'effieu fur les cylindres :
deux chevaux f roient aifément l'ouvrage
de quatre..
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Résumé : OBSERVATION sur un vice éssentiel des charrues, & Éssai fur la construction d'une nouvelle qui fera plus d'ouvrage sans augmenter la dépense. Par M. PIOGER, Gentilhomme, demeurant à Andrezy.
Le texte aborde l'importance des labours en agriculture et les défis rencontrés par les fermiers pour les réaliser de manière optimale. Les fermiers les plus compétents ne peuvent pas labourer toutes leurs terres autant que nécessaire, souvent en raison des conditions météorologiques défavorables telles que les pluies, les neiges, les gelées et la sécheresse, qui interrompent les travaux. Cette situation réduit considérablement les récoltes. Pour remédier à ces problèmes, l'auteur propose d'améliorer les charrues existantes. Il observe que les charrues actuelles, comme la charrue à tourne-oreille et la charrue à versoir, sont inefficaces en raison de la faible hauteur de leurs leviers. Il suggère de doubler ou tripler cette hauteur pour faciliter le travail. De plus, il propose d'ajouter des brancards et des roues supplémentaires, ainsi que des poulies pour réduire l'effort de traction. Ces modifications permettraient aux chevaux de tirer plusieurs socs avec la même facilité, augmentant ainsi la productivité sans coût supplémentaire. L'auteur décrit également des ajustements possibles pour les outils de travail de la charrue, comme l'ajout de coutres et de pattes-d'oyes pour mieux retourner la terre. Il mentionne également une batte à grains qu'il a imaginée mais qu'il ne décrit pas en détail, ainsi que des améliorations possibles pour les voitures agricoles afin de les rendre plus légères et efficaces.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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