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Thalie chassée par la Peinture : [estampe]

Oeuvre

Titre :
Thalie chassée par la Peinture : [estampe]
Auteur :
François-Bernard Lépicié, Charles-Antoine Coypel
Édition, état :
[État décrit dans l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle]
Adresse :
à Paris, chez L. Surugue graveur du Roy rue des Noyers vis à vis le mur de St Yves entre les deux premieres porte cocher [sic] Avec Privilège du Roy
Date :
1733
Description matérielle :
1 est. ; gravure en taille-douce ; 37 x 47,7 cm.
Source :
Bibliothèque nationale de France (2023)
Note de la BnF
Date : [1733]. / Dans la vaste salle d'un palais, la Peinture à g. debout de tr. q. à dr., vêtue à l'antique, tenant sa palette et ses pinceaux de la main dr. (ce qui permettrait de penser que l'estampe est en sens inverse de la peinture) brandit de la main g. l'appui-main vers Thalie qui s'enfuit à dr. emportant dans les pans de ses vêtements des volumes de pièces de Théâtre dont les titres sont inscrits au dos. Trois petits génies lui font cortège, chargés de pièces de théâtre, tandis que sur le devant, un petit génie nu, s'efforce de rassembler les livres de la bibliothèque de Thalie, jetés pêle-mêle sur les marches. Enfin à g. réfugiés sous un guéridon à pattes de lion, deux enfants nus regardent la scène. L'un d'eux tient un livre sur le plat duquel est inscrit : "Plans // à // remplir". De grands tableaux de mythologie ou d'histoire garnissent les murs, tandis qu'au centre, au troisième plan deux statues antiques, l'Hercule Farnèse et le torse du Belvedere, montrent les modèles héroïques dont s'inspire la grande peinture. Deux lignes en marge donnent le sens de cette allégorie : "Cette Allégorie a été imaginée au sujet d'une personne qui a sacrifié à l'étude // de la Peinture, le goût qu'elle avoit à composer des pièces de Théâtre" / "Mercure", décembre 1733, p. 2879. "Allégorie qui fait le pendant des "enfants à la Toilette", se vend chez le sieur Surugue..." / Le tableau accroché sur le mur de dr., au-dessus d'une statue de femme symbolisant l'Architecture, représente le portrait à mi-corps d'un homme jeune tournant la tête de tr. q. à dr. et tenant un carton à dessin de la main dr. ; c'est sans doute le portrait de celui qui a inspiré cette Allégorie" / Or, Charles Antoine Coypel eut toute sa vie la passion du théâtre. "Les Folies de Cardenio", pièce héroïcomique, empruntée à Cervantès fut représentée devant le roi aux Tuileries, le 30 décembre 1720, sans grand succès. Néanmoins Coypel écrivit au moins une dizaine de pièces de théâtre entre 1720 et 1730. Découragé par l'insuccès de ses pièces, il finit par abandonner définitivement la carrière d'auteur dramatique en 1732, comme nous l'apprend son tableau allégorique "Thalie chassée par la Peinture" et c'est donc bien son propre portrait qu'il a fait figurer, accroché au mur de dr. de sa composition, et le héros de cette allégorie n'est autre que le peintre lui-même / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.
Note de la BnF
Oeuvre commentée (1)
[empty]
Détail
Liste



Résultats : 1 texte(s)
1
Mercure de France 1
décembre 1733 (vol. 2)
Nouvelles littéraires, des beaux-arts, etc.
p. 2879-2881

Nouvelles Estampes, [titre d'après la table]


Début :
Rien n'est plus ingenieux que le sujet et la composition d'une Estampe en large [...]
Mots clefs :
Tableau, Peinture, Sujet, Connaisseurs, Goût, Théâtre

Beaux-arts, Belles-lettres, théâtre
Article / Nouvelle littéraire
1
décembre 1733 (vol. 2)
Nouvelles Estampes, [titre d'après la table]
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