Titre et contenu

Titre:

Nouvelles de la Cour, de Paris, &c.

Titre d'après la table:

Nouvelles de la Cour, de Paris &c

Premiers mots: M. le Maréchal Duc de Richelieu ayant depuis longtemps demandé au Roi [...] Article récurrent: Nouvelles de la Cour, de ParisDomaines: Sciences politiques, Sciences de la guerreMots clefs: Roi de France, Nominations, Fonctions, Escadre, Capitaine, Guinée, Saint-Domingue, Expéditions, Ennemis, Attaques, Canons, Vaisseaux, M. de Kersaint, Corsaires , Marchandises

Forme et genre

Langue: FrançaisForme: Prose
Type d'écrit journalistique: Relation / Nouvelle politique

Auteur et provenance du texte

Genre de l'auteur: Indéterminé

Résumé

Le texte décrit plusieurs événements militaires et nominations à la cour française. Le maréchal duc de Richelieu a obtenu la permission de revenir en France pour rétablir sa santé, et le commandement de l'armée a été confié au comte de Clermont. Le roi a nommé le chevalier de Ray à l'aide-majorité de la gendarmerie et le marquis de Perreuse lieutenant-général des armées. Le marquis de Lugeac a reçu les honneurs de commandeur de l'Ordre militaire de Saint-Louis, et le marquis de Contades a été nommé gouverneur du Fort Louis du Rhin. Un édit royal a supprimé les charges de présidents des enquêtes et des requêtes, qui seront remboursées. Le roi nommera deux conseillers pour les remplacer. Par ailleurs, l'escadre royale commandée par M. de Kerfaint est revenue à Brest après une mission en Guinée et aux Antilles. Cette escadre, divisée en deux groupes, a perturbé le commerce ennemi et capturé plusieurs navires. À Saint-Domingue, M. de Kerfaint a affronté une escadre ennemie composée de cinq à six vaisseaux de guerre et de nombreux corsaires. Malgré des pertes importantes, notamment sur les vaisseaux l'Intrépide et l'Opiniâtre, l'escadre française a réussi à repousser l'ennemi. Après le combat, M. de Kerfaint a réparé son escadre et est retourné à Brest avec une flotte de 41 bâtiments, évitant les ennemis sur la côte. Les vaisseaux sont arrivés à Brest et Morlaix, tandis que le Greenvich a échoué près du Conquet. En février 1758, deux vaisseaux, le Vaiffeau et le Greenvich, ont subi des accidents similaires et étaient en cours de réparation. Le Vaiffeau, ainsi que l'Achille de la Compagnie des Indes, a été condamné au Cap. Sa cargaison, évaluée à plus de cinq millions, a été transférée sur les vaisseaux et flûtes du roi. L'escadre de Sa Majesté, composée de trois vaisseaux et quatre frégates sous le commandement de M. de Sarabran-Grammont, est rentrée à Toulon le 10 février après avoir escorté un convoi de dix-sept bâtiments de commerce provenant du Levant, chargés de riches marchandises. Un corsaire de Dunkerque a intercepté et conduit à Dunkerque le paquebot de Douvres pour Flessingue. Le capitaine de ce paquebot avait jeté à la mer la malle du 16 février avant l'interception. De plus, le corsaire La Marquise de Parail, commandé par le Capitaine Gérard Morel, a capturé le navire anglais l'Élisabeth, en route de Virginie à Aberdeen avec une cargaison de 192 barils de tabac, 20 milliers de fer brut et 8 à 10 mille douves. Cette prise a été conduite à Bergue en Norvège.

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Copie numérique :
1758, 01, vol. 1-2, 02-03