Titre et contenu
Titre:EXTRAIT DE L'ELOGE DE M. D'ONS-EN-BRAY, Prononcé le 13 Novembre 1754, par M. de Fouchy, Secrétaire de l'Académie des Sciences.
Titre d'après la table:Extrait de l'Eloge de M. d'Ons-en-Bray
Premiers mots: Louis-Léon Pajot, Chevalier, Comte d'Ons-en-Bray, nâquit à Paris le 25 [...] Mots clefs: Louis-Léon Pajot, Comte d'Ons-en-Bray, Académie des sciences, Secrétaire de l'Académie des sciences, Jean-Paul Grandjean de Fouchy, Philosophie, MaladieForme et genre
Langue: FrançaisForme: ProseType d'écrit journalistique: Article / Nouvelle littéraire
Auteur et provenance du texte
Résumé
Léon Pajot, Chevalier et Comte d'Ons-en-Bray, naquit à Paris en mars 1678. Son père, Léon Pajot, était Directeur général des postes et relais de France, et sa mère, Marie Anne Rouillé, était la tante de M. Rouillé, Ministre et Secrétaire d'État. Son grand-père avait été envoyé en Espagne par la Reine mère de Louis XIV et y avait été retenu prisonnier pendant quatre ans. Léon Pajot fit ses études au Collège des Jésuites de Paris, mais une maladie des yeux l'obligea à interrompre ses études. Pendant sa convalescence, il se consacra à l'étude de la philosophie sous la guidance de M. Quent. Il voyagea ensuite en Hollande, où il fut inspiré par les grandes collections et les applications mécaniques qu'il y observa. Ce voyage lui donna l'idée de créer un cabinet célèbre. À la mort de son père en 1708, Léon Pajot lui succéda à la tête des postes et reçut la confiance de Louis XIV, qui le chargea de plusieurs affaires importantes. Il continua à servir sous la Régence du Duc d'Orléans, qui lui confia la charge d'Intendant des postes. Malgré ses responsabilités, il trouva le temps de réaliser son projet de cabinet à Berci, où il accueillit des académiciens et des philosophes. Léon Pajot fut élu à l'Académie des Sciences en 1716 et y publia plusieurs mémoires, notamment sur des instruments scientifiques comme l'anémomètre. Son cabinet, riche en pièces de mécanique et en inventions, attira des visiteurs illustres, y compris le Czar Pierre Ier et l'Empereur régnant. En octobre 1753, il fut atteint d'une maladie violente. Avant de mourir le 22 février 1754, il fit don de ses cabinets à l'Académie des Sciences, avec des conditions pour en assurer l'utilité publique. Il légua également ses biens à son gendre, Lieutenant général des armées du Roi. Sa vie fut marquée par une pratique constante de l'équité et de la générosité.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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