Titre et contenu
Titre:COMEDIE FRANÇOISE.
Titre d'après la table:COMÉDIE Françoise.
Premiers mots: ON a continué sur ce Théâtre la Piéce intitulée Heureusement , dont nous [...] Article récurrent: Comédie FrançoiseDomaines: Belles-lettres, théâtreMots clefs: Analyse, Sentiment, Émotion, Conte, Heureusement, Comédie, Estampe, Tragédie, AnecdoteConcerne une oeuvre: Heureusement, comédie en un acte et en vers. Par M. Rochon de Chabannes... [Paris, les Comédiens ordinaires du Roi, 29 novembre 1762.]Forme et genre
Langue: FrançaisForme: ProseType d'écrit journalistique: Article / Nouvelle littéraire
Auteur et provenance du texte
Résumé
Le texte présente une analyse de la comédie 'Heureusement' de M. Rochon de Chabannes, jouée au Théâtre Français en janvier 1763. La pièce met en scène plusieurs personnages : M. Lisban, un mari âgé et confiant ; Mme Lisban, une jeune femme honnête mais étourdie ; Lindor, un jeune homme amoureux et glorieux ; Marton, une soubrette vive et franche ; et Pasquin, un valet. L'intrigue se déroule dans l'appartement de Mme Lisban et tourne autour des sentiments amoureux de Mme Lisban et Marton pour Lindor, qui doit partir pour l'armée. Mme Lisban, prétextant une migraine, évite une sortie avec son mari, M. Lisban, qui ignore les véritables sentiments de sa femme. Marton, remarquant l'émotion de Mme Lisban à l'annonce du départ de Lindor, la taquine. Lindor arrive en uniforme et exprime son amour pour les femmes et son enthousiasme pour sa nouvelle vie militaire. Mme Lisban et Lindor partagent un moment intime, interrompu par le retour de M. Lisban. Grâce à une série de quiproquos, M. Lisban découvre Lindor avec Marton, mais il interprète la scène de manière comique, croyant que Marton est l'objet des attentions de Lindor. La pièce se termine par un dénouement heureux où l'innocence de Mme Lisban est préservée. Le texte souligne également le succès de la pièce auprès du public et mentionne d'autres événements et représentations au Théâtre Français. Le texte relate également la carrière de l'acteur M. SARRAZIN, qui fréquenta souvent le Château de S. Ouën, propriété du Duc de Gêvres. Avant de rejoindre la Comédie-Française, M. SARRAZIN n'avait joué ni en province ni sur un théâtre public. En 1729, à un âge où l'on est généralement bien formé, il débuta à la Comédie-Française dans le rôle d'Oedipe de Corneille, le 3 mars. Son succès fut immédiat, et le 22 mars, il fut engagé pour doubler le célèbre BARON dans les rôles de rois. Après la mort du BARON en décembre 1729, M. SARRAZIN fut confirmé dans son emploi en janvier 1730, préférablement à M. BERCI. En 1756, il reçut une pension de 1000 livres à la mort de M. DU CHEMIN. L'année suivante, il souffrit d'une extinction de voix jusqu'en avril 1759, date à laquelle il quitta le théâtre avec une pension de 1500 livres, conformément à un arrêt du Conseil. M. SARRAZIN servit à la Comédie-Française pendant 30 ans, avec un succès distingué. Au début de sa carrière, on lui reprochait quelques disgrâces dans l'action et peu d'aisance corporelle, mais ces défauts étaient compensés par son talent naturel pour exprimer les sentiments. Il est notamment remembered pour les larmes qu'il faisait verser dans les rôles tragiques et l'attendrissement qu'il provoquait dans les rôles comiques. Après sa mort, sa pension fut attribuée à M. ARMAND, le plus ancien des comédiens. Le Roi accorda également une pension particulière de 1000 livres à Mademoiselle Du-MESNIL.
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