Titre et contenu
Titre:LETTRE écrite de Seyde le premier Décembre 1730. par M. du Bellis, sur un Voyage fait en Galilée, &c.
Titre d'après la table:Lettre sur un voyage en Galilée, fait au mois de Décembre dernier,
Premiers mots: De retour depuis peu de jours, Monsieur, d'un Voyage que je viens de [...] Domaines: HistoireMots clefs: Galilée, Voyage, Roi de Tyr, Syriaque, Royaume de Sidon, Cap blanc, Acre, Pèlerins, Nazareth, IncarnationForme et genre
Langue: FrançaisForme: ProseType d'écrit journalistique: Article / Nouvelle littéraire
Auteur et provenance du texte
Est rédigé par: M. du Bellis Lieu indiqué: SidonDate de rédaction ou d'envoi du texte:Résumé
En décembre 1730, M. du Bellis relate un voyage en Galilée, mentionnant les révolutions des 18 derniers siècles qui ont simplifié la région. Flavius Josèphe décrivait 204 bourgs ou villages, certains fortifiés et peuplés de milliers d'habitants, mais la région est marquée par des destructions, laissant des monceaux de pierres et des décombres. Le voyageur part de Seyde avec trois négociants, dont un valet connaissant la tradition et le syriaque. Ils visitent les ruines de Sarepta, la rivière Hasemiech, et les Puits de Salomon. Ils traversent le chemin d'Anakoura, construit par Alexandre le Grand, et découvrent les ruines de Scandarete avant d'atteindre le Cap Blanc et la ville d'Acre, dont les fortifications sont en ruines. À Acre, le voyageur accompagne un négociant à Tibériade. Ils traversent la plaine d'Acre, les montagnes de la Phénicie, et les terres de la tribu de Zabulon, visitant les ruines de Sephoris et la maison de saint Joachim et sainte Anne à Saffoury. Ils atteignent ensuite Nazareth, où ils visitent l'église de l'Incarnation et la grotte de l'Annonciation. Le voyage se poursuit vers Cana, où ils visitent les ruines de l'église et du monastère construits par sainte Hélène. Ils traversent ensuite la plaine d'Esdrelon et le mont Thabor, où le cavalier Jacoub explique les ruines et les événements bibliques associés à la région. Ils se rendent finalement au Kanaintujar, un bel édifice près de la source des marchands. Le texte décrit également plusieurs sites historiques et événements observés en mai 1731. Un édifice construit par les Turcs pour les caravanes de Damas, situé dans la plaine d'Esdrelon, abrite un marché hebdomadaire. Les pierres de cet édifice proviennent de la démolition d'une forteresse chrétienne. Les Croisés avaient élevé des édifices admirables dans la région. À Nazareth, un Capigi, envoyé de Jérusalem pour examiner un nouvel édifice arménien, a reçu des présents des Latins, Grecs et Arméniens pour éviter des plaintes à la Porte. Les religieux de Nazareth lui ont également donné cent sequins. Le voyage se poursuit vers Tibériade, une ville bâtie par Hérode en l'honneur de Tibère. La ville est longue mais peu large, serrée par la montagne près de la mer. La maison des cheiks, où les auteurs descendent, semble être un ancien palais avec des murailles taillées en pointe de diamants. Les murailles de la ville, canonnées par le Pacha en avril, forment un carré long de 500 à 600 pas, avec une épaisseur de trois pieds et une élévation de trois toises. Les cheiks et leurs frères offrent un repas aux auteurs, qui visitent ensuite les bains chauds à l'extrémité de la ville. Le lac de Tibériade, où le Seigneur a opéré de nombreux prodiges, est décrit comme ayant une largeur de six à sept milles et une longueur de 18 à 19 milles, entouré de montagnes très roides. Des sites bibliques comme Capharnaum et Betsaïde sont mentionnés. La ville de Saphet, en grande vénération parmi les Juifs, est visible depuis une montagne. En descendant vers l'est, on voit le puits où Joseph fut mis par ses frères. À Tibériade, une chapelle dédiée à Saint-Pierre, construite par le prince Tancrede, sert de magasin aux cheiks et permet aux religieux de dire la messe. Le voyage se poursuit vers Acre, en passant par des lieux bibliques comme la plaine de la multiplication des pains et la montagne des Béatitudes. À Tyr, les prophéties d'Ézéchiel sont accomplies, et la ville est presque déserte. Les auteurs mentionnent également la présence de tribus arabes dans la plaine, prêtes à s'emparer des biens des voyageurs.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
AgrandirTélécharger (20,5 Mo)Google Books
Copie numérique :
1731, 04 (et supplément Relation historique, exacte et detaillée, de la derniere Révolution arrivée à Constantinople), 05