Titre et contenu

Titre: Memoire sur la maniere de colorer les Pierres, [titre d'après la table]Premiers mots: Dans la derniere assemblée publique de l'Académie Royale des [...] Domaines: Histoire naturelle, Beaux-artsMots clefs: Académie royale des sciences, Colorer, Pierres

Forme et genre

Langue: FrançaisForme: Prose
Type d'écrit journalistique: Article / Nouvelle littéraire

Auteur et provenance du texte

Genre de l'auteur: Indéterminé

Résumé

Lors de la dernière assemblée publique de l'Académie Royale des Sciences, M. Du Fay a présenté un second mémoire sur la manière de colorer les pierres, publié en mai 1732. Ce mémoire est divisé en deux parties. Dans la première, Du Fay corrige des inconvénients mentionnés dans son premier mémoire et ajoute de nouvelles couleurs récemment découvertes. Il décrit également comment former des dessins en blanc sur la cornaline ou blanchir son champ pour tracer des dessins en rouge. Pour obtenir du rouge sur du marbre blanc, Du Fay utilise la gomme appelée Sang de Dragon, qu'il broie dans un mortier d'agate avec quelques gouttes d'esprit de vin, puis applique avec un pinceau. Pour des rouges plus bruns, il ajoute de la poix noire. Il utilise la gomme gutte pour obtenir du jaune de la même manière. Pour préserver des parties blanches, il applique un enduit de blanc d'Espagne mélangé à de l'eau gommée. Après l'application des couleurs, la pièce de marbre est placée dans un four jusqu'à ce que les couleurs soient fondues et bien pénétrées. Pour la couleur de chair et le bleu, le marbre n'a pas besoin d'être chaud. Le bleu est obtenu avec une dissolution de tournesol dans une lessive de chaux et d'urine, qui pénètre le marbre à froid. Une fois le marbre entièrement peint, il est poncé pour enlever les résidus de couleur, puis poli. Ainsi, toutes les couleurs peuvent être intégrées dans le marbre blanc, permettant d'imiter les marbres les plus beaux et les plus précieux. Dans la seconde partie, Du Fay explique comment créer des dessins sur la cornaline. Il a découvert que l'émail, en fondant, blanchit les zones couvertes. Il utilise ensuite le colchotar dissous dans l'eau gommée pour former des dessins, qui blanchissent en chauffant. Il est également possible de nuancer ces blancs et de les ombrer avec une dissolution d'argent dans l'esprit de nitre. Du Fay conclut avec des observations sur le choix des cornalines les plus adaptées à ce type de travail.

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Copie numérique :
1732, 05, 06, vol. 1-2