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1
p. 21-30
NOUVELLES. Lettre de Lerida du 16. Aoust.
Début :
Je ne doute pas, Monsieur, que vous n'ayez vû quelque [...]
Mots clefs :
Ennemis, Armées du roi, Lérida, Bataillons, Comte de Merode, Escadrons, Cavalerie
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texteReconnaissance textuelle : NOUVELLES. Lettre de Lerida du 16. Aoust.
NOUVELLES,
Lettre de Lerida du i6<
Aoust. Je
ne doute pas, Monsieur,
que vous n'ayez vû quelque
Relation da combat donnele20
de ce mois entre tArmEe du
Roy & celle de l'Archiduc;
mais je doute que vous en aje^
vû de plus veritable&mieux
circonflanciée que celle que je
me donne l'honneur de ruous
envoyer.
Le 19 l'armée du Rrry
étant campéeprés de Saragoj]e}
& celle des ennemis en dcçade
la Chartreuse,Monsieur le
'Marquis de Baj alla les reconnoître
pendant que Sa Majestéfit
avancer toute l'Armée
qui ptfja la nuit en bataille,
"ltinji que celle des ennnemis.
Lecombatcommença le lendemainmatin
par une canonade
qui dura depuis six heures jusaprèsdemidy
que les troupes
vinrent aux mains.
Les ennemis ayantrenforcé
leur aîle gauche de la plus
grandepartie de leur Cavalerie,
voulurent d'abord prendre en
flanc la droite de l'Arméedu
PKoy
,
qui rfioit commandéepar
MessieursdeAmezaga c-
Mahoni. Mais les Gardes du
Corps &les Dragons leschargerent
avec tant de vigueur.•'
qu'ils en firentungrandcarnage&
pousserent le restejusqu'à
l'Ebre,ouils'ennoyaungrand
nomWfi,
Le reste de la Cavalerie de
la droite aprés avoirachevéde
défaire la premiere ligne des
Ennemis, fut arrestée&mise
en desordre par leur seconde
ligne
,
sans que Monsieur le
Marquis de Bay, qui (yporta
promptement, pust la rallier
à cause qu'elle fut mal soustenuë
par l'Infanterie dont la
pluspart des Soldatsestoient
nouvellement leve%.
:
Ce General envoya en mê..
me temps ordre à Don joseph
de Armendariz&à Don Pedro
Ronquillo qui commandoient
la gauche de la premiere
Ligne de le venirjoindre avec
toute leur Cavalerie,àla reserve
ve de huit Escadrons ; çya
Monsieur le Comte de Merode
&à MonsieurleMarquis
de Lançarotte,qui commandoient
lasecondeLigne,deprendre
les Postes de Messieurs de
Armandariz&Ronquillo.
Dés qu'ils furentarrivez ils
chargerent si vigoureusement
les Ennemisqu'ils les firent
plier; mais le desordrede nostre
seconde Ligne de la droite
estoitsigrand qu'ils ne purent
faire une seconde charge.
Monsieur le Comte de Merode
& Monsieur le Marquis
deLançarottes'avancerent antcc
la seconde Ligne de la gauche
qu'ils commandoient; mais
s'estans aperçusque les Ennemisavoient
détaché de leur
droite trois Bataillons pour
prendreenflancles Gardes IUilonnes
qui estoient à la tesse de
la premiere Ligne de la gauche,
Monsieur le Marquis deLancarotte
marcha à eux avec deux
Escadrons
, & les défit entierement.
Il alla ensuiterejoindre le
reste de la Cavalerie & trois
Bataillons
, & marcha avec
Monsieur le Comte de Merode
pour charger unesecondefois,
mais les Ennemis ayant détaché
dix Escadrons &plusieurs
Bataillonspour les enveloper,
ils furent obligez de se retirer
en couvrant deux Bataillons
des Gardes Walonnes quise
posterent sur les hauteurs de la
Guerba.
La Brigade de Rupelmonde
oerrefta les Ennemis, & ne fit
saretraitequ'a lafin delaBataille
,
apréslaquelleellese retira
sans estre poursuivie, non
plus que le reste de l'Armée,
dont la plus grande partie se
rassemblaàTudela aute Mon-
Jieur le Marquis de Bay4 &
unepartieà Daroca avec Monsieur
le Duc de Pratameno.
Les Ennemisfont demeurez
maistres du ChampdeBataille,
mais cette Victoire leur a coûté
cher; leur Infanterieayant
d'abordestéfort mal-traitéepar
le canon; leuraîlegauche ayant
estédeffaite, '& à laquelle on
apris cinq Etendarts, çj$r ensuite
plusieurs autres Bataillons
ausquels on a enlevéquatre
Drapeaux.
On n'a encore pu sçavoir le
nombre des morts de l'Armée
du R..oy.,parce qu'ilrevienticus
lesjours desgens qu'on awit
cru tt4fZ oufaitsPrisonniers,
On ria perdu d'Officiers de consideration
que Monsieur le Duc
d'Havré, quifut tuéd'un coup
de canonavant que l'aéîionfut
tout àfaitengagée.
Les Habitans de Saragojfc
ont donné des marques de leur
zelc au Roy en fournissant à
son Armée du pain, du vin
j&ode lauviandre pesnda.nt trois, Nostre Garnison a enlevé aux
Ennemis un Convoy de cinquante
Chariots de vivres &
de munitions; &quarantemil
écus en especes qui estoient destinez
pour payer leurs Troupes.
Jesuis, &c.
Lettre de Lerida du i6<
Aoust. Je
ne doute pas, Monsieur,
que vous n'ayez vû quelque
Relation da combat donnele20
de ce mois entre tArmEe du
Roy & celle de l'Archiduc;
mais je doute que vous en aje^
vû de plus veritable&mieux
circonflanciée que celle que je
me donne l'honneur de ruous
envoyer.
Le 19 l'armée du Rrry
étant campéeprés de Saragoj]e}
& celle des ennemis en dcçade
la Chartreuse,Monsieur le
'Marquis de Baj alla les reconnoître
pendant que Sa Majestéfit
avancer toute l'Armée
qui ptfja la nuit en bataille,
"ltinji que celle des ennnemis.
Lecombatcommença le lendemainmatin
par une canonade
qui dura depuis six heures jusaprèsdemidy
que les troupes
vinrent aux mains.
Les ennemis ayantrenforcé
leur aîle gauche de la plus
grandepartie de leur Cavalerie,
voulurent d'abord prendre en
flanc la droite de l'Arméedu
PKoy
,
qui rfioit commandéepar
MessieursdeAmezaga c-
Mahoni. Mais les Gardes du
Corps &les Dragons leschargerent
avec tant de vigueur.•'
qu'ils en firentungrandcarnage&
pousserent le restejusqu'à
l'Ebre,ouils'ennoyaungrand
nomWfi,
Le reste de la Cavalerie de
la droite aprés avoirachevéde
défaire la premiere ligne des
Ennemis, fut arrestée&mise
en desordre par leur seconde
ligne
,
sans que Monsieur le
Marquis de Bay, qui (yporta
promptement, pust la rallier
à cause qu'elle fut mal soustenuë
par l'Infanterie dont la
pluspart des Soldatsestoient
nouvellement leve%.
:
Ce General envoya en mê..
me temps ordre à Don joseph
de Armendariz&à Don Pedro
Ronquillo qui commandoient
la gauche de la premiere
Ligne de le venirjoindre avec
toute leur Cavalerie,àla reserve
ve de huit Escadrons ; çya
Monsieur le Comte de Merode
&à MonsieurleMarquis
de Lançarotte,qui commandoient
lasecondeLigne,deprendre
les Postes de Messieurs de
Armandariz&Ronquillo.
Dés qu'ils furentarrivez ils
chargerent si vigoureusement
les Ennemisqu'ils les firent
plier; mais le desordrede nostre
seconde Ligne de la droite
estoitsigrand qu'ils ne purent
faire une seconde charge.
Monsieur le Comte de Merode
& Monsieur le Marquis
deLançarottes'avancerent antcc
la seconde Ligne de la gauche
qu'ils commandoient; mais
s'estans aperçusque les Ennemisavoient
détaché de leur
droite trois Bataillons pour
prendreenflancles Gardes IUilonnes
qui estoient à la tesse de
la premiere Ligne de la gauche,
Monsieur le Marquis deLancarotte
marcha à eux avec deux
Escadrons
, & les défit entierement.
Il alla ensuiterejoindre le
reste de la Cavalerie & trois
Bataillons
, & marcha avec
Monsieur le Comte de Merode
pour charger unesecondefois,
mais les Ennemis ayant détaché
dix Escadrons &plusieurs
Bataillonspour les enveloper,
ils furent obligez de se retirer
en couvrant deux Bataillons
des Gardes Walonnes quise
posterent sur les hauteurs de la
Guerba.
La Brigade de Rupelmonde
oerrefta les Ennemis, & ne fit
saretraitequ'a lafin delaBataille
,
apréslaquelleellese retira
sans estre poursuivie, non
plus que le reste de l'Armée,
dont la plus grande partie se
rassemblaàTudela aute Mon-
Jieur le Marquis de Bay4 &
unepartieà Daroca avec Monsieur
le Duc de Pratameno.
Les Ennemisfont demeurez
maistres du ChampdeBataille,
mais cette Victoire leur a coûté
cher; leur Infanterieayant
d'abordestéfort mal-traitéepar
le canon; leuraîlegauche ayant
estédeffaite, '& à laquelle on
apris cinq Etendarts, çj$r ensuite
plusieurs autres Bataillons
ausquels on a enlevéquatre
Drapeaux.
On n'a encore pu sçavoir le
nombre des morts de l'Armée
du R..oy.,parce qu'ilrevienticus
lesjours desgens qu'on awit
cru tt4fZ oufaitsPrisonniers,
On ria perdu d'Officiers de consideration
que Monsieur le Duc
d'Havré, quifut tuéd'un coup
de canonavant que l'aéîionfut
tout àfaitengagée.
Les Habitans de Saragojfc
ont donné des marques de leur
zelc au Roy en fournissant à
son Armée du pain, du vin
j&ode lauviandre pesnda.nt trois, Nostre Garnison a enlevé aux
Ennemis un Convoy de cinquante
Chariots de vivres &
de munitions; &quarantemil
écus en especes qui estoient destinez
pour payer leurs Troupes.
Jesuis, &c.
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Résumé : NOUVELLES. Lettre de Lerida du 16. Aoust.
Le 19 août, l'armée du Roi, stationnée près de Saragosse, affronta celle de l'Archiduc, positionnée près de la Chartreuse. Le combat débuta le 20 août par une intense canonade suivie d'engagements directs. Les ennemis renforcèrent leur aile gauche avec une grande partie de leur cavalerie pour attaquer le flanc droit de l'armée du Roi, commandé par les messieurs d'Amezaga et Mahoni. Les Gardes du Corps et les Dragons repoussèrent vigoureusement cette attaque, infligeant de lourdes pertes et repoussant les survivants jusqu'à l'Èbre. La cavalerie de la droite, après avoir défait la première ligne ennemie, fut désorganisée par la seconde ligne adverse. Le Marquis de Bay tenta de rallier la cavalerie, mais sans le soutien suffisant de l'infanterie, composée de soldats nouvellement recrutés. Il ordonna alors à Don Joseph de Armendariz et Don Pedro Ronquillo de se replier avec leur cavalerie. Le Comte de Merode et le Marquis de Lançarotte prirent leurs postes. La cavalerie ennemie, bien que repoussée, profita du désordre pour éviter une seconde charge. Le Marquis de Lançarotte défit trois bataillons ennemis visant les Gardes Wallonnes, mais face à une contre-attaque ennemie avec dix escadrons et plusieurs bataillons, les forces du Roi se retirèrent en couvrant les Gardes Wallonnes. La Brigade de Rupelmonde harcela les ennemis jusqu'à la fin de la bataille. Les forces ennemies restèrent maîtresses du champ de bataille, mais leur victoire fut coûteuse, avec une infanterie sévèrement touchée par le canon et plusieurs drapeaux capturés. L'armée du Roi perdit le Duc d'Havré, tué par un coup de canon. Les habitants de Saragosse soutinrent l'armée du Roi en fournissant des vivres, tandis que la garnison captura un convoi ennemi de cinquante chariots de vivres et munitions, ainsi que quarante mille écus en espèces.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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2
p. 119-122
EXTRAIT d'une Lettre de Lerida, du 18. Septembre.
Début :
Mr le Comte de Louvignies, qui commande icy, ayant esté [...]
Mots clefs :
Prisonniers, Armée, Ennemis, Lérida
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texteReconnaissance textuelle : EXTRAIT d'une Lettre de Lerida, du 18. Septembre.
EnnemEis.
XTRAIT
d'une Lettre de Lerida,
duig. Septembre.
Mrle Comte de Louvignies,
qui commande icy
,
ayantesté
avertj que les Ennemis faisoientconduire
à Barcelone cinq
cent Officiers ou Soldats,qu'ils
avoient faits prisonniers à la
bataille el," Sarragosse
,
estant
sorti avec une partie de nostre
Garnison pour tâcher de les delivrer,
a reussidans son dessein.
Ila battu lEforte & ramené
les Prisonniers.
Plusieurs RegimentsFrançoissont
arrivez à S. Jeande
pieddePort
,
où ils attendent
les ordres pour entrer en Navarre.
Les Miquelets s'estoientempare'{
du passage de Canfranc
dans les Pyrenées ; mais ils
en ont bientost eftéchaJjèz,&
le passage estàpresent libreentre
cette Ville,Monçon &saca
qui font les plusfortes Places,
d'Aragon
,
&quifont bien
pourvues de toutes îeschofesnece[
faires
-
cessaires
>
en cas de Siege ; mais
on ne croit pas les Ennemis en
estat d'en entreprendre aucun.
Mr le Duc de Noailles est
arrivé à Valladolid le même
jourque leursMajestez Catholiquesquiy
arriverent avant
hier
, & Mr de Vendôme y
devoit arriver hier.
Les dernieres nouvelles que
nous avons receuës del'armée
des Ennemis , portent que le
Comte de Starremberg avoit
fait cuire une grande quantité
de biscuits
,
&qu'on lui avoit
écrit que sa presence efloit necessaire
en Catalogne,
, parce
qu'on attendoit un 7randcorpsi
de Troupes Françoises dans le.
Roussillon ; nous ne croyonspasi
que ce Genralrisquedese laisser
enfermer avec l'Archiduc
&son Armée, qui estbaucoup
diminuée à cause des grandes
fatiguesqu'elle a essuyées
XTRAIT
d'une Lettre de Lerida,
duig. Septembre.
Mrle Comte de Louvignies,
qui commande icy
,
ayantesté
avertj que les Ennemis faisoientconduire
à Barcelone cinq
cent Officiers ou Soldats,qu'ils
avoient faits prisonniers à la
bataille el," Sarragosse
,
estant
sorti avec une partie de nostre
Garnison pour tâcher de les delivrer,
a reussidans son dessein.
Ila battu lEforte & ramené
les Prisonniers.
Plusieurs RegimentsFrançoissont
arrivez à S. Jeande
pieddePort
,
où ils attendent
les ordres pour entrer en Navarre.
Les Miquelets s'estoientempare'{
du passage de Canfranc
dans les Pyrenées ; mais ils
en ont bientost eftéchaJjèz,&
le passage estàpresent libreentre
cette Ville,Monçon &saca
qui font les plusfortes Places,
d'Aragon
,
&quifont bien
pourvues de toutes îeschofesnece[
faires
-
cessaires
>
en cas de Siege ; mais
on ne croit pas les Ennemis en
estat d'en entreprendre aucun.
Mr le Duc de Noailles est
arrivé à Valladolid le même
jourque leursMajestez Catholiquesquiy
arriverent avant
hier
, & Mr de Vendôme y
devoit arriver hier.
Les dernieres nouvelles que
nous avons receuës del'armée
des Ennemis , portent que le
Comte de Starremberg avoit
fait cuire une grande quantité
de biscuits
,
&qu'on lui avoit
écrit que sa presence efloit necessaire
en Catalogne,
, parce
qu'on attendoit un 7randcorpsi
de Troupes Françoises dans le.
Roussillon ; nous ne croyonspasi
que ce Genralrisquedese laisser
enfermer avec l'Archiduc
&son Armée, qui estbaucoup
diminuée à cause des grandes
fatiguesqu'elle a essuyées
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Résumé : EXTRAIT d'une Lettre de Lerida, du 18. Septembre.
Le texte décrit des événements militaires en Espagne et dans les Pyrénées. Le Comte de Louvignies a libéré cinq cents officiers ou soldats français prisonniers à Barcelone après la bataille de Saragosse. Plusieurs régiments français sont arrivés à Saint-Jean-de-Pied-de-Port, en attente d'ordres pour entrer en Navarre. Les Miquelets avaient pris le contrôle du passage de Canfranc, mais en ont été chassés, libérant ainsi le passage entre Saint-Jean-de-Pied-de-Port, Monçon et Saca, des places fortes bien approvisionnées en Aragon. Le Duc de Noailles est arrivé à Valladolid le même jour que les Majestés Catholiques, et le Duc de Vendôme devait arriver le lendemain. Les dernières nouvelles de l'armée ennemie indiquent que le Comte de Starhemberg avait préparé une grande quantité de biscuits et reçu l'ordre de se rendre en Catalogne en raison de l'attente d'un grand corps de troupes françaises dans le Roussillon. Cependant, il est peu probable que ce général risque de se laisser enfermer avec l'Archiduc et son armée, affaiblie par les grandes fatigues subies.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
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3
p. 128-134
EXTRAIT d'une Lettre de Lerida du 29. Septembre.
Début :
Nostre Commandant a esté dans un mouvement continuel depuis la [...]
Mots clefs :
Espagne, Convoi, Prisonniers, Ennemis, Général Stanhope
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texteReconnaissance textuelle : EXTRAIT d'une Lettre de Lerida du 29. Septembre.
EXTRAIT
d'une Lettre deLerida
du29. Septembre,
Nostre Commandant a esté
dans un mouvement continuel
depuis laBataille de Sarragope.
Il ne s'estpas contentéd'avoir
délivréla plusgrande partie des
Prisonniers que les Ennemisy
avoientfaits
, & qu'ils faisoient
conduire à Barcelone. Il
méditaitdepuis long-tempsun
moyendesurprendre Balaguer,
posse important, que les Ennemis
avoient fortifié, & à la
faveur duquel ilssesont maintenus
si long-temps dans nostre
Voisinage.L'ocasion s'est presensée,
& il en a profité. Sur
l'avis qu'ilavoit receu que les
Ennemis y conduisoient un
Convoy
,
il sortit avec une
partie de nostre Garnison, &se
posta demaniéréque ce Convoy
venant àpasserdanssonembuscade,
l'Escortese trouva envelopée.
Il lafittouteprisonniere,
à la reserve ae quelques joi-
(lats quifurent tue Ensuite Il
fîtmarcher leConvoy
,
à la tête
duquel il mit des Soldats qui
sçavoientparlerAllemand,qui
ayant ditàlaporte qu'ils estoient
de l'Escorte qui amenoit le
Convoy entrerentdans la Ville
sansaucuneresistance. LaGarnison
qui estoit de 800. hommes
, après avoir reconnu la,
surprise,se mit en défense; mais
ellefutcontrainte decederaprés
en avoir eu plus de trois cents
de tuez Ceux qui resstoientfurent
faits prisonniers avec le
Gouverneur. Onstrnfititefàuter
les jortificatîons
, & on a
Amené icy tous les Prisonniers,
douzepiecesdecanon, quatre
mortiers & quantitédevivres
& demunitions.
Le 19.Septembre l'Armée
ennemiearriva à Alcala,d'où.
le General Stanhope s'avan.
ça avec un détachement de
tjoo. Chevaux. Mais l'Archiduc
n'y efloit pas encore
entré le 2.3. LaVille de Tolede
se fortifioit
,
& avoit
pris les armes. Les Ennemis
ayant envoyé deux Regiments
de Cavalerie pour la
sommer de prêter ferment
à l'Archiduc,les Habirans
les obligerent de se retirer.
Le Village de Vallejas,qui
fournissoit une grande partie
du pain qui se consommoit
à Madrid, a esté bruslé par
les ordres du General Stanhope,
parce que lesHabitans
avoientrefusé d'en fournir à
ses Troupes. Mr le Duc de
Veraguas , President du
Conseil desOrdres,qui estoit
àl'extremité lors du départ
du Roy d'Espagne pour
Valladolid, mourut le lendemain,
& Mr le Marquis
de Jamaïca son fils, après
lui avoir rendu les derniers
devoirs, suivit Sa Majesté
Catholique.
Tous les Grands & les
autres personnes les plus
distinguées,ontoffert tous
leurs biens au Roy d'Espagne.
La Reine & le Prince des
Asturies,arriveren le premier
Octobre à Vittoria,
avec un grand nombre de
personnes de distinction.outre
tous les Officiers des Conseils.
L'Armée Espagnole,forte
d'environ 14000. hommes,
estoit campée à Penafiel
sur leDuero. Elle devoit de
là continuer sa marche vers
Valladolidoùle Royd'Espagne
l'attendoitpour se
mettre à la telleavec Mrde
Vendôme,& marcher du
cofté de Salamanque,.
d'une Lettre deLerida
du29. Septembre,
Nostre Commandant a esté
dans un mouvement continuel
depuis laBataille de Sarragope.
Il ne s'estpas contentéd'avoir
délivréla plusgrande partie des
Prisonniers que les Ennemisy
avoientfaits
, & qu'ils faisoient
conduire à Barcelone. Il
méditaitdepuis long-tempsun
moyendesurprendre Balaguer,
posse important, que les Ennemis
avoient fortifié, & à la
faveur duquel ilssesont maintenus
si long-temps dans nostre
Voisinage.L'ocasion s'est presensée,
& il en a profité. Sur
l'avis qu'ilavoit receu que les
Ennemis y conduisoient un
Convoy
,
il sortit avec une
partie de nostre Garnison, &se
posta demaniéréque ce Convoy
venant àpasserdanssonembuscade,
l'Escortese trouva envelopée.
Il lafittouteprisonniere,
à la reserve ae quelques joi-
(lats quifurent tue Ensuite Il
fîtmarcher leConvoy
,
à la tête
duquel il mit des Soldats qui
sçavoientparlerAllemand,qui
ayant ditàlaporte qu'ils estoient
de l'Escorte qui amenoit le
Convoy entrerentdans la Ville
sansaucuneresistance. LaGarnison
qui estoit de 800. hommes
, après avoir reconnu la,
surprise,se mit en défense; mais
ellefutcontrainte decederaprés
en avoir eu plus de trois cents
de tuez Ceux qui resstoientfurent
faits prisonniers avec le
Gouverneur. Onstrnfititefàuter
les jortificatîons
, & on a
Amené icy tous les Prisonniers,
douzepiecesdecanon, quatre
mortiers & quantitédevivres
& demunitions.
Le 19.Septembre l'Armée
ennemiearriva à Alcala,d'où.
le General Stanhope s'avan.
ça avec un détachement de
tjoo. Chevaux. Mais l'Archiduc
n'y efloit pas encore
entré le 2.3. LaVille de Tolede
se fortifioit
,
& avoit
pris les armes. Les Ennemis
ayant envoyé deux Regiments
de Cavalerie pour la
sommer de prêter ferment
à l'Archiduc,les Habirans
les obligerent de se retirer.
Le Village de Vallejas,qui
fournissoit une grande partie
du pain qui se consommoit
à Madrid, a esté bruslé par
les ordres du General Stanhope,
parce que lesHabitans
avoientrefusé d'en fournir à
ses Troupes. Mr le Duc de
Veraguas , President du
Conseil desOrdres,qui estoit
àl'extremité lors du départ
du Roy d'Espagne pour
Valladolid, mourut le lendemain,
& Mr le Marquis
de Jamaïca son fils, après
lui avoir rendu les derniers
devoirs, suivit Sa Majesté
Catholique.
Tous les Grands & les
autres personnes les plus
distinguées,ontoffert tous
leurs biens au Roy d'Espagne.
La Reine & le Prince des
Asturies,arriveren le premier
Octobre à Vittoria,
avec un grand nombre de
personnes de distinction.outre
tous les Officiers des Conseils.
L'Armée Espagnole,forte
d'environ 14000. hommes,
estoit campée à Penafiel
sur leDuero. Elle devoit de
là continuer sa marche vers
Valladolidoùle Royd'Espagne
l'attendoitpour se
mettre à la telleavec Mrde
Vendôme,& marcher du
cofté de Salamanque,.
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Résumé : EXTRAIT d'une Lettre de Lerida du 29. Septembre.
Le 29 septembre, le commandant, après la bataille de Saragosse, libéra des prisonniers ennemis à Barcelone et attaqua Balaguer, une position fortifiée. Il intercepta un convoi ennemi, captura l'escorte et fit entrer des soldats déguisés dans la ville, permettant de prendre une garnison de 800 hommes. Les prisonniers, canons, mortiers et munitions furent amenés à Lérida. Le 19 septembre, l'armée ennemie arriva à Alcalá, mais l'archiduc n'y était pas encore. Tolède repoussa deux régiments de cavalerie ennemis. Vallejas fut incendié sur ordre du général Stanhope après le refus des habitants de ravitailler ses troupes. Le duc de Veragua et son fils, le marquis de Jamaïque, moururent après le départ du roi d'Espagne pour Valladolid. La reine et le prince des Asturies arrivèrent à Vittoria le 1er octobre. L'armée espagnole, forte de 14 000 hommes, campait à Peñafiel, prête à marcher vers Valladolid pour se joindre au roi et à M. de Vendôme afin de progresser vers Salamanque.
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