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1
p. 2998-3004
REPONSE de M. A. C. D. V. à deux des Demandes faites dans le premier Volume du Mercure de Juin dernier, p. 1344. sur quelques Proverbes, &c.
Début :
J'ay refléchi, Monsieur, sur l'article du Mercure de Juin, où l'on demande [...]
Mots clefs :
Proverbes, Patries, Châteaux, Espagne, Explication, Familiarité, Jalousie
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texteReconnaissance textuelle : REPONSE de M. A. C. D. V. à deux des Demandes faites dans le premier Volume du Mercure de Juin dernier, p. 1344. sur quelques Proverbes, &c.
REPONSE de M. A. C, D. V. à den
desDemandes faites dans le premier Vclume
du Mercure de Juin dernier, p.1344 •
sur quelques Proverbes , &c.
'Ay refléchi , Monsieur , sur l'article
du Mercure de Juin , où l'on demande
l'explication de quelques manicres de
parler qui sont d'un usage familier dans
notre Langue, dont la raison ou l'Allegerie
ne se presente pas d'abord à l'esprit ,
et qu'il ne seroit peut- être pas inutile
d'éclaircir . Je n'entreprens pas de sa
11. Vol
satis
DECEMBRE. 1731 299
tisfaire le Public sur tous les articles pro.
posez ; je me contente de vous envoyer
pour cette fois l'Explication de deux de
ces expressions proverbiales. Nul n'est
Prophete en son Pays , et faire des Châteaux:
en Espagne.
Je tire cette Explication d'un Livre
imprimé à Paris en 1665. intitulé : le Di-.
vertissement des Sages , vol. in 8. Ouvrage
d'un Religieux Pénitent , ou du Tiers
Ordre de S. François , nommé à Paris
Picpus , lequel a aussi composé d'autres
Ouvrages , où l'on remarque beaucoup
de pieté. Celui dont il s'agit ici contient
un Recueil de Proverbes François ,
tous expliquez par l'Ecriture et par les
Peres.
Sur le premier Proverbe. Nul n'est Prophete
, &c. Il faut , dit le pieux Auteur
aimer et honoter sa Patrie sans s'y attacher
, et comme Notre Seigneur est Auteur
de ce Proverbe , il faut l'expliquer.
selon sa pensée et faire attention que le
Sauveur prêchoit alors dans la Ville de
Nazareth et devant les Nazaréens , ses
Compatriotes . Par son exemple et par ses
paroles , il nous écarte de notre pays natal
, puisqu'il a exccuté lui - même l'avis
qu'il donne , il honora peu Nazareth de
ses Prédications et de ses visites , quand
1. Vol il
3000 MERCURE DE FRANCE
it eut commencé d'annoncer l'Evangile ,
quoiqu'il y eût assez long- temps fait sa
demeure. Faisons - en de même , nous serons
plus utiles à notre Patrie de loin que
de près ne la négligeons pas , mais ser- ;
vons-la en lui faisant honneur par le re
glement de nos moeurs et par le bon usage
de notre esprit , plus que par les emplois
dont elle pourroit nous charger , ou
par les travaux du corps qu'elle a droit
d'exiger de nous ; c'est l'intention du
Créateur , à qui nous devons tout ce que
nous sommes . La lignée des impies sera dé
truite , dit l'Ecclesiaste . ( Eccl . 16. ) pourvû
qu'il reste seulement un homme sense
lė pays ne sera point désert. Ce n'est
point l'abondance des enfans qui relevo
lés familles ou qui donne de l'éclat à un
Pays , multiplicasti gentem , sed non magni→
ficasti latitiam. C'est le mérite des gene
d'honneur qui en sont originaires , soit
qu'il y établissent leur demeure, ou qu'ils
fassent ailleurs leur retraite. Les Maccha
bées ont beaucoup plus augmenté la gloire
de leur Patrie par leur mort avancée ,
que s'ils avoient vécu pendant plusieurs
siecles . Leur Ste . Mere contribua tant
qu'elle put à leur triomphe , et c'étoit
pour la deffense des Loix de leur Patrie
que la Mere et les Enfans combattirenz
L ..Vols avec
*
DECEMBRE. 1731. 3000
avec tant de courage. Il est bien doux de
mourir pour sa Patrie , mais on n'en trou .
ve pas toujours l'occasion , il suffit de
vivre pour elle , en la rendant illustre ,
lorsque nous tâchons nous- mêmes de
devenir illustres par nos mérites. On dit
en commun Proverbe , Que la fumée du
Pays vaut et plaît mieux que le feu d'ail
leurs ce n'est qu'un préjugé qui nous fair
préferer une vapeur obscure , épaisse er
importune au feu clair et luisant qui ré◄
jouit les yeux comme le corps. De - là
vient le respect dû aux parens dont nous
tenons la vie ; mais comme dans son établissement
on se sépare d'eux sans manà
quer à ce respect, on se sépare de même de
la Patrie, sans cesser de l'aimer .
La familiarité engendre le mépris , la
jalousie engendre la division ; tout Royaume
divisé ne sçauroit se soutenir ; pour
éviter des inconveniens si communs, trai
tons la Patrie comme les Parens , quittons
l'un comme l'autre , honorons l'un comme
l'autre , et c'est tout ce que notre reconnoissance
exige de nous à l'égard do
l'un comme de l'autre. Voila le sens dans
lequel nous devons aimer notre Patrie ;
mais que ce soit en y demeurant , c'est
être trop délicat, dit Hugues de S.Victor,
que d'avoir un attachement si naturel
II. Vol.
pou
3002 MERCURE DE FRANCE
pour elle ; c'est être genereux que de regarder
toute la Terre comme son Pays ,
c'est être parfait que de la regarder comme
son exil , parce que le Ciel seul est;
et doit être notre seule Patrie.
Passons à l'autre maniere de parler ,,
Bâtir des Châteaux en Espagne. Le même
Auteur qui prend ce Proverbe dans le sens.
moral , comme le premier ; après avoir
moralisé , dit qu'à la lettre il vient de
ce qu'on voit très-peu de Palais dans
les Campagnes de ce vaste Pays , et qu'il
n'y a que de petites Maisons pour servir
d'Hôtelleries ; la raison de cela est que les
Maures faisant souvent des courses dans
les Espagnes , on en abbatit tous les lieux
qui pouvoient donner retraite à ces Barbares
, desorte que les Esprits vains qui
s'occupent de leur grandeur imaginaire ,
dont on ne voit point les effets , sont des
Ouvriers de Châteaux en Espagne , qui
ne sont pas faisables et on appelle cela
dans nos idées ordinaires des fantaisies.
musquées , et quand on passe jusqu'à la
narration des contes à la Cigogne ; en
Normandie , des Histoires du Roy Guillemot
( par rapport à Guillaume le Conquerant
) nous disons aussi que ceux qui
nous ennuyent de la sorte ont des Chambres
à louer dans leur tête , qu'ils ont des
rats , &c.
DECEMBRE 1731. 3003
Comme je venois ces jours passez de
parcourir le Dictionnaire de Nicod, quand
je reçûs le Mercure , je pris aussi tôt la
résolution de vous envoyer la Réponse à
ce Proverbe , qu'il tire de plus haut que
notre Religieux, mais dont je ne vous garantis
pas la verité , il dit donc qu'on
peut exprimer ce Proverbe en Grec aepóvæ
et en Latin par aërem verberare
en François , par se promener dans les
espaces imaginaires , tuer le temps , s'amuser
à des riens. Ceux qui recherchent
de plus loin l'origine de ce Proverbe
continue t'il , disent que Cecilius Metellus
, ayant assiegé une Ville d'Espagne
dans l'Arragon , et reconnu que pour être
trop bien munie il ne pouvoit venir à
bout de son dessein , il leva le Siege etcourut
tout le Pays d'alentour en bâtissant
sur le haut des Montagnes beaucoup
de Forteresses qu'il commençoit et qu'il
n'achevoit pas , ( Forteresses que nous appellons
des Châteaux en France ) et en
faisant creuser dans les Vallées , comme
pour disposer les fondemens de bâtimens ,
là où il n'y en avoit jamais cû , et tout cela
n'étoit qu'un stratagême qui fut si bien
suivi , que
les Arragonois le firent passer
pour un insensé , qui repaissoit son imagination
de ces nouvelles constructions
II, Vol.
9
parce
3004 MERCURE DE FRANCE
parce qu'il se sentoit incapable d'attaquer
leurs Places . Cette conduite donna
Occasion à un de ses amis de s'informer
à quel dessein il faisoit cela , si ma chemise
en pouvoit dire quelque chose , répondit-
il , je la brulerois sur l'heure ; là - dessusles
Aragonnois demeurant tranquiles er
ne se défiant point de lui ; où est l'Ennemi
( disoient- ils ) il bâtit des Châteaux
( répondoit - on ) laissons le faire , tanɛ
qu'il fera cela il ne prendra pas les nôtres .
Mais quand le Guerrier vit l'occasion
belle , il retourna promptement sur ses
pas , s'alla camper devant la Ville qui
étoit sans provision et sans deffense , et
l'obligea de se rendre. Voila , dit- il alors,
comme je bâtis des Châteaux ailleurs ,
je prens les vôtres , prenez les miens . Jo
suis , &c..
desDemandes faites dans le premier Vclume
du Mercure de Juin dernier, p.1344 •
sur quelques Proverbes , &c.
'Ay refléchi , Monsieur , sur l'article
du Mercure de Juin , où l'on demande
l'explication de quelques manicres de
parler qui sont d'un usage familier dans
notre Langue, dont la raison ou l'Allegerie
ne se presente pas d'abord à l'esprit ,
et qu'il ne seroit peut- être pas inutile
d'éclaircir . Je n'entreprens pas de sa
11. Vol
satis
DECEMBRE. 1731 299
tisfaire le Public sur tous les articles pro.
posez ; je me contente de vous envoyer
pour cette fois l'Explication de deux de
ces expressions proverbiales. Nul n'est
Prophete en son Pays , et faire des Châteaux:
en Espagne.
Je tire cette Explication d'un Livre
imprimé à Paris en 1665. intitulé : le Di-.
vertissement des Sages , vol. in 8. Ouvrage
d'un Religieux Pénitent , ou du Tiers
Ordre de S. François , nommé à Paris
Picpus , lequel a aussi composé d'autres
Ouvrages , où l'on remarque beaucoup
de pieté. Celui dont il s'agit ici contient
un Recueil de Proverbes François ,
tous expliquez par l'Ecriture et par les
Peres.
Sur le premier Proverbe. Nul n'est Prophete
, &c. Il faut , dit le pieux Auteur
aimer et honoter sa Patrie sans s'y attacher
, et comme Notre Seigneur est Auteur
de ce Proverbe , il faut l'expliquer.
selon sa pensée et faire attention que le
Sauveur prêchoit alors dans la Ville de
Nazareth et devant les Nazaréens , ses
Compatriotes . Par son exemple et par ses
paroles , il nous écarte de notre pays natal
, puisqu'il a exccuté lui - même l'avis
qu'il donne , il honora peu Nazareth de
ses Prédications et de ses visites , quand
1. Vol il
3000 MERCURE DE FRANCE
it eut commencé d'annoncer l'Evangile ,
quoiqu'il y eût assez long- temps fait sa
demeure. Faisons - en de même , nous serons
plus utiles à notre Patrie de loin que
de près ne la négligeons pas , mais ser- ;
vons-la en lui faisant honneur par le re
glement de nos moeurs et par le bon usage
de notre esprit , plus que par les emplois
dont elle pourroit nous charger , ou
par les travaux du corps qu'elle a droit
d'exiger de nous ; c'est l'intention du
Créateur , à qui nous devons tout ce que
nous sommes . La lignée des impies sera dé
truite , dit l'Ecclesiaste . ( Eccl . 16. ) pourvû
qu'il reste seulement un homme sense
lė pays ne sera point désert. Ce n'est
point l'abondance des enfans qui relevo
lés familles ou qui donne de l'éclat à un
Pays , multiplicasti gentem , sed non magni→
ficasti latitiam. C'est le mérite des gene
d'honneur qui en sont originaires , soit
qu'il y établissent leur demeure, ou qu'ils
fassent ailleurs leur retraite. Les Maccha
bées ont beaucoup plus augmenté la gloire
de leur Patrie par leur mort avancée ,
que s'ils avoient vécu pendant plusieurs
siecles . Leur Ste . Mere contribua tant
qu'elle put à leur triomphe , et c'étoit
pour la deffense des Loix de leur Patrie
que la Mere et les Enfans combattirenz
L ..Vols avec
*
DECEMBRE. 1731. 3000
avec tant de courage. Il est bien doux de
mourir pour sa Patrie , mais on n'en trou .
ve pas toujours l'occasion , il suffit de
vivre pour elle , en la rendant illustre ,
lorsque nous tâchons nous- mêmes de
devenir illustres par nos mérites. On dit
en commun Proverbe , Que la fumée du
Pays vaut et plaît mieux que le feu d'ail
leurs ce n'est qu'un préjugé qui nous fair
préferer une vapeur obscure , épaisse er
importune au feu clair et luisant qui ré◄
jouit les yeux comme le corps. De - là
vient le respect dû aux parens dont nous
tenons la vie ; mais comme dans son établissement
on se sépare d'eux sans manà
quer à ce respect, on se sépare de même de
la Patrie, sans cesser de l'aimer .
La familiarité engendre le mépris , la
jalousie engendre la division ; tout Royaume
divisé ne sçauroit se soutenir ; pour
éviter des inconveniens si communs, trai
tons la Patrie comme les Parens , quittons
l'un comme l'autre , honorons l'un comme
l'autre , et c'est tout ce que notre reconnoissance
exige de nous à l'égard do
l'un comme de l'autre. Voila le sens dans
lequel nous devons aimer notre Patrie ;
mais que ce soit en y demeurant , c'est
être trop délicat, dit Hugues de S.Victor,
que d'avoir un attachement si naturel
II. Vol.
pou
3002 MERCURE DE FRANCE
pour elle ; c'est être genereux que de regarder
toute la Terre comme son Pays ,
c'est être parfait que de la regarder comme
son exil , parce que le Ciel seul est;
et doit être notre seule Patrie.
Passons à l'autre maniere de parler ,,
Bâtir des Châteaux en Espagne. Le même
Auteur qui prend ce Proverbe dans le sens.
moral , comme le premier ; après avoir
moralisé , dit qu'à la lettre il vient de
ce qu'on voit très-peu de Palais dans
les Campagnes de ce vaste Pays , et qu'il
n'y a que de petites Maisons pour servir
d'Hôtelleries ; la raison de cela est que les
Maures faisant souvent des courses dans
les Espagnes , on en abbatit tous les lieux
qui pouvoient donner retraite à ces Barbares
, desorte que les Esprits vains qui
s'occupent de leur grandeur imaginaire ,
dont on ne voit point les effets , sont des
Ouvriers de Châteaux en Espagne , qui
ne sont pas faisables et on appelle cela
dans nos idées ordinaires des fantaisies.
musquées , et quand on passe jusqu'à la
narration des contes à la Cigogne ; en
Normandie , des Histoires du Roy Guillemot
( par rapport à Guillaume le Conquerant
) nous disons aussi que ceux qui
nous ennuyent de la sorte ont des Chambres
à louer dans leur tête , qu'ils ont des
rats , &c.
DECEMBRE 1731. 3003
Comme je venois ces jours passez de
parcourir le Dictionnaire de Nicod, quand
je reçûs le Mercure , je pris aussi tôt la
résolution de vous envoyer la Réponse à
ce Proverbe , qu'il tire de plus haut que
notre Religieux, mais dont je ne vous garantis
pas la verité , il dit donc qu'on
peut exprimer ce Proverbe en Grec aepóvæ
et en Latin par aërem verberare
en François , par se promener dans les
espaces imaginaires , tuer le temps , s'amuser
à des riens. Ceux qui recherchent
de plus loin l'origine de ce Proverbe
continue t'il , disent que Cecilius Metellus
, ayant assiegé une Ville d'Espagne
dans l'Arragon , et reconnu que pour être
trop bien munie il ne pouvoit venir à
bout de son dessein , il leva le Siege etcourut
tout le Pays d'alentour en bâtissant
sur le haut des Montagnes beaucoup
de Forteresses qu'il commençoit et qu'il
n'achevoit pas , ( Forteresses que nous appellons
des Châteaux en France ) et en
faisant creuser dans les Vallées , comme
pour disposer les fondemens de bâtimens ,
là où il n'y en avoit jamais cû , et tout cela
n'étoit qu'un stratagême qui fut si bien
suivi , que
les Arragonois le firent passer
pour un insensé , qui repaissoit son imagination
de ces nouvelles constructions
II, Vol.
9
parce
3004 MERCURE DE FRANCE
parce qu'il se sentoit incapable d'attaquer
leurs Places . Cette conduite donna
Occasion à un de ses amis de s'informer
à quel dessein il faisoit cela , si ma chemise
en pouvoit dire quelque chose , répondit-
il , je la brulerois sur l'heure ; là - dessusles
Aragonnois demeurant tranquiles er
ne se défiant point de lui ; où est l'Ennemi
( disoient- ils ) il bâtit des Châteaux
( répondoit - on ) laissons le faire , tanɛ
qu'il fera cela il ne prendra pas les nôtres .
Mais quand le Guerrier vit l'occasion
belle , il retourna promptement sur ses
pas , s'alla camper devant la Ville qui
étoit sans provision et sans deffense , et
l'obligea de se rendre. Voila , dit- il alors,
comme je bâtis des Châteaux ailleurs ,
je prens les vôtres , prenez les miens . Jo
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Résumé : REPONSE de M. A. C. D. V. à deux des Demandes faites dans le premier Volume du Mercure de Juin dernier, p. 1344. sur quelques Proverbes, &c.
Dans une réponse publiée dans le Mercure de Juin 1731, M. A. C, D. V. explique deux proverbes : 'Nul n'est prophète en son pays' et 'faire des châteaux en Espagne'. Pour le premier proverbe, l'auteur se réfère à 'Le Divertissement des Sages', un ouvrage imprimé à Paris en 1665. Ce proverbe signifie qu'il faut aimer et honorer sa patrie sans s'y attacher excessivement. Jésus, par exemple, n'a pas beaucoup prêché dans sa ville natale de Nazareth, illustrant ainsi l'idée que l'on peut être plus utile à sa patrie de loin que de près. Pour le second proverbe, 'faire des châteaux en Espagne', l'auteur explique qu'il désigne des projets irréalistes ou des fantasmes. Historiquement, cette expression trouve son origine dans les stratégies militaires de Cecilius Metellus, qui a construit des forteresses inachevées en Espagne pour tromper ses ennemis. L'auteur mentionne également des références littéraires et historiques, comme les Macchabées et Guillaume le Conquerant, pour enrichir ses explications. Il conclut en soulignant l'importance de vivre pour sa patrie en la rendant illustre par ses mérites.
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