Résultats : 2 texte(s)
Détail
Liste
1
p. 1-5
L'ANONYME d'Auxerre.
Début :
Je prens plaisir, Monsieur, à m'informer de tout ce [...]
Mots clefs :
Aventure, Vendanges, Style
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : L'ANONYME d'Auxerre.
L'ANONYME
d'Auxerre.
Eprensplaisir Monsieur,
tt m'informer de tout ce
quisepd/fe dans ma Province,
CT j'ai un amy a
Paris, qui me fournit quelques
Mémoires ,rarement
de choses importantes, parce
que les grands évenemens
font rares, mais d'une infinité
de minuties, quitoutes
rassemblée, ne laissent pas
d'amuser la curiosité, si elles
ne la contentent; si je pouvois
me donner la peine de bien
écrire,jeserois votre Anonyme
pour une Lettre chaque
mois : voye^fïmonstyle
négligé& imparfait vous
convient, carje ne puis vous
rendre ce service qu'à plume
SQweante, & quandje vous
promets unstyle négligé, ne
vous attendez pat à un
negligé étudié, je ne yf~f~<
blepoint a ces Coquettes,
qui affectent certains negligez
qui conviennent à leur
taille, à leur air, à leur visage,
& qui sont souvent
endes-babillé, parce que les
habits parez ne leur stéens
point,vous aurtzig un négligéde
bonne foyvray negligé
d'unparesseux, qui ne
firoit pas une rature pour
corriger une faute de construction,
ni peut-être même!
unefaute de bonJens; votU
efeZ de verbiage pour un
paresseux. Commentons à
vous tenir parole par une
petite avanture de vendangeurs
quiconvient au Aiercure
du mois d'Octobrejc'est
auprès d'unepetite ville de
Bourgogne que je ne nomme
point,parce que etefl une
avanturegalante,& qu'en
nommant une petite ville O' dans les Provinces on cdnoît
bientôt les personnes par
l'avanture, pourpeuquelle
soit veritable &circonftanciée,
celle-cy est arrivée naturellement
,comme je vais
Vous h* racontera
d'Auxerre.
Eprensplaisir Monsieur,
tt m'informer de tout ce
quisepd/fe dans ma Province,
CT j'ai un amy a
Paris, qui me fournit quelques
Mémoires ,rarement
de choses importantes, parce
que les grands évenemens
font rares, mais d'une infinité
de minuties, quitoutes
rassemblée, ne laissent pas
d'amuser la curiosité, si elles
ne la contentent; si je pouvois
me donner la peine de bien
écrire,jeserois votre Anonyme
pour une Lettre chaque
mois : voye^fïmonstyle
négligé& imparfait vous
convient, carje ne puis vous
rendre ce service qu'à plume
SQweante, & quandje vous
promets unstyle négligé, ne
vous attendez pat à un
negligé étudié, je ne yf~f~<
blepoint a ces Coquettes,
qui affectent certains negligez
qui conviennent à leur
taille, à leur air, à leur visage,
& qui sont souvent
endes-babillé, parce que les
habits parez ne leur stéens
point,vous aurtzig un négligéde
bonne foyvray negligé
d'unparesseux, qui ne
firoit pas une rature pour
corriger une faute de construction,
ni peut-être même!
unefaute de bonJens; votU
efeZ de verbiage pour un
paresseux. Commentons à
vous tenir parole par une
petite avanture de vendangeurs
quiconvient au Aiercure
du mois d'Octobrejc'est
auprès d'unepetite ville de
Bourgogne que je ne nomme
point,parce que etefl une
avanturegalante,& qu'en
nommant une petite ville O' dans les Provinces on cdnoît
bientôt les personnes par
l'avanture, pourpeuquelle
soit veritable &circonftanciée,
celle-cy est arrivée naturellement
,comme je vais
Vous h* racontera
Fermer
Résumé : L'ANONYME d'Auxerre.
Un auteur anonyme d'Auxerre écrit à un destinataire pour partager des nouvelles de sa province. Il mentionne avoir un ami à Paris qui lui fournit des mémoires, souvent des détails mineurs plutôt que des événements majeurs. L'auteur regrette de ne pas pouvoir écrire de manière plus soignée, mais promet un style négligé et imparfait, sans affectation. Il compare cela à des femmes qui affectent un certain négligé pour leur apparence. Pour tenir sa promesse, il raconte une aventure de vendangeurs survenue près d'une petite ville de Bourgogne, qu'il ne nomme pas pour préserver l'anonymat des personnes impliquées. Cette aventure est appropriée pour le mois d'octobre et est présentée comme naturelle et véridique.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
Fermer
2
p. 5-18
LES DEUX VENDANGEURS SORCIERS.
Début :
Prés d'une petite Ville où l'on croit encore [...]
Mots clefs :
Vendangeurs, Sorciers, Vigne, Fille, Raisin, Mère, Sorcellerie, Témoin
Afficher :
texteReconnaissance textuelle : LES DEUX VENDANGEURS SORCIERS.
LES DEUX
VENDANGEURS.
SORCIERS, PRésd'une petite Ville
où l'on croit
- encore
aux Sorciers, il arriva deux
jeunesVendangeurs qu'on
ne connoissoit point dans:
lePays, l'un de ces deux
jeunes Paysans avoir- un
visage bazanné, petits;
yeux enfoncez) & grande
sourcils blonds-roussatres,
en un mot,la physionomie
un peu ensorcelante
comme l'ont témoigné
quelques vendangeuses
du Village.
Il y avoit dans ce Village
une Maison Bourgeoise,
où deux voisines
faisoient vendanger quelques
vignes qui etoient.
autour de leur Maison. Ce
fut dans ces vignes qu'une
jeune personne
y
fille de
l'une de ces deux Bourgeoises,
vint avec samere
se promener ôc voir vertdanger
; cette jeune fille
fut tentéed'unegrappe
de raisin, très appétissante,
qui pendoit à un sep de
vigne, au pied duquell'un;
de ces jeunes
paysans
vendangeurs
avoit posé son
pannier, il portoit déjà fat
sèrpette à la grappe désirée
lorsque la jeune fille la
lui demanda; il se tourna
galamment vers elle,pour
la lui presenter:Mais
effet surprenant de sorcellerie
y
dés qu'elle en eut
mangé deuxgrains elle sit:
un cri terrible, & sa merequi
l'accompagnoit, erb
fut si surprise qu'elle vou-,
lut en sçavoir la. cause:..
mais la fille, au lieu de répondrey
fit un cri moins.
fort-, mais plus douloureux,
& s'évanoüit,dans le
moment ,onla portaà la
MaisonUn moment.
aprés une de ses compagnes,
fille aussijeune Ôc:
aussijolie que l'autre,vintà
la vigne avec la femme de
chambre, elle alla par hazard
prendre quelque grape
de raisin dans le canton
des deux vendangeurs.
Sorciers,elle fit un cry
comme lapremiere,&
qui fut suivid'un évanoüissemenc
à peu prés pareil;.
quelques vendangeuses.
s'assembloient déja a l'endroit
des e'vanoiiiflemens^
les deux vendangeurs,
jeunes5gaillards & un peu
évaporez dirent qu'il ne
falloir pas s'étonner de ce
qu'onavoit vû,&qu'ils
avoient des serpetes magiques,
qui donnoient au
raisinquelles coupoient
la vertu de faire évanoüir
lçs. filles qui en marw
geoient, supposé qu'elles
fussent sages, & demanderent
excuse,disant qu'ils
n'avoient pas crû qu'il y eût dans ce village-là tant
de filles à qui leur serpette.
pût nuire. Quelques-unes
des vendangeuses prirent
la chose en plaifontant:
mais quelques autres crurent
le sortilege
,
& jurerent
qu'elles avoient
bien deviné à la mine des
vendangeurs que c'étoit
des sorciers, & qu'elles s'y,
connoissoient bien: Pendant
ce temps-là les deux.
Sorciers se glisserent derriere
une haye
,
& l'on a
dit depuis qu'ilsavoient
disparu en l'air,leurs panniers
réitèrent&; ils étoient
pleins de ce raisin enforcelé,
on en fit manger aux
vendangeuses mariées,
& effectivement elles ne
s'évanoüirent point; c'est
tout ce qu'on put faire
alors pour verifier le fortilege
; car aucune des filles
n'en voulut mansgaegre,
sdisant qu'elles étaient
: mais qu'elles ne
vouloient point être ensorcelées.
Pendant que cecy se passoit
dans les vignes il y eut
une grande dispute entre
les deux meres des deux
jeunes évanoüies,l'une des:,
deux étoit pénétrante, &
plus soupçonneuseque cré
dule, l'autre étoitbonne 6c
bête au-delà de l'imagination.
Lapremierealleguoit
avec beaucoup d'esprit, de
bonnes raisons contre l'exiftance
des sorciers, mais
la superstitieuse alleguoit
des faits de sa connoissance,
& à des faits dont
on aété témoin, il n'y a.
rienà repliquer. La fille de
chambre rusée pelerine,
soutenoitqu'elleavoit vu
un forcier en sa vie,&
mena les deux meres à la
vigne,disantqu'elle vouloir
éprouver leraisin,
elles trouverent encor les
panniers pleins,&les vendangeuses
autour, la fille
de chambre au premier
grain deraisin fit trois
cris pourun, & se demena
comme une possedée,
la mere credule se déchaina
sur l'autre,luisoutenant
que leurs filles estoient
tres-sages
,
& l'autre en
convint par prudence;car
elle n'avoit suivila fille de
chambre dans la vigne
que pour voir si les vendangeurs
y étoient encor.
Dés que la suivante eut
fini la scene de possedée,
elle assuraqu'elle n'avoit
gueres souffert, & les vendangeuses
se piquant
d'honneur voulurent toutes
manger du raisin pour
prouver leur sagesse aux
dépens de quelques contorsions
: cela fit une efpece
de danse de bacmantes
,
qui celebrerent
les vendanges assez plaisamment
:
quelques jours
aprés la mere prudente
jugeaque l'air du Convent
pourroit desensorceler sa
fi,llef, &1la mer\e credule s'étantapperçûë, je ne
sçay comment, que sa
fille avoit mangé du
raisin magique quatre
ou cinq mois avant les
vendanges, futconseillée
de la marier à l'un des
vendangeurs qui la fouhaittoit
, parce qu'elle
étoit plus riche que luy.
Il n'est pas besoin de
vous dire que ces deux
vendangeurs étoient deux
amans de ces deux jeunes
filles,quis'etoientainsi
déguisez pour tromper la
mere surveillante à qui
appartenoit la maison.
Le premiereffet de la
grappe futnaturel, car la
jeune fille, qui ne sçavoit
point son amant en ce
Pays-là, fut si surprise en
le reconnoissant qu'elle fit
ungrandcry, elle feignit
ensuite de se trouver mal
pour justifier le cri qu'elle
avoit
avoit fait, ensuite sa compagne
futsurprisecomme
elle, & la fille de chambrequi
avoit déja reconnu les
vendangeurs,courut à cellecy,&
lui dit à l'oreille des
évanoüir, imaginant en
ce moment de tromper
par l'idée d'ensorcellement
lamere credule,&
quelques vendãgeuses qui*
avoient été témoins des'
deux surprises, la matoifedonna
le mot-aux-vendant
geurs,pour appuyer cettes
idée,ils s'évaderent ensuite;
&voila lamagie naturelle
quia donné lieu
aux sortileges des deux
vendangeurs sorciers.
VENDANGEURS.
SORCIERS, PRésd'une petite Ville
où l'on croit
- encore
aux Sorciers, il arriva deux
jeunesVendangeurs qu'on
ne connoissoit point dans:
lePays, l'un de ces deux
jeunes Paysans avoir- un
visage bazanné, petits;
yeux enfoncez) & grande
sourcils blonds-roussatres,
en un mot,la physionomie
un peu ensorcelante
comme l'ont témoigné
quelques vendangeuses
du Village.
Il y avoit dans ce Village
une Maison Bourgeoise,
où deux voisines
faisoient vendanger quelques
vignes qui etoient.
autour de leur Maison. Ce
fut dans ces vignes qu'une
jeune personne
y
fille de
l'une de ces deux Bourgeoises,
vint avec samere
se promener ôc voir vertdanger
; cette jeune fille
fut tentéed'unegrappe
de raisin, très appétissante,
qui pendoit à un sep de
vigne, au pied duquell'un;
de ces jeunes
paysans
vendangeurs
avoit posé son
pannier, il portoit déjà fat
sèrpette à la grappe désirée
lorsque la jeune fille la
lui demanda; il se tourna
galamment vers elle,pour
la lui presenter:Mais
effet surprenant de sorcellerie
y
dés qu'elle en eut
mangé deuxgrains elle sit:
un cri terrible, & sa merequi
l'accompagnoit, erb
fut si surprise qu'elle vou-,
lut en sçavoir la. cause:..
mais la fille, au lieu de répondrey
fit un cri moins.
fort-, mais plus douloureux,
& s'évanoüit,dans le
moment ,onla portaà la
MaisonUn moment.
aprés une de ses compagnes,
fille aussijeune Ôc:
aussijolie que l'autre,vintà
la vigne avec la femme de
chambre, elle alla par hazard
prendre quelque grape
de raisin dans le canton
des deux vendangeurs.
Sorciers,elle fit un cry
comme lapremiere,&
qui fut suivid'un évanoüissemenc
à peu prés pareil;.
quelques vendangeuses.
s'assembloient déja a l'endroit
des e'vanoiiiflemens^
les deux vendangeurs,
jeunes5gaillards & un peu
évaporez dirent qu'il ne
falloir pas s'étonner de ce
qu'onavoit vû,&qu'ils
avoient des serpetes magiques,
qui donnoient au
raisinquelles coupoient
la vertu de faire évanoüir
lçs. filles qui en marw
geoient, supposé qu'elles
fussent sages, & demanderent
excuse,disant qu'ils
n'avoient pas crû qu'il y eût dans ce village-là tant
de filles à qui leur serpette.
pût nuire. Quelques-unes
des vendangeuses prirent
la chose en plaifontant:
mais quelques autres crurent
le sortilege
,
& jurerent
qu'elles avoient
bien deviné à la mine des
vendangeurs que c'étoit
des sorciers, & qu'elles s'y,
connoissoient bien: Pendant
ce temps-là les deux.
Sorciers se glisserent derriere
une haye
,
& l'on a
dit depuis qu'ilsavoient
disparu en l'air,leurs panniers
réitèrent&; ils étoient
pleins de ce raisin enforcelé,
on en fit manger aux
vendangeuses mariées,
& effectivement elles ne
s'évanoüirent point; c'est
tout ce qu'on put faire
alors pour verifier le fortilege
; car aucune des filles
n'en voulut mansgaegre,
sdisant qu'elles étaient
: mais qu'elles ne
vouloient point être ensorcelées.
Pendant que cecy se passoit
dans les vignes il y eut
une grande dispute entre
les deux meres des deux
jeunes évanoüies,l'une des:,
deux étoit pénétrante, &
plus soupçonneuseque cré
dule, l'autre étoitbonne 6c
bête au-delà de l'imagination.
Lapremierealleguoit
avec beaucoup d'esprit, de
bonnes raisons contre l'exiftance
des sorciers, mais
la superstitieuse alleguoit
des faits de sa connoissance,
& à des faits dont
on aété témoin, il n'y a.
rienà repliquer. La fille de
chambre rusée pelerine,
soutenoitqu'elleavoit vu
un forcier en sa vie,&
mena les deux meres à la
vigne,disantqu'elle vouloir
éprouver leraisin,
elles trouverent encor les
panniers pleins,&les vendangeuses
autour, la fille
de chambre au premier
grain deraisin fit trois
cris pourun, & se demena
comme une possedée,
la mere credule se déchaina
sur l'autre,luisoutenant
que leurs filles estoient
tres-sages
,
& l'autre en
convint par prudence;car
elle n'avoit suivila fille de
chambre dans la vigne
que pour voir si les vendangeurs
y étoient encor.
Dés que la suivante eut
fini la scene de possedée,
elle assuraqu'elle n'avoit
gueres souffert, & les vendangeuses
se piquant
d'honneur voulurent toutes
manger du raisin pour
prouver leur sagesse aux
dépens de quelques contorsions
: cela fit une efpece
de danse de bacmantes
,
qui celebrerent
les vendanges assez plaisamment
:
quelques jours
aprés la mere prudente
jugeaque l'air du Convent
pourroit desensorceler sa
fi,llef, &1la mer\e credule s'étantapperçûë, je ne
sçay comment, que sa
fille avoit mangé du
raisin magique quatre
ou cinq mois avant les
vendanges, futconseillée
de la marier à l'un des
vendangeurs qui la fouhaittoit
, parce qu'elle
étoit plus riche que luy.
Il n'est pas besoin de
vous dire que ces deux
vendangeurs étoient deux
amans de ces deux jeunes
filles,quis'etoientainsi
déguisez pour tromper la
mere surveillante à qui
appartenoit la maison.
Le premiereffet de la
grappe futnaturel, car la
jeune fille, qui ne sçavoit
point son amant en ce
Pays-là, fut si surprise en
le reconnoissant qu'elle fit
ungrandcry, elle feignit
ensuite de se trouver mal
pour justifier le cri qu'elle
avoit
avoit fait, ensuite sa compagne
futsurprisecomme
elle, & la fille de chambrequi
avoit déja reconnu les
vendangeurs,courut à cellecy,&
lui dit à l'oreille des
évanoüir, imaginant en
ce moment de tromper
par l'idée d'ensorcellement
lamere credule,&
quelques vendãgeuses qui*
avoient été témoins des'
deux surprises, la matoifedonna
le mot-aux-vendant
geurs,pour appuyer cettes
idée,ils s'évaderent ensuite;
&voila lamagie naturelle
quia donné lieu
aux sortileges des deux
vendangeurs sorciers.
Fermer
Résumé : LES DEUX VENDANGEURS SORCIERS.
Dans un village où les croyances aux sorciers persistent, deux jeunes vendangeurs arrivent, l'un d'eux ayant une apparence intrigante. Deux bourgeoises locales font vendanger leurs vignes. La fille de l'une d'elles, en se promenant, demande une grappe de raisin à un des vendangeurs. Après en avoir mangé deux grains, elle pousse un cri et s'évanouit. Peu après, une autre jeune fille subit le même sort. Les vendangeurs avouent posséder des serpettes magiques qui font s'évanouir les filles sages ayant mangé du raisin coupé par ces outils. Les villageois, partagés entre incrédulité et superstition, testent le raisin sur des vendangeuses mariées, qui ne s'évanouissent pas. Pendant ce temps, les mères des jeunes filles discutent de l'existence des sorciers. La fille de chambre, complice des vendangeurs, feint d'être ensorcelée pour convaincre la mère crédule. Finalement, il est révélé que les vendangeurs sont en réalité les amants des deux jeunes filles, déguisés pour tromper la mère surveillante. Les évanouissements étaient dus à la surprise de reconnaître leurs amants.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
Fermer