Titre et contenu

Titre: Dialogue d'Apollon, & de Polimnie. [titre d'après la table]Premiers mots: Vous sçavez, Madame, quelle grande contestation s'est émeuë / Nous nous jettons, Seigneur, toutes à vos genoux, [...] Domaines: Belles-lettres, théâtreMots clefs: Apollon, Polimnie, Temps, Perrault, Gloire, Génie, Montmor, Esprits, Parnasse, Beau sexe

Forme et genre

Langue: FrançaisForme: Vers
Type d'écrit journalistique: Poésie
Genre littéraire: Dialogue

Auteur et provenance du texte

Est rédigé par: Mr de Vin Genre de l'auteur: Homme

Remarque

Sans parvenir à identifier « Mr de Vin », auteur de ce texte, Monique Vincent lui consacre un chapitre dans Le Mercure galant. Présentation de la première revue féminine d'information et de culture 1672-1710, Paris, Honoré Champion, 2005, p. 547-555. À la page 87 du dialogue, Apollon compte les « Scuderis » et les « Deshoulieres » parmi les femmes auteures qui font honneur au Parnasse.

Résumé

En novembre 1690, une controverse majeure a éclaté entre les savants à propos du poème 'Le Siècle de Louis le Grand' de Charles Perrault. Ce poème, publié par le libraire Coignard, a suscité des critiques, notamment de la part d'un poète hollandais se faisant appeler Montmor. Cette critique a incité M. de Vin à écrire un dialogue intitulé 'Le Galant Dialogue', impliquant Apollon et la Muse Polymnie. Dans ce dialogue, les Muses se plaignent à Apollon des attaques dont elles sont victimes, notamment de la part de Montmor, qui les accuse de froide éloquence et de vieillesse. Elles expriment leur frustration face à l'ingratitude des Pays-Bas, malgré leurs efforts pour y apporter la lumière. Apollon les rassure en leur affirmant que leurs ennemis ne sont pas aussi puissants qu'ils le croient et que leur talent est toujours vivant. Apollon mentionne également que Perrault, un de ses favoris, travaille à défendre les Muses et à prouver que la littérature moderne peut égaler l'antiquité. Il cite des exemples de grands écrivains et artistes anciens et modernes pour illustrer la persistance de la créativité et du génie. Apollon souligne également le soutien des grands souverains, comme Alexandre, César et Auguste, aux arts, et compare leur patronage à celui de Louis XIV en France. Le dialogue se termine par une défense vigoureuse de la littérature moderne et une critique des préjugés en faveur de l'antiquité. Apollon encourage les Muses à mépriser les critiques de Montmor et à continuer de briller par leur talent.

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