Titre et contenu
Titre:SEANCE PUBLIQUE De l'Académie des Sciences & Belles-Lettres de Dijon.
Titre d'après la table:Séance publique de l'Académie de Dijon,
Premiers mots: Le 18 du mois d'Août 1754 , l'Académie tint à l'ordinaire fon affemblée [...] Domaines: PhilosophieMots clefs: Séance publique, Académie des sciences et belles-lettres de Dijon, Société, Discours, Inégalités des conditions, HommeForme et genre
Langue: FrançaisForme: ProseType d'écrit journalistique: Article / Nouvelle littéraire
Auteur et provenance du texte
Résumé
Le 18 août 1754, l'Académie des Sciences et Belles-Lettres de Dijon organisa une séance publique pour la distribution du prix. La séance débuta par un discours de M. Lantin de Damerci, académicien honoraire, qui rendit hommage à M. Hector-Bernard Pouffier, doyen du Parlement de Bourgogne et fondateur de l'Académie. De Damerci souligna les contributions de Pouffier à la patrie, notamment par la donation au Doyenné du Parlement et la fondation de l'Académie. Il loua également des figures illustres de Bourgogne, telles que M. de Berbisey, ancien premier Président du Parlement, M. Vitte, doyen du Parlement et premier directeur de l'Académie, et M. Joly de Fleury, intendant de Bourgogne. Ensuite, M. Gelot, procureur du Roi du Domaine et académicien pensionnaire, lut un discours sur l'inégalité parmi les hommes et sa conformité avec la loi naturelle. Il critiqua les auteurs ayant traité de l'inégalité des conditions, les jugeant plus ingénieux qu'exacts, et souligna que leurs écrits étaient démentis par l'expérience des siècles et l'histoire des nations. Gelot affirma que l'inégalité des conditions est nécessaire dans une société perfectionnée, où les lois, les sciences et les arts fleurissent. Il conclut en exhortant chaque membre de la société à respecter l'ordre établi. Le problème de l'inégalité des conditions fut également développé par M. Talbert, chanoine de l'Église de Besançon et membre de l'Académie de la même ville, dont le discours fut couronné par l'Académie. Son style, ses preuves et ses réflexions témoignèrent d'un philosophe éclairé, d'un auteur chrétien et d'un orateur élégant. M. Etaffe, étudiant en droit à Rennes, fut le seul concurrent jugé digne d'entrer en lice avec M. Talbert, mais son discours fut moins réussi dans l'exposition.
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