Titre et contenu

Titre:

ESSAI PHILOSOPHIQUE.

Titre d'après la table:

Essai philosophique,

Premiers mots: L'Histoire de l'esprit humain est l'étude la plus flateuse & en même tems la [...] Domaines: Théologie, religion, PhilosophieMots clefs: Philosophie, Religion, Esprit, Philosophes, Athéisme, Christianisme

Forme et genre

Langue: FrançaisForme: Prose
Type d'écrit journalistique: Article / Nouvelle littéraire

Auteur et provenance du texte

Genre de l'auteur: Indéterminé

Résumé

L'essai philosophique 'Histoire de l'esprit humain' examine la dualité de l'homme, oscillant entre misère et grandeur. Les connaissances humaines, plutôt que d'éclairer, révèlent souvent l'ignorance et égarent les esprits. La philosophie, destinée à enseigner les devoirs, a souvent été utilisée comme prétexte pour s'en dispenser. La religion, essentielle pour la destinée humaine, a été altérée par les fausses lumières de la raison. L'incrédulité a progressé avec la philosophie, notamment chez les philosophes grecs et romains, où athéisme et philosophie étaient presque synonymes. Des penseurs comme Thalès, Démocrite et Épicure enseignaient l'athéisme, tandis que d'autres adoptaient le scepticisme. À Rome, l'incrédulité est apparue plus tard, introduite par des savants ayant voyagé en Grèce. Dans le judaïsme, la religion de Moïse était vénérée jusqu'à l'introduction de la philosophie, qui a donné naissance au sadducéisme, rejetant la spiritualité et l'immortalité de l'âme. Dans le christianisme primitif, la philosophie païenne a engendré des hérésies mêlant christianisme et idées philosophiques. Chez les Arabes, la philosophie a affaibli la vénération de l'Alcoran, menant à l'athéisme et au matérialisme, comme celui d'Averroès. En Europe, après la chute de Constantinople, l'athéisme s'est développé en Italie et en France, suivant les progrès de la philosophie. Les systèmes philosophiques modernes, de Descartes à Newton, ont souvent conduit à l'irréligion. Descartes a démontré un univers sans Dieu, Spinoza a fondé son système sur le cartésianisme, et Bayle a utilisé ces principes pour le pyrrhonisme. Leibniz a justifié le fatalisme, Locke a promu le matérialisme, et Newton a indirectement favorisé l'athéisme. Mallebranche, malgré sa piété, a conduit au scepticisme idéaliste. L'auteur conclut que la raison humaine est insuffisante pour comprendre les rapports avec l'être suprême et recommande de se fier au sentiment religieux.

Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
Agrandir
Télécharger (27,8 Mo)
Google Books
Copie numérique :
1754, 10-11, 12, vol. 1-2