Titre et contenu
Titre:SUITE DE LA TRADUCTION de la Relation Turque, sur les Conferences pour la Paix entre les Turcs et les Persans.
Titre d'après la table:Suite des Conférences sur la paix entre les Turcs et les Persans,
Premiers mots: V. CONFERENCE, Tenuë le 9. Janvier, entre Raghib-Effendi et les Ministres de Chah Thamas. [...] Domaines: Sciences politiquesMots clefs: Traduction, Conférences pour la paix, Turcs, Persans, Négociation, Sérasker, Raghib Effendi, Janvier, Desterdar, Conseils générauxForme et genre
Langue: FrançaisForme: ProseType d'écrit journalistique: Relation / Nouvelle politique
Auteur et provenance du texte
Signature:P. V. D.
Résumé
Entre janvier et septembre 1732, des conférences de paix eurent lieu entre les Turcs et les Persans pour résoudre des conflits territoriaux. Lors de la cinquième conférence, les Turcs, représentés par Raghib-Effendi, refusèrent de restituer les territoires conquis au-delà de l'Araxe, estimant que les Persans ne pouvaient espérer réussir sans cette concession. Mehemet Riza-Khan, ministre persan, accepta de céder les territoires au-delà de l'Araxe mais exigea la restitution des territoires en deçà de l'Araxe, notamment la province de Tauris. Lors des conférences suivantes, les Turcs reconnurent les concessions persanes mais insistèrent sur la nécessité de conserver certains territoires en deçà de l'Araxe, comme Tauris. Les Persans maintinrent leur demande pour Tauris, soulignant les souffrances de leur royaume et l'honneur de la Porte ottomane. Les Turcs proposèrent de restituer les provinces de Kirmancha et d'Herdelan, à condition que les Persans renoncent à Tauris. Les Persans insistèrent sur la restitution de tous les territoires conquis et sur la gloire que cela apporterait à l'empereur ottoman. Lors de la huitième et dernière conférence, les Persans réitérèrent leur refus de céder des territoires en deçà de l'Araxe. Les Turcs renouvèlèrent les négociations mais sans aboutir à un accord. Les Persans exprimèrent leur volonté de se retirer à Gherbelaï-Mahaladé si Tauris ne leur était pas restituée. La négociation resta en suspens. En septembre 1732, les Persans exprimèrent leur volonté de coopérer et de conclure un accord ferme, tout en demandant la restitution de la province de Tauris. Les Turcs, après avoir rendu les provinces d'Amadan, d'Herdelan et de Kirmancha, refusèrent de céder Tauris. Les Persans insistèrent sur l'honneur et la dignité, préférant affronter des adversités plutôt que d'accepter des conditions humiliantes. Après plusieurs conseils au Sérail, les Turcs décidèrent de rendre Tauris à la Perse, ainsi que les autres provinces conquises. Cette décision permit la conclusion et la signature de la paix entre les deux nations.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.
Généré par Mistral AI et susceptible de contenir des erreurs.