Titre et contenu
Titre:A l'Abbaye dr Crepin le 18. Septembre 1712.
Titre d'après la table:Relation.
Premiers mots: Mr le Comte de Broglio fut chargé de faire un [...] Domaines: Sciences de la guerreMots clefs: Abbaye de Crepin, Comte de Broglio, Fourrages, Retraite, Troupes, Cavalerie, Village, Grenadiers, Compagnies, ChevauxForme et genre
Langue: FrançaisForme: ProseType d'écrit journalistique: Relation / Nouvelle politique
Auteur et provenance du texte
Lieu indiqué: Abbaye d[e] CrepinDate de rédaction ou d'envoi du texte:Résumé
Le 18 septembre 1712, le comte de Broglio reçut l'ordre de mener une opération de fourrage près de la Haine. Informés par leurs espions et les habitants locaux, les ennemis traversèrent la Haine à Saint-Guilain avec 1 200 chariots, 200 hussards et 500 grenadiers. Ils commencèrent à traverser la rivière à une heure après minuit, simultanément à la traversée de l'Escaut par les troupes françaises à Condé. À l'aube, toutes les troupes ennemies étaient positionnées entre Outrage et Saint-Guilain. Les forces françaises, composées de 1 000 grenadiers et 900 cavaliers, arrivèrent à Ville, un village adjacent à Pommervil. Le comte de Broglio déploya la cavalerie en bataille dans une petite plaine, soutenue par les grenadiers postés dans les villages voisins. Les hussards français repérèrent les ennemis et signalèrent leur présence. Les ennemis avancèrent, forçant les hussards à se retirer. Le comte de Broglio organisa la cavalerie en bataille, avec les grenadiers en soutien. Les ennemis, formant leurs troupes en quatre lignes, chargèrent la cavalerie française, qui se retira vers une troupe de carabiniers. Les ennemis tentèrent ensuite de passer sur l'infanterie française mais furent repoussés par une décharge de grenadiers, commandée par le sieur de La Chaize. Les ennemis se retirèrent précipitamment et ne furent plus vus par la suite. Les troupes françaises restèrent en bataille dans le village pendant plus de trois heures. Les ennemis ne prirent que peu de fourrage, principalement entre la rivière de Pommervil et le village de Ville. Les forces françaises, sous les ordres de Mr de Sury et Mr de Franla, étaient positionnées pour couvrir les ponts et les zones de fourrage. Les pertes françaises s'élevèrent à environ 100 hommes tués, tandis que les ennemis subirent des pertes significatives, estimées à une centaine de morts. La cavalerie française fut critiquée pour avoir utilisé des chevaux éclopés pour les escortes, gardant les meilleurs pour le fourrage.
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